0004 -/-ACTUALITÉS Du Mercredi 04 Janvier 2017
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Mercredi 04 Janvier 2017
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الأربعاء 04 جانفي 2017م
الأربعاء 04 جانفي 2017م
Météo en Algérie pour le Mercredi 04 Janvier 2017
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ACTUALITÉ
Tipasa : sauvetage de trois pêcheurs au large de Gouraya
La grève des commerçants se poursuit à Béjaïa, Bouira et Boumerdès : Des émeutes et des interrogations
Bouira : Calme précaire après une nuit d’émeutes
Louisa Aït Hamadouche. Politologue : «Ce qui s’est passé à Béjaïa est la conséquence de la régulation par la violence»
Noureddine Bedoui à Guelma : «L’Etat poursuivra ceux qui ont voulu porter atteinte aux biens publics et privés»
Boumerdès : Les commerçants ont fermé boutique à Bordj Menaïel et aux Issers
Des politiques réagissent
Éducation nationale : Nouria Benghabrit justifie ses choix
La loi sur la circulation routière adoptée par l’APN : Un permis à points et de lourdes amendes
Les principales mesures de la loi
SPORTS
Centre de Sidi Moussa : Des structures baptisées au nom de personnalités décédées
Bougherra pour galvaniser les joueurs
CAN-2017 : Les Mourabitoune depuis hier à Alger
MO Béjaïa : Henkouche nouvel entraîneur
JSM Béjaïa : Rebouh s’engage pour 18 mois
Ligue 1 : La première journée décalée au 20 janvier
ECONOMIE
Réduction de la production de l’Opep : Les pays exemptés source d’inquiétude
Marché pétrolier : Le brent au plus haut depuis 18 mois
Loi de finances 2017 : La DGI rassure
Le respect des quotas sur la balance : L’accord de l’Opep à l’épreuve du terrain
Carburants et produits pétroliers : La consommation reste stable
Augmentation généralisée des prix : L’année de l’adaptation à la crise
INTERNATIONAL
Les appels à la désobéissance civile se multiplient au Soudan : Omar El Béchir face à la gronde sociale
Durra Gambo. Journaliste et membre du Forum des éditeurs africains : «Les Soudanais vivent la pire situation de ces 28 dernières années»
Crise libyenne : Les tractations progressent
En bref…
Guterres, nouveau secrétaire général de l'ONU: « Les temps sont très difficiles »
Libye : La chute de Syrte n’a pas diminué le risque subversif
CULTURE
Le jardin d’essai du Hamma : Eléments d’histoire d’un patrimoine botanique
Institut français : Appel à projets culturels, artistiques, universitaires et scientifiques
l’histoire dramatique du célèbre acteur syrien Jay Abdo : Il finit livreur de pizzas à Hollywood
Prise de risque et audace de David Bowie : Son héritage inspire encore et toujours
Office national des droits d’auteur : Espace promoteur et prometteur
2e session des ateliers de traduction vers la langue amazighe à Illizi : Protection des droits d’auteur et traducteur
La loi sur la circulation routière adoptée par l’APN
Un permis à points et de lourdes amendes
le 04.01.17 | 10h00
Le permis de conduire sera doté d’un capital de 24 points, qui sera réduit à chaque infraction commise par son titulaire.
Les députés, toutes obédiences confondues, ont approuvé, hier, le projet de loi relatif à l’organisation, la sécurité et la police de la circulation routière. Un texte de loi qui prévoit le durcissement des sanctions et une grande répression contre les contrevenants aux règles de la circulation routière.
Il est prévu, cette fois-ci, l’instauration du système de permis à points qui sera géré par le ministère de l’Intérieur, à travers un fichier national des permis de conduire devant recenser toutes les infractions de la route au niveau national. Dans ce système, le permis de conduire est doté d’un capital de 24 points qui sera réduit à chaque infraction commise par son titulaire. Le contrevenant sera également soumis à une amende forfaitaire et à des sanctions pénales selon les cas.
Durant la période probatoire de deux ans, le permis de conduire est affecté d’un capital de 12 points seulement, d’après le texte qui note que lors de cette période, l’infraction commise entraîne l’annulation du permis de conduire. Le retrait des points se fait selon un barème précis qui distingue quatre degrés de contraventions qui nécessitent un retrait de 1 à 6 points selon leur nature, mais 10 points seront retirés en cas de délit. Après le retrait de tous les points, le permis de conduire devient invalide et son titulaire est tenu de le remettre aux services habilités du ministère de l’Intérieur.
Dans ce cas, l’intéressé ne peut postuler à l’obtention d’un nouveau permis de conduire, qui sera soumis à la période probatoire, que six mois après la date de remise de son permis. Ce délai est porté à un an dans le cas où son permis a fait l’objet de deux invalidations sur une période de cinq ans. Le permis de conduire peut également faire l’objet d’une suspension dans des cas de délit, et ce, en plus des sanctions pénales et des amendes, sachant que la durée de suspension du permis varie selon la nature de ces délits.
Les nouvelles dispositions contenues dans ce projet visent à endiguer, selon le ministre des Transports, le phénomène des accidents de la route qui a atteint un niveau effarant ces dernières années. Rien qu’en 2015, 35 199 accidents de la route ont été enregistrés, causant la mort de 4610 personnes et 55 994 blessés. Les onze premiers mois de 2016 ont enregistré 27 168 accidents ayant engendré la mort de 3718 personnes, tandis que 41 544 blessés ont été recensés.
Jusqu’à 50 000 DA d’amende
Le facteur humain est le premier mis en cause. Pour mettre fin au terrorisme des routes, les autorités ont revu à la hausse les amendes forfaitaires pour chaque degré de contravention. Est ainsi puni d’une amende allant de 10 000 DA à 50 000 DA tout conducteur de véhicule qui a dépassé la vitesse limite autorisée de 30% et plus. Pour les contraventions du 1er degré, qui concernent notamment la présentation de documents et l’usage d’un équipement de véhicule non conforme, l’amende est fixée à 2000 DA.
Les contraventions du 2e degré (empiétement d’une ligne continue, arrêt et stationnement abusifs...) sont punies d’une amende forfaitaire de 2500 DA. Il est également puni d’un emprisonnement de six mois à deux ans et d’une amende de 20 000 DA à 50 000 DA tout conducteur d’un véhicule de transport de marchandises dont le poids total autorisé en charge ou le poids total roulant autorisé est supérieur à 3500 kg, ou d’un véhicule de transport de personnes de plus de 9 places. La loi oblige cette catégorie de conducteurs à équiper leur véhicule d’un chronotachygraphe qui enregistre le temps de conduite, la vitesse et la distance parcourue.
Par ailleurs, l’usage du téléphone portable ou le port d’un casque d’écoute durant la conduite et de la mise en marche à l’avant du véhicule d’appareils audiovisuels durant la conduite sont punis par la loi et les contrevenants doivent payer une amende de 5000 DA. Le non-respect de la distance légale entre les véhicules en mouvement et la priorité de passage dans les intersections, les manœuvres interdites sur les autoroutes et les routes express, l’emprunt de certains tronçons interdits à la circulation et l’état et la conformité des pneumatiques des véhicules à moteur aux normes sont également soumis à cette même amende.
En cas de non-paiement de l’amende forfaitaire, relevant des contraventions, après un délai de 45 jours à partir de la date de la constatation de l’infraction, un procès-verbal de non-paiement est transmis au procureur de la République. Comme conséquence, l’amende sera majorée à 3000 DA pour les contraventions du 1er degré, à 4000 DA pour les contraventions du 2e degré, à 6000 DA pour les contraventions du 3e degré et à 7000 DA pour les contraventions de 4e degré. En outre, un retrait de deux points complémentaires du permis à points est effectué systématiquement dans ce cas.
Transports : Pas d’augmentation des tarifs
En marge de la séance de vote du projet de loi sur la circulation routière, le ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjema Talai, s’est expliqué sur l’augmentation des tarifs du transport urbain décidée récemment par des privés.
M. Talai a déclaré que le gouvernement n’a pas décidé pour le moment de revoir à la hausse les tarifs de transport et que ces augmentations sont illégales. «Des mesures strictes seront prises à l’encontre de ces transporteurs.
Nous luttons contre ces pratiques et les usagers doivent nous aider en dénonçant cet état de fait», note le ministre, précisant que son département envisageait de tenir prochainement des rencontres avec les syndicats et autres intervenants dans le secteur pour étudier cette question, ajoutant qu’en cas d’augmentation, la décision sera prise de manière étudiée et organisée.N. A.
Nabila Amir
La grève des commerçants se poursuit à Béjaïa, Bouira et Boumerdès
Des émeutes et des interrogations
le 04.01.17 | 10h00
A Akbou, des manifestants ont saccagé l’agence Sonelgaz et la recette des impôts. Une marche du Snapap est annoncée pour aujourd’hui, en signe de solidarité avec des travailleurs grévistes de l’APC.
Béjaïa-ville a retrouvé provisoirement son calme hier, après une fin de journée lundi des plus chaudes qui l’a replongée dans le cauchemar de la violence. Mais pas Akbou. Cette deuxième plus importante ville de la wilaya a pris le chemin inverse. Le calme de lundi a été rompu en début d’après-midi d’hier. Des manifestants ont saccagé l’agence de Sonelgaz et la recette des impôts. Vers 15h, la foule en ébullition a assiégé le tribunal de la ville et le commissariat de police avant d’être dispersée par les forces antiémeute. Entre-temps, deux véhicules de police ont été caillassés.
La veille, l’association des commerçants d’Akbou a rendu public un communiqué pour aviser qu’elle «n’est responsable ni de près ni de loin de cette grève» et «invite l’ensemble des commerçants de la commune ainsi que la société civile à plus de vigilance et à ne pas répondre aux appels à la violence, à la déstabilisation, au saccage des biens publics émanant de forces occultes». Devant les dérapages imprévus d’hier, l’association a appelé ses adhérents à une réunion à 17h à la salle de cinéma de la ville pour tenter de faire cesser la grève observée à 100%.
Les animateurs de l’UGCAA de Béjaïa ont essayé, vainement, d’en faire de même au chef-lieu. Presque même topo à Tazmalt qui a fini par plonger dans l’émeute dans la soirée d’avant-hier. L’agence Sonelgaz, celle de l’opérateur de téléphonie Ooredoo et un bureau dit «forestier» ont été tous saccagés dans la nuit. L’émeute s’est même poursuivie jusque tard dans la nuit où même l’agence CNAS a été détruite. Les policiers ont été dépassés par les événements.
Hier en début d’après-midi, au moins sept camions des forces antiémeute sont arrivés dans la ville en renfort. Dans ce climat tendu, une marche du Snapap est annoncée pour aujourd’hui, en signe de solidarité avec des travailleurs grévistes de l’APC, «victimes de ponctions sur salaire», nous dit une source locale. Dans d’autres localités de la wilaya, autant dans la vallée de la Soummam que dans le Sahel, la grève des commerçants a continué pour sa deuxième journée dans le calme, excepté quelques échauffourées de moindre importance que celles de la ville de Béjaïa où les émeutes de la veille ont persisté jusque dans la nuit.
Le bilan des dégâts n’a d’égal que celui déploré il y a exactement cinq ans, presque jour pour jour, lors des émeutes de janvier 2011 où l’agence bancaire BNP Paribas avait été attaquée. Lundi, elle a subi son deuxième saccage. Le siège de la direction de l’éducation a aussi été attaqué, pour la deuxième fois en moins de deux semaines ; le 19 décembre dernier, il avait été pris pour cible lors de la révolte des élèves furieux qu’on ait écourté leurs vacances d’hiver.
La furie des émeutiers ne s’est malheureusement pas arrêtée à ces deux seuls édifices. Vers 20h, la toute nouvelle agence Djezzy, sur la route de Sidi Ahmed, a été saccagée et pillée jusqu’à son dernier carton. Presque au même moment, une boutique de produits Condor, appartenant à un privé, a été dévalisée par des pilleurs qui ont profité du désordre qui a régné pendant cette nuit agitée. Des jeunes en sortaient les bras chargés de téléviseurs et autres produits électroniques et électroménagers encore dans leurs emballages. Dehors, certains ont été sommés d’abandonner leur butin à d’autres jeunes organisés en groupe armé de couteaux.
Hier, ces scènes désolantes n’avaient pas fini de consterner la population qui en a pris connaissance grâce à des vidéos postées sur les réseaux sociaux. «C’est scandaleux !» se sont désolés certains habitants qui responsabilisent les parents pour les actes de leurs enfants mineurs qui étaient de la partie. «On a dû arracher un enfant
Éducation nationale
Nouria Benghabrit justifie ses choix
le 04.01.17 | 10h00
Le fait d'«abandonner certaines décisions n'est pas une chose négative», a indiqué la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, dans une allocution à l'ouverture d'une rencontre avec les partenaires sociaux (syndicats, associations et parents d'élèves) au siège du ministère.
Elle a rappelé que son département ministériel avait une «vision prospective» et non le contraire, comme tentent de véhiculer certains discours. Le ministère de l'Education nationale avait abandonné, l'année dernière, l'agenda du baccalauréat qui se déroulera sur quatre jours au lieu de trois, la durée des vacances d'hiver qui sont passées de 10 à 18 jours selon le vœu des élèves. Elle a estimé que «la société a le droit d'être informée sur tout ce qui a trait au secteur», soulignant que depuis sa nomination au ministère de l'Education en mai 2014, «le nombre de questions posées par les membres du Parlement est de 205».
Evoquant l'agenda de la rencontre, Mme Benghabrit a précisé qu'il comporte plusieurs questions, dont l'évaluation du premier trimestre, la préparation du deuxième et les préparatifs en prévision de l'année scolaire 2017-2018. La situation des personnels et tous les aspects liés aux concours de recrutement et stages de formation, notamment les programmes éducatifs et stratégiques nationaux pour le traitement pédagogique sont également au menu de cette rencontre.
A cette occasion, la ministre de l'Education nationale a insisté sur l'importance du dialogue, tant avec les syndicats, les associations, les parents d'élèves qu'avec les élus du peuple.
APS
LES COMMERCES TOUJOURS FERMÉS À TRAVERS TOUTE LA WILAYA Les commerces sont restés fermés hier pour la deuxième journée consécutive à travers l’ensemble des principaux centres urbains de la wilaya où de violents affrontements ont éclaté entre de jeunes manifestants et la police lundi en fin de matinée au chef-lieu de wilaya et dans certaines localités à l’instar de Sidi-Aïch et Tazmalt. Suite... |
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