0056-/--ACTUALITES Du samedi 25 février 2017
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Algérie - Prévisions météo du samedi 25 février 2017
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الجزائر - توقعات حالة الطقس ليو السبت 25 فبراير 2017 م
 
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السبت 28 جمادى الأولى 1438 ه
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ACTUALITÉ
Assassinat de Ali Tounsi, ancien dgsn : Chouaïb Oultache demain devant le juge
Me Fatma Zohra Chenaïf, avocate de la famille Ali Tounsi : «Nous ne croyons pas à l’acte isolé»
Selon le PDG de Sonatrach : «L’Algérie va reconsidérer ses contrats gaziers»
Projets de nouvelles raffineries : Plus de cinquante soumissions reçues
Skikda : Vers la réhabilitation du complexe pétrochimique
Gel de la loi sur la retraite : Marche de l’intersyndicale aujourd’hui à Tizi Ouzou
Répression du rassemblement des étudiants en pharmacie : Enquête à la DGSN
Noureddine Bedoui annonce un probable dégel de projets à Tizi Ouzou : Volonté de relancer le développement ou tactique électoraliste ?
Mariage des mineures en Algérie : Déni et souffrances muettes
Nadia Aït Zaï . Directrice du Ciddef : «On ne comprend pas ce retour au mariage précoce»
SPORTS
MC Alger 1 - ES Sétif 2 : Le second souffle des Sétifiens
CFA : Les arbitres «excellence» se trompent de cible
AG-FAF : Lefkir et Mimoun seront honorés à titre posthume
MOB : Les Béjaouis accusent l’arbitrage
Athlétisme : Bouras ne postulera pas pour un 2e mandat
LFP : L’AGO prévue demain à Sidi Moussa
ECONOMIE
Journées de la marque et la contrefaçon : Le faux, un marché juteux
Le CPA met 5 milliards de DA dans l’usine Volkswagen de Relizane
Commerce extérieur : Baisse du déficit en janvier
Une dizaine de clusters à mettre en place : Des groupements industriels pour favoriser l’export
Centrales électriques : Signature d’un contrat algéro-malien
Démobilisation générale à l’approche des élections législatives : Quid des promesses populistes en temps de crise ?
INTERNATIONAL
Mise en œuvre de l’accord de paix au Mali : La situation se débloque enfin !
Les combats ont fait au moins 13 morts : Des milices rivales s’affrontent à Tripoli
États-Unis — Sahara Occidental : Une délégation du Congrès américain en visite demain dans les camps de réfugiés sahraouis
Syrie : Pourquoi les négociations de paix n’avancent pas
France Bayrou choisit Macron et fâche Fillon
En bref…
CULTURE
Hommage à Abdelmadjid Meskoud à la salle Ibn Khaldoun, à Alger : Soirée émouvante
Centenaire de la naissance de Mouloud Mammeri : Hommage pluriel
Projection du film Mémoire de Scène, à Boumerdès : Mémoire de Scène, pour que nul n’oublie
Projection du film Mémoire de Scène à Boumerdès : Mémoire de Scène, pour que nul n’oublie
Charles Bonn. Spécialiste de littérature maghrébine : L’œuvre de Mouloud Mammeri n’a jamais la place qu’elle mérite
Mouloud Mammeri de A à Z
Mariage des mineures en Algérie
Déni et souffrances muettes
le 25.02.17 | 12h00
Présentée comme un «plaidoyer contre le mariage des mineures en Algérie», l’étude réalisée par le Ciddef et soutenue par l’ambassade du Canada lève un pan de voile qui entoure le phénomène du mariage des adolescentes en Algérie.
Se basant sur une enquête du ministère de la santé, menée en 2012-2013, avec le soutien de l’Unicef et de l’Unfpa, le Ciddef relève que 7 années après avoir revu à 19 ans l’âge du mariage, 47 000 femmes de 15 à 19 ans étaient mariées.
Ce nombre varie fortement selon la région de résidence. Il est nettement plus élevé dans l’Oranie, dans les Hauts-Plateaux du Centre et de l’Ouest, ainsi que dans le Sud et l’est nettement moins à l’Est. Pour le Ciddef, «l’évolution de l’âge moyen au mariage peut masquer et masque de fait d’importantes disparités aussi bien entre régions qu’entre groupes sociaux».
L’étude montre que même si les mineures mariées sont beaucoup plus souvent de milieu rural (4,2%) qu’urbain (2,5%), des données recueillies au niveau de l’état civil de quelques communes de la wilaya d’Alger montrent que ce phénomène n’est pas vraiment absent. Ainsi, de 2012 à 2016, le Ciddef a constaté 23 mariages de mineures dans la commune de Baba Hassen, 11 à Hussein Dey, 7 à Saoula et 20 à Mahelma.
Selon l’étude, les femmes dont le niveau d’instruction est le plus bas sont les plus sujettes au mariage précoce. Les sans-instruction représentent une proportion de 11,9%, celles qui ont un niveau primaire à 14,9%, moyen à 3,6% et secondaire à 1,4%. Le niveau de vie, précise l’étude, n’a pas une grande influence sur le mariage précoce, puisque les mineures mariées sont deux fois plus nombreuses parmi les 20% les plus pauvres que parmi les 20% les plus riches.
De graves incidences
«Cette situation, qui n’est pas sans provoquer de profonds effets sur les plans physique, intellectuel, psychologique et émotionnel, met fin aux possibilités d’éducation et de croissance individuelles ; elle expose les adolescentes à une activité sexuelle et à des grossesses précoces et souvent non désirées, aux maladies sexuellement transmissibles, à des violences physiques, psychologiques, sexuelles et à l’isolement.
Souvent plus âgé, l’époux a eu des expériences sexuelles et expose l’adolescente aux infections sexuellement transmissibles, dont le VIH. Le non-respect de l’immaturité sexuelle de l’adolescente lors du premier rapport sexuel et même des suivants occasionnant des lésions graves, voire parfois invalidantes», explique l’étude.
Plus grave encore, «parce que les adolescentes ne sont prêtes ni physiquement ni moralement à accoucher, elles sont confrontées aux risques liés à la grossesse, à l’accouchement, l’allongement de la période de procréation, mais surtout aux risques d’une augmentation du nombre de grossesses en l’absence de contraception et à ceux associés à une première grossesse (la mortalité maternelle est 2 fois plus élevée chez les mères adolescentes que chez les mères plus âgées), à l’avortement, à l’accouchement avant terme, la naissance de mort-nés et de la transmission du VIH de la mère à l’enfant». «Même résiduels, ajoutent les auteurs de l’étude, les mariages d’adolescentes persistent. Le faible taux des mineures mariées pèse moins sur les politiques publiques.
Si les risques sanitaires sont les mêmes que pour toute femme, les conditions de leur prise en compte et de leur prise en charge ont changé, de même que le regard de la société sur le mariage des adolescentes a aussi évolué. En effet, les structures sanitaires ne sont pas adaptées pour les besoins spécifiques des adolescentes enceintes, les services de pédiatrie ne sont pas conçus pour les besoins d’une adolescente mariée, et les services pour adultes ne sont pas adaptés pour les adolescentes, alors que celles qui sont mariées manquent d’informations sur les structures dont elles ont besoin pour la contraception, la prévention contre les IST, la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, le suivi de leur grossesse et les soins qui l’entourent, l’accouchement et la préparation à la maternité».
Sur un autre chapitre, l’étude du Ciddef aborde le volet juridique de la question du mariage précoce en Algérie, tout en prenant en compte la réglementation internationale et africaine relative aux droits de l’enfant et des femmes pour mettre l’accent sur une disposition de droit qui permet au violeur d’épouser sa victime mineure pour éviter la sanction. «Comment les juges de notre pays ont-ils pu utiliser cet article (326) en cas de viol d’une mineure, le combiner à l’article qui qualifie le viol de crime, et proposer à l’auteur (de ce crime) d’épouser sa victime pour l’absoudre du crime commis ?» Pour qu’une agression sexuelle soit qualifiée de viol, deux conditions sont requises : le non-consentement et la pénétration.
Or, dans l’article 326 du code pénal, l’enlèvement est supposé avoir été commis sans violence, menace ou fraude. Ceci sous-entend que la victime est consentante, que l’enlèvement n’est pas une agression sexuelle, mais résulte d’une entente entre «l’auteur et la victime», selon l’esprit et le contexte de la disposition française qui a réglé ce cas par le mariage pour laver l’affront subi par la famille. D’ailleurs, si les parents n’acceptent pas le mariage ordonné par le juge, ils peuvent en demander l’annulation et poursuivre l’auteur de l’enlèvement.
De même, au cas où le ravisseur (violeur) a épousé sa victime mineure, divorce avant qu’elle n’atteigne la majorité, les parents ont alors toute la latitude pour le poursuivre. L’utilisation de cet article pour absoudre un violeur de son acte est dangereuse pour la santé psychologique de la victime mineure. Transposer cet article 326 au cas des viols est un moyen de ne pas rendre justice à la victime. Il est temps pour l’Algérie de le supprimer de sa législation.
C’est ce que le mouvement associatif demande et c’est ce que lui recommande le comité des droits de l’enfant qui le qualifie de violence. Le Ciddef plaide pour une étude sur le mariage des mineures en Algérie, «une adaptation des services sociaux, sanitaires, juridiques aux problèmes particuliers des jeunes adolescentes mariées, mais aussi pour veiller à la scolarisation de l’ensemble des filles sur le territoire national, à la poursuite de leurs études, à œuvrer à l’autonomisation des filles, à sensibiliser et mobiliser les familles sur les risques des mariages précoces, à fixer un âge minimum au-dessous duquel une dispense d’âge ne peut être accordée, à supprimer les dispositions de l’article 326 du code pénal, à revoir l’article 7 de ce code, de manière à préciser la notion d’‘‘intérêt’’ et d’‘‘aptitude au mariage’’ et à faire assister le juge par des experts pour entendre et apprécier le consentement de l’enfant».
Salima Tlemçani
Selon le PDG de Sonatrach
«L’Algérie va reconsidérer ses contrats gaziers»
le 25.02.17 | 12h00
L’Algérie va reconsidérer, selon le PDG de Sonatrach, Amine Mazouzi, les contrats gaziers à long terme qui la lient à ses clients, en misant désormais sur des durées de dix à quinze ans, au lieu de vingt-cinq ans.
Le PDG de Sonatrach qui s’exprimait, hier en marge des cérémonies de la célébration du 24 Février, à Hassi Messaoud, a souligné que notre pays «se positionnera désormais aussi bien sur le marché spot que sur le long terme» en fonction de ses intérêts et de l’évolution des prix du gaz.
La déclaration du PDG de Sonatrach intervient alors que la plupart des contrats à long terme signés par l’Algérie arriveront à expiration en 2018-2019. Les propos d’Amine Mazouzi confirment les déclarations du ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, sur le sujet, qui a déjà estimé que la renégociation des contrats est une option incontournable et redonne l’initiative à l’Algérie au même titre que ses partenaires. Par ailleurs, le PDG de Sonatrach a souligné l’augmentation de la production de pétrole du pays grâce, notamment, au champ de Hassi Messaoud, dont le niveau de production sera le même au-delà de 2040, étant donné le faible niveau du taux de récupération.
Un taux dont l’amélioration se fera de manière assez sensible dans les 20 prochaines années, ce qui renforcera les capacités de production de Sonatrach. Sur ce sujet, le directeur de production de la région de Hassi Messaoud, Ali Neghmouche, a estimé que le plus vieux gisement algérien a contribué à 80% à la récente augmentation des capacités de production du pays, estimée à 8% en 2016.
Le plus grand champ pétrolier d’Algérie, Hassi Messaoud, dont les réserves sont en hausse, plafonne actuellement sa production à 430 000 barils par jour pour le maintenir en ligne avec l’accord de l’OPEP visant à réduire sa production, a annoncé jeudi le responsable de Sonatrach. Il est à rappeler que l’Algérie doit réduire sa production de 50 000 barils par jour pour une production estimée à plus de 1 million de barils par jour.
Zhor Hadjam
Gel de la loi sur la retraite
Marche de l’intersyndicale aujourd’hui à Tizi Ouzou
le 25.02.17 | 12h00
L’intersyndicale organise aujourd’hui une marche à Tizi Ouzou pour protester contre la loi sur la retraite en vigueur depuis le 1er janvier qui met fin à la possibilité de départ en retraite anticipée.
L’intersyndicale a dénoncé par la même occasion l’érosion du pouvoir d’achat, accentuée par les mesures d’austérité prises dans le cadre de la loi de finances, stipulant la hausse des prix de plusieurs produits et services. Cette marche intervient dans le cadre d’un mouvement de protestation entamé depuis la rentrée sociale, et quelques semaines après l’annonce de la révision du code du travail et de la loi sur la retraite. Ces deux textes qui «touchent les acquis des travailleurs arrachés à coup de luttes et protestations» ont été annoncés à l’issue de la dernière tripartite. Si le gouvernement a mené jusqu’au bout l’amendement de la loi sur la retraite, la démonstration de forces réalisée par les organisations syndicales et le souci du gouvernement de préserver une «paix sociale» à la veille des élections législatives a contraint l’exécutifs à renoncer, du moins temporairement, à l’amendement du code du travail. Les syndicats conviés à un dialogue «de conjoncture» ne voient pas en le retrait du dossier du code du travail un signe rassurant.
Le gouvernement qui excelle dans la technique de la «fuite en avant» pour reprendre l’expression des représentants des syndicats n’offre aucun plan pour affronter la crise financière et économique, mis à part de grignoter les acquis sociaux des travailleurs. La plateforme de revendications transmise depuis quelques mois au gouvernement est donc toujours d’actualité. Elle compte en plus du gel de la loi sur la retraite, «des mesures d’amélioration du pouvoir d’achat des Algériens». L’intersyndicale qui se mobilise depuis des mois pour faire valoir cette plateforme de revendications ne tardera certainement pas, selon ses représentants qui se sont exprimés à maintes reprises, d’ajouter l’augmentation des salaires à cette plateforme de revendications «vu l’érosion dangereuse du pouvoir d’achat, conséquence des mesures prises dans le cadre de la loi de finances et résultat de l’inflation galopante». «Nous avons plusieurs propositions à faire en vue d’améliorer les salaires, telles que la baisse de l’impôt sur le revenu général, nous voulons aussi être associés à la confection du nouveau code du travail, et les rassemblements sont pour nous un moyen de montrer notre poids et convaincre le gouvernement à prendre nos postions en considération», ont souligné, lors de leurs différentes sorties médiatiques, les membres de l’intersyndicale.
Fatima Aït Khaldoun-Arab
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CAP SUR LE MARCHÉ SPOT De notre envoyé à Hassi Messaoud, Lyas Hallas |
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Algérie - Prévisions météo du samedi 25 février 2017
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الجزائر - توقعات حالة الطقس ليو السبت 25 فبراير 2017 م
 
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Assassinat de Ali Tounsi, ancien dgsn : Chouaïb Oultache demain devant le juge
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Noureddine Bedoui annonce un probable dégel de projets à Tizi Ouzou : Volonté de relancer le développement ou tactique électoraliste ?
Mariage des mineures en Algérie : Déni et souffrances muettes
Nadia Aït Zaï . Directrice du Ciddef : «On ne comprend pas ce retour au mariage précoce»
SPORTS
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MOB : Les Béjaouis accusent l’arbitrage
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LFP : L’AGO prévue demain à Sidi Moussa
ECONOMIE
Journées de la marque et la contrefaçon : Le faux, un marché juteux
Le CPA met 5 milliards de DA dans l’usine Volkswagen de Relizane
Commerce extérieur : Baisse du déficit en janvier
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Démobilisation générale à l’approche des élections législatives : Quid des promesses populistes en temps de crise ?
INTERNATIONAL
Mise en œuvre de l’accord de paix au Mali : La situation se débloque enfin !
Les combats ont fait au moins 13 morts : Des milices rivales s’affrontent à Tripoli
États-Unis — Sahara Occidental : Une délégation du Congrès américain en visite demain dans les camps de réfugiés sahraouis
Syrie : Pourquoi les négociations de paix n’avancent pas
France Bayrou choisit Macron et fâche Fillon
En bref…
CULTURE
Hommage à Abdelmadjid Meskoud à la salle Ibn Khaldoun, à Alger : Soirée émouvante
Centenaire de la naissance de Mouloud Mammeri : Hommage pluriel
Projection du film Mémoire de Scène, à Boumerdès : Mémoire de Scène, pour que nul n’oublie
Projection du film Mémoire de Scène à Boumerdès : Mémoire de Scène, pour que nul n’oublie
Charles Bonn. Spécialiste de littérature maghrébine : L’œuvre de Mouloud Mammeri n’a jamais la place qu’elle mérite
Mouloud Mammeri de A à Z
Mariage des mineures en Algérie
Déni et souffrances muettes
le 25.02.17 | 12h00
Présentée comme un «plaidoyer contre le mariage des mineures en Algérie», l’étude réalisée par le Ciddef et soutenue par l’ambassade du Canada lève un pan de voile qui entoure le phénomène du mariage des adolescentes en Algérie.
Se basant sur une enquête du ministère de la santé, menée en 2012-2013, avec le soutien de l’Unicef et de l’Unfpa, le Ciddef relève que 7 années après avoir revu à 19 ans l’âge du mariage, 47 000 femmes de 15 à 19 ans étaient mariées.
Ce nombre varie fortement selon la région de résidence. Il est nettement plus élevé dans l’Oranie, dans les Hauts-Plateaux du Centre et de l’Ouest, ainsi que dans le Sud et l’est nettement moins à l’Est. Pour le Ciddef, «l’évolution de l’âge moyen au mariage peut masquer et masque de fait d’importantes disparités aussi bien entre régions qu’entre groupes sociaux».
L’étude montre que même si les mineures mariées sont beaucoup plus souvent de milieu rural (4,2%) qu’urbain (2,5%), des données recueillies au niveau de l’état civil de quelques communes de la wilaya d’Alger montrent que ce phénomène n’est pas vraiment absent. Ainsi, de 2012 à 2016, le Ciddef a constaté 23 mariages de mineures dans la commune de Baba Hassen, 11 à Hussein Dey, 7 à Saoula et 20 à Mahelma.
Selon l’étude, les femmes dont le niveau d’instruction est le plus bas sont les plus sujettes au mariage précoce. Les sans-instruction représentent une proportion de 11,9%, celles qui ont un niveau primaire à 14,9%, moyen à 3,6% et secondaire à 1,4%. Le niveau de vie, précise l’étude, n’a pas une grande influence sur le mariage précoce, puisque les mineures mariées sont deux fois plus nombreuses parmi les 20% les plus pauvres que parmi les 20% les plus riches.
De graves incidences
«Cette situation, qui n’est pas sans provoquer de profonds effets sur les plans physique, intellectuel, psychologique et émotionnel, met fin aux possibilités d’éducation et de croissance individuelles ; elle expose les adolescentes à une activité sexuelle et à des grossesses précoces et souvent non désirées, aux maladies sexuellement transmissibles, à des violences physiques, psychologiques, sexuelles et à l’isolement.
Souvent plus âgé, l’époux a eu des expériences sexuelles et expose l’adolescente aux infections sexuellement transmissibles, dont le VIH. Le non-respect de l’immaturité sexuelle de l’adolescente lors du premier rapport sexuel et même des suivants occasionnant des lésions graves, voire parfois invalidantes», explique l’étude.
Plus grave encore, «parce que les adolescentes ne sont prêtes ni physiquement ni moralement à accoucher, elles sont confrontées aux risques liés à la grossesse, à l’accouchement, l’allongement de la période de procréation, mais surtout aux risques d’une augmentation du nombre de grossesses en l’absence de contraception et à ceux associés à une première grossesse (la mortalité maternelle est 2 fois plus élevée chez les mères adolescentes que chez les mères plus âgées), à l’avortement, à l’accouchement avant terme, la naissance de mort-nés et de la transmission du VIH de la mère à l’enfant». «Même résiduels, ajoutent les auteurs de l’étude, les mariages d’adolescentes persistent. Le faible taux des mineures mariées pèse moins sur les politiques publiques.
Si les risques sanitaires sont les mêmes que pour toute femme, les conditions de leur prise en compte et de leur prise en charge ont changé, de même que le regard de la société sur le mariage des adolescentes a aussi évolué. En effet, les structures sanitaires ne sont pas adaptées pour les besoins spécifiques des adolescentes enceintes, les services de pédiatrie ne sont pas conçus pour les besoins d’une adolescente mariée, et les services pour adultes ne sont pas adaptés pour les adolescentes, alors que celles qui sont mariées manquent d’informations sur les structures dont elles ont besoin pour la contraception, la prévention contre les IST, la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, le suivi de leur grossesse et les soins qui l’entourent, l’accouchement et la préparation à la maternité».
Sur un autre chapitre, l’étude du Ciddef aborde le volet juridique de la question du mariage précoce en Algérie, tout en prenant en compte la réglementation internationale et africaine relative aux droits de l’enfant et des femmes pour mettre l’accent sur une disposition de droit qui permet au violeur d’épouser sa victime mineure pour éviter la sanction. «Comment les juges de notre pays ont-ils pu utiliser cet article (326) en cas de viol d’une mineure, le combiner à l’article qui qualifie le viol de crime, et proposer à l’auteur (de ce crime) d’épouser sa victime pour l’absoudre du crime commis ?» Pour qu’une agression sexuelle soit qualifiée de viol, deux conditions sont requises : le non-consentement et la pénétration.
Or, dans l’article 326 du code pénal, l’enlèvement est supposé avoir été commis sans violence, menace ou fraude. Ceci sous-entend que la victime est consentante, que l’enlèvement n’est pas une agression sexuelle, mais résulte d’une entente entre «l’auteur et la victime», selon l’esprit et le contexte de la disposition française qui a réglé ce cas par le mariage pour laver l’affront subi par la famille. D’ailleurs, si les parents n’acceptent pas le mariage ordonné par le juge, ils peuvent en demander l’annulation et poursuivre l’auteur de l’enlèvement.
De même, au cas où le ravisseur (violeur) a épousé sa victime mineure, divorce avant qu’elle n’atteigne la majorité, les parents ont alors toute la latitude pour le poursuivre. L’utilisation de cet article pour absoudre un violeur de son acte est dangereuse pour la santé psychologique de la victime mineure. Transposer cet article 326 au cas des viols est un moyen de ne pas rendre justice à la victime. Il est temps pour l’Algérie de le supprimer de sa législation.
C’est ce que le mouvement associatif demande et c’est ce que lui recommande le comité des droits de l’enfant qui le qualifie de violence. Le Ciddef plaide pour une étude sur le mariage des mineures en Algérie, «une adaptation des services sociaux, sanitaires, juridiques aux problèmes particuliers des jeunes adolescentes mariées, mais aussi pour veiller à la scolarisation de l’ensemble des filles sur le territoire national, à la poursuite de leurs études, à œuvrer à l’autonomisation des filles, à sensibiliser et mobiliser les familles sur les risques des mariages précoces, à fixer un âge minimum au-dessous duquel une dispense d’âge ne peut être accordée, à supprimer les dispositions de l’article 326 du code pénal, à revoir l’article 7 de ce code, de manière à préciser la notion d’‘‘intérêt’’ et d’‘‘aptitude au mariage’’ et à faire assister le juge par des experts pour entendre et apprécier le consentement de l’enfant».
Salima Tlemçani
Selon le PDG de Sonatrach
«L’Algérie va reconsidérer ses contrats gaziers»
le 25.02.17 | 12h00
L’Algérie va reconsidérer, selon le PDG de Sonatrach, Amine Mazouzi, les contrats gaziers à long terme qui la lient à ses clients, en misant désormais sur des durées de dix à quinze ans, au lieu de vingt-cinq ans.
Le PDG de Sonatrach qui s’exprimait, hier en marge des cérémonies de la célébration du 24 Février, à Hassi Messaoud, a souligné que notre pays «se positionnera désormais aussi bien sur le marché spot que sur le long terme» en fonction de ses intérêts et de l’évolution des prix du gaz.
La déclaration du PDG de Sonatrach intervient alors que la plupart des contrats à long terme signés par l’Algérie arriveront à expiration en 2018-2019. Les propos d’Amine Mazouzi confirment les déclarations du ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, sur le sujet, qui a déjà estimé que la renégociation des contrats est une option incontournable et redonne l’initiative à l’Algérie au même titre que ses partenaires. Par ailleurs, le PDG de Sonatrach a souligné l’augmentation de la production de pétrole du pays grâce, notamment, au champ de Hassi Messaoud, dont le niveau de production sera le même au-delà de 2040, étant donné le faible niveau du taux de récupération.
Un taux dont l’amélioration se fera de manière assez sensible dans les 20 prochaines années, ce qui renforcera les capacités de production de Sonatrach. Sur ce sujet, le directeur de production de la région de Hassi Messaoud, Ali Neghmouche, a estimé que le plus vieux gisement algérien a contribué à 80% à la récente augmentation des capacités de production du pays, estimée à 8% en 2016.
Le plus grand champ pétrolier d’Algérie, Hassi Messaoud, dont les réserves sont en hausse, plafonne actuellement sa production à 430 000 barils par jour pour le maintenir en ligne avec l’accord de l’OPEP visant à réduire sa production, a annoncé jeudi le responsable de Sonatrach. Il est à rappeler que l’Algérie doit réduire sa production de 50 000 barils par jour pour une production estimée à plus de 1 million de barils par jour.
Zhor Hadjam
Gel de la loi sur la retraite
Marche de l’intersyndicale aujourd’hui à Tizi Ouzou
le 25.02.17 | 12h00
L’intersyndicale organise aujourd’hui une marche à Tizi Ouzou pour protester contre la loi sur la retraite en vigueur depuis le 1er janvier qui met fin à la possibilité de départ en retraite anticipée.
L’intersyndicale a dénoncé par la même occasion l’érosion du pouvoir d’achat, accentuée par les mesures d’austérité prises dans le cadre de la loi de finances, stipulant la hausse des prix de plusieurs produits et services. Cette marche intervient dans le cadre d’un mouvement de protestation entamé depuis la rentrée sociale, et quelques semaines après l’annonce de la révision du code du travail et de la loi sur la retraite. Ces deux textes qui «touchent les acquis des travailleurs arrachés à coup de luttes et protestations» ont été annoncés à l’issue de la dernière tripartite. Si le gouvernement a mené jusqu’au bout l’amendement de la loi sur la retraite, la démonstration de forces réalisée par les organisations syndicales et le souci du gouvernement de préserver une «paix sociale» à la veille des élections législatives a contraint l’exécutifs à renoncer, du moins temporairement, à l’amendement du code du travail. Les syndicats conviés à un dialogue «de conjoncture» ne voient pas en le retrait du dossier du code du travail un signe rassurant.
Le gouvernement qui excelle dans la technique de la «fuite en avant» pour reprendre l’expression des représentants des syndicats n’offre aucun plan pour affronter la crise financière et économique, mis à part de grignoter les acquis sociaux des travailleurs. La plateforme de revendications transmise depuis quelques mois au gouvernement est donc toujours d’actualité. Elle compte en plus du gel de la loi sur la retraite, «des mesures d’amélioration du pouvoir d’achat des Algériens». L’intersyndicale qui se mobilise depuis des mois pour faire valoir cette plateforme de revendications ne tardera certainement pas, selon ses représentants qui se sont exprimés à maintes reprises, d’ajouter l’augmentation des salaires à cette plateforme de revendications «vu l’érosion dangereuse du pouvoir d’achat, conséquence des mesures prises dans le cadre de la loi de finances et résultat de l’inflation galopante». «Nous avons plusieurs propositions à faire en vue d’améliorer les salaires, telles que la baisse de l’impôt sur le revenu général, nous voulons aussi être associés à la confection du nouveau code du travail, et les rassemblements sont pour nous un moyen de montrer notre poids et convaincre le gouvernement à prendre nos postions en considération», ont souligné, lors de leurs différentes sorties médiatiques, les membres de l’intersyndicale.
Fatima Aït Khaldoun-Arab
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Assassinat de Ali Tounsi, ancien dgsn : Chouaïb Oultache demain devant le juge
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Mariage des mineures en Algérie
Déni et souffrances muettes
le 25.02.17 | 12h00
Présentée comme un «plaidoyer contre le mariage des mineures en Algérie», l’étude réalisée par le Ciddef et soutenue par l’ambassade du Canada lève un pan de voile qui entoure le phénomène du mariage des adolescentes en Algérie.
Se basant sur une enquête du ministère de la santé, menée en 2012-2013, avec le soutien de l’Unicef et de l’Unfpa, le Ciddef relève que 7 années après avoir revu à 19 ans l’âge du mariage, 47 000 femmes de 15 à 19 ans étaient mariées.
Ce nombre varie fortement selon la région de résidence. Il est nettement plus élevé dans l’Oranie, dans les Hauts-Plateaux du Centre et de l’Ouest, ainsi que dans le Sud et l’est nettement moins à l’Est. Pour le Ciddef, «l’évolution de l’âge moyen au mariage peut masquer et masque de fait d’importantes disparités aussi bien entre régions qu’entre groupes sociaux».
L’étude montre que même si les mineures mariées sont beaucoup plus souvent de milieu rural (4,2%) qu’urbain (2,5%), des données recueillies au niveau de l’état civil de quelques communes de la wilaya d’Alger montrent que ce phénomène n’est pas vraiment absent. Ainsi, de 2012 à 2016, le Ciddef a constaté 23 mariages de mineures dans la commune de Baba Hassen, 11 à Hussein Dey, 7 à Saoula et 20 à Mahelma.
Selon l’étude, les femmes dont le niveau d’instruction est le plus bas sont les plus sujettes au mariage précoce. Les sans-instruction représentent une proportion de 11,9%, celles qui ont un niveau primaire à 14,9%, moyen à 3,6% et secondaire à 1,4%. Le niveau de vie, précise l’étude, n’a pas une grande influence sur le mariage précoce, puisque les mineures mariées sont deux fois plus nombreuses parmi les 20% les plus pauvres que parmi les 20% les plus riches.
De graves incidences
«Cette situation, qui n’est pas sans provoquer de profonds effets sur les plans physique, intellectuel, psychologique et émotionnel, met fin aux possibilités d’éducation et de croissance individuelles ; elle expose les adolescentes à une activité sexuelle et à des grossesses précoces et souvent non désirées, aux maladies sexuellement transmissibles, à des violences physiques, psychologiques, sexuelles et à l’isolement.
Souvent plus âgé, l’époux a eu des expériences sexuelles et expose l’adolescente aux infections sexuellement transmissibles, dont le VIH. Le non-respect de l’immaturité sexuelle de l’adolescente lors du premier rapport sexuel et même des suivants occasionnant des lésions graves, voire parfois invalidantes», explique l’étude.
Plus grave encore, «parce que les adolescentes ne sont prêtes ni physiquement ni moralement à accoucher, elles sont confrontées aux risques liés à la grossesse, à l’accouchement, l’allongement de la période de procréation, mais surtout aux risques d’une augmentation du nombre de grossesses en l’absence de contraception et à ceux associés à une première grossesse (la mortalité maternelle est 2 fois plus élevée chez les mères adolescentes que chez les mères plus âgées), à l’avortement, à l’accouchement avant terme, la naissance de mort-nés et de la transmission du VIH de la mère à l’enfant». «Même résiduels, ajoutent les auteurs de l’étude, les mariages d’adolescentes persistent. Le faible taux des mineures mariées pèse moins sur les politiques publiques.
Si les risques sanitaires sont les mêmes que pour toute femme, les conditions de leur prise en compte et de leur prise en charge ont changé, de même que le regard de la société sur le mariage des adolescentes a aussi évolué. En effet, les structures sanitaires ne sont pas adaptées pour les besoins spécifiques des adolescentes enceintes, les services de pédiatrie ne sont pas conçus pour les besoins d’une adolescente mariée, et les services pour adultes ne sont pas adaptés pour les adolescentes, alors que celles qui sont mariées manquent d’informations sur les structures dont elles ont besoin pour la contraception, la prévention contre les IST, la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant, le suivi de leur grossesse et les soins qui l’entourent, l’accouchement et la préparation à la maternité».
Sur un autre chapitre, l’étude du Ciddef aborde le volet juridique de la question du mariage précoce en Algérie, tout en prenant en compte la réglementation internationale et africaine relative aux droits de l’enfant et des femmes pour mettre l’accent sur une disposition de droit qui permet au violeur d’épouser sa victime mineure pour éviter la sanction. «Comment les juges de notre pays ont-ils pu utiliser cet article (326) en cas de viol d’une mineure, le combiner à l’article qui qualifie le viol de crime, et proposer à l’auteur (de ce crime) d’épouser sa victime pour l’absoudre du crime commis ?» Pour qu’une agression sexuelle soit qualifiée de viol, deux conditions sont requises : le non-consentement et la pénétration.
Or, dans l’article 326 du code pénal, l’enlèvement est supposé avoir été commis sans violence, menace ou fraude. Ceci sous-entend que la victime est consentante, que l’enlèvement n’est pas une agression sexuelle, mais résulte d’une entente entre «l’auteur et la victime», selon l’esprit et le contexte de la disposition française qui a réglé ce cas par le mariage pour laver l’affront subi par la famille. D’ailleurs, si les parents n’acceptent pas le mariage ordonné par le juge, ils peuvent en demander l’annulation et poursuivre l’auteur de l’enlèvement.
De même, au cas où le ravisseur (violeur) a épousé sa victime mineure, divorce avant qu’elle n’atteigne la majorité, les parents ont alors toute la latitude pour le poursuivre. L’utilisation de cet article pour absoudre un violeur de son acte est dangereuse pour la santé psychologique de la victime mineure. Transposer cet article 326 au cas des viols est un moyen de ne pas rendre justice à la victime. Il est temps pour l’Algérie de le supprimer de sa législation.
C’est ce que le mouvement associatif demande et c’est ce que lui recommande le comité des droits de l’enfant qui le qualifie de violence. Le Ciddef plaide pour une étude sur le mariage des mineures en Algérie, «une adaptation des services sociaux, sanitaires, juridiques aux problèmes particuliers des jeunes adolescentes mariées, mais aussi pour veiller à la scolarisation de l’ensemble des filles sur le territoire national, à la poursuite de leurs études, à œuvrer à l’autonomisation des filles, à sensibiliser et mobiliser les familles sur les risques des mariages précoces, à fixer un âge minimum au-dessous duquel une dispense d’âge ne peut être accordée, à supprimer les dispositions de l’article 326 du code pénal, à revoir l’article 7 de ce code, de manière à préciser la notion d’‘‘intérêt’’ et d’‘‘aptitude au mariage’’ et à faire assister le juge par des experts pour entendre et apprécier le consentement de l’enfant».
Salima Tlemçani
Selon le PDG de Sonatrach
«L’Algérie va reconsidérer ses contrats gaziers»
le 25.02.17 | 12h00
L’Algérie va reconsidérer, selon le PDG de Sonatrach, Amine Mazouzi, les contrats gaziers à long terme qui la lient à ses clients, en misant désormais sur des durées de dix à quinze ans, au lieu de vingt-cinq ans.
Le PDG de Sonatrach qui s’exprimait, hier en marge des cérémonies de la célébration du 24 Février, à Hassi Messaoud, a souligné que notre pays «se positionnera désormais aussi bien sur le marché spot que sur le long terme» en fonction de ses intérêts et de l’évolution des prix du gaz.
La déclaration du PDG de Sonatrach intervient alors que la plupart des contrats à long terme signés par l’Algérie arriveront à expiration en 2018-2019. Les propos d’Amine Mazouzi confirment les déclarations du ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, sur le sujet, qui a déjà estimé que la renégociation des contrats est une option incontournable et redonne l’initiative à l’Algérie au même titre que ses partenaires. Par ailleurs, le PDG de Sonatrach a souligné l’augmentation de la production de pétrole du pays grâce, notamment, au champ de Hassi Messaoud, dont le niveau de production sera le même au-delà de 2040, étant donné le faible niveau du taux de récupération.
Un taux dont l’amélioration se fera de manière assez sensible dans les 20 prochaines années, ce qui renforcera les capacités de production de Sonatrach. Sur ce sujet, le directeur de production de la région de Hassi Messaoud, Ali Neghmouche, a estimé que le plus vieux gisement algérien a contribué à 80% à la récente augmentation des capacités de production du pays, estimée à 8% en 2016.
Le plus grand champ pétrolier d’Algérie, Hassi Messaoud, dont les réserves sont en hausse, plafonne actuellement sa production à 430 000 barils par jour pour le maintenir en ligne avec l’accord de l’OPEP visant à réduire sa production, a annoncé jeudi le responsable de Sonatrach. Il est à rappeler que l’Algérie doit réduire sa production de 50 000 barils par jour pour une production estimée à plus de 1 million de barils par jour.
Zhor Hadjam
Gel de la loi sur la retraite
Marche de l’intersyndicale aujourd’hui à Tizi Ouzou
le 25.02.17 | 12h00
L’intersyndicale organise aujourd’hui une marche à Tizi Ouzou pour protester contre la loi sur la retraite en vigueur depuis le 1er janvier qui met fin à la possibilité de départ en retraite anticipée.
L’intersyndicale a dénoncé par la même occasion l’érosion du pouvoir d’achat, accentuée par les mesures d’austérité prises dans le cadre de la loi de finances, stipulant la hausse des prix de plusieurs produits et services. Cette marche intervient dans le cadre d’un mouvement de protestation entamé depuis la rentrée sociale, et quelques semaines après l’annonce de la révision du code du travail et de la loi sur la retraite. Ces deux textes qui «touchent les acquis des travailleurs arrachés à coup de luttes et protestations» ont été annoncés à l’issue de la dernière tripartite. Si le gouvernement a mené jusqu’au bout l’amendement de la loi sur la retraite, la démonstration de forces réalisée par les organisations syndicales et le souci du gouvernement de préserver une «paix sociale» à la veille des élections législatives a contraint l’exécutifs à renoncer, du moins temporairement, à l’amendement du code du travail. Les syndicats conviés à un dialogue «de conjoncture» ne voient pas en le retrait du dossier du code du travail un signe rassurant.
Le gouvernement qui excelle dans la technique de la «fuite en avant» pour reprendre l’expression des représentants des syndicats n’offre aucun plan pour affronter la crise financière et économique, mis à part de grignoter les acquis sociaux des travailleurs. La plateforme de revendications transmise depuis quelques mois au gouvernement est donc toujours d’actualité. Elle compte en plus du gel de la loi sur la retraite, «des mesures d’amélioration du pouvoir d’achat des Algériens». L’intersyndicale qui se mobilise depuis des mois pour faire valoir cette plateforme de revendications ne tardera certainement pas, selon ses représentants qui se sont exprimés à maintes reprises, d’ajouter l’augmentation des salaires à cette plateforme de revendications «vu l’érosion dangereuse du pouvoir d’achat, conséquence des mesures prises dans le cadre de la loi de finances et résultat de l’inflation galopante». «Nous avons plusieurs propositions à faire en vue d’améliorer les salaires, telles que la baisse de l’impôt sur le revenu général, nous voulons aussi être associés à la confection du nouveau code du travail, et les rassemblements sont pour nous un moyen de montrer notre poids et convaincre le gouvernement à prendre nos postions en considération», ont souligné, lors de leurs différentes sorties médiatiques, les membres de l’intersyndicale.
Fatima Aït Khaldoun-Arab
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L'actualité Info AFP : dernières infos en direct avec l'Agence France Presse en photos |
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CAP SUR LE MARCHÉ SPOT De notre envoyé à Hassi Messaoud, Lyas Hallas |
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