0049-/-ACTUALITÉS Du samedi 18 février 2017
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Samedi 18 Fevrier 2017
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ACTUALITÉ
Déclaration de Macron à Alger : La France face à son passé colonial
Propos d’Emmanuel Macron sur la colonisation : Les choux gras de la presse française
Crime contre l’humanité : Emmanuel Macron maintient et précise
Olivier Le cour Grandmaison*. Historien : «Qu’Emmanuel Macron signe l’appel à la reconnaissance des crimes coloniaux commis par la France !»
Une illustration de la violence coloniale «Massacre de Thiaroye : : le mensonge d’Etat»
Réactivation de l’Union du Maghreb Arabe : Le message de Mohammed VI à Bouteflika
Pèlerinage : L’Algérie récupère son quota estimé à 36 000 hadjis
14 terroristes de Daech ont été éliminés au cours d’une vaste opération de ratissage à Bouira : Voyage en zone interdite !
Ouverture du SIPAL : La rupture des médicaments inquiète les opérateurs de la pharmacie
On vous le dit
SPORTS
Sélection Olympique : La nouvelle démarche de la FAF
Équipe nationale A’ : Korichi : «Les candidatures reçues ne répondent pas aux critères»
NAHD 3 – USMH 0 : Histoire de penalties contestés
DRBT 1 – CSC 0 : Tadjenanet respire
Coupe de la CAF (tour préliminaire, match retour). MCA - Bechem United (Ghana), aujourd’hui à 20h30 : Ne pas se faire surprendre
Sig : Clubs en danger
ECONOMIE
Banque d’Algérie : Le plafonnement des taux d’intérêt excessifs en cours de finalisation
Accord sur la réduction de la production : Les non-Opep tiennent leurs engagements
Partenariat : Les Saoudiens ciblent les mines
Indices
Abdenacer Sayah : «Priorité aux services en ligne»
Aéroport Paris-Charles de Gaulle : Air France fête les vingt ans de son hub
INTERNATIONAL
Réunion demain à Tunis des chefs de la diplomatie des pays voisins de la Libye : Rassembler les rivaux pour une issue politique à la crise
Sahara Occidental : Des députés européens activent pour une application «effective» de l’arrêt de la Cour de justice
Brèves...
Trois mois après le drame d’Al Hoceima, les Marocains du Rif restent mobilisés
Irak : Au moins 52 morts dans un attentat de l’EI à Baghdad
En bref…
CULTURE
Genèse de l’habitat précaire selon Christian Tapalov : Mieux cerner le mal des banlieues
Galerie d’art Aïcha Haddad à Alger : Les arabesques colorées de Samia Boumerdassi
Aïn Témouchent : La lecture en débat à la wilaya
Zeus : L’histoire vraie d’un président portugais en exil à Béjaïa
20 ans sans identité
Ahcene Mariche. Poète : Le tamazight a traversé des siècles dans l’oralité, aujourd’hui il faut le promouvoir en produisant des livres
Déclaration de Macron à Alger
La France face à son passé colonial
le 18.02.17 | 10h00
Il a suffi d’une déclaration — certes audacieuse et à raison — pour déclencher en France une «guerre» sur la guerre d’Algérie et l’histoire coloniale.
Les propos du candidat à la présidentielle française, Emmanuel Macron, assumant ouvertement que la colonisation était un «crime contre l’humanité» ont provoqué une levée de boucliers à droite et à l’extrême droite. Un emballement général. Ils ont entraîné une vive polémique politico-médiatique qui électrise une campagne électorale déjà impétueuse.
Les nostalgiques de «l’Algérie française» rameutent leurs séides. Le Front national accuse Macron d’être un candidat de la «repentance», pendant que le candidat des républicains, François Fillon, dénonce une «détestation de notre histoire, cette repentance permanente est indigne d’un candidat à la présidence de la République». Et les médias convoquent les historiens pour dire l’histoire politique.
La polémique s’installe au cœur de la campagne présidentielle et Macron est soumis à une forte pression politique, mais surtout sommé de s’expliquer. Une guerre mémorielle franco-française enfouie qui refait surface à la moindre déclaration publique révèle inlassablement les implications historiques de l’indépendance de l’Algérie. Une indépendance qui a précipité la chute de l’empire colonial qu’une partie des élites politiques et intellectuelles parisiennes ont tue. Vues d’Algérie, les réactions vives de la droite et de l’extrême droite françaises ne sont pas une surprise.
Elles révèlent «la puissance du déni français, signalé en particulier par Benjamin Stora, et marquent, au-delà même des considérations électoralistes prégnantes, le caractère durable et profond de l’entreprise coloniale en Algérie dans l’imaginaire et la culture français qu’avait tenté de formaliser la loi de février 2005 sur ‘‘les bienfaits de la colonisation’’», analyse le professeur de l’université de Constantine, Abdelmadjid Merdaci. La levée de boucliers est «attendue dans les rangs des droites françaises — il est de plus en plus difficile de distinguer le FN des Républicains — et la montée au créneau des médias français, particulièrement des chaînes d’information continue», ajoute encore le professeur Merdaci. Ce dernier charge les élites françaises «rétives quant au fond à l’indépendance algérienne, qui s’interdisent de nommer, de reconnaître la dimension criminelle de l’Etat français en Algérie».
Cependant, le professeur Merdaci estime que «sur ce contentieux historique, la République française a objectivement été protégée par le choix de la modération du régime algérien, mais ses élites dirigeantes devraient en tirer les enseignements, comme le fait, semble-t-il, Emmanuel Macron». Il est vrai que le candidat Macron — pourtant moins attendu sur le sujet colonial — est l’homme politique français qui est allé très loin dans la nomination et la qualification des crimes commis durant la période coloniale.
«C’est une déclaration qui fera date dans le dossier mémoriel très controversé entre l’Algérie et la France. Cette déclaration courageuse et téméraire répond à une demande de nombreuses fois formulée par la Fondation du 8 mai 45 et la société civile», réagit le professeur d’histoire à l’université d’Alger, Mohamed El Korso. Ce dernier juge que Macron a «placé la barre très haut en parlant de crime commis par la France coloniale en Algérie».
Il estime que même le «puissant Chirac, ami de l’Algérie, encore moins celui qui avait tenu un discours d’ouverture, je veux parler de François Hollande, l’un et l’autre amis de notre président de la République, n’ont pas osé aller très loin.» Mais quel sens donner alors à cette déclaration venue d’un homme politique qui au demeurant n’était pas attendu en Algérie du fait que même Macron n’était pas connu pour être un adepte de la question mémorielle ? «Pour en saisir toute la portée et son sens réel, il faut la placer dans son contexte. Elle est au cœur de la campagne présidentielle, et de ce fait elle est une carte électorale parmi tant d’autres où tout est permis. Sauf que ce qui est permis ne sert pas toujours la cause défendue, à savoir l’apaisement et le rapprochement des mémoires. N’oublions pas que ce même Macron a fait une déclaration fin 2016 où il remettait au goût du jour la mission civilisatrice de la France qui serait à l’origine du développement économique, social et culturel», nuance Mohamed El Korso.
Ce dernier, connu pour son engagement intellectuel sur la question de l’histoire, tout en prenant acte des déclarations du candidat à la présidentielle française, le met au défi. «Si, par hasard, Macron venait à être porté à la présidence de la République française, donnerait-il corps à ses déclarations algériennes», l’invite-t-il. Le tsunami mémoriel provoqué par Emmanuel Macron en «re-posant» vivement la question coloniale met la France face à son passé. Cependant, du côté algérien, le débat sur l’histoire coloniale et la guerre d’Algérie est verrouillé.
Le récit national officiel passe sous silence des faits historiques, il empêche de produire un discours propre, scientifique et fiable sur l’histoire contemporaine. Les élites politiques et intellectuelles dans leur majorité se placent sur le terrain de la réaction à tout ce qui se fait et s’élabore en France. Un énorme déficit mémoriel à combler et qui devra commencer par donner toute la liberté nécessaire aux chercheurs et aux historiens, les mieux à même d’écrire une histoire débarrassée d’un récit fantasmé et falsificateur.
Hacen Ouali
Réactivation de l’Union du Maghreb Arabe
Le message de Mohammed VI à Bouteflika
le 18.02.17 | 10h00
Le président Bouteflika a reçu, jeudi, un message du roi du Maroc, Mohammed VI, à l’occasion du 28e anniversaire de la création de l’Union du Maghreb arabe (UMA).
Le message du souverain marocain ne reflète pas le fond de sa «pensée» exprimée le 31 janvier dernier lors du sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba. Dans son message au président Bouteflika publié par l’APS, Mohammed VI a plutôt plaidé pour la réactivation et la dynamisation de l’Union du Maghreb arabe.
Il a réaffirmé l’attachement du Maroc à «l’option maghrébine en tant qu’enjeu stratégique et réitéré sa ferme conviction quant à la nécessité de dépasser le marasme politique actuel et de réactiver les institutions de notre Union maghrébine». Le roi du Maroc poursuit en appelant à «renforcer» les structures l’UMA afin qu’elle soit «une source de force pour ses cinq pays et puisse jouer un rôle efficace pour relever les défis régionaux et internationaux et contribuer en tant qu’ensemble économique régional influent à la réalisation des nobles objectifs de l’Union africaine». Il a aussi appelé à libérer les énergies pour la réalisation du développement et la création de richesses dans un environnement de stabilité, de sécurité et de paix.
Dans son message, Mohammed VI s’est montré très optimiste pour l’avenir de l’UMA. Il n’a aucunement laissé entendre que cette instance n’existe plus ou qu’elle n’a aucune utilité. Pourtant, lors de son discours à Addis-Abeba, le souverain marocain était très clair sur le sujet : «Le Maroc a toujours considéré qu’il faut d’abord puiser sa force dans l’intégration de sa sous-région maghrébine. Or, force est de constater que la flamme de l’UMA s’est éteinte, parce que la foi dans un intérêt commun a disparu !» avait-il clamé en affirmant que «le commerce intrarégional fonctionne au ralenti, avec moins de 3%, et l’absence de dynamique économique coûte un peu plus de 2% de croissance annuelle pour les pays de la région».
Mohammed VI était allé encore plus loin en considérant que «l’élan mobilisateur de l’idéal maghrébin, promu par les générations pionnières des années 1950, se trouve trahi». Par qui ? Il ne le dira pas. Mais l’allusion à l’Algérie était claire. Par son discours d’Addis-Abeba, le souverain marocain avait laissé entendre que c’est la fin de l’UMA. C’est du moins ce qu’avait inspiré son discours aux journalistes qui étaient sur place.
Mais voilà que deux semaines plus tard, Mohammed VI retrouve les vertus de l’UMA et appelle à sa consolidation et sa dynamisation. Un message qui ressemble à celui que le président Bouteflika lui a adressé au même titre que le président tunisien, Beji Caid Essebsi, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, et le chef du Gouvernement d’entente nationale de Libye, Fayez El Sarraj.
Un message dans lequel le président Bouteflika a rappelé «les espérances de nos peuples maghrébins à un édifice commun à même de répondre à leurs aspirations au développement et au progrès et de contribuer à faire entendre la voix de notre Maghreb arabe au sein des différents ensembles régionaux et continentaux actuels».
«Il est vrai que l’UMA est appelée, aujourd’hui, à consentir davantage d’efforts en vue de réaliser les objectifs du Traité de Marrakech, traité fondateur de l’union», a souligné le chef de l’Etat, qui a affiché la disposition de l’Algérie «à œuvrer de concert avec l’ensemble des peuples et dirigeants maghrébins frères pour la consolidation de la place de l’UMA». Si l’on s’en tient à ces deux messages de circonstance, le Maroc a la même vision que l’Algérie sur l’UMA et veut aussi développer davantage cette instance d’intégration régionale. Mais dans la réalité, c’est tout le contraire. Car le Maroc a maintes fois brillé par son absence aux sommets et aux réunions de l’UMA.
Mokrane Ait Ouarabi
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14 TERRORISTES ABATTUS ET LE BILAN POURRAIT ÊTRE REVU À LA HAUSSE Encore une fois, les renseignements militaires ont été d’une efficacité inouïe, permettant aux éléments de l’ANP d’anéantir un groupe terroriste évalué à une vingtaine d’éléments. Hier, alors que le périmètre compris entre les communes d’El Adjiba, Ahnif et Ouled Rached, en plein cœur de la fameuse forêt de Tamellahth qui s'étend sur une quarantaine de kilomètres et dont le prolongement va jusqu’à la wilaya Suite... |
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