0025 -/-ACTUALITÉS Du Mercredi 25 Janvier 2017
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الأربعاء 25 جانفي 2017 م
الأربعاء 27 ربيع الثاني 1438 ه
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ACTUALITÉ
L’Algérie s’enfonce dans la corruption
Joan A. Polaschik. Ambassadrice des États-Unis : «Il est important que l’Algérie reste stable et prospère»
Liste des centres d’accueil des SDF
Présentés devant la chambre d’accusation de la cour de Ghardaïa : Les militants du FFS maintenus sous contrôle judiciaire
Les sans-abri, ces laissés-pour-compte de la société : Quand on n’a que la générosité...
Michel Sapin. ministre français des Finances, lors du Forum des 5+5 : «L’Algérie est aujourd’hui en situation de faire face à ses difficultés»
Intersyndicale : Maintien des rassemblements régionaux le 28 janvier
Alger : Une personne mortellement percutée par un train
Passerelles emportées par les eaux et établissements inondés : Panique à Lakhdaria
Exceptionnelles intempéries depuis le 10 janvier : 5 décès et 2241 interventions
SPORTS
Football national : Tout revoir…
Raouraoua le match de trop
Georges Leekens confirme son départ
Lakhdar Belloumi. Ancien international : «Le mal est profond»
7e élimination des Verts au premier tour
Avec 25 buts : Slimani rejoint Menad
ECONOMIE
Malgré le démenti de Sonatrach : Engie revient à la charge
Goldman Sachs : Des cours du pétrole stables sur trois ans
Risques pays 2017 : La Coface note l’Algérie
Transport aérien : Tassili Airlines met le cap sur l’Afrique
A son plus haut niveau depuis fin 2015 : Le schiste américain sape les efforts de l’Opep
Toufik Hasni. Expert et consultant en énergie : «Un baril à 55 dollars arrange les producteurs américains»
INTERNATIONAL
France: polémique autour des salaires versés par le candidat Fillon à sa femme
Négociations d’Astana sur le conflit syrien : Accord pour soutenir le cessez-le-feu
Demande d’adhésion du Maroc à l’Union africaine : Un «acquis important» pour la cause sahraouie, selon le président Brahim Ghali
Ouverture hier au Kazakhstan des négociations pour le règlement du conflit syrien : Astana entre méfiance, menaces et espoirs
Primaire de la gauche en France : Hamon et Valls qualifiés pour le deuxième tour
Accord de près de 300 millions de dollars entre un groupe laitier algérien et un groupe agricole américain
CULTURE
Lamis al Amari. Spécialiste en théâtre moderne « : Je vous félicite pour tout ce que vous avez construit à Oran»
Enseignement supérieur : Conférence algéro- française les 25 et 26 janvier à Paris
Institut français : Appels à projets culturels, artistiques, universitaires et scientifiques
Hamid Baroudi. Chanteur de world music : «Je n’ai pas besoin d’une carte de crédit pour me balader dans mon pays»
Exposition au musée des Beaux-Arts : Khadda : Une vision de l’Algérie
États-Unis. Un Signe Qui Ne «Trump» pas : Retour de la pamphlétaire protest song
Football national : Tout revoir…
le 25.01.17 | 10h00
Les Verts n’ont pas réussi à se hisser au second tour de la Coupe d’Afrique des nations Gabon-2017, en se faisant éliminer dès le premier tour, sans gloire ni honneur.
Une élimination que certains qualifient de «surprenante» et d’«inattendue», mais qui était en fait prévisible pour les plus initiés qui ont suivi de près la vie de la sélection durant les 16 derniers mois. Une année 2016 difficile et compliquée avec de nombreuses défaillances sur tous les plans et qui devaient inévitablement découler sur cette élimination dès le premier tour.
Les raisons de ce fiasco, du reste prévisible, sont nombreuses et il suffit d’une petite rétrospective de ce qu’a été l’année 2016 pour les Verts pour comprendre qu’on a préparé cette CAN de la pire des manières et que tout indiquait que la sélection n’allait pas faire bonne figure.
Trois sélectionneurs en neuf mois
Les prémices d’une décadence prévisible de la sélection nationale et d’une CAN difficile sont apparues au début de l’année avec le malaise au sein de la barre technique du club Algérie, conduisant à une instabilité jamais connue à sa tête. Trois entraîneurs étrangers, en sus d’un intérimaire algérien, en l’occurrence Nabil Neghiz, se succéderont à la tête de la sélection en sept mois. Christian Gourcuff à la tête des Verts depuis août 2014 avec des résultats assez probants démissionne en mars 2016, après cinq mois de tergiversations et de flou.
Mais une chose est sûre, sa démission était loin d’avoir été prise sur un coup de tête, traduisant bien un malaise au sein de la sélection. Une cassure se fait sentir alors, et les joueurs du club Algérie en donneront la preuve en montrant leur solidarité avec leur coach. Estimant qu’il n’y avait pas urgence, la FAF prendra son temps pour désigner son successeur, et le choix fut porté sur le Serbe Mirolav Rajevac en juin 2016.
Un choix qui s’avèrera néfaste pour les Verts puisqu’il a fini par accentuer la cassure au sein du groupe avec les soucis internes mis à nu, dont la première conséquence fut cette mauvaise entame des éliminatoires du Mondial-2018 en concédant un match nul à Blida au début du mois d’octobre face au Cameroun. Rajevac est «limogé» sur fond de polémique, avec le rôle joué par certains cadres qui ont «aidé» le Serbe à démissionner. La sélection se retrouve de nouveau sans sélectionneur.
Sept mois de perdus pour les Verts sans réelle préparation ni patron compétent à la tête de la barre technique, pour enfin nommer Georges Leekens à quelques jours seulement du rendez-vous face au Nigeria, avec une défaite à la clé qui compromet les chances d’une qualification au mondial russe, et même d’une bonne participation à la CAN-2017, dont le coup d’envoi allait être donné deux mois plus tard. C’était mal parti pour les Verts et les revers face au Cameroun et au Nigeria étaient un signal fort, signant les prémices d’un ratage imminent avec un sélectionneur qui débarque à la veille du rendez-vous africain.
On fuit les bons sparring-partners
Accusant un retard énorme avec la valse des entraîneurs, la préparation des Verts sera désastreuse durant l’année 2016. Contrairement aux autres nations de football, l’Algérie ne mettra pas à profit les nombreuses dates FIFA et gâchera une nouvelle fois l’opportunité de se frotter aux grandes nations du football pour une bonne préparation, et surtout pour connaître la valeur réelle du groupe et de la sélection.
Le club Algérie déclinera plusieurs offres de matchs internationaux face à des sélections de haut niveau, aussi bien européennes qu’africaines, face à l’entêtement des responsables de la sélection. Le WA Boufarik et l’USM Blida (Ligue 2) et la Mauritanie à deux reprises étaient les adversaires des Verts durant cette année 2016 pour préparer la CAN-2017 et l’entame des éliminatoires du Mondial-2018.
Une véritable aberration et une erreur de stratégie gravissime qui compliquera davantage la situation d’une sélection fragilisée par l’instabilité à la tête de la barre technique. Des choix «prémédités» pour cacher les carences de la sélection et dont le résultat s’est traduit par l’élimination logique et surtout les prestations des Verts durant cette CAN, qui ne pouvaient prétendre à un meilleur sort au Gabon.
Une notoriété surfaite
Les Verts, malgré toutes ces carences et les ratages face au Cameroun et au Nigeria qui traduisaient le début de leur décadence, et au lieu de se remettre en cause et d’être pragmatiques et professionnels, ont réussi à flouer tout un peuple en se voyant tout beaux avant l’entame de la CAN.
Bien conscient que le niveau de la sélection a considérablement régressé, et au lieu de relativiser et de jouer la carte de l’honnêteté, FAF, staff et joueurs ont vendu un rêve irréalisable à l’opinion publique, avec l’indécence de promettre le trophée au peuple alors que les derniers mois de la sélection prédisaient le naufrage.
Si la FAF a une grande part de responsabilité dans cet échec à travers ses choix de sélectionneurs et de stratégie de préparation, en passant par Leekens et ses choix, cela ne dédouane pas pour autant les joueurs, dont la plupart n’ont pas été à la hauteur de la responsabilité placée en eux.
Pis encore, avec la complicité de certains médias, la sélection et sa composante se qualifiaient de grande équipe alors qu’il n’en est rien. Certes, des talents existent avec les Mahrez, Slimani et Bensbaïni, pour ne citer que ces éléments au sein de la sélection, mais cette notoriété de grande équipe africaine est malheureusement plus que surfaite et elle ne l’a jamais gagnée sur le terrain.
Les résultats des Verts des dernières années, ou du moins ceux de cette génération de joueurs face aux «grands» d’Afrique en sont la preuve irréfutable qu’on ne devient pas une grande équipe avec quelques individualités érigées au rang de stars, mais en construisant une vraie équipe autour d’un collectif et qui peut gagner face à n’importe quel adversaire, surtout les «grandes équipes».
Tarek Aït Sellamet
L’Algérie s’enfonce dans la corruption
le 25.01.17 | 16h59
Transparency international (TI) a rendu public, aujourd’hui mercredi, l’indice de perception de la corruption dans le secteur public pour l’année 2016. L’Algérie a été classée au 108e rang sur un total de 176 pays, reculant ainsi de 20 places par rapport à 2015.
L’Algérie a obtenu 34 points sur 100, contre 36 points durant les années précédentes (2015, 2014 et 2013).
Analysant les résultas de cette enquête, l’Association algérienne de lutte contre la corruption (Aacc) a estimé que le score et le classement "désastreux" de l’Algérie en 2016 illustre « l’absence de volonté politique à lutter contre la corruption ». Pis encore « le pouvoir en place a fait de la corruption son " fonds de commerce" pour se maintenir à n’importe quel prix ». La prolifération de la corruption dans notre pays est aussi « le reflet d’une justice non indépendante, injuste, incompétente et n’obéissant qu’aux ordres de l’Exécutif ».
L’Aacc, présidée par Djilali Hadjadj, a noté dans un communiqué que les différentes organisations et institutions gouvernementales chargé « officiellement » de la prévention et la lutte contre ce fléau (Cour des comptes, Organe de prévention et de lutte contre la corruption, l’Inspection générale des finances, Office central de répression de la corruption, Cellule de traitement du renseignement financier … sont « frappées d’inertie, inefficaces et obsolètes ».
« Les corrompus jouissent d’un mode de vie somptueux en toute impunité »
En Afrique du Nord, c’est le Maroc qui occupe la place du pays le moins corrompu (37e), suivi de la Tunisie (41e) alors que la Libye -en guerre depuis 2011- a été classée 170e, soit dans la zone des pays les plus corrompus. L’Egypte a obtenu, quant à elle, le même score que l’Algérie : 108e avec 34 points sur 100.
A l'echelle mondiale, le Danemarek, la nouvelle Zélande et la Finlande sont considérés par TI comme les pays les plus « cleans ». En bas du tableau, on trouve la Somalie, le Soudan du sud et la Corée du Nord.
Commentant les résultats de l’IPC 2016, le président de Transparency International José Ugaz a déclaré : « Dans de trop nombreux pays, les besoins les plus élémentaires des citoyens ne sont pas satisfaits et ces derniers se couchent tous les soirs le ventre vide à cause de la corruption, alors que les puissants et les corrompus jouissent d’un mode de vie somptueux en toute impunité ».
Consulter : Indice de perception de la corruption dans le secteur public (IPC) pour l’année 2016
Farouk Djouadi
Liste des centres d’accueil des SDF
le 25.01.17 | 12h02 | mis à jour le 25.01.17 | 18h25
Au niveau national, la capacité d’accueil des SDF dans les centres spécialisés est de 1713 personnes par nuit. 3477 personnes ont été hébergées dans les 51 centres que compte le pays durant les neuf premiers mois de l’année 2016. El watan.com publie, en infographie, la liste de ces centres destinés à accueillir les personnes sans domicile fixe.
Mina Adel
Les sans-abri, ces laissés-pour-compte de la société
Quand on n’a que la générosité...
le 25.01.17 | 10h00
A la tombée de la nuit, à l’heure où tout un chacun rentre chez lui, le décor urbain se transforme, petit à petit, en dortoir pour SDF. Ces malheureux choisissent des endroits qui les protègent un tant soit peu du froid.
Quand survient l’hiver, avec son lot d’orages et de vents violents, les plus vulnérables de la société sont, assurément, ceux qui n’ont pas de toit, et qui se doivent, chaque nuit, d’affronter la mort en faisant face à un froid très rigoureux. A Oran, on les trouve un peu partout, aussi bien au centre-ville que dans les zones périphériques. Petite immersion dans le monde de ceux qu’on nomme les sans domicile fixe (SDF).
A la tombée de la nuit, à l’heure où tout un chacun rentre chez lui, le décor urbain se transforme, petit à petit, en grand dortoir pour SDF. Ces malheureux choisissent des endroits qui les protègent un tant soit peu du froid. Ou des agressions. Au centre-ville, on les retrouve tout autour du marché Michelet.
Les uns passent la nuit en prenant leurs aises sur les marches du marché couvert, alors que d’autres, pour se protéger du froid, préfèrent dormir derrière le kiosque à journaux, dans la ruelle entre le marché Michelet et le CEM Tripoli. Deux autres encore sont assis en face, devant le showroom Renault, et attendent qu’il n’y ait plus de passants pour enfin s’allonger et tenter de dormir. Cela bien sûr sans compter ceux qu’on trouve près de la gare d’Oran, en face du commissariat central à Médioni, ou encore à Mdina J’dida et sur le boulevard Mascara.
Ce n’est que lorsque la nuit avance que l’on prend conscience du nombre sans cesse croissant des gens qui dorment dans les rues d’Oran. La majorité de ces SDF refusent de se confier ; ils ne parlent qu’à quelques bénévoles qui viennent les aider. Pourtant, rue Khemisti, une de ces sans-logis du froid a accepté de nous parler. Elle a 55 ans et sa fille en a 9. Les deux sont dehors, assises sur les marches d’un immeuble, du matin au soir. «Mon mari est mort il y a 3 ans.
Il était amputé des deux jambes, mais il parvenait à subvenir à nos besoins. Depuis sa mort, on a été délaissées par tout le monde, aussi bien par la famille que par la société.» Bien que vivant dans des conditions plus que précaires, cette mère veille à ce que son enfant ait une vraie scolarité. «Nous vivons de mendicité, soupire-t-elle. Il faut que nous parvenions à ramasser chaque jour 700 DA, la somme nécessaire pour passer la nuit dans un hôtel de la rue de la Bastille. Car si on n’a pas cette somme, nous dormons à la belle étoile.»
Cette quinquagénaire, C. H., compte donc sur la générosité des passants pour subsister. «Je touche aussi les allocations chômage, une modique somme de 3000 DA, mais qui n’est pas suffisante. Je suis une femme qui ne sait ni lire ni écrire, je suis malade : je vois très flou. Mais je tiens à ce que ma fille s’en sorte dans la vie. Je demande à l’Etat de nous aider.» Plus loin, à côté de la rue Ramier, des SDF, ceux-là sont jeunes. Il s’agit de laissés-pour-compte de la société, accros à la colle.
A à force de passer leurs journées dehors, leur visage est devenu familier pour les Oranais. A ce propos, Abdeljallil Benabdellah, membre du Croissant-Rouge algérien, nous a expliqué que beaucoup de ces sans-abri refusent d’être installés à Diar Errahma : «Hélas, bien souvent, ils refusent notre main tendue et on ne peut pas les y forcer. Certains n’aiment pas Diar Errahma, ils disent qu’on mélange dans une même pièce les sans-abri et les malades mentaux, ils ont peur d’être battus par ces derniers. D’autres ont des addictions, qui à l’alcool qui à la drogue, et ont peur d’être en manque s’ils se décident à rejoindre Diar Errahma.»
De retour du côté du marché Michelet, nous croisons une fourgonnette en train de stationner. Il est 21h30. Une dizaine de jeunes sortent du véhicule, les bras chargés de sacs contenant de la nourriture. «Nous sommes des bénévoles, membres du groupe les Amis des pauvres, on a parmi nous trois médecins», explique B. A., responsable du groupe et propriétaire d’un salon de coiffure. L’association Amis des pauvres ambitionne d’assurer 150 plats pour les distribuer aux sans-abri à la tombée de la nuit.
Elle n’est d’ailleurs pas la seule. «L’idéal serait que nous puissions faire cela chaque soir, mais nous le faisons le plus souvent possible, selon les dons que nous recevons.» D’autres groupes ou associations s’attellent à venir en aide à ceux qui n’ont pas de toit : Ness El Kheir, les Helpistes, sans oublier le Croissant-Rouge et le Samu social. «Les nuits de grandes averses, nous confie le médecin du groupe, c’est le cauchemar pour les SDF.»
«Par trop de froid, certains en arrivent au délire. Le délire les fait chanter à tue-tête pour combattre le froid, d’autres sont victimes de convulsions hypothermiques. L’année dernière, un SDF souffrant de cardiopathie est décédé aux urgences après avoir passé une nuit dehors, dans le froid. Cette année, un autre SDF, handicapé, qui a des broches au niveau de la cheville, a vu les vis qui les maintiennent sortir à cause de l’hypothermie», soupire-t-il.
Malgré cela, beaucoup de SDF refusent de rejoindre Diar Errahma pour bénéficier d’un lit, d’un repas chaud et d’un toit, ne serait-ce que pour y passer l’hiver. «En plus de mélanger SDF et malades mentaux, Diar Errahma souffre de manque de moyens. Le personnel doit faire face à nombre de problèmes. L’année dernière, par exemple, il y a eu une épidémie de gale à Diar Errahma par manque de moyens pour garantir l’hygiène.»
C’est dans cette optique et afin de renforcer l’esprit de solidarité que les Amis des pauvres ont pour projet d’ouvrir un autre centre d’accueil pour les SDF. «Nous demandons juste aux pouvoirs publics de nous léguer un lieu désaffecté à même de l’aménager en véritable centre qui pourra accueillir les sans domicile fixe», conclut le responsable du groupe.
El Kébir Akram
Michel Sapin. ministre français des Finances, lors du Forum des 5+5
«L’Algérie est aujourd’hui en situation de faire face à ses difficultés»
le 25.01.17 | 10h00
Alors que le rapport parlementaire rédigé par deux députés de la commission des Affaires étrangères est accablant pour Alger, le patron de Bercy salue la politique du gouvernement Sellal.
Pour Michel Sapin, ministre français de l’Economie et des Finances, les relations franco-algériennes dans le domaine économique sont «très fructueuses». «Globalement, nous avons des relations très fructueuses, très confiantes dans les domaines économiques comme dans tous les autres aspects de la coopération bilatérale», a déclaré le patron de Bercy à l’APS et aux médias publics nationaux à l’issue de son entretien avec son homologue algérien, Hadji Baba Ammi.
Les deux ministres se sont rencontrés avant la réunion des ministres des Finances des pays du Forum de dialogue 5+5 des pays de la Méditerranée occidentale qui se tient à Paris. «C’est toujours important de parler de la situation de l’Algérie qui a fait face, comme beaucoup d’autres, à une baisse de ses recettes due à la chute des cours du pétrole», a estimé le ministre français, qui juge que l’Algérie a fait face avec «beaucoup de détermination», a indiqué M. Sapin. «L’Algérie est aujourd’hui en situation de faire face à ses difficultés sans renoncer aux investissements nécessaires au développement du pays», a-t-il ajouté, relevant que les deux pays ont «beaucoup» de coopération bilatérale.
«Nous avons beaucoup de bilatéral, notamment dans des domaines dont nous allons parler (pendant la rencontre des 5+5), comme la lutte contre le financement du terrorisme, la mise en œuvre des dispositions douanières efficaces où nous pouvons apporter quelques conseils techniques», a jugé M. Sapin. Pour la partie algérienne, les domaines de coopération des 5+5 sont «très importants», notamment la coopération douanière et énergétique, qui sont les deux points «principaux» de cette rencontre.
Ce satisfecit de Paris intervient alors que la diffusion d’un rapport parlementaire rédigé par deux députés, membres de la commission des affaires étrangères, Guy Teissier (républicains, droite) et Jean Glavany (PS, gauche), a fait grincer des dents à Alger. Les deux parlementaires, qui ont planché pendant six mois sur la situation dans les pays du Maghreb, se sont intéresses à la situation politique de l’Algérie, aux relations franco-algériennes et à la coopération bilatérale dans la lutte antiterroriste.
Les conclusions des deux parlementaires sont sans appel : «Le pays donne l’impression que tout fonctionne, mais tout semble artificiel.» Pour eux, la question qui préoccupe les esprits, tous les esprits, est celle de la succession de Abdelaziz Bouteflika. Le ministre algérien des Finances se trouve en France pour coprésider, avec son homologue français, la réunion des ministres des Finances des pays du Forum de dialogue 5+5 des pays de la Méditerranée occidentale.
Cette rencontre devrait s’intéresser aux questions liées à la transparence financière et à la mise en œuvre des normes et des standards internationaux de transparence définis par le Groupe d’action financière (GAFI) ainsi qu’à la mise en place de dispositifs de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
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TENSIONS SUR LE GAZ ENTRE L’ALGÉRIE ET LA FRANCE Les perturbations évoquées récemment par l'opérateur GRTgaz, filiale de la compagnie publique française Engie, puis par la maison-mère elle-même, dans la livraison du GNL pour la France et la réponse sèche de la Sonatrach sont considérées, par nombre de spécialistes, comme le prélude d'une guerre non déclarée qui dure depuis plus d'un demi-siècle. La Sonatrach subit en fait d'énormes pressions pour renégocier les termes du Suite... |
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