0037-/-ACTUALITÉS Du du lundi 6 février 2017
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Algérie - prévisions météo du lundi 6 février 2017
توقعات حالة الطقس ليو الاثنين 6 فبراير 2017 م
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الإثنين 09 جمادى الأولى 1438 ه
Lundi 6 Fevrier 2017
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ACTUALITÉ
Décès de trois personnes par asphyxie au monoxyde de carbone à Alger
Plusieurs blessés et de nombreux dégâts matériels causés par les fortes rafales de vent
Abrous Outoudert. directeur de publication de Liberté : «L’augmentation du prix du journal est une contrainte»
Affaire de l’arrestation de membres de leur communauté : Les ahmadis veulent rencontrer Mohamed Aïssa
Rencontre Sellal-étudiants grévistes : Des mesures pour le reclassement des filières
Elections législatives et locales de 2017 : Comment les partis choisissent leurs candidats
Élaboration des listes de candidatures : Frictions et tractations secrètes à Bouira
Confection des listes de candidats aux élections législatives : Les partis temporisent à Tizi Ouzou
Prix excessifs, sous-déclaration,insalubrité : Le marché locatif complètement déstructuré
Lotfi Ramdani. Fondateur du site Lkeria.com : «L’offre reste en deçà de la très forte demande»
SPORTS
Finale de la CAN-2017. Cameroun 2 - Egypte 1 : Cinquième trophée pour les Lions Indomptables
MJS/FAF : Raouraoua lâché ?
JS Kabylie : Hidoussi interdit d’entraîner l’équipe
MO Béjaïa : Les Crabes dans la tourmente
Rachid Khelouiati repose à Sidi Fredj
CAN-2017 (U17) : Le Gabon remplace Madagascar
ECONOMIE
L’Algérie compte solliciter la BAD pour financer le programme des énergies renouvelables
4e édition du Salon national de la formation continue : Nécessaire adaptation aux besoins du marché
Résultat du bricolage et des malversations : Les malfaçons coûtent cher à la collectivité
Pr Abdelkrim Chelghoum . Expert en risques majeurs : «Les dépenses dans les travaux publics inversement proportionnelles à la qualité»
Routes inondées, ponts effondrés, réseaux d’évacuation obstrués… : Pourquoi nos infrastructures sont-elles si vulnérables ?
La semaine éco d’El Kadi Ihsane : Algérie : comment «investir global» dans le petit monde de Abdessalem Bouchouareb
INTERNATIONAL
Crise libyenne : Haftar favorable à une alliance avec Moscou et Washington
Après la réintégration du Maroc au sein de l’Union africaine : «Toutes les options restent ouvertes», selon le Front Polisario
États-Unis : Encore un camouflet pour Trump
Initiative algéro-tuniso-égyptienne pour la Libye : Une présidence politique et un gouvernement de technocrates
Lorenzo Cremonesi. Journaliste italien : «Le maréchal Haftar est incontournable»
Le président américain a promis de «casser» sa décision : Un juge fédéral bloque le décret anti-immigration de Trump
CULTURE
Centre arabe d’archéologie à Tipasa : L’Alecso n’a pas honoré ses engagements financiers envers l’Algérie
Azzedine Mihoubi. Ministre de la Culture : A l’issue de sa visite au chantier du CAA, le ministre de la Culture a bien voulu répondre aux questions d’El Watan
Azzedine Mihoubi : Le Centre arabe d’archéologie est une plus-value pour l'Algérie
Le photographe Mizo expose aux Ateliers Bouffée d’Art : La superstition dans tous ses états
La chanteuse lyrique, Amel Brahim Djelloul, accueillie chaleureusement à Oran : «Je suis ravie que les gens viennent m’écouter…»
Le théâtre tunisien en colère contre la Révolution
Prix excessifs, sous-déclaration,insalubrité
Le marché locatif complètement déstructuré
le 06.02.17 | 10h00
Le marché locatif est une «jungle». Jeune marié, Khaled dénonce un «acharnement» contre les locataires.
«C’est la loi du plus fort qui est appliquée. Et le plus fort, ou plutôt les plus forts, ce sont les propriétaires et les agences immobilières qui se liguent contre le locataire. Je loue à Alger depuis 2004.
J’ai changé d’endroit au moins à 10 reprises. Et à chaque fois, ce n’est jamais facile. L’écueil le plus important est le prix déraisonnable exigé qui dépasse, souvent, de plusieurs fois le SNMG», résume ce cadre trentenaire qui occupe, avec sa famille, un appartement au dernier étage d’un immeuble délabré de la commune de Sidi M’hamed.
A Alger, il est «quasiment impossible» de trouver un appartement à moins de 35 000 DA. Les locataires se demandent sur quelles bases sont fixés les prix, alors que le bail ne devrait guère dépasser le tiers du salaire moyen.
«On se demande qui a la possibilité de rassembler jusqu’ à 40 millions de centimes, sachant que la grande majorité des propriétaires refusent de signer des contrats renouvelables. On s’engage sur une année, sans même être assuré de garder son logement», s’offusque Smaïl qui loue, avec ses copains, un appartement d’un quartier populaire du centre-ville prisé par les familles et les cadres qui sont «montés à Alger». Des locataires dénoncent le manque de transparence dans le processus de location.
A l’index, les différentes parties impliquées dans l’opération, à l’instar des notaires. «Le propriétaire loue 10 appartements. Il ne se contente pas d’établir un contrat pour un seul locataire, il oblige les familles à payer une année d’avance. Les notaires sont complices, puisqu’ils acceptent sans rechigner les sous-déclarations», s’indigne un père de famille de Draria qui reconnait être «complice malgré lui d’un trafic».
Pour cet employé d’une entreprise privée, originaire de M’sila, qui a commencé par s’installer avec ses collègues dans une chambre ravagée par l’humidité d’un hammam réaménagé à Belouizdad, en plus de la cherté des prix, se pose la question de la salubrité des logis. «des rentiers satisfaits mettent sur le marché des garages indécents, d’anciens studios pour célibataires de l’époque coloniale ou des appartements d’immeubles classés IMR (immeubles menaçant ruine)», s’insurge-t-il. L’Etat, qui devrait jouer le rôle de «régulateur», ne s’implique pas, alors qu’en temps de crise, les pouvoirs publics auraient pu plafonner les prix. «Il ne faut pas compter sur l’Etat pour mettre de l’ordre. Aucun critère n’est respecté : ni les prix, ni l’emplacement, encore moins la qualité des biens proposés à la location», résume-t-il.
Pratiques illégales
Selon Mustapha Zebdi, président de l’Association de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (Apoce), la location en Algérie est «l’une des plus chères au monde». «Le prix d’une simple location équivaut à 2 fois le SMIG. Cette flambée s’est installée dans la durée. Elle est là depuis au moins 10 ans», constate M. Zebdi qui pointe «les pratiques illégales et déloyales d’agents immobiliers qui exigent le payement de deux mois de location, alors que le règlement stipule que l’agent ne doit pas prendre plus d’un mois de location sur sa transaction». Menaceri Noureddine, chargé de l’administration à la Fédération nationale des agences immobilières (FNAI) et lui-même agent à Constantine, estime que l’implication des smasria (courtiers informels) «perturbe gravement» le marché. «Tout le monde se découvre une vocation de semsar, du notaire, au cafetier, au simple agent.
Ces courtiers informels augmentent les prix à leur guise, alors que le bailleur propose au départ un coût moindre», s’étonne M. Menaceri, qui explique que le propriétaire qui choisit le circuit informel ne dispose pas d’un contrat en bonne et due forme, qui peut se transformer en grosse face à des locataires récalcitrants. Pour ce membre de la FNAI, certaines pratiques répréhensibles actuelles, comme «l’avance d’une année», s’expliquent par la «crainte des propriétaires de ne pas voir le locataire sortir une fois le bail expiré».
«Le propriétaire ne peut même pas faire exécuter un jugement pour obtenir des dédommagements, puisque le locataire, qui devient pratiquement un SDF, n’a pas d’adresse connue.» L’autre élément perturbateur : la sous-location possible par le recours, par certains occupants de logements publics, à des contrats de gardiennage ou de prêt.
L’expert financier Ferhat Aït Ali estime que le marché locatif n’est pas conforme aux ratios universels en matière de proportions en rapport avec les salaires moyens et le reste de l’économie locale. «A l’origine de ce dérèglement, il y a avant tout un besoin en foncier locatif qui n’a jamais été pris en charge par l’Etat, qui crée de futurs bailleurs à travers les indus bénéficiaires de logements sociaux, mais aussi l’existence d’une économie informelle qui se nourrit de revenus occultes impossibles à appréhender chez la plupart des citoyens», explique-t-il.
«Ce marché, déstructuré depuis le début de l’afflux de revenus conséquents dans la sphère occulte de l’économie, obéit aux mêmes règles d’opacité que le reste de la sphère dite économique chez nous, où aucun chiffre ne colle ni avec la réalité économique du pays ni même avec la logique qui veut que personne ne peut engager plus du tiers de ses revenus dans une location», poursuit M. Aït Ali. Il fait remarquer que l’Etat n’arrive même pas à recouvrer ses propres loyers et est coincé entre un encouragement du marché locatif par fiscalité interposée, et la nécessité de recouvrer une partie des loyers prohibitifs à son profit.
L’expert met en avant l’absence d’une politique publique de la location ou même de gestion du parc immobilier. «Autrement, on ne se retrouverait pas avec deux millions de dossiers de logements, dans un pays qui a un parc total de 9 millions pour une population de 40 millions d’habitants, soit un logement pour 5 Algériens, alors que le taux d’occupation effectif est erratique, avec souvent deux logements vides ou à louer pour 12 personnes dans un autre logement à côté, et le tout dans un ensemble de logements dits sociaux ou promotionnels publics», détaille-t-il.
Selon le président de l’Apoce, Mustapha Zebdi, les pouvoirs publics doivent accorder des «facilités» par la réalisation d’un parc locatif social, où le bail ne doit pas dépasser le SNMG (SMIG) : «L’Etat réalise actuellement des logements dans les différentes formules. Il se doit de construire un parc locatif à mettre à la portée des familles à faible ou modeste revenu, notamment les jeunes mariés.» Rappelant que les Algériens évitent les formules actuelles de crédit, «par conviction religieuse», M. Zebdi appelle les autorités à «privilégier» des offres de crédit selon les convictions de chacun.
Pour sa part, la FNAI réitère la même proposition : «Nous avons proposé que toutes les transactions passent par l’agent immobilier qui ne s’amusera pas à faire de sous-déclarations. L’Etat sera alors gagnant, puisqu’il y aura les vrais montants. Le manque à gagner du Trésor public est actuellement de 140 à 150% en raison des sous-déclarations. L’autre avantage est que l’on saura après 4 ou 5 ans la vraie valeur du marché immobilier algérien.»
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Rencontre Sellal-étudiants grévistes
Des mesures pour le reclassement des filières
le 06.02.17 | 10h00
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu, hier, des délégués des étudiants en pharmacie et en chirurgie dentaire.
Des décisions ont été soumises aux étudiants pour leur reclassement à un échelon supérieur sur la grille des salaires (14) et pour l’ouverture de nouvelles spécialités à partir de la prochaine rentrée universitaire.
«Le Premier ministre a proposé le passage de l’échelon 13 à 14 au lieu du 16, comme nous le revendiquons. Il a proposé également des solutions temporaires pour la seule revendication liée aux pharmaciens-assistants en attendant un projet de loi. L’audience n’a pas permis de prendre en charge la totalité de nos revendications», signale un délégué de la coordination des pharmaciens, contacté par El Watan. M. Sellal a par ailleurs donné instruction pour que les délégués soient reçus «dans une semaine» au ministère de la Santé.
En grève depuis novembre dernier, les étudiants des deux filières (pharmacie et chirurgie dentaire) des départements du pays ont lancé plusieurs actions de protestation. Les responsables des deux tutelles (Santé et Enseignement supérieur) n’ont guère daigné recevoir leurs représentants et satisfaire leurs revendications. Les rassemblements organisés à travers les wilayas et devant l’APN ont été empêchés, et ce, parfois par la force. Interpellé par des étudiants, le Premier ministre a annoncé la tenue d’une rencontre avec les grévistes sur son compte twitter.
Le Syndicat national des praticiens de santé publics (SNPSP), qui a toujours pris la défense des étudiants en réclamant une prise en charge de leurs revendications, a salué la décision de M. Sellal. «Nous restons persuadés que des solutions existent à ce niveau, pour peu que nos responsables fassent l’effort de se dissocier de la condition politique partisane devant chaque situation de crise», a indiqué le président du SNPSP, le Dr Lyes Merabet. Les délégués des étudiants grévistes assurent que leurs camarades «décideront des actions à entreprendre après la rencontre avec le Premier ministre».
Nadir Iddir
Championnat d’Afrique de Raffa 2017
L’EN algérienne rafle toutes les médailles
le 05.02.17 | 10h00
Lors de cette première édition du championnat africain de raffa, organisée à la salle omnisports Charef Khettab de Mostaganem, du 25 au 31 janvier, l’équipe nationale algérienne, qui a entamé le tournoi et qui était la grande favorite, a quasiment tout raflé dans les différentes catégories.
En effet, dans la catégorie Simple féminin, les deux premières places du podium ont été prises par Larik Amina (médaille d’or) et Aïssioui Amel (médaille d’argent). La joueuse libyenne Soumya Mohamed, (médaille de bronze), complétera le podium. Chez les masculins, c’est l’Algérien Medsif Belhouchet qui a décroché l’or, en s’imposant devant le Burkinabé Rashed Swiss (médaille d’argent) et l’Algérien Yacine Selhaoui (médaille de bronze).
Dans la catégorie Double féminin, c’est le duo Aïssioui Amel/Amari Fouzia qui s’installe en haut du podium en décrochant l’or. L’argent a été glané par l’autre duo algérien, Kasmi Ratiba/Chibbani Chahra. Le duo libyen, Soumya Mohamed/Kasah Hafjer complète le podium en glanant le bronze. Chez les messieurs, en revanche, c’est la Libye qui a pris la première place, grâce à son duo en or, Rashed/Mahmud, devançant ainsi le duo algérien, Kebbiche/Zekiri, qui s’est contenté de la médaille d’argent.
La troisième place est revenue au duo algérien Brahmi/Hakim. Enfin, dans la catégorie Triple mixte, l’équipe nationale a encore une fois glané l’or grâce à ses joueuses Lamia/Amel/Fouzia, devançant leurs coéquipiers de la sélection nationale Kasmi/Larik/Chibani, à égalité avec le trio djiboutien Moussa/Rachid/Mahad. Le trio libyen, Soumaya/Hadjer/Saad, a décroché la médaille de bronze.
Un résultat jugé très satisfaisant suite à ce triomphe devant les 8 nations qui ont participé à cette toute première édition du championnat africain de raffa. «Cela nous encourage davantage. Notre objectif désormais ce sont les Jeux méditerranéens Espagne 2018», déclare Amine Maidi, président de la Fédération algérienne de raffa. A noter que ce sport demeure quasiment inconnu en Algérie, contrairement à la Libye, où des terrains sont aménagés spécialement pour la discipline. «On espère que cette victoire boostera ce sport et motivera les jeunes à s’y intéresser», souhaite la triple médaillée Aissioui Amel.
Salim Skander
CAMPAGNE ÉLECTORALE POUR LES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Encore une fois, les élections législatives du 4 mai prochain ne dérogeront pas à la règle tout comme lors des précédents scrutins de l’ère pluraliste au vu de la bataille que se livreront les deux façades partisanes du pouvoir, le FLN et le RND avec, en arrière-plan Suite... |
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