048-/-ACTUALITÉS Du MERCREDI 17 FÉVRIER 2016
MERCREDI 17 FÉVRIER 2016 الأربعاء 17 فيفري 2016 م الأربعاء 08 جمادى الأولى 1437 ه
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Le Bonjour du «Soir» |
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Faible impact sur les prix Au terme d’une réunion surprise hier à Doha (Qatar), quatre pays pétroliers, en l’occurrence l’Arabie Saoudite, la... |
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Faible impact sur les prix
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L’avenir de l’Algérie vue par un chômeur diplômé
le 17.02.16 | 16h40 | mis à jour le 17.02.16 | 18h08
L’avenir de l’Algérie est « sombre ». Le pouvoir en place est responsable de cette situation et les partis de l’opposition font partie du problème, estime Nawfel Chekaoui, coordinateur général du Comité national pour la défense des droits des chômeurs (Cnddc). Interview.
L’Algérie vient de se doter d’une nouvelle Constitution. Un commentaire ?
Un non-événement. Cela ne nous concerne pas parce que nous n’avons pas réalisé l’autosuffisance sociale. Un jeune ne peut pas penser à la Constitution, si les conditions d’une vie digne ne sont pas assurées.
La situation économique du pays se dégrade de plus en plus suite à la chute des recettes pétrolières. Comment voyez-vous l’avenir ?
Revenons d’abord à la période dite de l’aisance financière. Quand nous avons appelé au développement de ressources alternatives, le premier ministre nous a qualifiés de fauteurs de troubles. Et maintenant, après l’effondrement des prix du pétrole, ils nous demandent de serrer la ceinture. Nous leur répondons : « c’est vous la cause de la crise. Alors assumez vos responsabilités ! »
L’avenir du pays est sombre si l’on garde les mêmes politiques. Nous allons revenir à l’endettement extérieur. La victime sera certainement le simple citoyen.
Pensez-vous que les partis politiques de l’opposition jouent pleinement leur rôle ?
Les partis politiques font partie du problème. Leur opposition est comique. Ils servent les intérêts du pouvoir et sont loin des aspirations du peuple. Je vous donne un exemple. Pourquoi le MSP et le PT ne se retirent pas du Parlement du moment qu’ils considèrent que le pouvoir est illégitime ? C’est une opposition dictée par des intérêts partisans. Ces partis ne pensent pas au bien du peuple.
Qu’est-ce qu’il faut faire, selon vous, pour aboutir à un changement politique et économique ?
Le développement économique est lié au changement politique. Il faut d’abord mettre en place un Etat de droit basé sur la compétence et non pas sur le régionalisme et l’allégeance. Sur le plan économique, il faut encourager l’agriculture et l’industrie. Et il faut associer les jeunes dans la construction de l’Algérie de demain.
Un dernier mot ?
Nous diront au pouvoir en place que la situation actuelle conduit inévitablement vers une explosion sociale. Nous, les militants des droits des chômeurs, nous continuerons à combattre pour une vie digne.
* Nawfel Chekaoui, 29 ans, est titulaire d’une licence en sciences juridiques et administratives de l’université Larbi Ben M’hidi d’Oum El Bouaghi en 2011.
Farouk Djouadi
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Des journaux en difficulté
La presse écrite face à la crise
le 17.02.16 | 10h00
Les journalistes devraient s’attendre au pire avec la crise qui frappe de plein fouet le monde de l’économie en général et les entreprises de presse en particulier. Des dizaines de titres sont appelés à mettre la clé sous le paillasson.
Temps durs pour les journalistes. Des plans d’austérité, de restructuration accompagnés de licenciements massifs sont annoncés. Il y a ceux qui se retrouvent déjà sur le carreau, comme nos confrères du journal arabophone El Ahdath au chômage depuis hier, ceux qui n’ont pas perçu leurs salaires depuis plusieurs mois et ceux qui sont dans une attente angoissante d’une décision de licenciement. La situation des journalistes n’était pas meilleure avant.
Elle était précaire, la profession ne fait plus vivre ses pratiquants, sans perspective à tous points de vue, que ce soit au plan social ou professionnel. D’ailleurs, le métier n’attire plus. Et ce qui se passe dans le secteur de la presse ne fait en réalité qu’en rajouter une couche à une misère qui était déjà là. Les journalistes devraient s’attendre au pire avec la crise qui frappe de plein fouet le monde de l’économie en général et les entreprises de presse en particulier. Des dizaines de titres factices sont donc appelés à mettre la clé sous le paillasson. Qui en payera les frais ?
Ce sont évidemment les journalistes, non pas la cohorte d’intrus qui se sont enrichis grâce à la manne publicitaire servie par les mains généreuses d’un pouvoir qui a encouragé la floraison exponentielle de journaux, qui n’ont de la profession que le titre, dont l’objectif est de noyer et d’étouffer les véritables entreprises de presse. Celles qui déclarent à la Sécurité sociale leurs employés se comptent sur les doigts d’une main. Les entreprises économiquement viables ne sont pas aussi nombreuses. Et dans un contexte où la performance éditoriale n’est pas un gage de réussite, rien n’est également plus sûr pour les journaux les plus solides.
Le pouvoir ne tolère que la presse soumise. On a vu comment il a fait pression sur les annonceurs privés pour étrangler financièrement les journaux qui le dérangent et comment il a, pendant des années, enrichi via l’ANEP sa clientèle. Uniquement sa clientèle, car l’argent de l’Etat n’a permis ni la création de véritables entreprises de presse ni la formation de journalistes et encore moins aider ces derniers à se mettre à l’abri de la précarité sociale.
Ce qui se passe aujourd’hui n’est que le fruit de la clochardisation de la profession voulue par les autorités. Mais pas seulement, les patrons de presse dans leur majorité ont péché par un terrible déficit managérial, en n’ayant pas investi sur la ressource humaine, c’est-à-dire sur le journaliste, aussi bien dans sa formation que sur sa promotion sociale. Si le pouvoir a tout fait pour que la profession ne soit pas maître de son destin, on a vu comment il a phagocyté la mise en place, il y a plus de dix ans, de la charte et du conseil de déontologie.
Les journalistes ont sûrement leur part de responsabilité en n’arrivant pas à mettre en place une organisation syndicale forte, capable de peser dans les rapports de force pour imposer le respect de la profession et la dignité du professionnel de la presse. La précarité sociale va-t-elle enfin réveiller les journalistes sur la réalité de leur situation et sur la nécessité de se constituer en force pour organiser leur métier et arracher leurs droits sociaux ? Peut-être que la crise qui frappe le monde de la presse mènera à une véritable décantation !
Said Rabia
Renforcement sécuritaire massif autour des sites gaziers et pétroliers à Illizi
Alerte rouge à la frontière algéro-libyenne
le 17.02.16 | 10h00
Des tireurs d’élite en patrouille de chasse, appuyés d’unités de combat avec une couverture aérienne militaire, patrouillent 24h/24 la zone frontalière avec la Libye.
C’est une gendarmerie version combat, avec une capacité de feu et un équipement fixe et mobile, adapté au jour et à la nuit, qui est en faction depuis les limites de la wilaya de Ouargla jusqu’à celles de Tamanrasset. Des tireurs d’élite en patrouille de chasse, appuyés d’unités de combat avec une couverture aérienne militaire, patrouillent 24h/24 la zone frontalière avec la Libye.
Cette scène de guerre prévaut aux frontières sud-est en réponse à l’intention d’une intervention militaire étrangère en Libye qui se précise, dont les conséquences sont plus qu’incertaines pour les pays voisins. Ainsi, Alger a décrété l’alerte rouge au niveau de ses frontières sud-est, pour parer à toute éventualité d’infiltration de groupes affiliés à l’organisation Etat islamique à travers ses frontières.
Hier, le général-major Menad Nouba, commandant de la Gendarmerie nationale, s’est rendu dans la wilaya d’Illizi. Limitrophe avec la Tunisie, la Libye et le Niger sur un tracé de 1233 km de frontière, Illizi représente la voie de tous les risques que peut engendrer une intervention militaire étrangère. Selon le commandement de la Gendarmerie nationale, «ce déplacement s’inscrit dans le cadre d’une révision et d’une mise à jour urgente des plans de lutte contre la criminalité, afin de s’adapter à l’actualité du terrain et faire face à toute forme de menaces notamment au niveau de la sécurité des frontières.
L’une de nos priorités est la sauvegarde des infrastructures économiques, des zones industrielles, des sites des compagnies pétrolières et semi-pétrolières dans les régions d’In Amenas et Tiguentourine, ainsi qu’à la sécurité des agglomérations urbaines et le contrôle du réseau routier». Pour ce faire, le général-major Menad Nouba s’est enquis du niveau de disponibilité opérationnelle des unités de la Gendarmerie nationale d’In Amenas, Tiguentourine et Djanet.
Il a également inspecté les activités des unités des garde-frontières (GGF), des unités d’intervention (SSI) et des unités territoriales de la Gendarmerie nationale implantées dans la région. «Pour une meilleure sécurisation de nos frontières, le général-major Menad Nouba a ordonné d’affermir et de réactiver les mécanismes de coordination et de complémentarité avec les unités de l’ANP exerçant dans la région», soutient la même source.
Cependant, force est de souligner qu’il a été exigé des effectifs sur place une disponibilité permanente de moyens humains et matériels, pour anticiper toute action malveillante et faire face à tout risque criminel éventuel. Le général-major s’est rendu également dans les localités de Zarzaitine, Djanet et Oued Irikine pour constater de visu l’activité et le mode d’action des postes avancés des GGF dont plusieurs dizaines ont été déployés, hier, le long du tracé frontalier.
A l’occasion, il a présidé une réunion avec l’ensemble des cadres de la Gendarmerie nationale dont les commandants de GGF, ceux des unités d’intervention, ceux des compagnies territoriales et des unités spécialisées, les chefs des brigades territoriales ainsi que des officiers cadres exerçant dans les unités des wilayas limitrophes. Au cours de cette réunion, le général-major Menad Nouba a donné des instructions fermes sur la nécessité de garantir la disponibilité permanente et la mobilisation continue des unités de la Gendarmerie nationale, avec l’intensification des activités opérationnelles, de jour comme de nuit, sur tout le territoire de compétence pour faire face à toute forme de criminalité et d’atteinte à la sécurité et à l’économie nationale.
Il a également exhorté l’assistance à œuvrer dans le cadre du rehaussement du sentiment de sécurité chez le citoyen et les étrangers travaillant dans les zones d’activité publiques et privées. Dans le même contexte, le patron de la gendarmerie a insisté sur la nécessité d’intensifier les missions de la police judiciaire et la multiplication des enquêtes d’investigation dans le but d’avorter toute intention malveillante et criminelle.
Le général-major a également préconisé l’importance et la nécessité de la complémentarité, de la coordination et de l’échange d’informations avec l’ensemble des unités de l’Armée nationale populaire (ANP) exerçant dans la région, ainsi qu’avec les autres services de sécurité, pour garantir une couverture sécuritaire globale de la bande frontalière. Et si sur le plan militaire, l’alerte rouge est donnée, il en est de même sur le plan humanitaire. Ainsi, le Premier ministre a instruit les ministères concernés, dont celui de la Solidarité nationale à travers son relais, le Croissant-Rouge algérien (CRA), et de la Santé à l’effet de se préparer pour accueillir les civils fuyant la guerre si une intervention militaire étrangère en Libye était déclenchée.
Mohamed Fawzi Gaïdi
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