006-/-actualites du MERCREDI 06 janvier 2016
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السبت 08 ربيع الأول 1437 ه
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ACTIVITÉ AVAL La Sonatrach a dévoilé hier une bonne partie de son programme dans l'activité Aval, notamment à travers le lancement du processus de réalisation de deux nouvelles raffineries à Tiaret et à Hassi Messaoud. Suite... |
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Le «changement» n'a pas eu lieu La révision de la Loi fondamentale du pays consacre, certes, tamazight comme langue officielle, et revient à la limitation des mandats... |
Des décennies de combat pour un statut de tamazight
Le mois d’avril 2002, l’APN vote un amendement à la Constitution. Tamazight est devenue langue nationale. Pendant des années,...
Dans les dédales des contrats avec Saipem
Nouvelles révélations dans le procès de l’affaire Sonatrach 1 qui se tient au tribunal criminel d’Alger. Hier,...
Quatre mandats présidentiels, trois révisions constitutionnelles. C’est unique dans les annales politiques ! Mais le président...
Le verrouillage du champ politique assumé
Le chef de cabinet de la Présidence, Ahmed Ouyahia, justifie à nouveau le verrouillage du champ politique. S’exprimant lors...
Le «changement» n'a pas eu lieu
La révision de la Loi fondamentale du pays consacre, certes, tamazight comme langue officielle, et revient à la limitation des mandats...
Le verrouillage du champ politique assumé
Le chef de cabinet de la Présidence, Ahmed Ouyahia, justifie à nouveau le verrouillage du champ politique. S’exprimant lors...
Le régime présidentialiste maintenu
Le régime politique, consacré par le projet de révision constitutionnelle rendu public hier, est plutôt...
Cs Constantine : Un mercato délicat pour le Chabab
C’est un mercato agité que le CS Constantine est en train de vivre depuis quelques jours. Les deux hommes qui s’occupent de ce...
MC Alger : Qui peut lever la suspension de Ghrib ?
Le bureau du club sportif amateur (CSA)/MC Alger est de nouveau en proie à un malaise suite à la correspondance que deux de ses...
Real Madrid : Le «pari difficile» de Zizou
L’ancien capitaine de l’équipe de France de football au palmarès impressionnant, Zinedine Zidane, a été...
«La conformité fiscale volontaire n'est pas suffisante»
Pour le vice-président du FCE , «le dispositif de conformité fiscale volontaire mis en place n’est pas suffisant» pour...
Une nouvelle charte pour le partenariat
L’entrée en vigueur de la loi de finances pour 2016 suscite moult interrogations auprès des chefs d’entreprise. C’est...
Dahli Spa : L'hypermarché Ardis triple sa surface
Implanté sur une superficie de 40 000 m², aux Pins maritimes à Alger, l’hypermarché Ardis, appartenant au groupe Arcofina...
L'Arabie Saoudite pose ses conditions
Pour Riyad, il est impératif que les autorités iraniennes arrêtent «de s’ingérer dans les affaires...
La paix en Libye, une urgence
Le pays est devenu, depuis le renversement par les Occidentaux et le Qatar de Mouammar El Gueddafi en 2011, le repère privilégié de...
Boudj s'affiche au cinéma Paradiso
Il est le célèbre locataire du 26, rue Larbi Ben M’hidi, à Alger. Il est la mémoire de ce haut lieu dédié...
Vers une meilleure connaissance des deux langues
Les éditions algériennes Dar Khettab viennent
L’avant-projet de révision de la constitution rendu public
Le «changement» n’a pas eu lieu
le 06.01.16 | 10h00
La révision de la Loi fondamentale du pays consacre, certes, tamazight comme langue officielle, et revient à la limitation des mandats présidentiels, mais ne consent aucune avancée démocratique.
L’avant-projet de révision constitutionnelle est enfin rendu public. En gestation depuis quatre ans, la mouture finale du «plus important chantier» du président Bouteflika durant son quatrième mandat ne contient que quelques nouveautés. Ce n’est finalement pas la «grande révolution» de la législation nationale devant jeter les bases «d’un Etat civil» promis depuis 2014. Dévoilé hier lors d’une conférence de presse par le chef de cabinet de la Présidence, Ahmed Ouyahia, ce document propose, notamment, le retour à la limitation des mandats présidentiels, l’officialisation de la langue amazighe et certaines codifications de l’exercice politique dans le pays.
En effet, après avoir violé la Constitution en 2008 pour permettre au chef de l’Etat de briguer deux mandats supplémentaires, le pouvoir décide de reproduire l’ancien article 74 contenu dans la Loi fondamentale de 1996. «La durée du mandat présidentiel est de cinq ans et le président de la République est rééligible une seule fois», stipule le nouvel article 74 proposé dans cet avant-projet.
Qualifiée «d’antidémocratique» en 2008, cette disposition deviendra, selon ce texte, «intangible» en vertu de l’article 178 qui énumère les constantes immuables de l’Etat. Et comme le pouvoir algérien maîtrise l’art de défendre tout et son contraire en même temps, Ahmed Ouyahia a présenté des arguments justifiant cette décision. «Cela participe du respect de l’alternance au pouvoir», lance-t-il d’emblée.
Le chef de cabinet de la Présidence justifie également les décisions précédentes : «En 2008, la suppression de la limitation des mandats répond à une demande insistante de la population qui souhaitait que le président Bouteflika reste au pouvoir (…) en 2014, le président de la République a fait un sacrifice pour éviter au pays de sombrer dans la violence», estime-t-il. Ahmed Ouyahia rejette, dans ce sens, le terme «violation» de la Constitution, affirmant que «la matrice de celle de 1963 est restée la même jusqu’à aujourd’hui». «Elle n’a connu que des améliorations et des enrichissements», soutient-il.
Concernant l’officialisation de la langue amazighe, Ahmed Ouyahia explique aussi sa non-intégration dans la short-liste des constantes intangibles «par la nécessité de la promouvoir et de la standardiser au préalable». Se félicitant du fait que ce document renforce les droits de l’opposition, les libertés individuelles et collectives ainsi que la liberté de la presse, l’orateur défend ce projet qualifié par l’opposition de «non-événement».
Rejet des arguments de l’opposition
Rappelant toutes les phases de sa préparation, Ouyahia affirme que le président Bouteflika voulait faire de ce projet «un dialogue national». «Nous avons voulu consulter tout le monde. On n’a exclu personne. Le document contient 70 à 80% des propositions faites par ceux qui ont participé aux consultations. C’est une révision profonde, même si elle n’est pas venue dans le sens voulu par l’opposition qui demande un changement de régime», lance-t-il, avant de rejeter les arguments de l’opposition : «Son discours (l’opposition, ndlr), matin et soir, consiste à dire qu’il n’y a pas de légitimité des pouvoirs et une vacance des institutions.
Je suis désolé de leur répondre que la légitimité des institutions est donnée par le peuple algérien souverain et que la vacance des pouvoirs n’est pas un programme politique qui mènera loin.» Ahmed Ouyahia défend, dans ce sens, la légitimité du président Bouteflika : «L’Etat est debout. Et puisque le discours sur la vacance des institutions concerne le président Bouteflika, il démontre chaque jour qu’il dirige le pays. Depuis qu’il est Président, il a un gouvernement qui travaille sous son autorité, il reçoit des délégations, il suit la législation et propose la Constitution.»
Le chef de cabinet de la Présidence rejette aussi la demande de l’opposition concernant la création d’une instance indépendante pour l’organisation des élections, qu’il qualifie d’«invention des ONG occidentales destinée à l’Afrique et à l’Europe de l’Est». Ahmed Ouyahia exclut également l’éventualité d’une dissolution du Parlement après la révision de la Constitution.
Madjid Makedhi
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Ecoutez Pinocchio
Ouyahia : « c’est Bouteflika qui dirige »
le 05.01.16 | 14h33 | mis à jour le 05.01.16 | 17h08
Ahmed Ouyahia affirme que c’est bien le président de la République M.Abdelaziz Bouteflika qui est au commande du pays et tacle l’opposition dont la seul manœuvre est de « s’opposer à tout ».
« Le président de la République démontre chaque jour qu’il dirige le pays. Depuis qu’il est président il a un gouvernement qui travaille sous son autorité, il reçoit des délégations, il suit la législation et propose la Constitution », a déclaré M.Ouyahia ce mardi lors d’une conférence de presse portant présentation de l’avant projet de la constitution.
Selon lui, « si tout les 15 jours on fait une déclaration pour alerter la population sur la vacance du pouvoir ce n’est pas un programme » et cela « ne mène pas loin ».
Le directeur du cabinet de la Présidence qui a lui-même conduit des consultations autour de cet avant projet considère que « l’opposition opposante » a pour seul discours « l’illégitimité du pouvoir et des institutions ». « Je suis désolé de leurs répondre que la légitimité des institutions est donné par le peuple algérien souverain », ajoute-t-il.
Ouyahia reproche à cette « opposition opposante » de venir traiter de « non évènement » un texte qu’elle a refusé d’enrichir et débattre lors des consultations effectuées à cet effet.
Mina Adel
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Le verrouillage du champ politique assumé
le 06.01.16 | 10h00
Le chef de cabinet de la Présidence, Ahmed Ouyahia, justifie à nouveau le verrouillage du champ politique. S’exprimant lors d’une conférence de presse animée hier à Alger, il défend mordicus le gel de l’agrément des partis politiques et l’interdiction des manifestations dans les grandes villes.
«Permettez-moi de vous signaler que nous avons 75 partis. Concernant le pouvoir, qu’il y ait 75 ou 95 partis, je ne vois pas en quoi cela changerait le sens de la rotation du monde. Maintenant, dans l’application, la loi est claire. Il y a quelque chose qui s’appelle le tribunal administratif et le Conseil d’Etat. Les gens n’ont qu’à aller porter leur affaire devant la justice. Il faut qu’on arrive à se convaincre que la justice est au-dessus de nous tous», lance-t-il, répondant à une question sur la violation des dispositions constitutionnelles garantissant la liberté de la création des partis et des associations.
«C’est la justice qui règle les problèmes et non pas les meetings, les tentatives de solidarité partisane et les déclarations», ajoute-t-il. Ahmed Ouyahia soutient également que l’interdiction des marches et des manifestations n’est en vigueur qu’à Alger. «Vous parlez de la liberté de manifestation. Nous avons une loi qui la régule et qui fait supporter l’ordre durant la manifestation aux organisateurs. L’Algérie est faite de 48 wilayas. A travers les 47 wilayas, jamais on n’a interdit une manifestation. Et ça se déroule toujours sereinement.
Quand parfois quelqu’un juge qu’il est utile d’organiser une manifestation à Alger, parce qu’il y a la presse, il juge utile de casser des vitres», dit-il. Reconnaissant que «l’application de la loi n’est pas parfaite», Ahmed Ouyahia revient, dans la foulée, sur les manifestations organisées contre le quatrième mandat du président Bouteflika, qu’il qualifie de «fascistes». «Je ne parle pas des manifestations à caractère fasciste, et je pèse mes mots, dont nous avons vécu des tentatives en 2014. On manifeste pour exprimer un point de vue ? La Révolution, les Algériens l’ont faite en 1954», lance-t-il.
Madjid Makedhi
Reprise des relations diplomatiques entre Riyad et Téhéran
L’Arabie Saoudite pose ses conditions
le 06.01.16 | 10h00
Pour Riyad, il est impératif que les autorités iraniennes arrêtent «de s’ingérer dans les affaires intérieures d’autres pays».
Devant les appels répétés à la «désescalade» lancés dès samedi par plusieurs pays, les autorités saoudiennes ont finalement accepté de reconsidérer leur décision de rompre les relations diplomatiques de leur pays avec l’Iran, Etat avec lequel elles sont en conflit depuis l’exécution d’un dignitaire religieux chiite saoudien. Seulement, le royaume wahhabite conditionne la reprise de ses relations avec l’Iran par un certains nombre de règles.
Pour Riyad, il est impératif avant tout que les autorités iraniennes arrêtent «de s’ingérer dans les affaires intérieures d’autres pays». Les relations entre Riyad et Téhéran seront rétablies lorsque l’Iran arrêtera «de s’ingérer dans les affaires intérieures d’autres pays, y compris dans les nôtres», a déclaré le représentant permanent de l’Arabie Saoudite auprès de l’ONU, Abdallah Al Mouallimi, cité hier par Reuters. Autant dire que Riyad demande l’impossible. Ou presque. Surtout si le royaume wahhabite continue à couper les têtes d’opposants politiques chiites quand bien même ils seraient Saoudiens.
Riyad a rompu dimanche les relations diplomatiques avec Téhéran à la suite d’attaques contre ses missions diplomatiques à Téhéran et Mashhad, incendiées samedi soir. Ces attaques condamnées par le Conseil de sécurité de l’ONU ont été provoquées par l’exécution du chef religieux chiite Nimr Al Nimr par le royaume saoudien. Mais depuis, l’Iran a quand même platement condamné le saccage des représentations diplomatiques saoudiennes. Mais cela ne semble pas avoir suffi.
Le Bahreïn, le Koweït et le Soudan ont suivi l’exemple de l’Arabie Saoudite et rompu lundi leurs relations diplomatiques avec l’ancien empire perse. Les Emirats arabes unis se sont, quant à eux, limités à rappeler lundi leur ambassadeur de Téhéran et à «réduire le nombre de diplomates iraniens» dans le pays. La crise tend à devenir aujourd’hui régionale.
Quoi qu’il en soit, nous en saurons un peu plus samedi sur la conduite qu’adopteront les monarchies du Golfe concernant les appels au calme lancés par la communauté internationale.
Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) devrait tenir à la fin du week-end une réunion extraordinaire. «Les ministres des Affaires étrangères du CCG tiendront samedi à Riyad une réunion extraordinaire (...) afin de discuter des répercussions de l’attaque contre l’ambassade d’Arabie Saoudite à Téhéran et le consulat saoudien dans la ville iranienne de Mashhad», a déclaré hier Abdoullatif ben Rachid Al Zayani, secrétaire général du CCG, dans un communiqué. Est-ce que les autorités iraniennes vont accepter les conditions saoudiennes ? Difficile à dire. Pour calmer leur opinion qui réclame vengeance après l’exécution de cheikh Nimr Al Nimr, il est peu probable qu’elles acceptent de faire davantage profil bas.
Du moins pas maintenant, car cela pourrait s’avérer fatal pour le pouvoir du président Hassan Rouhani qui est attendu au tournant par les conservateurs iraniens qui lui reprochent déjà d’avoir bradé l’avenir de l’Iran en acceptant de signer le fameux accord sur le nucléaire iranien. Le fait que l’Iran ait affirmé hier que la rupture des relations diplomatiques par l’Arabie Saoudite n’avait «aucun effet» sur son développement accrédite l’idée que Téhéran ne pliera pas, comme le souhaiterait le CCG.
Connu pour sa pondération et son pragmatisme, Hassan Rohani est donc obligé de suivre le mouvement de faire lui aussi dans la surenchère. En réponse à l’escalade saoudienne, il a adressé de nouvelles critiques à Riyad. Le chef de l’Etat iranien a indiqué hier que l’Arabie Saoudite ne peut pas répondre «aux critiques en coupant des têtes».
«L’Arabie Saoudite ne peut pas faire oublier son crime d’avoir coupé la tête d’un dignitaire religieux avec la rupture de ses relations. J’espère que les pays européens qui réagissent toujours aux questions liées aux droits de l’homme feront leur devoir», a-t-il déclaré en recevant le ministre danois des Affaires étrangères, Kristian Jensen, en visite à Téhéran. Bref, c’est la réponse du berger à la bergère. Le décor d’une crise profonde et durable est ainsi planté.
Zine Cherfaoui
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Le pays est devenu, depuis le renversement par les Occidentaux et le Qatar de Mouammar El Gueddafi en 2011, le repère privilégié de...
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L’avant-projet de révision de la constitution rendu public
Le «changement» n’a pas eu lieu
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La révision de la Loi fondamentale du pays consacre, certes, tamazight comme langue officielle, et revient à la limitation des mandats présidentiels, mais ne consent aucune avancée démocratique.
L’avant-projet de révision constitutionnelle est enfin rendu public. En gestation depuis quatre ans, la mouture finale du «plus important chantier» du président Bouteflika durant son quatrième mandat ne contient que quelques nouveautés. Ce n’est finalement pas la «grande révolution» de la législation nationale devant jeter les bases «d’un Etat civil» promis depuis 2014. Dévoilé hier lors d’une conférence de presse par le chef de cabinet de la Présidence, Ahmed Ouyahia, ce document propose, notamment, le retour à la limitation des mandats présidentiels, l’officialisation de la langue amazighe et certaines codifications de l’exercice politique dans le pays.
En effet, après avoir violé la Constitution en 2008 pour permettre au chef de l’Etat de briguer deux mandats supplémentaires, le pouvoir décide de reproduire l’ancien article 74 contenu dans la Loi fondamentale de 1996. «La durée du mandat présidentiel est de cinq ans et le président de la République est rééligible une seule fois», stipule le nouvel article 74 proposé dans cet avant-projet.
Qualifiée «d’antidémocratique» en 2008, cette disposition deviendra, selon ce texte, «intangible» en vertu de l’article 178 qui énumère les constantes immuables de l’Etat. Et comme le pouvoir algérien maîtrise l’art de défendre tout et son contraire en même temps, Ahmed Ouyahia a présenté des arguments justifiant cette décision. «Cela participe du respect de l’alternance au pouvoir», lance-t-il d’emblée.
Le chef de cabinet de la Présidence justifie également les décisions précédentes : «En 2008, la suppression de la limitation des mandats répond à une demande insistante de la population qui souhaitait que le président Bouteflika reste au pouvoir (…) en 2014, le président de la République a fait un sacrifice pour éviter au pays de sombrer dans la violence», estime-t-il. Ahmed Ouyahia rejette, dans ce sens, le terme «violation» de la Constitution, affirmant que «la matrice de celle de 1963 est restée la même jusqu’à aujourd’hui». «Elle n’a connu que des améliorations et des enrichissements», soutient-il.
Concernant l’officialisation de la langue amazighe, Ahmed Ouyahia explique aussi sa non-intégration dans la short-liste des constantes intangibles «par la nécessité de la promouvoir et de la standardiser au préalable». Se félicitant du fait que ce document renforce les droits de l’opposition, les libertés individuelles et collectives ainsi que la liberté de la presse, l’orateur défend ce projet qualifié par l’opposition de «non-événement».
Rejet des arguments de l’opposition
Rappelant toutes les phases de sa préparation, Ouyahia affirme que le président Bouteflika voulait faire de ce projet «un dialogue national». «Nous avons voulu consulter tout le monde. On n’a exclu personne. Le document contient 70 à 80% des propositions faites par ceux qui ont participé aux consultations. C’est une révision profonde, même si elle n’est pas venue dans le sens voulu par l’opposition qui demande un changement de régime», lance-t-il, avant de rejeter les arguments de l’opposition : «Son discours (l’opposition, ndlr), matin et soir, consiste à dire qu’il n’y a pas de légitimité des pouvoirs et une vacance des institutions.
Je suis désolé de leur répondre que la légitimité des institutions est donnée par le peuple algérien souverain et que la vacance des pouvoirs n’est pas un programme politique qui mènera loin.» Ahmed Ouyahia défend, dans ce sens, la légitimité du président Bouteflika : «L’Etat est debout. Et puisque le discours sur la vacance des institutions concerne le président Bouteflika, il démontre chaque jour qu’il dirige le pays. Depuis qu’il est Président, il a un gouvernement qui travaille sous son autorité, il reçoit des délégations, il suit la législation et propose la Constitution.»
Le chef de cabinet de la Présidence rejette aussi la demande de l’opposition concernant la création d’une instance indépendante pour l’organisation des élections, qu’il qualifie d’«invention des ONG occidentales destinée à l’Afrique et à l’Europe de l’Est». Ahmed Ouyahia exclut également l’éventualité d’une dissolution du Parlement après la révision de la Constitution.
Madjid Makedhi
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Ouyahia : « c’est Bouteflika qui dirige »
le 05.01.16 | 14h33 | mis à jour le 05.01.16 | 17h08
Ahmed Ouyahia affirme que c’est bien le président de la République M.Abdelaziz Bouteflika qui est au commande du pays et tacle l’opposition dont la seul manœuvre est de « s’opposer à tout ».
« Le président de la République démontre chaque jour qu’il dirige le pays. Depuis qu’il est président il a un gouvernement qui travaille sous son autorité, il reçoit des délégations, il suit la législation et propose la Constitution », a déclaré M.Ouyahia ce mardi lors d’une conférence de presse portant présentation de l’avant projet de la constitution.
Selon lui, « si tout les 15 jours on fait une déclaration pour alerter la population sur la vacance du pouvoir ce n’est pas un programme » et cela « ne mène pas loin ».
Le directeur du cabinet de la Présidence qui a lui-même conduit des consultations autour de cet avant projet considère que « l’opposition opposante » a pour seul discours « l’illégitimité du pouvoir et des institutions ». « Je suis désolé de leurs répondre que la légitimité des institutions est donné par le peuple algérien souverain », ajoute-t-il.
Ouyahia reproche à cette « opposition opposante » de venir traiter de « non évènement » un texte qu’elle a refusé d’enrichir et débattre lors des consultations effectuées à cet effet.
Mina Adel
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Le verrouillage du champ politique assumé
le 06.01.16 | 10h00
Le chef de cabinet de la Présidence, Ahmed Ouyahia, justifie à nouveau le verrouillage du champ politique. S’exprimant lors d’une conférence de presse animée hier à Alger, il défend mordicus le gel de l’agrément des partis politiques et l’interdiction des manifestations dans les grandes villes.
«Permettez-moi de vous signaler que nous avons 75 partis. Concernant le pouvoir, qu’il y ait 75 ou 95 partis, je ne vois pas en quoi cela changerait le sens de la rotation du monde. Maintenant, dans l’application, la loi est claire. Il y a quelque chose qui s’appelle le tribunal administratif et le Conseil d’Etat. Les gens n’ont qu’à aller porter leur affaire devant la justice. Il faut qu’on arrive à se convaincre que la justice est au-dessus de nous tous», lance-t-il, répondant à une question sur la violation des dispositions constitutionnelles garantissant la liberté de la création des partis et des associations.
«C’est la justice qui règle les problèmes et non pas les meetings, les tentatives de solidarité partisane et les déclarations», ajoute-t-il. Ahmed Ouyahia soutient également que l’interdiction des marches et des manifestations n’est en vigueur qu’à Alger. «Vous parlez de la liberté de manifestation. Nous avons une loi qui la régule et qui fait supporter l’ordre durant la manifestation aux organisateurs. L’Algérie est faite de 48 wilayas. A travers les 47 wilayas, jamais on n’a interdit une manifestation. Et ça se déroule toujours sereinement.
Quand parfois quelqu’un juge qu’il est utile d’organiser une manifestation à Alger, parce qu’il y a la presse, il juge utile de casser des vitres», dit-il. Reconnaissant que «l’application de la loi n’est pas parfaite», Ahmed Ouyahia revient, dans la foulée, sur les manifestations organisées contre le quatrième mandat du président Bouteflika, qu’il qualifie de «fascistes». «Je ne parle pas des manifestations à caractère fasciste, et je pèse mes mots, dont nous avons vécu des tentatives en 2014. On manifeste pour exprimer un point de vue ? La Révolution, les Algériens l’ont faite en 1954», lance-t-il.
Madjid Makedhi
Reprise des relations diplomatiques entre Riyad et Téhéran
L’Arabie Saoudite pose ses conditions
le 06.01.16 | 10h00
Pour Riyad, il est impératif que les autorités iraniennes arrêtent «de s’ingérer dans les affaires intérieures d’autres pays».
Devant les appels répétés à la «désescalade» lancés dès samedi par plusieurs pays, les autorités saoudiennes ont finalement accepté de reconsidérer leur décision de rompre les relations diplomatiques de leur pays avec l’Iran, Etat avec lequel elles sont en conflit depuis l’exécution d’un dignitaire religieux chiite saoudien. Seulement, le royaume wahhabite conditionne la reprise de ses relations avec l’Iran par un certains nombre de règles.
Pour Riyad, il est impératif avant tout que les autorités iraniennes arrêtent «de s’ingérer dans les affaires intérieures d’autres pays». Les relations entre Riyad et Téhéran seront rétablies lorsque l’Iran arrêtera «de s’ingérer dans les affaires intérieures d’autres pays, y compris dans les nôtres», a déclaré le représentant permanent de l’Arabie Saoudite auprès de l’ONU, Abdallah Al Mouallimi, cité hier par Reuters. Autant dire que Riyad demande l’impossible. Ou presque. Surtout si le royaume wahhabite continue à couper les têtes d’opposants politiques chiites quand bien même ils seraient Saoudiens.
Riyad a rompu dimanche les relations diplomatiques avec Téhéran à la suite d’attaques contre ses missions diplomatiques à Téhéran et Mashhad, incendiées samedi soir. Ces attaques condamnées par le Conseil de sécurité de l’ONU ont été provoquées par l’exécution du chef religieux chiite Nimr Al Nimr par le royaume saoudien. Mais depuis, l’Iran a quand même platement condamné le saccage des représentations diplomatiques saoudiennes. Mais cela ne semble pas avoir suffi.
Le Bahreïn, le Koweït et le Soudan ont suivi l’exemple de l’Arabie Saoudite et rompu lundi leurs relations diplomatiques avec l’ancien empire perse. Les Emirats arabes unis se sont, quant à eux, limités à rappeler lundi leur ambassadeur de Téhéran et à «réduire le nombre de diplomates iraniens» dans le pays. La crise tend à devenir aujourd’hui régionale.
Quoi qu’il en soit, nous en saurons un peu plus samedi sur la conduite qu’adopteront les monarchies du Golfe concernant les appels au calme lancés par la communauté internationale.
Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) devrait tenir à la fin du week-end une réunion extraordinaire. «Les ministres des Affaires étrangères du CCG tiendront samedi à Riyad une réunion extraordinaire (...) afin de discuter des répercussions de l’attaque contre l’ambassade d’Arabie Saoudite à Téhéran et le consulat saoudien dans la ville iranienne de Mashhad», a déclaré hier Abdoullatif ben Rachid Al Zayani, secrétaire général du CCG, dans un communiqué. Est-ce que les autorités iraniennes vont accepter les conditions saoudiennes ? Difficile à dire. Pour calmer leur opinion qui réclame vengeance après l’exécution de cheikh Nimr Al Nimr, il est peu probable qu’elles acceptent de faire davantage profil bas.
Du moins pas maintenant, car cela pourrait s’avérer fatal pour le pouvoir du président Hassan Rouhani qui est attendu au tournant par les conservateurs iraniens qui lui reprochent déjà d’avoir bradé l’avenir de l’Iran en acceptant de signer le fameux accord sur le nucléaire iranien. Le fait que l’Iran ait affirmé hier que la rupture des relations diplomatiques par l’Arabie Saoudite n’avait «aucun effet» sur son développement accrédite l’idée que Téhéran ne pliera pas, comme le souhaiterait le CCG.
Connu pour sa pondération et son pragmatisme, Hassan Rohani est donc obligé de suivre le mouvement de faire lui aussi dans la surenchère. En réponse à l’escalade saoudienne, il a adressé de nouvelles critiques à Riyad. Le chef de l’Etat iranien a indiqué hier que l’Arabie Saoudite ne peut pas répondre «aux critiques en coupant des têtes».
«L’Arabie Saoudite ne peut pas faire oublier son crime d’avoir coupé la tête d’un dignitaire religieux avec la rupture de ses relations. J’espère que les pays européens qui réagissent toujours aux questions liées aux droits de l’homme feront leur devoir», a-t-il déclaré en recevant le ministre danois des Affaires étrangères, Kristian Jensen, en visite à Téhéran. Bref, c’est la réponse du berger à la bergère. Le décor d’une crise profonde et durable est ainsi planté.
Zine Cherfaoui
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L’avant-projet de révision de la constitution rendu public
Le «changement» n’a pas eu lieu
le 06.01.16 | 10h00
La révision de la Loi fondamentale du pays consacre, certes, tamazight comme langue officielle, et revient à la limitation des mandats présidentiels, mais ne consent aucune avancée démocratique.
L’avant-projet de révision constitutionnelle est enfin rendu public. En gestation depuis quatre ans, la mouture finale du «plus important chantier» du président Bouteflika durant son quatrième mandat ne contient que quelques nouveautés. Ce n’est finalement pas la «grande révolution» de la législation nationale devant jeter les bases «d’un Etat civil» promis depuis 2014. Dévoilé hier lors d’une conférence de presse par le chef de cabinet de la Présidence, Ahmed Ouyahia, ce document propose, notamment, le retour à la limitation des mandats présidentiels, l’officialisation de la langue amazighe et certaines codifications de l’exercice politique dans le pays.
En effet, après avoir violé la Constitution en 2008 pour permettre au chef de l’Etat de briguer deux mandats supplémentaires, le pouvoir décide de reproduire l’ancien article 74 contenu dans la Loi fondamentale de 1996. «La durée du mandat présidentiel est de cinq ans et le président de la République est rééligible une seule fois», stipule le nouvel article 74 proposé dans cet avant-projet.
Qualifiée «d’antidémocratique» en 2008, cette disposition deviendra, selon ce texte, «intangible» en vertu de l’article 178 qui énumère les constantes immuables de l’Etat. Et comme le pouvoir algérien maîtrise l’art de défendre tout et son contraire en même temps, Ahmed Ouyahia a présenté des arguments justifiant cette décision. «Cela participe du respect de l’alternance au pouvoir», lance-t-il d’emblée.
Le chef de cabinet de la Présidence justifie également les décisions précédentes : «En 2008, la suppression de la limitation des mandats répond à une demande insistante de la population qui souhaitait que le président Bouteflika reste au pouvoir (…) en 2014, le président de la République a fait un sacrifice pour éviter au pays de sombrer dans la violence», estime-t-il. Ahmed Ouyahia rejette, dans ce sens, le terme «violation» de la Constitution, affirmant que «la matrice de celle de 1963 est restée la même jusqu’à aujourd’hui». «Elle n’a connu que des améliorations et des enrichissements», soutient-il.
Concernant l’officialisation de la langue amazighe, Ahmed Ouyahia explique aussi sa non-intégration dans la short-liste des constantes intangibles «par la nécessité de la promouvoir et de la standardiser au préalable». Se félicitant du fait que ce document renforce les droits de l’opposition, les libertés individuelles et collectives ainsi que la liberté de la presse, l’orateur défend ce projet qualifié par l’opposition de «non-événement».
Rejet des arguments de l’opposition
Rappelant toutes les phases de sa préparation, Ouyahia affirme que le président Bouteflika voulait faire de ce projet «un dialogue national». «Nous avons voulu consulter tout le monde. On n’a exclu personne. Le document contient 70 à 80% des propositions faites par ceux qui ont participé aux consultations. C’est une révision profonde, même si elle n’est pas venue dans le sens voulu par l’opposition qui demande un changement de régime», lance-t-il, avant de rejeter les arguments de l’opposition : «Son discours (l’opposition, ndlr), matin et soir, consiste à dire qu’il n’y a pas de légitimité des pouvoirs et une vacance des institutions.
Je suis désolé de leur répondre que la légitimité des institutions est donnée par le peuple algérien souverain et que la vacance des pouvoirs n’est pas un programme politique qui mènera loin.» Ahmed Ouyahia défend, dans ce sens, la légitimité du président Bouteflika : «L’Etat est debout. Et puisque le discours sur la vacance des institutions concerne le président Bouteflika, il démontre chaque jour qu’il dirige le pays. Depuis qu’il est Président, il a un gouvernement qui travaille sous son autorité, il reçoit des délégations, il suit la législation et propose la Constitution.»
Le chef de cabinet de la Présidence rejette aussi la demande de l’opposition concernant la création d’une instance indépendante pour l’organisation des élections, qu’il qualifie d’«invention des ONG occidentales destinée à l’Afrique et à l’Europe de l’Est». Ahmed Ouyahia exclut également l’éventualité d’une dissolution du Parlement après la révision de la Constitution.
Madjid Makedhi
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Ecoutez Pinocchio
Ouyahia : « c’est Bouteflika qui dirige »
le 05.01.16 | 14h33 | mis à jour le 05.01.16 | 17h08
Ahmed Ouyahia affirme que c’est bien le président de la République M.Abdelaziz Bouteflika qui est au commande du pays et tacle l’opposition dont la seul manœuvre est de « s’opposer à tout ».
« Le président de la République démontre chaque jour qu’il dirige le pays. Depuis qu’il est président il a un gouvernement qui travaille sous son autorité, il reçoit des délégations, il suit la législation et propose la Constitution », a déclaré M.Ouyahia ce mardi lors d’une conférence de presse portant présentation de l’avant projet de la constitution.
Selon lui, « si tout les 15 jours on fait une déclaration pour alerter la population sur la vacance du pouvoir ce n’est pas un programme » et cela « ne mène pas loin ».
Le directeur du cabinet de la Présidence qui a lui-même conduit des consultations autour de cet avant projet considère que « l’opposition opposante » a pour seul discours « l’illégitimité du pouvoir et des institutions ». « Je suis désolé de leurs répondre que la légitimité des institutions est donné par le peuple algérien souverain », ajoute-t-il.
Ouyahia reproche à cette « opposition opposante » de venir traiter de « non évènement » un texte qu’elle a refusé d’enrichir et débattre lors des consultations effectuées à cet effet.
Mina Adel
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Le verrouillage du champ politique assumé
le 06.01.16 | 10h00
Le chef de cabinet de la Présidence, Ahmed Ouyahia, justifie à nouveau le verrouillage du champ politique. S’exprimant lors d’une conférence de presse animée hier à Alger, il défend mordicus le gel de l’agrément des partis politiques et l’interdiction des manifestations dans les grandes villes.
«Permettez-moi de vous signaler que nous avons 75 partis. Concernant le pouvoir, qu’il y ait 75 ou 95 partis, je ne vois pas en quoi cela changerait le sens de la rotation du monde. Maintenant, dans l’application, la loi est claire. Il y a quelque chose qui s’appelle le tribunal administratif et le Conseil d’Etat. Les gens n’ont qu’à aller porter leur affaire devant la justice. Il faut qu’on arrive à se convaincre que la justice est au-dessus de nous tous», lance-t-il, répondant à une question sur la violation des dispositions constitutionnelles garantissant la liberté de la création des partis et des associations.
«C’est la justice qui règle les problèmes et non pas les meetings, les tentatives de solidarité partisane et les déclarations», ajoute-t-il. Ahmed Ouyahia soutient également que l’interdiction des marches et des manifestations n’est en vigueur qu’à Alger. «Vous parlez de la liberté de manifestation. Nous avons une loi qui la régule et qui fait supporter l’ordre durant la manifestation aux organisateurs. L’Algérie est faite de 48 wilayas. A travers les 47 wilayas, jamais on n’a interdit une manifestation. Et ça se déroule toujours sereinement.
Quand parfois quelqu’un juge qu’il est utile d’organiser une manifestation à Alger, parce qu’il y a la presse, il juge utile de casser des vitres», dit-il. Reconnaissant que «l’application de la loi n’est pas parfaite», Ahmed Ouyahia revient, dans la foulée, sur les manifestations organisées contre le quatrième mandat du président Bouteflika, qu’il qualifie de «fascistes». «Je ne parle pas des manifestations à caractère fasciste, et je pèse mes mots, dont nous avons vécu des tentatives en 2014. On manifeste pour exprimer un point de vue ? La Révolution, les Algériens l’ont faite en 1954», lance-t-il.
Madjid Makedhi
Reprise des relations diplomatiques entre Riyad et Téhéran
L’Arabie Saoudite pose ses conditions
le 06.01.16 | 10h00
Pour Riyad, il est impératif que les autorités iraniennes arrêtent «de s’ingérer dans les affaires intérieures d’autres pays».
Devant les appels répétés à la «désescalade» lancés dès samedi par plusieurs pays, les autorités saoudiennes ont finalement accepté de reconsidérer leur décision de rompre les relations diplomatiques de leur pays avec l’Iran, Etat avec lequel elles sont en conflit depuis l’exécution d’un dignitaire religieux chiite saoudien. Seulement, le royaume wahhabite conditionne la reprise de ses relations avec l’Iran par un certains nombre de règles.
Pour Riyad, il est impératif avant tout que les autorités iraniennes arrêtent «de s’ingérer dans les affaires intérieures d’autres pays». Les relations entre Riyad et Téhéran seront rétablies lorsque l’Iran arrêtera «de s’ingérer dans les affaires intérieures d’autres pays, y compris dans les nôtres», a déclaré le représentant permanent de l’Arabie Saoudite auprès de l’ONU, Abdallah Al Mouallimi, cité hier par Reuters. Autant dire que Riyad demande l’impossible. Ou presque. Surtout si le royaume wahhabite continue à couper les têtes d’opposants politiques chiites quand bien même ils seraient Saoudiens.
Riyad a rompu dimanche les relations diplomatiques avec Téhéran à la suite d’attaques contre ses missions diplomatiques à Téhéran et Mashhad, incendiées samedi soir. Ces attaques condamnées par le Conseil de sécurité de l’ONU ont été provoquées par l’exécution du chef religieux chiite Nimr Al Nimr par le royaume saoudien. Mais depuis, l’Iran a quand même platement condamné le saccage des représentations diplomatiques saoudiennes. Mais cela ne semble pas avoir suffi.
Le Bahreïn, le Koweït et le Soudan ont suivi l’exemple de l’Arabie Saoudite et rompu lundi leurs relations diplomatiques avec l’ancien empire perse. Les Emirats arabes unis se sont, quant à eux, limités à rappeler lundi leur ambassadeur de Téhéran et à «réduire le nombre de diplomates iraniens» dans le pays. La crise tend à devenir aujourd’hui régionale.
Quoi qu’il en soit, nous en saurons un peu plus samedi sur la conduite qu’adopteront les monarchies du Golfe concernant les appels au calme lancés par la communauté internationale.
Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) devrait tenir à la fin du week-end une réunion extraordinaire. «Les ministres des Affaires étrangères du CCG tiendront samedi à Riyad une réunion extraordinaire (...) afin de discuter des répercussions de l’attaque contre l’ambassade d’Arabie Saoudite à Téhéran et le consulat saoudien dans la ville iranienne de Mashhad», a déclaré hier Abdoullatif ben Rachid Al Zayani, secrétaire général du CCG, dans un communiqué. Est-ce que les autorités iraniennes vont accepter les conditions saoudiennes ? Difficile à dire. Pour calmer leur opinion qui réclame vengeance après l’exécution de cheikh Nimr Al Nimr, il est peu probable qu’elles acceptent de faire davantage profil bas.
Du moins pas maintenant, car cela pourrait s’avérer fatal pour le pouvoir du président Hassan Rouhani qui est attendu au tournant par les conservateurs iraniens qui lui reprochent déjà d’avoir bradé l’avenir de l’Iran en acceptant de signer le fameux accord sur le nucléaire iranien. Le fait que l’Iran ait affirmé hier que la rupture des relations diplomatiques par l’Arabie Saoudite n’avait «aucun effet» sur son développement accrédite l’idée que Téhéran ne pliera pas, comme le souhaiterait le CCG.
Connu pour sa pondération et son pragmatisme, Hassan Rohani est donc obligé de suivre le mouvement de faire lui aussi dans la surenchère. En réponse à l’escalade saoudienne, il a adressé de nouvelles critiques à Riyad. Le chef de l’Etat iranien a indiqué hier que l’Arabie Saoudite ne peut pas répondre «aux critiques en coupant des têtes».
«L’Arabie Saoudite ne peut pas faire oublier son crime d’avoir coupé la tête d’un dignitaire religieux avec la rupture de ses relations. J’espère que les pays européens qui réagissent toujours aux questions liées aux droits de l’homme feront leur devoir», a-t-il déclaré en recevant le ministre danois des Affaires étrangères, Kristian Jensen, en visite à Téhéran. Bref, c’est la réponse du berger à la bergère. Le décor d’une crise profonde et durable est ainsi planté.
Zine Cherfaoui
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