0058-actualités du Vendredi 27 Février 2015
Vendredi 27 Février 2015
الجمعة 27 فيفري 2015 م
الجمعة 8 جمادى الأولى 1436 ه
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Mali : Ce que dit l'accord de paix Dans la nuit de mercredi à jeudi, la médiation internationale conduite par Ramtane Lamamra a remis aux mouvements armés du Nord et... |
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On a fait croire que la justice algérienne ne pouvait rien faire contre Chakib Khelil
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Actualité
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Rachid Nekkaz. Président du Mouvement pour la jeunesse et le changement (MJC)
On a fait croire que la justice algérienne ne pouvait rien faire contre Chakib Khelil
le 27.02.15 | 10h00
En sillonnant à pied l’Algérie, Rachid Nekkaz veut réinventer le militantisme en Algérie. De retour des Etats-Unis où il enquêtait sur Chakib Khelil à ses projets de duo avec Lotfi Double Kanon, le trublion de la campagne présidentielle 2014 raconte ses aventures.
Après la longue marche que vous avez entamée depuis Khenchela vers la capitale, vous comptez, cette fois-ci, recommencer à partir de Tlemcen. Quels sont vos objectifs ?
C’est une aventure humaine exceptionnelle qui permet de se dépasser physiquement et d’être en contact direct, voire viscérale, avec la population algérienne, jeunes et vieux, pauvres et riches, dans les plaines et les montagnes. L’objectif de toutes mes actions politiques et des différentes marches est de réaliser un changement pacifique en Algérie afin de construire un avenir pour notre jeunesse algérienne sur la base d’un Etat de droit.
Je souhaite réveiller les consciences afin de sortir de cette impasse politique causée par la maladie chronique du président Abdelaziz Bouteflika, qui fait beaucoup de tort au peuple algérien et à l’Algérie sur le plan international. Etant donné la gravité de situation sociale à In Salah et l’entêtement inexplicable du gouvernement d’exploiter le gaz de schiste en dépit du refus des populations concernées, j’ai décidé de bouleverser mon agenda personnel et politique.
Au lieu des 550 km prévus de Tlemcen à Alger, j’envisage de marcher 1350 km d’In Salah à Alger sur une période de 40 à 50 jours à partir du 21 mars prochain inchaAllah. Ceci en solidarité avec les Algériens du Sahara pour dire «Non au gaz de schiste» et «Oui à l’unité nationale».
Vous revenez des USA, où vous étiez janvier dernier pour demander l’extradition de Chakib Khelil pour qu’il soit jugé en Algérie. Où en êtes- vous dans cette démarche ? Avez-vous plus d’informations à nous avancer sur ce dossier ?
Tout d’abord, je tiens à dire que j’ai eu un choc en apprenant la nouvelle de la bouche des autorités américaines à Alger, le 26 janvier dernier, que Chakib Khelil n’avait pas la nationalité américaine. Ce qui m’a aussi le plus choqué, c’est d’apprendre par le Département d’Etat à Washington que certains officiels algériens se sont plaints auprès de l’Administration américaine pour m’avoir révélé cette information très sensible. Durant cinq ans, le peuple algérien a été trompé.
On lui a fait croire que la justice algérienne ne pouvait rien faire contre Chakib Khelil sous prétexte que l’ancien ministre de l’Energie disposait de la nationalité américaine. En réalité, il n’en est rien. Le passeport américain qui circule sur internet est un faux document pour tromper l’opinion publique algérienne. Chakib Khelil dispose uniquement d’une Green Card (carte de résidence). Ce faisant, les autorités américaines m’ont assuré que si la justice algérienne présente une demande d’extradition, elles ne s’y opposeraient pas.
C’est dans cette perspective que j’ai saisi officiellement le ministre de la Justice afin qu’il entame cette procédure d’extradition. Si d’ici six mois, le dossier reste en l’état, je serai dans l’obligation de déposer une plainte pour corruption et blanchiment d’argent à Washington contre Chakib Khelil. Mais, d’ici là, j’ai bon espoir que TayebLouh, ministre de la Justice, fasse avancer ce dossier sensible.
Vous appelez à une élection présidentielle anticipée. Quelles sont vos motivations ? Comment voyez-vous la faisabilité d’un tel projet ?
Un grand pays comme l’Algérie, en état d’alerte maximale sur cinq de ses six frontières terrestres, ne peut pas se payer le luxe d’avoir à sa tête un Président très malade, qui de fait est devenu une proie facile à la merci d’un entourage sans scrupules et intéressé. Cette situation inédite dans l’histoire des démocraties doit cesser. Comme l’écrasante majorité du peuple algérien, je ne peux pas accepter que le Président et notre pays soient ridiculisés sur la scène internationale.
C’est pourquoi, je pense que la chose la plus sage à faire est d’organiser, sous l’égide d’une commission électorale indépendante, une élection présidentielle anticipée en 2015 avec la participation de tous les partis politiques. C’est une idée qui a été avancée le 18 novembre dernier par l’opposition et à laquelle j’adhère à 100%. Les rencontres avec les leaders de l’opposition depuis deux mois s’inscrivent dans cette optique-là.
Que ce soient Soufiane Djilali, Ali Benflis, Abderrezak Mokri, Abdelaziz Belaïd, Mohamed Dhouibi, MohcineBelabbas ou Mme Naïma Salhi, tous souhaitent une transition pacifique à l’occasion de cette prochaine présidentielle anticipée. Du côté du pouvoir, pour l’instant c’est le silence. J’ai demandé officiellement une audience auprès du président de la République sur ce point précis. L’histoire nous apprend que le silence n’est pas la meilleure réponse dans les situations de crise politique ou sociale.
Je vais continuer mon chemin en rencontrant tous les leaders et personnalités politiques de notre pays. Je caresse l’espoir qu’en septembre les choses se décantent un peu plus, au nom du principe de réalité. Car l’Algérie ne peut pas rester dans cette situation inédite et intenable pour la population qui se sent prise en otage.
Malgré tous les interdictions de marches auxquelles vous avez fait face, les interpellations dont vous étiez victime, la situation politique qualifiée par les partis, interdits d’organiser une simple réunion de «dégradante» et celles de la situation des droits de l’homme considérée par les défenseurs des droits de l’homme, de «rétrograde», vous continuez à qualifier le système politique algérien de «démocrate». Comment justifiez-vous votre position ?
Je persiste et je signe. Oui l’Algérie est une démocratie, certes imparfaite, mais c’est une démocratie qui fonctionne à peu près correctement à 85%. Il y a une zone de perfectibilité de 15% à laquelle chacun de nous doit participer. Je précise que la marche de Khenchela à Alger n’a pas été interdite. Elle a été «perturbée». C’est différent. Pour preuve, malgré 5 arrestations (une à Beni Ourtilane, une à Seddouk et trois à Alger), j’ai réussi finalement à parcourir les 675 km de marche «pour un changement pacifique» que je me suis engagé à parcourir. Cette marche aussi longue à travers 9 wilayas de l’est du pays a été un phénomène inédit en Algérie.
Les autorités n’avaient pas imaginé que je pouvais aller jusqu’au bout, ce qui explique ces petites interpellations sans violence, que je considère être des pauses pour mon corps mis à rude épreuve sur les hauteurs de la Kabylie. J’ai pu ainsi ressentir une part infime du calvaire de nos chouhada (Allah irhamhoum) et des moudjahidine dans les montagnes des Aurès et du Djurdjura pendant la guerre d’indépendance.
Pour revenir à ma position sur la réalité démocratique imparfaite en Algérie, comment expliquez-vous que j’arrive encore à faire des allers-retours entre l’Algérie et le monde entier, malgré le contrôle judiciaire dont je fais l’objet depuis cette marche de Khenchela à Alger ? Les policiers, les procureurs et les juges que j’ai été amené à rencontrer lors de ces 5 interpellations, ne m’ont jamais donné l’impression que je vivais dans une dictature.
Bien au contraire, puisque après chaque interpellation, j’ai été libéré immédiatement par les juges. Je tiens à faire une distinction importante à mes yeux. Une chose est de considérer que certains personnages de l’Etat abusent de leur pouvoir ou de leurs prérogatives pour porter atteinte à la liberté d’expression ou de mouvement de certains opposants ou simples citoyens. C’est une réalité manifeste. Une autre chose est de dire que l’ensemble des institutions du pays, dont celle de la Justice, obéissent aveuglément à ces personnages influents du moment. En venant en Algérie, je savais à quoi m’attendre.
Avec la jeunesse algérienne et les sages qui ont vécu les affres de la décennie noire, je me battrai jusqu’au bout et pacifiquement pour que l’Algérie fortifie son Etat de droit pour le mettre à l’abri de ces quelques détenteurs obscurs du pouvoir qui, à mon sens, sont en train de vivre leurs derniers mois de quiétude.
Vous n’avez adhéré ni à la démarche du FFS ni à celle de la CNTLD. Peut-on qualifier le parcours politique de Nekkaz comme «individualiste»?
Je respecte tous les efforts des partis politiques (FFS ou CNTLD) pour sortir de cette impasse politique. Pour vous répondre directement, je n’ai jamais été individualiste. Mais je crois à la force de l’exemplarité. Car les Algériens ont perdu confiance en les hommes politiques qui ont leur ont donné l’impression, à tort ou à raison, de rechercher le pouvoir à des fins matérielles et personnelles. Les Algériens veulent des femmes et des hommes sincères et désintéressés. Et je crois humblement en faire partie. Je me considère comme un citoyen engagé dans un esprit de rassemblement. Comme je viens de le rappeler, je rencontre petit à petit l’ensemble des responsables politiques algériens en vue d’imposer au pouvoir une présidentielle anticipée en 2015.Cela du demande du temps. Et je ne suis pas pressé.
Les cours du pétrole ne cessent de dégringoler. Les antigaz de schiste résistent encore au Sud devant l’insistance de l’Etat et les «provocations» du directeur de Sonatrach qui a déclaré récemment que son entreprise ne reculera pas quant à l’exploitation de cette énergie non fossile en Algérie. Que pensez-vous de la situation politico-économique du pays ? Quelles solutions proposez-vous pour sortir de cette crise ?
La situation politique est bloquée. La situation économique est alarmante, car le gouvernement algérien a fait de notre économie une centrale d’achats de produits exclusivement étrangers pour acheter le silence de la communauté internationale et favoriser une oligarchie d’importateurs algériens. Avec la baisse vertigineuse des prix du pétrole et du gaz, ce schéma suicidaire a atteint ses limites. La folie du gouvernement, car il n’y a pas d’autre mot pour qualifier son comportement irresponsable, d’exploiter coûte que coûte le gaz de schiste à In Salah révèle clairement l’absence d’une vision économique, qui va coûter très cher à notre pays dans les mois à venir en terme de paix sociale.
La solution la plus juste à In Salah est de mettre en place un moratoire de 7 ans, le temps de voir sereinement les technologies évoluer. L’entreprise française Total qui gère le site d’In Salah a tout intérêt à défendre ce principe de précaution. J’organiserai le 13 mars à 12h30 un rassemblement devant le siège de cette multinationale à Paris pour que Total accepte ce moratoire de 7 ans. Je me rendrai avant à In Salah le 4 mars prochain afin de proposer aux représentants de la population locale le principe d’une conférence nationale sur le gaz de schiste avec les leaders et personnalités politiques algériennes.
Sur le plan politique, afin d’apaiser la situation sociale au Sahara, les responsables de l’énergie en Algérie devront tirer les conséquences de leur choix suicidaire en démissionnant. Sur le plan économique, d’un point de vue global, la solution est de mettre la priorité sans plus attendre sur l’agriculture, le tourisme culturel et des zones franches industrielles dans les 48 wilayas afin d’attirer des capitaux privés algériens et investir dans la production nationale, génératrice de centaines de milliers d’emplois. Le pays compte 190 000 policiers, soit 5 fois plus que notre voisin marocain.
Je propose d’en ffecter 50 000 dans une police touristique afin de sécuriser les zones touristiques à venir. L’agriculture dont les importations (agroalimentaires) avoisinent les 15 milliards de dollars/an doit devenir à terme le 2e budget du pays après celui de l’éducation, afin d’augmenter notre productivité très faible aujourd’hui et baisser le volume des importations
Quel modèle politique défend Rachid Nekkaz ? Quels sont vos prochains projets ?
Je défends un modèle présidentiel fort dans le cadre du renforcement d’un Etat de droit où la justice est indépendante et où les organismes de contrôle, tels que la Cour des comptes ont tous les moyens juridiques et financiers pour lutter contre la gabegie et la corruption. Mon prochain projet c’est cette longue et douloureuse marche de 1350 km à pied entre In Salah et Alger en passant par Ghardaïa, Djelfa, et Laghouat pour dire «Non au gaz de schiste» et «Oui à l’unité nationale».
Vous avez récemment lancé un projet musical avec le rappeur algérien Lotfi Double Kanon. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce sujet ?
Lotfi Double Kanon m’a contacté avant mon voyage aux USA pour savoir si je serais d’accord pour faire un duo et un clip ensemble sur la liberté d’expression en Algérie. A mon retour des USA, on s’est rencontrés. Le courant est très vite passé entre nous. Nous sommes de la même génération. Il a 41 ans, j’en ai 43. Et j’ai été touché par la sensibilité et les convictions de Lotfi. J’ai alors accepté de participer à son projet et au clip qui a été tourné en banlieue parisienne.
Je crois que le clip sera diffusé dans moins d’un mois inchaAllah. Mon objectif est de faire revenir Lotfi Double Kanon en Algérie car la jeunesse algérienne a envie de retrouver son idole. Lotfi est en plus un véritable artiste engagé, qui plus est très courageux à l’image du défunt Matoub Lounès.
Meziane Abane
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le 27.02.15 | 10h00
- Samedi : Journée internationale pour Bouteflika et ses troupes. Pendant que ses services essayent de faire renoncer l’Egypte à une opération militaire en Libye, Gaïd Salah est aux Emirats et au Qatar, histoire de parler armement et sécurité. Lamamra, lui, se réjouit du cessez-le-feu entre les groupes du nord du Mali et le gouvernement. Sinon, à In Salah, la société civile propose un moratoire au Président sur le gaz de schiste, dans l’indifférence. Forcément.
- Dimanche : Internationale toujours, l’UE abonde dans le sens de l’Algérie et affirme vouloir d’une solution «permettant l’autodétermination des Sahraouis», le diplomate Bouteflika peut sourire. Retour à la réalité, le président Bouteflika, lui, peut paniquer, l’excédent commercial a chuté de 40% en un an. Entre-temps, Ghoul règle ses comptes et affirme que «faire bouger la rue, c’est jouer avec le feu». Eternelle confusion du pouvoir entre inertie et stabilité.
- Lundi : Le PDG d’Ooredoo menace la presse si celle-ci s’attaque au pouvoir ou au Qatar, Grine trouve ça «éthique» et nous, on invite ces Messieurs à saisir un dictionnaire et vérifier la signification d’éthique. Entre-temps, l’Egypte abandonne l’idée d’organiser la CAN-2017 et soutient l’Algérie, Raouraoua peut se frotter les mains. Un activiste est condamné à un an de prison pour avoir soutenu les marches des chômeurs dans le Sud. Trouble à l’ordre public, paraît-il.
- Mardi : La marche antigaz de schiste se fait réprimer à Alger, le pouvoir ira jusqu’au bout pour sa rente. Pourtant, Bouteflika affirme sa volonté de «diversifier l’économie». Une déclaration chimérique. Nouveau one man show de Sellal. Il s’en prend à une opposition voulant ruiner l’unité nationale et assure qu’«il n’y a pas d’exploitation de gaz de schiste». D’exploration à exploitation, il n’y a qu’un pas, mais il faut avouer qu’il maîtrise l’art du jeu de mots. Une première.
- Mercredi : Enième blague de Sellal qui affirme que l’Algérie «exporte paix, stabilité et croissance» dans les pays de la région. La Libye peut en témoigner et, surtout, les Algériens voudraient bien profiter de cette croissance avant de l’exporter. Entre-temps, le FFS ira jusqu’au bout pour tenir sa conférence du consensus, et avec le FLN en guest-star. L’opposition, mais pas trop. Sinon, Saadani accuse Hanoune de «ternir l’image du Président». Arbitrage de Bouteflika en vue ?
- Jeudi : Les médecins montent au créneau pour défendre la gratuité des soins, menacée par les mesures d’austérité du gouvernement. On ne veut plus financer la santé des Algériens, mais en revanche, la fondation d’Hilary Clinton, elle, recevrait des fonds algériens en catimini. Intéressant. Entre-temps, il y aurait un «saut qualitatif significatif» des droits de la femme en Algérie, et c’est Amnesty International qui le dit. On se raccroche aux bonnes nouvelles comme on peut.
- 15 milliards de dollars, c’est ce que devrait ramener à l’Algérie la manifestation «Constantine capitale de la culture arabe». Une carte à jouer pour Nadia Labidi.
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Mali : Ce que dit l’accord de paix
le 27.02.15 | 10h00
Dans la nuit de mercredi à jeudi, la médiation internationale conduite par Ramtane Lamamra a remis aux mouvements armés du Nord et au gouvernement de Mali : Ce que dit l’accord de paixBamako un texte final d’accord pour la paix et la réconciliation au Mali. Si des amendements peuvent encore être faits, c’est l’aboutissement de sept mois de négociations.
- Un partage des richesses
La proposition d’accord de la Coordination incluait la compétence des régions du Nord sur l’exploitation des ressources naturelles et minières. La médiation laisse finalement l’Etat redistribuer un pourcentage des ressources issues de l’exploitation minière, repoussant les discussions sur les critères d’évaluation de cette redistribution des richesses, mais elle estime que 30% des recettes budgétaires de l’Etat doivent être attribuées aux régions du Nord.
- La création d’une police régionale
Des patrouilles mixtes incluant toutes les parties négociant à Alger devront être opérationnelles dans un délai de 2 mois. La réintégration des combattants et le redéploiement de l’armée devraient débuter dans ce même délai. Le texte répète que les forces de sécurité doivent inclure des membres de toutes les parties signataires. Un corps de police relevant de la compétence des régions sera créé dans un délai d’un an.
- De nouvelles élections locales dans un délai de 18 mois
Après une «période intérimaire» au cours de laquelle l’Etat s’engage à reformer les textes législatifs du pays pour permettre l’application de l’accord, l’annexe 1 du texte prévoit l’organisation de nouvelles élections pour renouveller les assemblées locales, les élus des communes et des cercles.
- La reconnaissance du mot Azawad
L’utilisation officielle du mot «Azawad» était l’une des premières revendications des mouvements armés. Les membres de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) qui regroupe le MNLA, le MAA, le HCUA et la CPA, indiquait dans sa dernière proposition de texte d’accord que l’Azawad était «une entité géographique et politique spécifique, ayant sa personnalité propre et nécessitant une gouvernance construite sur les fondements de son histoire, de ses réalités sociales, économiques et culturelles».
Le gouvernement de Bamako a jusqu’à présent refusé l’utilisation du moLa médiation avait trouvé une formule : «Les régions du Nord, appelées par certains Azawad». Si ce texte ne reconnaît pas de sens politique au mot, il en sanctuarise néanmoins l’utilisation- Une autonomisation des régions Après avoir abandonné la revendication indépendantiste lors de la signature des accords de Ouagadougou en 2013, les mouvements armés de la Coordination souhaitaient une organisation fédérale. Les autorités maliennes s’y sont opposés pendant des mois.
La médiation a finalement fait le choix d’une structure basée sur la décentralisation, tout en donnant la possibilité aux autorités locales élues au suffrage direct de prendre leurs propres décisions concernant l’aménagement, les services sociaux, les budgets, le développement ou la sécurité.
Ces décisions seront contrôlées «a posteriori» par l’Etat, ce qui semble satisfaire les représentants des mouvements armés. En parallèle, le texte d’accord prévoit la création d’une deuxième chambre au Parlement, qui permette une meilleure représentation des populations du Nord dans les institutions.
- Une Zone de développement prioritaire
La précédente version du texte d’accord évoquait un «retard considérable de développement» des régions de Kidal, Gao et Tombouctou. La médiation demande désormais la mise en place des dispositifs de soutien «de façon prioritaire» aux régions du Nord.
- Des mesures concrètes et urgentes pour le développement
L’annexe 3 de l’accord détaille une série de mesures à réaliser à «court terme», comme l’organisation de la rentrée scolaire, la réalisation de forages hydrauliques à Kidal et Gao, ou encore la distribution d’intrants agricoles et l’organisation de campagnes de vaccination du bétail.
- La réflexion sur la réconciliation nationale repoussée
Le texte ne tranche pas sur les responsabilités de la crise, mais demande aux acteurs des négociations de mettre en place un «débat national» qui permettra la rédaction d’une «Charte pour la paix, l’unité et la réconciliation».
Leïla Beratto
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Moratoire sur le gaz de schiste
le 27.02.15 | 10h00
El Watan Week-end publie la lettre adressée au président de la République par les militants anti-gaz de schiste et des extraits des études publiées dans le moratoire.
- Fracturation hydraulique et enjeux environnementaux
I- La contamination de l’eau
1- La contamination des nappes d’eau à travers les espaces annulaires des puits.
Le puits reste le principal canal qui pourrait servir de drain pour le cheminement des fluides vers le haut, et jusqu’en surface, comme c’est le cas du puits OKN-32 de Haoud Berkaoui, dans la région d’Ouargla, foré par Total en 1978, et qui menace de polluer les eaux de Ouargla.
Pour des raisons physico-chimiques, la qualité de la cimentation des puits à gaz dans le bassin de Timimoune et In Salah a toujours été difficile à réaliser et donc l’étanchéité des tubages n’est jamais parfaite malgré les tentatives de restauration (squeeze).
Le gaz peut donc arriver en surface à travers les espaces annulaires qui se mettent en place entre le tubage et le ciment d’une part (micro annulus) et entre le ciment et le réservoir d’autre part (channeling) et à travers le ciment lui- même, qui après la prise, se contracte et devient poreux et perméable au gaz (un constat avéré dans la région). Ces espaces bien visibles sur les diagraphies d’imagerie et les enregistrements acoustiques (VDL) expliquent l’arrivée du gaz en surface constatée dans beaucoup de puits de la région après leur abandon.
Dans le cas du gaz de schiste, les 85 à 90% des réserves non récupérées, mélangées aux 20 à 40% du fluide de fracturation laissé dans la roche, exerceront, avec le temps, une pression de plus en plus forte sur les abords immédiats du puits. La répressurisation des espaces annulaires pourrait avoir lieu quelques années après l’abandon du puits et conduirait à la communication inter-zones (cas OKN-32). Il est important de noter que la pression et le débit d’un puits abandonné ne sont jamais nuls.
L’abandon d’un puits de gaz de schiste se décide quand son débit journalier n’est plus rentable. Après l’abandon du puits, le gisement continue à travailler pour engendrer la répressurisation en question qui va cisailler le tubage fragilisé par la corrosion, fissurer le ciment, et créer des espaces annulaires le long du puits, faisant ainsi de ce dernier une zone de faiblesse pour la migration verticale du gaz méthane et du cocktail de fracturation.
Une étude réalisée, en 2003, par Schlumberger, sur 15 000 puits dans le monde, montre que 5% des puits ont des fuites durant la phase production et 50% ont des fuites 15 ans après l’abandon, etc. L’étude montre qu’à plus long terme (20 -25 ans), tous les puits vieillissent et finissent par laisser fuir les fluides vers la surface, voire les fuites inter-zones. Il est évident que l’occurrence et la vulnérabilité de ce risque vont crescendo avec la densité de forage par unité de surface (des dizaines de milliers de forages à raison de 2 ou 3 forages par km2, effort forage qui reste utopique en Algérie).
En Algérie, et compte tenu du coût très élevé de l’exploitation du gaz de schiste et des faibles taux de succès géologique et économique de ce projet, le nombre de puits qui pourraient être forés sera très limité et n’aura pas d’impact mesurable sur l’environnement. Ainsi, nous pouvons conclure que ce projet s’arrêtera de lui-même, un jour, avant même que le nombre de forages n’atteigne un seuil préoccupant. Mais le risque zéro n’existe pas.
2- Contamination par la fracturation et les failles préexistantes
Le risque de la contamination directe par les fractures naturelles préexistantes et/ou les fractures hydrauliques générées par l’opération de frac, divisent fortement les spécialistes. En effet, il semble très faible pour certains au vu de la géologie de la région. Pour d’autres, l’Albien sera inévitablement menacé par la fracturation.
II- Fracturation hydraulique et occupation spatiale
La fracturation hydraulique est actuellement la méthode la plus usitée pour l’exploration et l’exploitation de gaz non conventionnels. C’est une technique destinée à fissurer et micro-fissurer des formations géologiques à faible perméabilité par l’injection d’un fluide à très haute pression — généralement de l’eau enrichie en agents durs (grains de sable tamisé, ou microbilles de céramique) pour empêcher le réseau de fracture de se refermer sur lui-même au moment de la chute de pression. Afin d’améliorer l’efficacité de la fracturation hydraulique, des additifs sont ajoutés dans l’eau :
des biocides destinés à réduire la prolifération bactérienne dans le fluide et dans le puits ; des lubrifiants pour favoriser la pénétration du sable dans les micro- fractures ouvertes par la pression de l’eau ; des détergents pour augmenter la désorption du gaz et donc la productivité des puits. En s’appuyant sur l’expérience acquise en Amérique du Nord, où la fracturation hydraulique à grands volumes est très répandue, Sonatrach et ses partenaires étrangers expérimentent désormais cette technique dans différentes régions en Algérie dans l’exploration du gaz de schiste en débutant par le Sahara, loin des regards.
L’observation de l’exploitation actuelle des gaz de schiste aux Etats-Unis montre une densité de puits de l’ordre de 2 à 6 puits au km2. Chacun de ces puits occupe de 1,5 à 2 hectares pendant la période de forage et de fracturation et une surface de 0,4 à 1,2 hectare en phase d’exploitation. Il faut y ajouter les voies d’accès à ces différents puits qui occupent de l’ordre de deux hectares par km2. C’est donc 4 à 20% d’un territoire qui sont artificialisés au cours du forage et 2 à 6% définitivement perdus pour d’autres activités. Cette activité va conduire à une prolifération non maîtrisée de constructions en milieu rural ou périurbain, avec des conséquences importantes en termes d’occupation des sols dans les zones agricoles et urbaines et des conséquences sur l’attrait touristique pour les zones peu peuplées.
III- La fracturation hydraulique et gestion de l’eau
La technique de fracturation hydraulique requiert pour chaque puits de gaz de schiste des volumes d’eau très importants entre 10 000 et 20 000m3, (de quoi alimenter jusqu’à 500 habitants par an en milieu rural ou irriguer 5 à 10 ha) auxquels sont mélangés 100 à 150 tonnes de produits chimiques divers et 1000 à 1200 tonnes de sable.
L’équipement d’une surface de 10 km2 en puits de gaz de schiste suppose donc l’amenée de 200 000 à 1 200 000 m3 d’eau, de 2000 à 9000 m3 de produits chimiques et de l’ordre de 72 000 tonnes de sable et donc la rotation de plusieurs centaines de camions, avec les nuisances qui y sont associées : bruit, pollution locale, dégradation des routes, émissions de CO2, NOx,...
Une grande partie de l’eau injectée va rester dans le sous-sol de fracturation qui va se comporter comme un «réacteur» dans lequel toutes les conditions seront requises (eau, produits chimiques plus ou moins réactifs, catalyseurs, chaleur, pression...) pour que certains composés chimiques réagissent entre eux, parfois en plusieurs étapes, en formant à la sortie de nouveaux produits hautement toxiques. Quant à celle qui est extraite des puits après la fracturation, une partie du mélange va revenir sous forme de boue (100 à 125 m3 par puits), elle est contaminée par les centaines de produits chimiques qui y sont mélangés et par son passage dans la roche mère qui la charge en sels minéraux divers.
Les centaines de produits chimiques utilisés comme additifs dans l’opération de fracturation, dont la plupart sont toxiques ou cancérigènes, sont des polluants qui peuvent s’infiltrer dans les nappes phréatiques et contaminer l’eau qui est destinée à la consommation. Les eaux usées qui remontent à la surface, chargées de sels minéraux et de gaz, posent des questions de retraitement qui ne sont pas toutes résolues et émettent des rejets gazeux dont certains sont dangereux pour la santé (en particulier des hydrocarbures cancérigènes).
Les eaux qui restent en sous-sol auront tendance à filer dans les zones de moindre résistance, les couches les plus perméables, notamment les aquifères les plus proches qui sont souvent contaminés par des fuites dues à des défauts d’étanchéité des puits, une mauvaise cimentation et la corrosion des tubes d’acier.
Il a été constaté aux Etats-Unis sur certains puits des fuites de méthane vers les nappes phréatiques, méthane qu’on retrouve dans l’eau de consommation domestique. En Pennsylvanie, par exemple, où l’on compte plus 80 000 forages, soit un puits actif pour 1,5 km2, l’utilisation sur place de l’eau souterraine a entraîné l’assèchement de plusieurs nappes phréatiques ! On ne peut que s’interroger sur l’avenir écologique de ces régions !
Qu’en est-il alors de la nappe albienne à la verticale de laquelle des milliers de forages ont été réalisés et dont certains ont servi à la séquestration géologique du dioxyde de carbone. Sa contamination peut survenir par le biais d’un confinement défaillant des gaz et des fluides suite à une mauvaise cimentation des puits ou à l’apparition de failles, résultat de l’intensification de l’activité sismique due au fracking.
L’entreposage, le transport ou les rejets des eaux usées en milieu saharien en dehors de tout contrôle peuvent être une grave source de pollution du sol, du sous-sol et l’environnement dû à une évaporation intensive présentant un danger certain pour la santé humaine!
On a trop tendance à oublier que la recharge de la nappe albienne est très lente pour compenser les prélèvements intensifs qui abaissent son niveau et accélèrent le processus de salinisation et la disparition de l’artésianisme.
Ses réserves sont essentielles au maintien de la vie au Sahara, ses traditions millénaires pour une agriculture saharienne prometteuse appuyée par la promotion des énergies renouvelables où l’eau est un élément indispensable. Elle risque de devenir, à l’exemple de ce qui se fait aux USA, un grand business ! Il est à noter que la région d’In Salah a déjà été touchée particulièrement par l’utilisation irrationnelle et abusive des ressources en eau ayant accéléré la dégradation de ces milieux naturellement fragiles.
- IV- Exploitation des gaz de schistes et contamination de l’air
1- Contamination directe par l’évaporation des substances chimiques incorporées dans les liquides de fracturation au cours des différentes étapes d’exploitation des gisements. Sont retrouvés dans l’air des polluants atmosphériques divers : hydrocarbures composés organiques volatils (COV) comme le benzène,, NOx, SOx, O3, particules variées... ;
par les torchères, par la fuite des gaz au niveau des sites d’extraction et lors de leur acheminement dans les pipelines ;
par les particules fines des diesels des camions ;
évaporation des produits chimiques récupérés dans les boues de forages
dans les bacs de décantations.
2- Contamination indirecte : par fuites de Methane CH4 qui sont évaluées par certaines études à près de 6%. Cet effet de serre pourrait dépasser de 20% celui du charbon et serait en moyenne 22 fois plus important que celui du CO2.
- Impacts sur la santé de l’exploitation des gaz de schiste
La population exposée est celle des travailleurs sur les gisements et des riverains, avec des pics de niveau de pollution au niveau des sites d’activité extractive. L’exposition de l’homme aux agents toxiques se fait en contact de l’air et de l’eau potable pollués.
I- Les produits utilisés dans les fluides de fracturation à éliminer impérativement, car responsables d’effets irréversibles.
Le benzène, redoutable pour la santé, toxique sélectif de la moelle osseuse en agissant sur les cellules souches il va perturber la synthèse des globules rouges, d’où l’apparition d’anémie plus ou moins irréversible. Son action sur les plaquettes va entraîner des troubles de la coagulation, mais surtout son impact sur les globules blancs peut aboutir à leur reproduction anarchique, d’où l’apparition de leucémies.
Le formaldéhyde, en plus de puissantes propriétés irritantes et allergisantes est chez l’homme un cancérogène oro-laryngé et serait impliqué dans l’apparition de leucémie.
L’oxyde d’éthylène, dont on comprend mal la présence dans les fluides de fracturation est aussi un fort agent leucémiant. L’acrylamide, en plus d’être un neurotoxique périphérique (polynévrite), il est aussi un cancérogène chez l’homme, ce qui n’est pas le cas des gels de polyacrylamide, couramment utiliseś dans les liquides de fracturation.
La silice cristalline (SiO2)n qui existe sous différentes formes (Quartz, cristobalite), c’est un irritant et fibrosant pulmonaire puissant (silicose...), mais aussi un cancérogène bronchique qui intervient à l’état de poussières. L’acide sulfurique concentré est un cancérogène bronchique chez l’homme (uniquement sous forme d’aérosol).
II- Symptomatologie et signes d’appel
Parmi les premières, l’étude entreprise dans le Colorado auprès de 5000 personnes vivant pour la plupart dans un rayon de 200 m autour des puits a conclu à une exposition significative aux polluants. L’apparition de symptômes, troubles respiratoires, allergies, maux de tête, saignement de nez, spasmes musculaires, étourdissements, diarrhées, ont incité les services sanitaires à des analyses de l’air puis à des analyses de sang dans lesquelles des taux largement supérieurs à la normale ont été signalés ; autre fait inquiétant, le décès prématuré de bétail et l’apparition surprenante de pluies d’oiseaux morts.
Les investigateurs ont proposé plus de 70 recommandations pour réduire ces impacts, mais le rapport n’a jamais été finalisé du fait que la société d’exploitation contestait les conclusions de ce rapport. D’autres études ont suivi, notamment celle de l’Université du Missouri qui confirme l’effet reprotoxique des produits utilisés.
La non-rentabilité
De nombreux experts s’accordent à dire que l’avenir énergétique de l’Algérie n’est pas dans les schistes, mais dans l’optimisation de nos ressources conventionnelles, le développement des énergies renouvelables, dans le mix énergétique et dans les économies d’énergies.
En Algérie, la rentabilité du gaz de schiste reste très hypothétique au vu des caractéristiques géologiques des roches ciblées. Il faudra calculer également le coût de l’impact sur l’environnement et la santé, ce qui n’a, jusqu’à aujourd’hui, pas été fait. De plus, le méthane contenu dans les gaz de schistes doit être purifié pour pouvoir être liquéfié, ce qui contribue à un surcoût. Aux Etats-Unis, le prix de revient du Million de BTU est de 10 $, alors que le prix de vente n’est que de 4 $ en signalant que ces prix sont soutenus par l’Etat américain.
En fait, les gaz de schiste seraient une véritable bulle spéculative. Nous allons tout simplement gaspiller des milliards de dollars pour le plaisir de voir une torche allumée pendant quelques jours. Ici, nous sommes en Algérie et non pas aux Etats-Unis. Le «bonheur» éphémère des Américains ne peut être transposé aux Algériens.
A noter qu’un grand nombre de compagnies pétrolières se désengagent de l’exploitation des gaz de schiste.
En fait, la question à poser est la suivante : pourquoi investir dans les gaz de schiste à In Salah ou dans d’autres régions du Sud alors qu’il suffit de creuser pour avoir du gaz conventionnel beaucoup moins coûteux et beaucoup plus rentable ? De plus, la proposition faite par Sonatrach d’approvisionner en gaz de schiste la région d’In Salah en gaz à partir des puits d’exploration est un non-sens.
Le National cross demain à Fréha
le 27.02.15 | 10h00
Le 53e championnat d’Algérie de cross-country «Ali Lamraoui et Sid Ahmed Abdelhamid» est prévu demain à Fréha (Tizi Ouzou) en présence du ministre des Sports, Mohammed Tahmi. Cette compétition sera sélective pour le Championnat du monde, qui aura lieu à Guiyang en Chine, le 28 mars prochain.
La DTN va sélectionner d’office deux équipes juniors filles et garçons pour le Championnat du monde. Ce ne sera pas le cas pour les seniors. La décision de la participation ou pas à la compétition mondiale sera prise à l’issue du résultat du National 2015. Il faut dire qu’au regard des challenges de cross 2014-2015, le niveau des seniors n’a pas progressé. Autant dire qu’il sera difficile pour la DTN de la FAA de sélectionner six coureurs seniors hommes susceptibles de rééditer la 6e place lors du dernier Mondial 2013 qui s’est déroulé en Pologne.
Demain à Fréha, Rabah Aboud (CREPSEM), qui reste sur un abandon lors du «Régional» qui a eu lieu à Bouchaoui (14 février), aura fort à faire pour défendre son titre, notamment devant son coéquipier Mounir Miout. Comme chaque édition, l’expérience des «chevronnés» sera prépondérante.
Tout comme chez les dames, où le titre se disputera entre la championne d’Algérie en titre, Amina Bettiche (GSP), et Souad Aït Salem (OBBA), qui est considérée comme la grande favorite. Pour la participation au Mondial, il n’est pas exclu que la FAA ne qualifiera que la championne d’Algérie. En Pologne, en 2013, la senior Kenza Dahmani, qui a terminé 16e, était la seule représentante algérienne.
C. B.
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Volley-ball : l’ASWB pourun exploit face au GSP
le 27.02.15 | 10h00
La salle OMS Tahar Belakhdar de Chéraga (Alger) sera aujourd’hui (16h) le théâtre de la finale de volley-ball seniors dames) entre le GS Pétroliers et l’ASW Béjaïa. Une finale qui s’annonce palpitante à plus d’un titre, vu le standing des deux antagonistes, considérés comme deux des meilleurs clubs actuels du volley-ball féminin algérien avec une pléiade de joueuses internationales des deux côtés.
On citera entre autres Oukazi Fatma Zohra, Safia Boukhemia, Aïcha Matmaz, Fatma Zohra Bensalem (GSP) et Arbouche Kahina, Messaoudene Kahina, Meriem Boucheta (ASWB). Le GSP et l’ASWB ont obtenu leur qualification mercredi matin, respectivement (3-0) face au NC Béjaïa, et (3-2) face au RC Béjaïa.
Les Pétrolières ont eu la tâche relativement facile face au NC Béjaïa, au moment où le RC Béjaïa a tenu la dragée haute à son voisin de l’ASWB en s’inclinant difficilement (3-2). La finale d’aujourd’hui est un «remake» de celle de 2012, puisque cette année-là, l’ASWB et le GSP s’étaient déjà affrontés dans un duel final qui avait tourné à l’avantage des Algéroises, sur le score sans appel de 3-0. Le MC Alger, depuis qu’il a été rebaptisé GSP en 2009, a remporté les six éditions de la coupe d’Algérie qui ont été disputées depuis.
Les filles du duo Salim Achouri et Mokrane Idrici (GSP) seront en position de force et aborderont cette finale avec un moral gonflé à bloc pour garnir ainsi la vitrine du club par un 24e trophée, notamment après son sacre du championnat d’Algérie 2015. De leur côté, les protégées de Abdelmalek Allab (ASW Béjaïa) comptent cinq coupes d’Algérie à leur palmarès, toutes remportées dans les années 1990 (93/94/95/96 et 98). Cela fait donc 17 ans qu’elles courent derrière un nouveau sacre.
N. M.
Une grande star rêve de bosser avec Stromae
Après avoir montré ce qu'il savait faire aux États-Unis (notamment avec un titre sur la bande-originale de Hunger Games), Stromae a séduit... Madonna!
Nous vous en avions déjà parlé: Stromae a tapé dans l'oeil (ou plutôt dans l'oreille) de Madonna. La chanteuse rêve de collaborer avec l'artiste belge. Interrogée par Europe 1, elle confirme son envie. "J'adore Stromae et j'aimerais beaucoup travailler avec lui", dit-elle.
Lorsque la journaliste l'interroge sur un duo possible ou une tournée, elle ajoute simplement, avec une part de mystère: "Je ne suis pas sûre qu'on arrivera à faire un duo ensemble, mais je serai en France cet été, alors on verra!"
Madonna explique, par ailleurs, que pour son nouvel album "Rebel Heart", elle a collaboré avec des artistes sans avoir au préalable prévu de le faire. Ce fut notamment le cas avec Alicia Keys.
Stromae sera, par ailleurs, à Coachella les dimanches 12 et 19 avril prochains. L'occasion de croiser d'autres stars internationales.
Madonna : "Je recevais des critiques et des... par Europe1fr
Nous vous en avions déjà parlé: Stromae a tapé dans l'oeil (ou plutôt dans l'oreille) de Madonna. La chanteuse rêve de collaborer avec l'artiste belge. Interrogée par Europe 1, elle confirme son envie. "J'adore Stromae et j'aimerais beaucoup travailler avec lui", dit-elle.
Lorsque la journaliste l'interroge sur un duo possible ou une tournée, elle ajoute simplement, avec une part de mystère: "Je ne suis pas sûre qu'on arrivera à faire un duo ensemble, mais je serai en France cet été, alors on verra!"
Madonna explique, par ailleurs, que pour son nouvel album "Rebel Heart", elle a collaboré avec des artistes sans avoir au préalable prévu de le faire. Ce fut notamment le cas avec Alicia Keys.
Stromae sera, par ailleurs, à Coachella les dimanches 12 et 19 avril prochains. L'occasion de croiser d'autres stars internationales.
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