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ACTUALITÉ
Hassi Messaoud : La zone interdite
Amar Takjount. Président de la Fédération nationale des textiles et cuirs : Nous avons lancé une réflexion sur la réforme syndicale
Carnet de bord des législatives 3
UGTA VS syndicats autonomes
Meziane Meriane. Président du Syndicat national autonome des professeur de l’enseignement secondaire et technique : La classe ouvrière algérienne paye le prix d’un syndicat bureaucratisé
Lyes Merabet. Président du Syndicat autonome des praticiens de la santé publique : Il faut que l’activité syndicale arrive à s’émanciper de l’action politique partisane
Abdelmalek Azzi. Coordinateur national du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) : C’est une violence planifiée
Adrar : Un centre de cours de soutien numérique, iMadrassa.com, pour les élèves oasiens démunis
OPGI Annaba : Deux directeurs d’agences condamnés à la prison ferme
Boumerdès : Les assurés sociaux en colère
SPORTS
Football : La LFP sommée de se conformer à la réglementation
Le MOB un pied en Ligue 2
Le Real gâche une cartouche
La Juventus et Séville assurent
Ahmad Ahmad. Président de la Fédération malgache de football : ll n’y a que moi qui ose me présenter contre M. Hayatou
Schalke 04, Manchester et Krasnodar qualifiés
ECONOMIE
Le CPA met 5 milliards de DA dans l’usine Volkswagen de Relizane
Commerce extérieur : Baisse du déficit en janvier
Une dizaine de clusters à mettre en place : Des groupements industriels pour favoriser l’export
Centrales électriques : Signature d’un contrat algéro-malien
Démobilisation générale à l’approche des élections législatives : Quid des promesses populistes en temps de crise ?
Kouider Boutaleb . Enseignant à l’université de Tlemcen : «Les largesses populistes réduites avec la baisse des ressources financières»
INTERNATIONAL
Syrie : Pourquoi les négociations de paix n’avancent pas
France Bayrou choisit Macron et fâche Fillon
En bref…
Rapport d’Amnesty international sur le Sahara Occidental : Les prisons marocaines sont des centres de torture pour Sahraouis
Le Parlement allemand appuie Angela Merkel : Berlin veut accélérer les expulsions d’immigrés illégaux
Terrorisme : Paris et Berlin exhortent l'UE à réviser Schengen
CULTURE
Projection du film Mémoire de Scène à Boumerdès : Mémoire de Scène, pour que nul n’oublie
Charles Bonn. Spécialiste de littérature maghrébine : L’œuvre de Mouloud Mammeri n’a jamais la place qu’elle mérite
Mouloud Mammeri de A à Z
Zaki Mihoubi. Musicien et chanteur : Le châabi ne veut aucunement dire chanter comme El Anka !
Les langues maternelles DZ en 4 points
Rachid. Fils de Mohamed Boudia : Derrière le héros un homme ordinaire
Hassi Messaoud : La zone interdite
le 24.02.17 | 12h00
Hassi Messaoud, nom lié au pétrole, première richesse nationale, fait du surplace. Classée «zone à hauts risques» depuis déjà douze ans, la ville est devenue un périmètre où il est interdit de construire même des écoles !
A Hassi Messaoud, la capitale pétrolière du Sud algérien, rien ne peut être construit. La ville, qui s’est développée dans l’anarchie et qui est située à 630 km d’Alger, est figée dans l’espace et dans le temps. «Hassi Messaoud devrait ressembler aujourd’hui à une mégapole comme Dubaï. Ce n’est malheureusement pas le cas.
On ne peut pas dire à un visiteur étranger que Hassi Messaoud est la capitale du pétrole en Algérie. Une capitale qui assure presque 40% du budget de l’Etat algérien !», a regretté le cinéaste Ahmed Rachedi, lors des Premières Rencontres cinématographiques de Hassi Messaoud, organisées à la mi- décembre 2016. Il n’y a ni gratte-ciel, ni Mall, ni palaces, ni grands espaces aquatiques, ni multiplex, ni grandes rues. Qu’a-t-on donc fait pendant cinquante ans ?
L’aéroport ressemble à un hangar et la ville à un gros village moche. Les torches sont toujours là pour rappeler que Hassi Messaoud est la ville la plus riche et la plus chère d’Algérie. «Notre budget annuel est de 500 milliards de centimes annuellement. Nous ne sommes pas concernés par l’austérité. Nous ne dépendons pas des dotations de l’Etat», a confié Mohamed Yacine Bensaci, président de l’APC de Hassi Messaoud.
Depuis avril 2005, le périmètre d’exploitation du gisement de Hassi Messaoud est classé «Zone à risques majeurs». Le périmètre est en fait la ville elle-même ! A l’époque, Ahmed Ouyahia, alors chef de gouvernement, a signé le décret exécutif 05/127 en application de la loi 04/20 du 25 décembre 2004 relative à «la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable».
L’article 4 du décret Ouyahia a interdit à l’intérieur du périmètre de Hassi-Messaoud «toute construction, réalisation ou investissement à caractère industriel, commercial, touristique ou agricole et, de façon générale, toute autre opération qui n’est pas directement liée à l’industrie des hydrocarbures». Est interdit également tout octroi de permis de construire et/ou de concession «qui n’est pas lié directement à l’industrie des hydrocarbures». Autrement dit, la construction d’une école, d’un hôpital ou d’un hôtel est interdite n’ayant pas de lien avec les activités pétrolières ou gazières.
Seuls les titulaires de titres miniers ont le droit de réaliser des ouvrages à l’intérieur du périmètre mais sous plusieurs conditions techniques et sécuritaires. Résultat : la population de la ville, estimée à 120 000 habitants actuellement, a doublé depuis 2004, sans qu’aucune école ou un lycée ne soient construits. En 2011, une instruction présidentielle a été promulguée pour «débloquer» la situation d’une manière temporaire. «Mais ce texte n’a jamais été appliqué par les walis qui se sont succédé à Ouargla.
Abdelkader Djellaoui, l’actuel wali, a décidé d’appliquer pour la première fois cette instruction qui autorise le lancement de projet en passant outre le gel, à condition que l’opération soit nécessaire, justifiée. Le pouvoir de décision revient au wali, lequel wali a décidé de construire une école primaire à Hassi Messaoud, la première depuis 2004. Cela peut libérer l’initiative. Enfin, on l’espère», soutient Maher Tliba, patron de ETTB (Tliba travaux publics), entreprise bien installée à Hassi Messaoud.
Au rythme de la tortue !
«Il est question de construire une nouvelle ville avec toutes les infrastructures nécessaires. Les jeunes, par exemple, veulent avoir des espaces pour des activités culturelles ou sportives. Mais là, on ne peut rien faire. Le projet de la nouvelle ville est en cours de réalisation mais pas au rythme que nous voulons. Les habitants de Hassi Messaoud ne vont pas occuper les nouveaux logements de sitôt. Les constructions des habitations ont commencé mais pas les infrastructures vitales qui vont avec, comme les bureaux de poste, les écoles, les commissariats de police, les cliniques, etc.», a regretté le président de l’APC.
Le siège du chef-lieu de la commune de Hassi Messaoud a été déplacé à Oued El Merâa, sur le territoire de la commune de Hassi Ben Abdellah dans la daïra de Sidi Khouiled. Depuis, c’est le provisoire qui dure. Le projet de la nouvelle ville avance au rythme d’une tortue malade depuis 2012 pour être achevé en 2020 ! Autrement dit, il existe un passage à vide entre 2005 et 2012 qui n’a pas d’explication. Pourquoi avoir gelé une ville et n’avoir pas pris toutes les dispositions nécessaires pour lancer les travaux de la cité du futur rapidement ?
Quel est le manque à gagner ? Et où étaient donc les autorités lorsque Hassi Messaoud avait été construite sur un réseau de pipelines et de conduites, une véritable bombe à retardement ? Etaient-elles aveuglées par l’épaisseur de l’or noir et des billets verts ? Un établissement public à caractère industriel et commercial, EVNH, s’occupe de la nouvelle ville depuis 2008. Sur le papier, l’EVNH, qui dépend du ministère de l’Energie et des Mines, veut construire une nouvelle ville sur le modèle d’une oasis urbaine qui fonctionne à l’énergie solaire et éolienne.
Un schéma établi par un bureau d’études sud-coréen. Depuis l’été 2015, des travaux d’aménagement ont été lancés avec un programme de 2000 logements confié à une entreprise chinoise. Le décret de 2005 prévoit des expropriations «pour cause d’utilité publique». Le même texte a autorisé à titre transitoire l’achèvement de la construction de 100 logements AADL à l’intérieur du périmètre. Des logements qui seront détruits après puisque la zone est reconnue «à haut risque» ! A-t-on fait une estimation de la perte là aussi ?
Selon l’EVNH, la nouvelle ville, dont le coût global demeure toujours inconnu, sera située dans la région de Oued El Marâa, à 80 km de l’actuelle Hassi Messaoud, de Ouargla et de Touggourt, à équidistance avec un double périmètre d’urbanisation et d’extension de plus de 3000 hectares. Plus de 20% de la superficie de la future ville seront réservés aux espaces verts avec une bande fraîche de 6 km destinée notamment à protéger la nouvelle cité de l’ensablement. Ce qui est déjà une belle idée pour cette zone désertique, surtout que des points bleus sont prévus dans les espaces publics de la nouvelle ville.
Ville écologique
Et 35% de la future ville seront consacrés aux zones résidentielles, avec tous les équipements publics qui vont avec. «Ne construisez pas comme à Bab Ezzouar !», a conseillé Abdelmalek Sellal, Premier ministre, lors de sa visite de travail dans la région en avril 2015. Mais la New Hassi Messaoud, une ville écologique, ne sera ni Dubaï, ni New York, ni Saô Paulo. La vision est certes futuriste, mais l’ambition limitée. Trop limitée même.
La nouvelle ville aura, selon le projet de l’EVNH, quatre gros quartiers habités par au maximum 80 000 habitants (les immeubles prévus ne dépassent pas les trois étages). Un centre- ville est prévu avec une grande esplanade, des commerces, des hôtels, des structures de loisirs et de culte et des institutions publiques.
L’entreprise publique Cosider et quatre de ses filiales sont chargées de réaliser les voies et réseaux divers (VRD) au niveau d’une Zone d’activités logistiques (ZAL) qui, plus tard, sera le lieu de construction des administrations publiques et d’infrastructures économiques, sociales et culturelles. La ZAL, qui s’étend sur 1000 hectares au sud de la nouvelle ville, est située à côté de la RN3 et à proximité de la future ligne ferroviaire Hassi Messaoud-Touggourt.
Les travaux doivent, théoriquement, être achevés la fin 2018. Pour Mohamed Yacine Bensaci, le futur de Hassi Messaoud sera également agricole et touristique. «De la grande ferme de Gassi Touil sortiront des tonnes de céréales dans les prochaines années. Le puits historique de Messaoud Rouabah sera bientôt un endroit touristique à visiter. Nous menons actuellement des travaux d’aménagement avec une enveloppe de 6 milliards de centimes. Nous voulons que le futur visiteur de Hassi Messaoud ait un repère. Les Rencontres cinématographiques auxquels nous avons participé prouvent que la ville peut être un pôle culturel aussi», a-t-il estimé.
Il a rappelé que la région rassemble le nombre le plus élevé de techniciens et d’ingénieurs algériens. Les grands groupes pétroliers y sont également installés, comme Halliburton, BP, Anadarko, Sonatrach... «Nous voulons profiter de leur présence pour réfléchir à des projets d’avenir pour la région. Nous voulons par exemple développer le tourisme culturel. Nous en avons les moyens même si l’infrastructure hôtelière est encore faible. La plupart des sociétés pétrolières ont leurs bases vie ici», a relevé Mohamed Yacine Bensaci.
Hassi Messaoud, qui n’a aucune salle de cinéma, ni une salle de théâtre,s ni une galerie d’art, possède cinq hôtels privés. Une dernière question : pourquoi ne pas faire déplacer le siège social de Sonatrach d’Alger vers la nouvelle ville de Hassi Messaoud ? De cette manière, Hassi Messaoud méritera le titre de capitale du pétrole...
Fayçal Métaoui
Boumerdès : Les assurés sociaux en colère
le 24.02.17 | 12h00
Des milliers d’assurés sociaux de la wilaya de Boumerdès ont reçu des convocations de la part de la CNAS, les sommant de rembourser des factures de médicaments servis depuis des années.
La plupart des convoqués affichent leur étonnement mais aussi leur colère. L’exemple d’un diabétique qui se voit obligé de payer environ 8000 DA pour des bandelettes qui ont été prescrites par son médecin en 2013 : «Je me demande d’où ils sortent cette facture ? Il me semble que les responsables de la CNAS ignorent que la note ministérielle limitant le nombre des bandelettes pour chaque patient remonte à 2015 et non pas avant. C’est aberrant ! Il y a des centaines de cas similaires.
Le siège de la CNAS de Boumerdès est en ébullition.» Et d’informer qu’il risque des poursuites judiciaires après avoir reçu le troisième courrier. «Ils veulent renflouer les caisses de la CNAS sur le dos des malades chroniques. On m’a signifié que ma carte Chifa sera bloquée si je ne paie pas. Non, je ne paierai pas et je ne me tairai pas», s’insurge un autre malade. Contacté à ce sujet, le directeur de la CNAS de Boumerdès explique que cette opération ne sort pas du domaine légal.
«L’opération a été lancée suite à l’instruction ministérielle datant du 13 février 2015, pour la récupération des trop-perçus. C’est dans le but d’assainir la situation. La CNAS est habilitée à demander ses droits auprès des assurés dans un délai de prescription de 4 ans», explique-t-il. Il ajoute que les plaignants ont le droit de faire des recours dans un délai de 15 jours après la réception des convocations et même de demander une expertise médicale.
Omar Arbane
Abdelmalek Azzi. Coordinateur national du Conseil national des enseignants du supérieur (CNES)
C’est une violence planifiée
le 24.02.17 | 12h00
- L’agression dont ont été victimes des enseignants à l’université d’Alger 3 fait encore jaser ! Que se passe-t-il à l’université ?
L’agression condamnable des enseignants de l’université Alger 3 est la conséquence de l’impunité et de la politique de gestion de l’université publique par la nomination de recteurs, dont plusieurs sont incompétents, et par le mode de choix des responsables de l’université en dehors de tout cadre démocratique, l’agression d’Alger 3 a atteint un degré d’absurdité qui a fait réagir toute la communauté universitaire et même toute la société qui ne comprend pas ce qui arrive à l’université et se pose un certain nombre de questions : pourquoi sont-ils rentrés dans la salle des professeurs ? Pourquoi ont-ils voulu empêcher les enseignants d’élire leur section syndicale ?
Pourquoi des agents de sécurité les ont aidés ou laissés faire ? Sachant que la vie des enseignants était en danger, pourquoi le recteur de l’université n’a pas sollicité l’intervention des forces de l’ordre qui, pourtant, étaient juste à l’entrée du campus ? Pourquoi le recteur ne met pas à la disposition des enseignants un amphithéâtre pour se réunir ?
- Votre syndicat appelle à la protection des enseignants universitaires exposés à tous les dangers au moment d’accomplir leur mission. Concrètement, comment ?
Le CNES demande la protection de toute la communauté universitaire. Normalement, les étudiants, enseignants et travailleurs vivent dans un environnement pacifique, où il peut arriver des violences provoquées par des situations d’énervement et d’incompréhension, l’éradication d’une telle violence est de la responsabilité de tout le monde.
Dans le cas de l’université d’Alger 3, il s’agit d’un autre type de violence, une violence planifiée, les agresseurs n’auraient pas pu commettre leur acte sans complicité à l’intérieur de l’université. Lorsque des incidents aussi graves arrivent, le premier responsable de l’université doit rendre des comptes.
- Les étudiants en pharmacie, chirurgie dentaire et architecture sont en grève depuis des mois. Pourquoi ce malaise ?
Les revendications des étudiants sont légitimes. Les étudiants sont victimes de la mauvaise gestion et de la politique de gestion des flux, qui ne se préoccupe pas beaucoup de la qualité de la formation, et encore moins de l’avenir professionnel des étudiants.
- Pourquoi a-t-on tant de mal à trouver des solutions pour ces étudiants ?
On a tant de mal à trouver des solutions à cause de l’incompétence de certains responsables, qui ne gèrent pas dans l’esprit de la concertation et les solutions ne sont qu’une suite de replâtrages, sans vision de développement durable d’une vraie université pour développer le pays.
- Dans le cas d’une année blanche, que fera-t-on des nouveaux bacheliers ?
Il serait très regrettable pour tout le monde d’en arriver là, nous souhaitons qu’un vrai dialogue soit ouvert, avec des propositions concrètes, qui pourraient régler un minimum des revendications des étudiants, et surtout les rassurer pour une prise en charge de leurs doléances dans le futur, avec des engagements
- Le système LMD essuie énormément de critiques. On dit que les étudiants formés n’ont pas le niveau. Ne doit-on pas revenir dessus ou du moins le réviser ? N’est-ce pas le moment d’en évaluer sérieusement l’impact ?
L’université qui a pour vocation de former l’élite du pays est l’otage de l’incompétence de ses gestionnaires et des prises de décisions hâtives et irréfléchies, le CNES a dès l’annonce de ce système mis en garde la tutelle sur les risques d’un tel changement et demandé au moins une évaluation rapide pour faire, à temps, les ajustements nécessaires, aujourd’hui le ministre lui-même reconnaît l’échec de ce système, malheureusement rien n’est fait pour le corriger, bien au contraire, des décisions importantes sont en préparation par la tutelle, sans la concertation avec les enseignants, la récente décision insensé et illégale de gel du CNES en est la preuve !
- Pourquoi l’université forme-t-elle des diplômés qui ne trouvent pas d’emploi sur le marché ? N’y a t-il pas nécessité de revoir la nomenclature des formations dispensées de sorte à ce qu’elles répondent mieux aux besoins du marché et de l’évolution 2.0 ?
Le problème de l’emploi n’est pas lié qu’à la nature et le niveau des formations, il est surtout lié à l’état de l’économie du pays. Les véritables raisons sont les différents fléaux, tels que la corruption qui gangrène notre pays, qui l’empêche de se développer, et de créer des centaines de milliers d’emplois.
- Le ministère de l’Enseignement supérieur a gelé vos activités par rapport au différend entre les deux ailes du syndicat, n’empêche, vous continuez à faire des déclarations publiques et des démarches sur le terrain. A votre avis, à quand ce système de «clan» au sein du syndicat ?
Nous avons été surpris par l’écrit du chef de cabinet du ministre du MESRS, qui est une entrave au libre exercice du droit syndical, selon l’article 15 de la loi 90-14, relatif à l’exercice du droit syndical, l’ingérence dans le fonctionnement syndical est passible de poursuites pénales.
Evidemment, nous contestons cet écrit et poursuivons nos activités syndicales dans le respect des lois de la République algérienne. Il n’existe pas de clans au sein du CNES, un imposteur avec le soutien de quelques individus ont offert leurs services pour ceux qui ont toujours souhaité la fin du CNES, et ont organisé un pseudo congrès avec cinq sections, mais eux prétendent qu’ils l’ont fait avec 22 sections, je les défie de nous donner la liste des sections qui ont participé à leurs pseudo congrès !
Sofia Ouahib
Football : La LFP sommée de se conformer à la réglementation
le 24.02.17 | 12h00
Le ministère de la Jeunesse et des Sports a sommé la Ligue de football professionnel de se conformer à la loi organique régissant les associations en Algérie.
Le département du ministre Ould Ali a envoyé, lundi dernier, une correspondance à la Ligue de football professionnel, présidée par Mahfoud Kerbadj, en plus d’une copie adressée à la Fédération algérienne de football. Le MJS a rappelé, dans cette missive, l’obligation de la LFP de conformer ses statuts avec la loi 13-05 du 31 juillet 2013 ainsi que le décret exécutif n°14-330 du 27 novembre 2014. Il faut savoir que ce n’est pas la première fois que la LFP est rappelée à l’ordre.
Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales avait saisi, à plusieurs reprises, la Ligue de football professionnel, mais aussi la FAF afin de mettre fin à cette situation, en vain. Au niveau du ministère de l’Intérieur, mais aussi du ministère de la Jeunesse et des Sports, on considère que la LFP agit dans l’illégalité depuis… 2011. Toutefois, ce «rappel à l’ordre» du MJS est une manière de dire que la Ligue de football professionnel n’a plus aujourd’hui une existence légale, comme d’ailleurs de nombreuses autres ligues. L’article 54 du décret exécutif n°14-330 du 27 novembre 2014 avait fixé comme dernier délai, pour la mise en conformité des statuts, la date du 3 décembre 2015. Ce qui n’a pas été fait par la LFP.
Ainsi, il faudra à présent la tenue d’une assemblée générale constitutive pour désigner les membres fondateurs selon les statuts du ministère de l’Intérieur avant d’organiser une assemblée générale extraordinaire pour la mise en conformité des statuts de cette structure, qui gère le championnat de football professionnel avec la loi du 31 juillet 2013 et le décret du 27 novembre 2014. Pour l’heure, la Ligue de football professionnel maintient son calendrier avec l’assemblée générale ordinaire, ce dimanche à 15h30, au Centre technique national de Sidi Moussa.
Farouk Bouamama
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