0045-/-Actualité du SAMEDI 14 Février 2015
Samedi 14 Fevrier 2015
SAMEDI 14 FEVRIER 2015
Février 2015
++Samedi 07 Fevrier 2015
السبت 14 فيفري 2015 م
السبت 24 ربيع الثاني 1436 ه
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ACTUALITÉ
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CULTURE
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Affaire de corruption Saipem-Sonatrach : Bedjaoui, Ouraied et Scaroni poursuivis
le 14.02.15 | 10h00
C’est officiel : l’intermédiaire algérien Farid Bedjaoui et son homme de confiance Samir Ouraied (tous deux fugitifs) sont poursuivis par le parquet de Milan, ainsi que l’ancien patron d’ENI, Paolo Scaroni, pour corruption internationale et fausses déclarations sur leurs revenus fiscaux. Le scandale touche en profondeur l’ancien ministre de l’Energie Chakib Khelil, arrosé par Saipem pour faciliter les ambitions de la partie italienne au détriment des autres postulants. Des pots-de-vin qui seraient de l’ordre de 198 millions de dollars pour l’octroi de 7 contrats.
Les magistrats du pool anticorruption de Milan, Fabio De Pasquale, Isidoro Palma et Giordano Baggio, qui ont mené des enquêtes très approfondies pendant plusieurs mois, estiment que les preuves recueillies sont suffisantes pour tenir un procès contre le groupe pétrolier ENI, sa filiale Saipem et huit dirigeants italiens. Les deux Algériens, sur lesquels pèse un mandat d’arrêt international, seront également jugés pour les mêmes délits.
C’est surtout le contenu d’une conversation téléphonique entre l’ancien patron d’ENI et un ministre italien, interceptée par les investigateurs, qui a convaincu les juges de la culpabilité de Scaroni. Dans cette discussion, l’ancien homme puissant du groupe énergétique italien avait admis que l’argent versé par Saipem aux Algériens était «une sorte de pot-de-vin». (Voir El Watan du 18 janvier 2015).
Par ailleurs, les commissions rogatoires internationales conduites hors d’Italie auprès de pays comme le Liban, l’Algérie, la Suisse, le Luxembourg et Hong Kong ont permis de localiser une partie du pactole avec lequel l’ancien ministre algérien de l’Energie, Chakib Khelil, avait été arrosé pour faciliter les affaires de la partie italienne au détriment des autres postulants, dans le domaine de l’exploration et de l’exploitation du gaz algérien.
Rappelons que ce scandale, qui a ébranlé l’entreprise italienne Saipem, la société mère ENI et la compagnie nationale Sonatrach, tourne autour du versement par les responsables italiens à l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil et à ses proches de la somme astronomique de 198 millions de dollars pour l’octroi de sept contrats d’exploitation d’hydrocarbures en Algérie, pour un total de 8 milliards de dollars entre 2007 et 2010.
Outre l’ancien administrateur délégué de l’ENI, sept autres hauts dirigeants italiens sont également poursuivis. Il s’agit de l’ex-directeur des opérations de Saipem, Pietro Varone, de l’ex-président de la branche algérienne de Saipem, Tullio Orsi, de l’ex-directeur financier d’abord de Saipem ensuite d’ENI, Alessandro Bernini, de l’ex-président et ex-administrateur délégué de Saipem Pietro Tali et de l’ex-responsable d’ENI chargé de l’Afrique du Nord, Antonio Vella.
Les déclarations de l’ancien dirigeant de l’ENI, qui a toujours nié être au courant de cette mégacorruption, n’ont pas paru crédibles aux yeux des juges, surtout après leur confrontation avec les aveux d’anciens responsables des deux sociétés italiennes (ENI, Saipem) qui ont révélé que Scaroni et Khelil se sont rencontrés plusieurs fois, y compris hors d’Italie, lors de réunions secrètes durant lesquelles le golden boy algérien et neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui, était présent. Ce dernier bénéficiait de la confiance totale de Khelil et les Italiens parlaient de lui en le désignant comme le «jeune».
C’est par le biais de ses sociétés-écrans que l’argent de la corruption aurait été récupéré par le ministre algérien. Les magistrats veulent arriver également à démontrer, durant le procès, comment Scaroni et d’autres dirigeants italiens ont pu reprendre une partie de l’argent versé aux Algériens. Un système de corruption international qui permettait de reprendre d’une main ce qui avait été donné de l’autre. Reste à savoir si les Algériens Khelil et Bedjaoui, en plus de s’enrichir facilement et rapidement en bradant les ressources du pays, ont été piégés par les prédateurs d’ENI.
Nacéra Benali
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le 14.02.15 | 10h00
L’enterrement de la romancière Assia Djebar a eu lieu hier dans la matinée au cimetière de Cherchell, sous une pluie fine. Beaucoup de personnalités étaient présentes à cet ultime rendez-vous avec l’académicienne, aux côtés des membres de sa famille et de citoyens anonymes. Tous ont tenu à se recueillir devant la tombe de l’immortelle.
Il aura fallu attendre une heure avant qu’Assia Djebar ne rejoigne son espace pour l’éternité, non pas comme elle avait souhaité aux côtés de son père, les décideurs ayant jugé utile de creuser la tombe juste à l’entrée du cimetière. Jean-Baptiste Faivre (ministre conseiller en fonction à l’ambassade de France) était présent.
L’assistance a attendu l’arrivée des officiels, avant de commencer la cérémonie, dépourvue d’oraison funèbre. Les hautes autorités civiles et militaires de la wilaya de Tipasa, l’ancien chef de gouvernement Ali Benflis, les ex-ministres Boualem Benhamouda, Kamed Bouchama, Mihoub Mihoubi, Abdelkader Bounekraf, des membres du bureau national de l’ONM, des étudiants venus d’Alger et de Tizi Ouzou, des cinéastes et des responsables du mouvement associatif sont venus des wilayas environnantes pour se joindre à la foule venue rendre le dernier hommage à cette grande dame.
Morte, Assia Djebar a été accompagnée par des femmes jusqu’à sa dernière demeure, brisant ainsi un tabou pour la première fois dans l’histoire de la ville de Cherchell. En effet, le fait que les femmes soient présentes au cimetière a été un impondérable surprenant qui a suscité moult commentaires. L’imam a affiché son impuissance face à l’esprit de cette Algérienne, Assia Djebar, allongée paisiblement dans son cercueil enveloppé de l’emblème national.
Femmes, jeunes, hommes ont entonné en chœur Min Djibalina au moment où Assia Djebar a été mise en terre, chant suivi par des youyous et des applaudissements. Des couronnes de fleurs ornent sa tombe. «Avec la présence de la grande romancière algérienne Assia Djebar, Cherchell deviendra une ville immortelle», a déclaré le wali. Hamid Oudaï, l’un des deux fils de l’héroine Zoulikha Oudaï, objet du roman La Dame sans sépulture, nous a confié : «Je n’oublierai jamais Assia Djebar qui a sorti ma mère de l’anonymat.
Elle était venue en 1976 chez nous, à la maison, pour commencer le tournage du film Nouba des Femmes du Chenoua. C’était une femme très fière, qui aimait son pays, l’histoire de son pays, qui a toujours milité pour les droits des femmes, afin qu’elles soient présentes à tous les niveaux et dans tous les domaines.» Alors que l’assistance se dispersait pour quitter le cimetière, un véhicule de couleur noire s’est arrêté face à cet amas de terre fraîche colorée par les fleurs.
Assise à l’intérieur de ce véhicule, la maman d’Assia Djebar, fatiguée en raison de sa maladie, s’est recueillie sur la tombe de sa fille. Samir, le frère d’Assia Djebar, accompagné par ses proches s’est dirigé plus loin, pour se recueillir sur la tombe de son père. Assia Djebar est à présent au milieu des siens. Elle a suscité la curiosité. Elle a réuni les membres de sa famille qui ne se sont pas rencontrés depuis des décennies. Les habitants de Cherchell sont aujourd’hui fiers de la présence d’Assia Djebar parmi eux.
M'hamed Houaoura
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