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Dès demain, le secteur de l’éducation renouera avec la protestation. Le Cnapest maintient son appel à une grève d’une journée automatiquement renouvelable. Ses rencontres avec des représentants du ministère de l’Education Suite...
Dès demain, le secteur de l’éducation renouera avec la protestation. Le Cnapest maintient son appel à une grève d’une journée automatiquement renouvelable. Ses rencontres avec des représentants du ministère de l’Education n’ont pas dissuadé le syndicat de geler son action.
Nawal Imès- Alger (Le Soir) A peine la grève initiée par la Coordination des syndicats de l’éducation terminée que les enseignants affiliés au Cnapest sont appelés à débrayer. Les nombreuses tentatives du ministère de l’Education de faire changer d’avis à l’organisation syndicale menée par Nouar Larbi se sont avérées vaines. Le syndicat estime que les réponses du ministère de tutelle ne sont pas assez convaincantes. Ces dernières sont consignées dans un procès-verbal qui résume les positions des deux parties. Le Cnapest a posé la problématique de la promotion automatique des enseignants jusqu’à ce que les inégalités induites par le statut particulier soient effacées, celle liée aux catégories dites en voie d’extinction et à l’incidence financière due aux promotions. A toutes ces préoccupations, les représentants du ministère ont répondu qu’il s’agissait de préoccupations déjà prises en charge et qui feront l’objet prochainement de décisions. Autres revendications exprimées par le Cnapest, celles relatives à la médecine du travail, les primes de zones, les logements de fonction et celle de la retraite après 25 années de cotisations. A toutes ces préoccupations, les représentants du ministère de l’Education se sont engagés à trouver des solutions en collaboration avec les autres parties concernées. Des réponses en deçà des attentes du Cnapest qui a, en dépit de ces rounds de négociations, maintenu son appel à la grève. Il a choisi de recourir à une journée de grève renouvelable. Un procédé qui ressemble à celui de la grève ouverte puisqu’une fois entamée le mouvement ne s’arrêtera, selon le syndicat, qu’avec la satisfaction des revendications exprimées. Avec une capacité à mobiliser qui n’est plus à démontrer, le Cnapest fait le pari de paralyser le secteur, notamment dans le palier secondaire. Le Cnapest a en effet élargi sa représentativité aux paliers primaire et moyen mais reste fortement représenté dans celui du secondaire. Ses compagnons de lutte réunis sous l’égide de la Coordination des syndicats de l’éducation avaient emprunté la semaine dernière le chemin de la protestation. Une action qui avait donné lieu à différentes appréciations quant au taux de suivi. L’inévitable bataille des chiffres entre syndicat et tutelle avait bel et bien eu lieu. Il en sera certainement le cas à l’occasion du débrayage du Cnapest. N. I.
Le MOB n’est plus seul leader de la Ligue 1 Mobilis. Battus mardi passé à Alger, par le MCA, les Crabes de Yemma Gouraya sont désormais rejoints en haut du podium par l’ES Sétif qui a réussi, hier, à atomiser la JS Saoura (3-0) grâce notamment à un triplé de son buteur retrouvé, Abdelmalik Ziaya. Le prochain face-à-face MOB-ESS le 24 février prochain à Béjaïa devrait permettre au vainqueur une option pour le sacre final même s’il faut dire que la meute des poursuivants de ces deux teams ne démord pas de leur coller à la peau. Hier, les Hamraoua du MCO (30 points) qui affrontaient le CSC dans son antre de Constantine avaient l’opportunité de supplanter le dauphin du Chabab de Bélouizdad (31 points). Mais, amoindris par quelques absences de taille, les gars d’El-Bahia se sont contentés du partage des points. Dans le bas du tableau de cette Ligue 1, les choses n’ont pas évolué globalement même si le MCA, victorieux contre le leader du MOB, a quitté la lanterne rouge léguée à l’ASO Chlef. Une zone rouge qui attire du beau monde à l’issue de cette vingtième étape : six formations (JSS, MCEE, USMBA, NAHD, MCA et ASO) sont mathématiquement concernées par la relégation en attendant de nouveaux hôtes lors du dernier tiers du championnat.
Résultats : joués hier RC Arbaâ - USM Bel-Abbès 2-0 ES Sétif - JS Saoura 3-0 CSC - MC Oran 0-0 Joués le mardi 10 février USM El Harrach - USM Alger 0-0 ASM Oran - ASO Chlef 2-0 MC Alger - MO Béjaïa 1-0 CR Belouizdad - MC El-Eulma 1-0 Joué le vendredi 13 février JS Kabylie - NA Hussein-Dey 1-0
Classement (tous 20 matches joués)
Pts
1. MO Béjaïa
35
--. ES Sétif
35
3. CR Belouizdad
31
--. MC Oran
31
--. USM Alger
30
--. ASM Oran
30
7. USM El-Harrach
29
-- . RC Arbaâ
29
9. CS Constantine
27
10. JS Kabylie
26
11. JS Saoura
24
--. MC El-Eulma
24
13. USM Bel-Abbès
22
14. NA Hussein Dey
21
--. MC Alger
21
15. ASO Chlef
19
Prochaine journée (21e) Mardi 24 février ASM Oran- MC Alger USM Alger-CS Constantine ASO Chlef-CR Belouizdad MC El-Eulma-RC Arbaâ Samedi 28 février MO Béjaïa-ES Sétif USM Bel-Abbès-USM Harrach JS Saoura-JS Kabylie NA Hussein Dey-MC Oran
Ligue 2 (20e journée) Blida sur la voie royale Avant d’engager le dernier tiers des matches du Championnat de la Ligue 2 Mobilis, l’équipe blidéenne compte six longueurs d’avance sur son poursuivant immédiat, le RC Relizane, qu’elle vient de battre (grâce à un penalty transformé par Noubli) à l’occasion de la 20e journée bouclée hier par le duel des mal-classés entre l’ABS et l’ESMK (2-0). Une avance assez sécurisante d’autant plus que les joueurs de Mouassa ont un calendrier des plus favorables. Lors des trois prochains rounds du challenge national de Ligue 2, les équipiers de Tayeb Maroci devront se déplacer au Khroub où les Diables Rouges de l’ASK ne sont plus si invincibles avant de recevoir, lors de la 22e levée du championnat, un concurrent direct pour l’accession, le CAB en l’occurrence qui vient d’être accroché at home par le WAT. Par la suite, l’équipe de la ville des Roses effectuera une petite virée chez les voisins de l’USMMH dans un derby qui promet. Pour le dauphin, le Rapid de Relizane, les trois prochaines journées seront une succession de batailles rangées face à des équipes du bas de tableau en l’occurrence le CABBA que les coéquipiers de Lahmar-Abbou recevront lors de la 21e étape avant de se déplacer à Bou Saâda et d’accueillir, ensuite, l’ABM. En bas du tableau, l’ABS a rejoint un groupe de trois équipes (WAT, ASK et USMMH) figées à la 11e place avec 24 points, soit trois de mieux que l’ESMK et neuf de la lanterne rouge Merouana. B. M.
Résultats : joué hier A Bou Saâda - ESM Koléa 2-0 Joués vendredi USM Blida - RC Relizane 1-0 USMM Hadjout - AS Khroub 3-0 O. Médéa - US Chaouia 2-0 DRB Tadjenanet - MC Saïda 1-1 AB Merouana - JSM Béjaïa 1-1 CA Bordj Bou Arréridj - CRB Aïn Fekroun 2-0 CA Batna - WA Tlemcen 0-0
Classement
Pts
J
1. USM Blida
38
20
2. RC Relizane
32
20
3. DRB Tadjenanet
30
20
4. CA Batna
29
20
5. US Chaouia
28
20
6. CABBA
27
20
--. O. Médéa
27
20
8. CRBAF
26
20
--. JSMB
26
20
10. MC Saïda
25
18
11. WAT
24
19
--. AS Khroub
24
20
--. USMMH
24
20
--. A Bou-Saâda
24
19
15. ESM Koléa
21
20
16. AB Merouana
15
19
Prochaine journée (21e) Vendredi 27 février JSM Béjaïa- A Bou Saâda ESM Koléa-O Médéa CRB Aïn Fekroun-US Chaouia CA Batna-USMM Hadjout AS Khroub- USM Blida RC Relizane-CA Bordj Bou Arréridj WA Tlemcen-DRB Tadjenanet MC Saïda-AB Merouana.
Par Kader Bakou Roger Hanin, décédé mercredi à Paris, est un vrai ami de l’Algérie. Déjà, il est algérois de naissance. En effet, il est né le 25 octobre 1925 à Alger. Roger est le quatrième des cinq enfants de Joseph Lévy et Victorine Hanin, famille modeste dans la Basse-Casbah, où il grandit au 25, rue Marengo, avant que sa famille ne s'installe à Bab-El-Oued, toujours à Alger. «Mon vrai nom, c'est Lévy. Mon père s'appelle Joseph Lévy. Ma mère Victorine Hanin. À l'origine, c'était Ben Hanine. C'est une fille Azoulay. Je suis 100 % kasher sur le plan génétique. Je suis fils de communiste et petit-fils de rabbin. Je me sens très juif», dira-t-il au sujet de ses origines. Il fait ses études au lycée Bugeaud (aujourd’hui lycée Emir-Abdelkader) à Bab- El-Oued avant d’entamer des études de pharmacie à la faculté mixte de médecine et de pharmacie d'Alger. Il poursuit ses études de pharmacie à Paris en novembre 1948. A cette époque, il rencontre un ami décorateur qui lui propose de faire de la figuration théâtrale dans Le procès de Jeanne d'Arc dont il a conçu les décors. Enthousiasmé par cette expérience, Roger s'inscrit aux cours d'art dramatique de René Simon et Michel Vitold et se met à prendre des cours de diction pour perdre son accent pied-noir. A partir de 1952, il se tourne vers le métier d’acteur à l’écran prenant pour nom de scène celui de sa mère. Roger Hanin a tourné dans près d'une centaine de films. Il est entré dans tous les foyers avec la série télévisée Navarro où il joue le rôle d'un inspecteur de police bourru et pugnace. Il a ainsi incarné Navarro pendant plus de 100 épisodes, avant de mettre un terme à sa carrière d'acteur, sans «amertume, ni nostalgie» fin 2008. Pour ce rôle, il a obtenu le 7 d'Or du meilleur comédien en 1990. 1978 est une année-charnière pour Roger Hanin. En effet, Alexandre Arcady (Là-bas... mon pays, Ce que le jour doit à la nuit) lui propose de jouer, dans Le coup de Sirocco, le rôle d’un pied-noir qui, après l'indépendance de l'Algérie, quitte son pays de naissance pour la «métropole». Toujours sous la houlette d'Arcady, il tourne peu après un autre de ses grands succès, Le Grand Pardon (1981). Roger Hanin a lui-même réalisé des films comme Le protecteur, La rumba ou soleil. En 1984, il réalise un film militant contre le racisme, tiré d’une histoire vraie : Train d'enfer. Le 14 novembre 1983, un Algérien de 26 ans, Habib Grimzi, est battu à mort et défenestré du train Bordeaux-Vintimille par trois jeunes candidats à l'engagement à la Légion étrangère. Une jeune femme, témoin du meurtre, alerte la police. L’enquête commence dans un climat de tension extrême. Les provocations et les agressions se multiplient… En 1983, «le môme d’Alger» s'était lancé dans l'écriture, avec plusieurs livres à la fin comme L’ours en lambeaux, L'horizon, Les sanglots dans la tête ou Lettre à un ami mystérieux, l’histoire d'une amitié entre un juif de la Basse-Casbah d'Alger et un enfant du sud-ouest de la France. En pleine «décennie noire» en Algérie, Roger Hanin avait initié à Alger des journées cinématographiques en plein air intitulées «Le cinéma de l’été». Lors de l’inauguration, quelqu’un l’avait appelé Inspecteur Navarro !. Hanin avait répondu, en souriant, qu’à Alger, il n’avait demandé ses papiers à personne. En 2000, l'acteur français avait reçu la médaille de l'Ordre du mérite national des mains du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lors d'un hommage qui lui avait été rendu à Alger. A cette occasion, il avait déclaré qu’il a toujours refusé les décorations et que celle-ci était la première et la dernière qu'il acceptait, car il voulait qu'elle soit «unique». Il y a trois ans, il est revenu visiter Marengo, son quartier d’enfance. Roger Hanin, dont le nom veut dire en arabe tendresse, affection ou nostalgie a choisi d’être enterré au pays et dans la ville qui l’avaient vu naître. A l’entrée du cimetière israélite de Bologhine (Saint-Eugène), on peut lire en français et en hébreu : «Ici se rencontrent le riche et le pauvre. C’est l’Eternel qui a créé l’un et l’autre.» Dans l’Au-delà, les hommes et les femmes de toutes les races et de toutes les confessions se rencontrent. C’est l’Eternel qui les a tous créés ! K. B. bakoukader@yahoo.fr
Quel intérêt y a-t-il à ouvrir un compte en Suisse ?
3% d’intérêts nets d’impôt !
Oh ! J’ai bien conscience que ça ne fera pas baisser les prix de la mercuriale. Ni dénouer les fils inextricables du chaudron qui bout à In-Salah. Encore moins ressouder la fracture sociale, économique et – osons les mots – cultuelle et culturelle qui sépare désormais deux peuples vivant dans un seul pays, mais tout de même ! L’Algérie, la terre, au sens propre comme au sens symbolique, a été le théâtre, le temps d’une journée pluvieuse et sacrée, particulièrement pour les sémites, d’un instant magique. Un intermède sous forme de formidable nique aux intolérances dont nous sommes gavés depuis des lustres. Nous sortons à peine de la manif’ de la honte, celle d’intégristes professionnels encadrant des jeunes et des moins jeunes fanatisés et organisés en meutes hurlantes scandant «nous sommes Mohamed ! Gloire aux frères Kouachi, les martyrs !». Nous en étions là de nos désespérances à quitter la force d’attraction de la nébuleuse verte, à croire qu’il était impossible de se désamarrer de la bêtise travestie en kamis et en yeux soulignés au khôl lorsque Roger a débarqué en Algérie. Et que l’Algérie officielle a eu ce si rare moment de lucidité, d’intelligence fine et aux mille ressorts de faire haie d’honneur au juif pied-noir revenu au pays pour s’y reposer à l’éternité méritée. Instant magique où la République, par ailleurs grandement incompétente à gérer son territoire, notoirement déficiente à mener son peuple vers le bonheur, a pourtant su, là, précisément, s’ouvrir une fenêtre de tir vers l’humanisme et la réconciliation, la vraie, celle entre ses fils, naturels. Il faut avoir le fair-play, la dignité et la hauteur de vue historique de reconnaître l’habileté et le cœur conjugués dans cette affaire de… cœur. Un cœur fatigué, en bout de course à 89 ans et qui a balbutié dans ses derniers moments sa volonté de s’allonger dans les entrailles qui abritent déjà son père et le reste de la tribu juive. Je reconnais aussi et surtout au Palais cette habileté à avoir su déjouer un piège comme seules les sociétés aphasiques et en manque de regard d’avenir savent en poser : Hanin revient dans l’avion de Boutef’ ? Quel scandale ! Alors qu’Assia Djebar rentre par vol régulier ! Ben… même pas ça ! Le piège n’a pas fonctionné. Roger et Assia sont revenus chez eux par vol régulier, banal de régularité. Oui ! Instant magique géré magnifiquement par le Palais. Je sais ! J’en choque beaucoup qui ont pris l’habitude avec moi, ici, d’y aller franco contre les remparts de ce même Palais, à grosses salves. Demain peut-être. Demain, sûrement. Les salves repartiront de plus belle, parce que la démocratie et la dérision, c’est aussi cela, rire des puissants, tout le temps de leur puissance. Mais maintenant, juste ce coup de chapeau pour un coup de maître. Avec ce petit regret tout de même. Ah ! Si Roger et Assia étaient revenus dans la même soute du même avion, sur le même vol régulier. J’aurais alors donné tout l’or du monde que je n’ai pas pour être une mouche dans cette soute et y écouter religieusement ces deux-là parler, disséquer, dire en Algériens ce qu’ils pensent de l’Algérie de 2015. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar, malgré les instants magiques, continue. H. L.
Secteur de l’éducation : L’Intersyndicale menace de radicaliser son mouvement
le 15.02.15 | 10h00
Les remous dans lesquels sont embourbés les établissements scolaires ne vont pas s’arrêter de sitôt. Il en sera ainsi si l’on tient compte des nouvelles menaces qui pèsent désormais sur le secteur de l’éducation nationale.
Si le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest), qui a décidé de faire cavalier seul, renoue avec la protestation demain, la Coordination des syndicats autonomes (CSA) n’a pas dit son dernier mot. Réunis mercredi dernier à l’effet de faire un bilan sur leur deux journées de protestation, des 10 et 11 février, les membres des sept syndicats, qui composent la CSA, ont déjà retenu l’option de radicalisation de leur mouvement dans les prochains jours.
Une telle option reste juste à être avaliser lors de la prochaine réunion de la CSA, le 19 février, après que les syndicats auront tous tenu leur conseil national. C’est du moins ce que nous a révélé l’un des membres de l’Intersyndicale, dont son syndicat a déjà dit oui pour monter au créneau une nouvelle fois.
«Nous sommes pour les négociations et pour un dialogue sérieux qui doivent déboucher sur la mise en place d’un calendrier et d’une feuille de route, pour trouver des solutions à nos revendications», réitère le secrétaire général du CLA. Pour Idir Achour, dans le dialogue qu’elle a engagé avec le partenaire social, «la ministre du secteur, Nouria Benghebrit, n’a pas fourni jusque-là de réponse concrète aux doléances des fonctionnaires de l’éducation nationale».
De son côté, le Cnapest ne semble pas satisfait de sa dernière réunion avec le ministère de l’Education nationale. «Nous étions conviés à une réunion mercredi dernier, mais la ministre n’y était pas. Nous nous sommes présentés face à de nouvelles personnes, dont l’inspecteur général de l’administration, le DRH et le conseiller chargé des syndicats. Or, dans leurs réponses, il n’y a pas eu quelque chose de concret, à part pour la médecine du travail où un gros travail a été fait», regrette le coordinateur national du Cnapest, Nouar Larbi.
«Pas de réponse concrète»
C’est pour cela que le Cnapest a décidé de maintenir sa grève reconductible, prévue pour demain. «Nous avons malheureusement décidé de maintenir notre grève, vu l’expérience amère que nous avons déjà vécue avec le ministère», souligne notre interlocuteur qui affirme «ne plus faire confiance» à la tutelle, surtout quand il s’agit juste de promesses. Le Cnapest a déjà fait savoir qu’un climat de non-confiance s’est installé entre le ministère de l’Education nationale et les enseignants qui trouvent que «la tutelle remet en question les acquis du secteur».
Les enseignants, affiliés à ce syndicat, n’ont eu de cesse d’exprimer leur ras-le-bol suite à la non-tenue des promesses faites par la tutelle. Et à ce propos, Nouar Larbi estime que «les solutions à tous nos problèmes dépendent du gouvernement». C’est pourquoi, il lance un appel au Premier ministre «pour trouver des solutions durables pour en finir avec les conflits dans notre secteur».
Le coordinateur du Cnapest rappelle l’attachement de son syndicat à ses revendications liées à la réparation des erreurs commises par l’administration dans le cadre de l’application du statut particulier. Il cite la prime de zone, l’application de la médecine du travail, le traitement du dossier du logement et la retraite après 25 ans d’exercice. Le Cnapest réclame, entre autres, des concours de promotion et la mise en place d’un comité pour la gestion des œuvres sociales.
Et pendant ce temps, la tutelle ne ferme pas totalement les portes du dialogue pour résoudre les problèmes du secteur. La ministre de l’Education nationale l’a exprimé à plusieurs reprises ces derniers jours. Et d’ailleurs pas plus tard que mercredi dernier, Mme Benghebrit avait réaffirmé que les portes du dialogue restaient ouvertes avec le partenaire social et s’est dit prête à recevoir les représentants de la CSE. Mais jusqu’à quand perdurera la prise en otages de nos écoliers ?
Rabah Beldjenna
Algérie Télécom lance "Fimaktabati", une bibliothèque académique et généraliste en ligne
le 15.02.15 | 14h20
Algérie Télécom vient de lancer un nouveau service qui concerne des livres en ligne de diverses spécialités. Le service est baptisé «Fimaktabati », une bibliothèque en ligne académique et généraliste. Elle pourrait donc intéresser les spécialistes comme le grand public.
Pour accéder à la bibliothèque numérique, il faut disposer d’une carte qu'on trouve dans les différentes agences d'Algérie Télécom. La validité de la carte est d’une année et elle coûte 3000 da. Cette carte est disponible à compter du 15 février.
Les livres sont édités chez des maisons d'édition internationales, telles que Eyrolles, Dalloz, Dunod, Belles Lettres, l'Archipel, Gualion... Marketing, grammaire de langue française, gestion, communication, droit, politique... telles sont entre autres les spécialités des livres proposés.
Victoires de la musique 2015 : Catherine Ringer chante Ya Rayah avec Rachid Taha
le 14.02.15 | 18h14
Rachid Taha, le chanteur algérien, à la voix « rock », celui qui a revisité la chanson Ya Rayah de Dahmane El Harrachi à travers un hit international issu de l’album Diwan(1998), a reçu une Victoire d’honneur des musiques du monde, à l’occasion de la 30e édition des Victoires de la musique( les Grammy français), le vendredi soir, le 13 février, lors d’une cérémonie diffusée en direct sur France 2.
Rachid Taha, pour ce faire, formera un duo chic et choc avec Catherine Ringer ex-Rita Mitsouko( Marcia Baïla, Andy). Un moment fort de la soirée. « Je suis très heureuse de chanter Ya Rayah. C’est une chanson de Dahmane El Harrachi qui a fait le tour du monde. Et que Rachid Taha a repris merveilleusement !
Et c’est une chanson qui raconte : oh ! Emigré ! Oh voyageur ! Mais où pars-tu ? Tu sais que beaucoup de gens naïfs, ont voulu quitter leur pays, comme ça, pour aller dans des endroits soi-disant idylliques. Et ils l’ont regretté ! » introduira-t-elle la chanson mythique de Abderrahmane Amrani ( Dahmane El Harrachi).
Aussi, et contre toute attente, Catherine Ringer, interprétera Ya Rayah totalement en langue arabe. Une belle leçon de générosité, de tolérance et bonne intelligence d’une grande mélomanie, dispensée par Catherine Ringer. Et en prime, elle esquissera des pas de danse typiquement au déhanché à l’algérienne. Recevant son « Award », Rachid Taha, lancera : « C’est ça la France, vive la liberté, l’égalité, la fraternité."
Coupe de la CAF. MCA 0 – SC Sahel 0 : Entrée ratée pour le Mouloudia
le 15.02.15 | 10h00
L’attaque algéroise est restée stérile face...
Le Mouloudia d’Alger n’a pas réussi à l’emporter, hier, face aux Nigériens du SC Sahel, qui l’ont obligé au match nul, dans une rencontre où les Algérois se sont défoncés sur le terrain, sans pour autant arriver à inquiéter un adversaire, venu à Alger avec la ferme intention de repartir avec le point du match nul.
Pour son retour en compétition africaine, le Mouloudia d’Alger, détenteur du trophée de la Coupe d’Algérie, a éprouvé d’énormes difficultés, hier soir, face aux Nigériens du SCS de Niamey, en match aller du premier tour des éliminatoires de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF). Légèrement dominateurs en début de match, les poulains du Portugais Arthur Jorge tardent à imposer leur jeu et à inquiéter le portier du SCS.
Il a fallu d’ailleurs attendre la 24’ de jeu pour voir les Algérois se créer leur première occasion. Djallit déborde sur le côté droit et sert idéalement Gourmi qui bute sur le portier nigérien. Le cuir revient dans le pied de Mendouga, bien placé sur la ligne des 6 mètres, mais il rate complètement son tir. Une action qui enflamme le match et donne des ailes aux Mouloudéens, qui se ruent vers l’avant en quête de l’ouverture du score. Gourmi s’offre d’ailleurs une belle occasion (30’) en se retrouvant seul devant le portier du SCS, mais ce dernier réussit à dégager le cuir en catastrophe.
Dans les cinq dernières minutes de ce half, le MCA s’offre deux autres occasions, œuvres de Hachoud sur balle arrêtée, sans parvenir à scorer. En seconde période, les Algérois mettent la pression en quête de cette ouverture du score, mais leur domination anarchique est stérile. Les occasions se feront d’ailleurs rares ; le MCA ne parvient à s’en créer que dans le dernier quart d’heure par l’entremise de Gourmi, Hachoud et Yachir, sans parvenir à déverrouiller cette défense du SC Sahel qui réussit une excellente opération, obligeant le MCA à aller chercher sa qualification, dans deux semaines, à Niamey.
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