PROJET DE RÉVISION CONSTITUTIONNELLE Le Parlement votera dimanche
Le congrès du Parlement se réunira finalement le dimanche 7 février et non pas demain mercredi 3, nous confie une source autorisée. «C’est ce qui a été décidé aujourd’hui (hier lundi, ndlr), au cours d’une réunion tripartite, tenue au siège du Conseil de la nation, entre le président de cette institution, Abdelkader Bensalah, son homologue de l’Assemblée populaire nationale, Larbi Ould Khelifa, et le Suite...
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Actualités : PROJET DE RÉVISION CONSTITUTIONNELLE Le Parlement votera dimanche
Le congrès du Parlement se réunira finalement le dimanche 7 février et non pas demain mercredi 3, nous confie une source autorisée. «C’est ce qui a été décidé aujourd’hui (hier lundi, ndlr), au cours d’une réunion tripartite, tenue au siège du Conseil de la nation, entre le président de cette institution, Abdelkader Bensalah, son homologue de l’Assemblée populaire nationale, Larbi Ould Khelifa, et le Premier ministre Abdelmalek Sellal.»
Kamel Amarni Alger (Le Soir) - Tout s’était déroulé dans l’après-midi d’hier car, en fait, «il fallait attendre que Sellal rentre de sa mission à Addis-Abeba. Il n’a regagné Alger que lundi dans la matinée». Pour notre source, le décret présidentiel portant convocation du Parlement pour le mercredi 3 février est scrupuleusement respecté. «Il y est clairement précisé que la session est convoquée pour le mercredi 3 et que cette même session demeurera ouverte jusqu’à épuisement de son ordre du jour». C’est ainsi que, pour demain mercredi, les «trois» ont donc convenu que Abdelkader Bensalah procédera à l’installation officielle de la commission mixte entre les deux Chambres du Parlement et ce, au cours d’une cérémonie officielle qui se déroulera au Palais des Nations au Club-des-Pins à Alger. Or, pour cette fois-ci, et sur instruction de Abdelaziz Bouteflika, on procédera différemment aux deux précédentes révisions constitutionnelles similaires de 2002 et de 2008. «La commission paritaire ne sera pas composée uniquement que des membres des bureaux respectifs du Conseil de la Nation et de l’Assemblée populaire nationale. Elle sera élargie à d’autres parlementaires, issus des deux chambres bien sûr, et comprenant des représentants de tous les groupes parlementaires, ceux de l’opposition compris avec, pour chaque groupe, un quota qui sera fixé au prorata de sa taille». Ce qui, soit dit en passant, verra le Front de libération nationale se tailler la part du lion. «La commission sera composée d’environ 70 membres et sera présidée par le doyen des membres des deux bureaux réunis, le vice-président du Sénat et ancien ministre, Djamel Ould Abbès». L’autre nouveauté pour cette révision de 2016, c’est le rôle conféré à la commission paritaire. «La commission travaillera pendant deux jours, mercredi et jeudi au Palais des Nations, à huis clos, et engagera un large débat entre ses membres, notamment autour du rapport qu’elle devra préparer et présenter dimanche prochain en session plénière». Bien entendu, l’arrière-pensée d’une telle démarche saute aux yeux : le projet de révision constitutionnelle en question étant autrement plus important que ceux de 2002 et de 2008, ferait l’objet d’un référendum si Abdelaziz Bouteflika était en mesure de mener campagne, un exercice qu’il affectionne particulièrement comme cela avait été le cas en 1999 avec la loi sur la concorde civile et en 2005 avec la charte sur la paix et la réconciliation nationale. Deux textes de loi qui, pour rappel, avaient été soumis à l’approbation du Parlement avant d’être, l’un comme l’autre, soumis également à un référendum. Cela étant, la commission paritaire qu’installera Bensalah demain au Palais des Nations aura à préparer, outre son propre rapport, son règlement intérieur, ensuite le règlement intérieur de la session (congrès) plénière de dimanche prochain ainsi que son ordre du jour. Il s’agit essentiellement de fixer les détails de la cérémonie protocolaire d’ouverture et de clôture en plus du mode et des modalités du déroulement des travaux. Mais il n’y aura, pour autant, aucune surprise. Le vote se fera sans débats, sans amendements bien sûr, et concernera l’intégralité du texte du projet de loi portant nouvelle Constitution, en bloc, par oui ou par non ou alors par abstention, et, surtout, à main levée ! Pas le moindre risque évidemment pour s’éviter toute «mauvaise surprise» que ne manquerait pas «d’enfanter» un vote à bulletin secret, par exemple ! Et, à main levée, le projet de la révision en question peut être considéré, d’ores et déjà, comme approuvé et à une écrasante majorité ! En fait, et en vertu de l’article 176, ce projet doit être approuvé par les trois quarts des voix des membres des deux Chambres du Parlement, soit 455 voix sur les 605 qui composent l’APN et le Sénat. Le FLN, à lui tout seul, en compte 261... K. A.
Actualités : Louisa Hanoune avertit : «Malgré nos appels au calme, il peut y avoir dérapage»
Louisa Hanoune avertit : «La majorité peut barrer la route à cette maffia qui veut détruire le pays et le Parti des travailleurs sera là pour l’encadrer comme cela se passe un peu partout à travers le monde». Le message a été lancé hier par la secrétaire générale du PT lors d’un point de presse destiné à faire le point sur les «attaques et représailles» qui ciblent le parti et son leader mais aussi sur les conséquences pouvant découler d’une telle situation. A l’évidence, Louisa Hanoune a décidé de ne pas se laisser faire. Ses propos traduisent même une certaine assurance qu’elle affirme tirer de la mobilisation interne mais aussi nationale exprimée en ces temps durs qu’elle traverse elle et son parti. «Tous savent que nous sommes l’objet d’une machination fomentée par ce groupe maffieux qui gouverne parallèlement le pays». Pour confirmer ses dires, elle présente à la presse le groupe de militants dont les noms ont été avancés par le chef de file des redresseurs comme ayant rejoint son mouvement. La liste présentée par ce dernier, Salim Labatcha, comporte douze noms. Dans la salle de conférences du PT, neuf personnes sont présentes. «Les trois autres sont absentes pour des raisons que tous connaissent : elles ont subi des pressions terribles. Vous pouvez imaginer les conséquences psychologiques qui en ont découlé». Sûre d’elle, elle met l’accent sur «l’absence de désaccord au sein du parti». «Il peut y avoir des nuances, poursuit-elle, mais pas de désaccord ou de dissidence. Au contraire, les évènements ont resséré les rangs et donné au parti davantage d’aura. L’offensive est extérieure à ses rangs. Elle est l’expression violente des agissements de cette maffia qui a pris le dessus et terrorise des responsables à différents niveaux de l’Etat». Cette maffia, explique-t-elle, s’est encore exprimée très souvent ces derniers jours. D’abord dans la démarche inexpliquée et inexplicable du ministère de l’Intérieur lequel a débouté les redresseurs en officialisant leur exclusion du parti avant de changer d’avis moins de 24 heures plus tard en annonçant qu’il gelait sa première décision en attendant une étude plus approfondie du dossier. Louisa Hanoune déclare son refus de polémiquer sur le sujet mais se dit consternée, attristée car il s’agit d’un ministère de souveraineté. «Cette maffia» s’est exprimée également, fait-elle savoir aux journalistes, en octroyant un bureau à l’APN, un véhicule et un téléphone à Salim Labatcha, alors que le président de l’Assemblée affirmait quelques jours plus tôt aux députés du PT que l’octroi d’un bureau aux redresseurs relevait de la fiction. «Aujourd’hui, la réalité dépasse la fiction, le président de l’APN ne pèse plus grand-chose et ne résiste pas aux pressions. Il ne sort plus de son bureau et évite nos députés». Le bureau, nous dit-on, a été octroyé à Salim Labatcha par Tliba, vice-président de l’APN et «compère du secrétaire général du FLN, Ammar Saâdani, lequel se trouve à l’origine de toute cette machination». Le FLN est encore pointé du doigt lorsqu’il s’agit pour Louisa Hanoune de dénoncer les tentatives d’intimidation d’un groupe de «baltaguia dépêchés par des maires (FLN)» pour tenter de faire échouer le meeting qui s’est tenu ce samedi à Mostaganem. «Et puis il y a cette terreur que tente d’instaurer le FLN parmi nos militants syndicalistes. Sidi Saïd s’est démarqué à plusieurs reprises des opérations en cours (…) mais Hmar Nia mène des pressions indicibles sur nos militants, et même de leur famille, au sein de l’UGTA, afin de les amener à faire dissidence. Tout syndicaliste affilié au PT est amené, sous pression, à signer des feuilles blanches qui servent à faire croire que nos militants se sont retournés contre le PT et moi-même bien sûr». Sur un ton las, elle signale : «Ils ont dit à nos députés, Boudiaf a été tué, qu’en est-il pour Louisa Hanoune… ? Enlevez-la ou nous la tuerons». La conférencière rappelle ensuite qu’elle avait appelé des ministres et des hommes publics à se démarquer des propos de Labatcha lequel affirme recevoir ces instructions de «haut». Hormis le ministre de la Santé, M. Boudiaf, personne ne l’a fait. «Ali Haddad, président du FCE, a, au contraire, actionné ses médias écrits et télévisés». «Aucune institution ne s’est démarquée, et qui ne dit mot consent. Même le service public (les médias) sont au service de cette maffia» lance la secrétaire générale du PT. «Mais cette maffia est haïe par la majorité. Les Algériens ont un niveau de conscience politique élevé. Ils savent tout et comprennent sans qu’on ait à leur expliquer. Les citoyens nous disent qu’ils n’ont plus peur. Nous avons appelé nos militants au calme mais la situation est si grave, les provocations si grandes qu’il peut y avoir dérapage. Les autorités ont été averties, nous dégageons toute responsabilité de ce qui peut se produire». Abla Chérif
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Sports : La décision sera entérinée lors d’une réunion de l’IHF à Rio de Janeiro La Wild Card sera-t-elle accordée aux Verts pour aller à France-2017 ?
L’annonce faite, samedi, par la chaîne qatarie BeIn Sport concernant la possibilité de repêchage d’un quatrième représentant africain lors du Mondial-2017, en France, alimente la polémique. Dans les travées de la Fédération algérienne de handball, si «aucune notification officielle» n’est venue confirmer cette information, une «telle opportunité ne serait que justice pour les jeunes» du Sept national.
Mohamed Bouchama - Alger (Le Soir) - Les premiers membres de la délégation algérienne qui a pris part à la CAN-2016 de handball (Egypte du 21 au 30 janvier), à leur tête le président de la FAHB, Saïd Bouamra, sont rentrés dimanche soir. Hier, en fin de journée, ce sont les joueurs et les différents staffs qui avaient regagné la capitale 48 heures après la clôture de la 22e édition. Un tournoi éprouvant pour les joueurs de Bouchekriou complètement abattus par le sort qui leur a été réservé lors de cette compétition remportée haut la main par les Egyptiens. Une désillusion qui a fait jaser les observateurs et les fans de la petite balle en Algérie. L’information donnée par la chaîne qatarie a réalimenté le débat sur la pertinence d’accorder une seconde chance à la sélection algérienne éliminée, sur le terrain, par un adversaire angolais qui a, déjà en 2006, barré la route des demi-finales aux Verts drivés alors par Djillali Mekki (Djafar Belhocine, qui était co-entraîneur, n’a pas effectué le déplacement en Tunisie). Lors d’un tour préliminaire, l’Algérie était versée dans le groupe D aux côtés du Maroc et Nigéria. Le Nigeria ayant déclaré forfait lors de la première journée face aux Algériens (10-0 en faveur de l’EN algérienne), les deux sélections maghrébines se rencontreront à la salle El-Menzah (victoire des Marocains 30-29) et passeront au tour suivant. Là, les Verts vont affronter les Palencas Negras qui leur infligeront une seconde défaite (27-28) dans le groupe F, la première les camarades de Boultif l’avaient essuyée face à l’Egypte (21-26). Le seul succès algérien dans ce second tour de la CAN qualificative au Mondial-2007 en Allemagne, fut celui remporté contre la Côte d’Ivoire (35-24). Lors de cette édition, l’Algérie a terminé en 5e position suite à sa victoire, en match de classement, face à la RD Congo (33-27), alors que les Angolais, battus en demi-finale par la Tunisie (sacrée chez elle) et en match de classement par le Maroc, allaient décrocher la 4e place également qualificative pour le Mondial allemand. Une perspective, une quatrième place pour l’Afrique (continent qui a perdu la 4e place lors du Mondial-2009 disputé en Suède), qui peut se représenter lors du Mondial français qui accueillera les sélections de 24 pays (nombre maintenu depuis l’édition organisée en Suède en 1993). En effet, selon le système de qualifications de la 25e édition du championnat du monde prévue en France (11 au 29 janvier 2017), outre la France automatiquement qualifiée en tant que pays organisateur mais également champion sortant (le Qatar, vice-champion en 2017 pouvait prendre cette place s’il n’était pas champion d’Asie en 2016), les 22 autres qualifiés seront déterminés à l’issue des cinq championnats continentaux(Europe, Asie, Afrique, Panamérique et Océanie). L’Europe, l’Afrique, l’Asie et le continent américain se voient généralement accorder trois places continentales chacun. L’IHF a pris en considération le classement final du Mondial-2015 (l’Algérie s’était classée 24e et dernière) mais également les performances des équipes au cours de leur championnat continental. En attendant le déroulement du championnat panaméricain (10 au 20 juin en Argentine), les premiers qualifiés sont la France (pays organisateur et champion sortant), l’Allemagne, l’Espagne, la Croatie (3 premiers de l’Euro-2016 disputé en Pologne), l’Egypte, la Tunisie et l’Angola (3 premiers de la CAN-2016 organisée en Egypte), le Qatar (qui remplace la France en tant que demi-finaliste du dernier Mondial), le Bahreïn (vice-champion d’Asie), le Japon (3e) ainsi que l’Arabie Saoudite (qualifiée en raison du repêchage du Qatar à la place de la France). Dans le système conçu par l’IHF avant les différents championnats zonaux, outre les médaillés de chaque continent, «deux exceptions peuvent se produire». A savoir que la France (5e lors de l’Euro-2016 en Pologne) ou le Qatar (champion d’Asie à Manama) figurent parmi les médaillés de leurs championnats continentaux respectifs, l’équipe qui a terminé à la 4e (comme c’est le cas de l’Arabie Saoudite) se verra qualifiée pour le Championnat du Monde 2017.
L’Océanie, ultime chance des Verts ?
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Ça y est ! Je vends le match !
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Miloud Chorfi quitte l’Autorité de régulation de l’audiovisuel pour le Sénat. Ne ratez surtout pas la passation de consignes avec son successeur à l’Arav, ce soir, en direct, sur…
…Atlas TV et El Watan TV !
Purée ! A vous, mais juste à vous et en vous demandant de rester discrets, je peux bien l’avouer. Ça me plairait de terminer au Sénat. Mon Dieu, ça doit être le pied, là-bas. On me jure qu’à côté, l’île de la Tentation, c’est le bagne de Cayenne ! Tu t’imagines, tu rates tout dans ton parcours, tu n’en fous pas une du matin au soir — mon portrait craché — et au bout, une autorité supérieure, une entité mi-homme mi-fauteuil t’accorde en sus un poste de rêve, sénateur du tiers présidentiel. Après le farniente d’une vie, le repos du guerrier que je n’ai jamais été ! C’est à se damner des saints, un truc pareil. Moi, dès demain, je vous «vends vivants» amis lectrices et lecteurs ! Y a pas de fidélité qui tienne. Y a pas d’amitié et de long compagnonnage non plus. Je vends le match pour un séjour de plusieurs années en maison de repos sénatoriale. Et ne vous esquintez pas la santé à me rappeler l’éducation des parents, les principes, la défense des idées, la dignité et youp’lala ! Oualou ! Vivants que je vous vends, je vous le répète ! Pourquoi j’y goûterais pas moi aussi à ce « gâteau des incompétences » ? Je suis aussi, sinon plus incompétent que ceux du tiers, voire même du quart présidentiel. Mieux ! Je revendique une incompétence militante ! Que ne ferais-je pour débarquer sur cette île merveilleuse où vient de s’échouer doucement Miloud khouya ! Bon, je vous l’accorde, lui a un CV sans faille, imbattable. Plus lisse et poli que lui, je ne connais que la porcelaine de Limoges. En plus solide chez lui, parce que Miloud est incassable. Il a traversé les époques et les régents sans une seule égratignure. Pas ébréché pour un sou. C’est dur comme challenge de lui arriver à la cheville ouvrière, mais je vais m’y employer. Et déjà, j’anticipe sur le moelleux du fauteuil et la douceur de la pénombre d’une session de bras levés au signal. Mumm ! Je sens que je vais m’y plaire, au Sénat. Quoi ? Vous attendez la phrase de fin de chronique ? Celle que je vous sers tous les jours ? Vous pouvez toujours attendre ! Votre thé, fumez-le tout seuls pour rester éveillés à votre cauchemar qui continue. H. L.
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