0007-/-ACTUALITÉS Du Samedi 07 janvier vrier 2017
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Collision entre une Peugeot Partner et un camion (Ouargla) : Sept morts, dont un nourisson et trois enfants
Emeutes et gravité de la crise : Le discours ambigu de Sellal
Retour au calme à Béjaïa : Et maintenant ?
Balise : La diversion par l’émeute !
Energies renouvelables : Un appel d’offres pour la production de 4000 MW
Grève des commerçants : Les consommateurs se sont bien débrouillés
Talaie El Houriat tranchera aujourd’hui : Vers le boycott des prochaines élections législatives
Ses 410 membres ont été nommés par Bouteflika : La Haute instance des élections installée, mais toujours contestée
Société : Net recul de l’analphabétisme
Réforme du système d’éducation : Des premiers résultats peu encourageants
Algérie - Mauritanie (17h) à Blida : Leekens veut tester les nouveaux joueurs
Droits TV CAN-2017 : Cafgate ?
Espagne - 17e journée : Le Real de Zidane ou l’invincible armada
Djamel Mesbah. Défenseur de l’équipe nationale : «Heureux et fier de faire ce retour»
MOB : Boucherit, Benali et Bouchama s’engagent
JSMB : Les satisfactions d’Ifticène
Emprunts et produits bancaires sans intérêt : Le gouvernement courtise la finance islamique
Sofiane Mazari. Expert financier : «Il y a une mauvaise perception des banques islamiques»
Réduction de la production de l’Opep : Les pays exemptés source d’inquiétude
Marché pétrolier : Le brent au plus haut depuis 18 mois
Loi de finances 2017 : La DGI rassure
Le respect des quotas sur la balance : L’accord de l’Opep à l’épreuve du terrain
Mutinerie en Côte d’Ivoire : Vieux démons et bruit de bottes
Ambassade américaine en Israël : Abbas met en garde Trump
Sahara Occidental : Le président Brahim Ghali en Afrique du Sud
En bref…
Bertrand Badie Professeur à Sciences Po Paris : Daech est un symptôme beaucoup plus qu’une cause
Turquie : Poursuite de la traque de l’auteur de l’attentat d’Istanbul
CULTURE
Colloque au Crasc d’Oran : Ces incohérences qui retardent l’avènement de l’Etat de droit
L’ONDA au Palais de la culture : Hommages et droits voisins
Nikon Film Festival : 5 bonnes raisons pour voter Je suis condition humaine
Festivals : Une année marquée par une réorganisation et des restrictions budgétaires
Festival du théâtre arabe : Le Prix de la meilleure représentation est fixé à 25 000 dollars
Rencontre littéraire avec Yasmina Khadra à Oran : «Les Algériens et les Maghrébins capables de réfléchir le monde»
Emeutes et gravité de la crise : Le discours ambigu de Sellal
le 07.01.17 | 10h00
Comme à chaque mouvement de contestation, Abdelmalek Sellal croit trouver le coupable : «Certains» veulent «déstabiliser le pays».
Quatre jours après les émeutes de Béjaïa, le Premier ministre est enfin sorti de son silence. Abdelmalek Sellal, qui n’a soufflé mot sur les événements, est revenu, à l’occasion d’une rencontre organisée hier soir par l’Office national des droits d’auteur et droits voisins (ONDA), sur «les explications» à donner aux événements de la semaine dernière.
Comme à chaque mouvement de ce genre, Abdelmalek Sellal croit trouver le coupable : «Certains» veulent «déstabiliser le pays». Le coupable trouvé n’est donc qu’une chimère que personne ne voit ni n’entend. Le Premier ministre n’ira pas plus loin. A peine s’il fait référence au Printemps arabe auquel il oppose non pas une réponse politique, mais un élément identitaire. «Ils pensent au Printemps arabe. Nous, on ne connaît pas ce Printemps arabe et il ne nous connaît pas.
D’ailleurs on va fêter prochainement Yennayer», a-t-il indiqué, sourire narquois en coin. «Il y a une tentative de déstabiliser le pays. Ils pensent que l’Algérie peut être manipulée par n’importe qui. Ils pensent que nous sommes des moutons», a-t-il encore ajouté. Qui sont-«ils» ? Abdelmalek Sellal ne le dira pas.
Pour s’opposer à ces «perturbateurs», le représentant du pouvoir relève «la force du peuple algérien». C’est ce «peuple», notamment «les jeunes qui activent sur les réseaux sociaux» qui ont donc déjoué ce «complot». «Les jeunes Algériens ont su faire face à ces appels presque anonymes de certaines parties chargées de la mission de déstabiliser l’Algérie», précise encore le Premier ministre.
Pourtant, dans ce discours, il a reconnu, de manière à peine voilée, que des problèmes sociaux existent. Le programme d’«amélioration» des conditions de vie «va se poursuivre», a-t-il promis. Il donne comme exemple le début de construction de «120 000 logements AADL» en 2017. Ce qui prouve que «nous maîtrisons la situation», ajoute Abdelmalek Sellal.
Aucune réponse de fond
Mais sur le fond, le Premier ministre n’a rien donné de concret. Ni lors de son interview de fin d’année accordée à la Télévision nationale ni dans son intervention d’hier, Abdelmalek Sellal n’a désigné une porte pour la sortie de crise. Sachant pertinemment que la crise est beaucoup plus grave qu’il ne la présente, le Premier ministre a tenté de nourrir des illusions de lendemains qui chantent. Quitte à s’accommoder d’approximations, le Premier ministre est allé jusqu’à promettre que l’Algérie sera «un pays émergent en 2017».
Or rien, y compris dans les projections du gouvernement, ne prédit une sortie de crise dans l’immédiat. Avec un déficit budgétaire abyssal, un déséquilibre de la balance commerciale en faveur des importations, aucun élément ne plaide en faveur d’un sursaut économique durant l’année en cours.Pis, les projections du gouvernement pour les trois prochaines années ne prédisent rien d’optimiste.
Une situation «difficile» qui ne laisse pas une grande marge aux autorités face à un front social qui demande des solutions urgentes, surtout que le pouvoir d’achat des citoyens est mis à rude épreuve. Abdelmalek Sellal a beau expliquer que son gouvernement veut renverser la balance durant l’année en cours en créant les conditions d’une économie diversifiée, il sait pourtant que cela est impossible en l’espace d’un an.
Ali Boukhlef
Emprunts et produits bancaires sans intérêt
Le gouvernement courtise la finance islamique
le 07.01.17 | 10h00
L’Exécutif tend à adapter ses offres financières et bancaires dans le but de recueillir les ressources non bancarisées
pour des raisons religieuses.
De nouvelles mesures au profit des capitaux dormants des circuits informels devraient prendre forme sous peu. Le ministère des Finances examine la faisabilité d’un emprunt obligataire sans intérêt qui s’adresserait spécialement aux détenteurs de capitaux en dinars circulant hors canal bancaire. A la différence de l’emprunt obligataire lancé l’année dernière, dont les taux d’intérêt annuels étaient de 5% à 5,57%, le rendement de cette seconde série de titres serait indexé sur le taux de croissance, selon les propos tenus récemment par le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi.
La philosophie de cette nouvelle émission est caractérisée par cette intention inavouée de mettre un pied sur le terrain de la finance islamique. Dit autrement, l’Exécutif tend à adapter ses offres financières et bancaires dans le but de quêter au moins les ressources non bancarisées pour des raisons religieuses. Sur la question de l’emprunt sans intérêt, le ministre des Finances n’a pas été très précis sur la façon dont il allait le faire. Il s’est contenté, jeudi dernier, au Conseil de la nation, de faire état d’un «projet à l’étude pour l’émission d’emprunts sans intérêt». L’Exécutif y voit un moyen de bancarisation de l’économie souterraine.
Tout comme l’idée de lancer de nouveaux produits bancaires sans intérêt, un projet que le ministère des Finances dit examiner actuellement avec les banques de la place. Sur le terrain de la finance islamique, l’Exécutif y va, mais sur la pointe des pieds. Hadji Baba Ammi a tenu à préciser, jeudi, qu’«il n’existe pas de banques islamiques et de banques non islamiques», affirmant qu’«il y a des banques soumises à un système bancaire international et qui peuvent proposer des services avec ou sans intérêt en matière d’épargne».
Ces mesures s’inscrivent, selon lui, dans le cadre d’une stratégie globale de modernisation du système financier par la diversification des prestations offertes aux clients. La loi autorise les banques et les établissements financiers à proposer des prestations qui ne sont pas basées sur le taux d’intérêt, a-t-il ajouté, rappelant que des instructions ont été données dans ce sens à l’ensemble des banques publiques, d’où les produits «moucharaka» ou «mourabaha».
Reste à savoir si, à l’avenir, l’Exécutif ira jusqu’à faire sauter certains verrous réglementaires tant il est vrai que la finance islamique ne peut être régulée de la même manière et selon les mêmes critères prudentiels. Ce qui compte, en ces temps de baisse des ressources, c’est que la monnaie fiduciaire doit être captée par le circuit bancaire là où elle se trouve.
Ali Titouche
Ses 410 membres ont été nommés par Bouteflika
La Haute instance des élections installée, mais toujours contestée
le 07.01.17 | 10h00
Abdelwahab Derbal a son équipe. Le président Bouteflika a désigné les membres de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE).
Par décret, il a nommé 410 membres : 205 magistrats proposés par le Conseil supérieur de la magistrature et 205 compétences indépendantes choisies parmi la société civile, «conformément aux dispositions de la loi organique n°16-11 du 25 août 2016, relative à la Haute instance indépendante de surveillance des élections», précise une source citée par l’APS. Ses «compétences indépendantes» avaient été critiquées par certains partis politiques, d’autant que la sélection a été confiée au Conseil national économique et social (CNES), présidé par Mohamed Seghir Babès, jugé trop proche du pouvoir.
Pour couper court aux critiques, le communiqué de la Présidence précise que «ce comité a accompli sa mission en tenant compte de la représentation de la société civile à travers l’ensemble des wilayas ainsi que de la communauté nationale à l’étranger». En outre, l’ensemble des compétences indépendantes sélectionnées «ne sont ni des élus, ni des membres de parti politique, ni des titulaires de fonctions supérieures de l’Etat», précise le communiqué repris par l’agence officielle.
Quoi qu’il en soit, ces nominations ne sont pas de nature à rassurer certains partis de l’opposition qui avaient déjà rejeté la désignation de Abdelwahab Derbal, ancien député d’Ennahda et proche du Président, à la tête de la HIISE. Pourtant, la Présidence avait tenté d’y mettre les formes en consultant les 70 partis politiques agréés pour la désignation de l’ancien ministre. Si beaucoup ont avalisé la proposition, certains ont émis des réserves.
C’est le cas du RCD qui avait refusé d’être associé aux consultations, estimant que «la ‘haute instance de surveillance des élections’ que vous avez introduite dans la nouvelle Constitution condamne, en attendant une nouvelle révision, l’Algérie à voir, cette fois encore, son espérance démocratique différée». Même refus exprimé par Ali Benflis. Le président de Talaï El Houriat (Avant-garde des libertés) avait rappelé que la proposition de la présidence de la République n’était «pas la priorité».
Pour sa part, le FFS avait coupé la poire en deux : il a refusé d’apporter un jugement sur la personne du président de cette instance, mais a émis des réserves sur la démarche ayant présidé à la création de la HIISE. Pour le plus vieux parti de l’opposition, «la structure en question émane d’une Constitution non consensuelle». Et le FFS d’enfoncer le clou en dénonçant «des pratiques politiques en usage depuis des décennies qui font de la consultation politique un formalisme sans prolongement dans les pratiques effectives du pouvoir».
Il juge «l’absence de consensus national sur les conditions d’exercice du pouvoir et sur les conditions de gouvernance du pays comme la cause principale des dysfonctionnements qui sapent la confiance des citoyens dans la représentation sociale et politique». Même rejet de la part de Tahar Benbaibeche, secrétaire général du parti El Fadjr El Djadid, pour qui l’«Exécutif a procédé à une opération de maquillage politique en instituant une instance aux ordres».
Moussa Touati, président du FNA, estime que la HIISE a été mise en place pour «embellir la façade». «L’échéances de 2017 est scellée d’avance», avait-il affirmé. Même refus exprimé par le Mouvement pour la société et pour la paix (MSP). Le parti de Makri a fait savoir, par la voix du député Nacer Hamadouche, que «l’institution d’une telle instance ne peut que traduire la volonté du pouvoir à mettre la sphère politique et l’ensemble de la société devant le fait accompli».
Le MSP proposait la mise en place d’une commission indépendante qui aurait pour tâche de superviser tout le processus électoral avec la participation de la société civile. Pour sa part, la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) juge cette instance comme «un recul sur le volet du pluralisme politique», et soupçonne le pouvoir de nourrir des velléités de manipuler les prochaines échéances électorales.
Mesbah Salim
Algérie - Mauritanie (17h) à Blida
Leekens veut tester les nouveaux joueurs
le 07.01.17 | 10h00
La sélection nationale de football affrontera aujourd’hui à 17h, au stade Mustapha Tchaker de Blida, la Mauritanie dans un match de préparation pour la CAN-2017 prévue au Gabon du 14 janvier au 5 février.
Ce match, le premier des deux rencontres prévues cette semaine face au même adversaire, servira de test pour l’équipe et l’entraîneur Georges Leekens afin d’avoir une idée de la valeur de chaque élément, notamment les nouveaux, et du coup dégager l’équipe-type qui débutera la Coupe d’Afrique face au Zimbabwe, le 15 janvier à Franceville.
L’équipe nationale a entamé sa préparation lundi dernier et les choses sérieuses ont commencé avec l’arrivée du dernier quatuor. Mahrez, la nouvelle star des Verts, fraîchement auréolé de son titre de meilleur joueur africain, devrait être laissé au repos par le sélectionneur belge pour lui permettre de tester les autres qui n’ont pas eu l’occasion de jouer auparavant, notamment face au Nigeria pour le compte des éliminatoires du Mondial 2018.
Mahrez, qui se trouvait hier à Abuja (Nigeria) avec le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, pour recevoir son trophée, a été accueilli hier matin au Centre de Sidi Moussa en héros par ses coéquipiers. Une réception a été organisée en son honneur. L’attaquant de Leicester a félicité tous ses coéquipiers pour le soutien qu’il a eu pour recevoir cette consécration.
Pour revenir au match d’aujourd’hui, l’entraîneur va donc tester d’autres joueurs. On pense notamment à Hanni, Ghezzal ou Abeid qui a laissé une bonne impression lorsqu’il avait remplacé Medjani face au Nigeria, à Bensebaïni le revenant, aux deux arrière latéraux Meftah ou Belkheiter, et même les deux portiers Asselah et Rahmani.
En plus de Mahrez, le sélectionneur national pourrait également épargner, pour ce premier test, les joueurs Brahimi, Slimani et Guedioura qui n’ont pas débuté le stage avec le groupe. Le souci du coach belge est sans doute la cohésion entre les différents compartiments, surtout après les changements opérés dans le groupe. C’est ainsi qu’il multiplie les séances d’entraînement pour trouver les bonnes combinaisons.
Jeudi, l’équipe nationale a effectué une séance d’entraînement à 17h sur le terrain principal (baptisé au nom de l’équipe du FLN), alors qu’hier matin, le coach a réuni tous les joueurs à l’amphithéâtre Omar Kezzal. Une dernière séance était prévue en fin de journée pour mettre en place la tactique à adopter aujourd’hui face à la Mauritanie.
AAIF : Fergani félicite Mahrez
L’Amicale des anciens internationaux de football (AAIF), présidée par Ali Fergani, félicite Ryad Mahrez suite à sa nomination méritée de «meilleur joueur africain de l’année» et lui souhaite d’autres succès avec son club et notre chère équipe nationale. K. G.
ALORS QUE LE CALME EST REVENU À BÉJAÏA Après le ministre de l’Intérieur qui était monté au créneau pour commenter les émeutes ayant émaillé nombre de localités, notamment dans la wilaya de Béjaïa, lundi et mardi derniers, c’est au tour du Premier ministre de réagir en mettant en cause des «parties anonymes chargées d’une mission, celle Suite... |
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