0063 -/-ACTUALITÉS Du Samedi 4 mars 2017
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Algérie - Prévisions météo du Samedi 4 mars 2017
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الجزائر - توقعات حالة الطقس ليوالسبت 4 مارس 2017 م
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ACTUALITÉ
Les « patriotes » protestent devant le siège de la 1ere région militaire à Blida
Les autorités interdisent une conférence de Younes Adli à Aokas (Béjaïa)
Une centaine de personnes au rassemblement du FSA contre la répression à Béjaïa
La police empêche un rassemblement devant le ministère de la Justice, Hakim Addad interpellé
Livraison de la première partie de l’autoroute de Béjaïa : Le tronçon de la gloire
bilan de la gendarmerie nationale : Les indicateurs de la criminalité en baisse
Blanchiment d’argent selon le département d’état américain : Le cash augmente les risques…
Procès de Chouaïb Oultache : El Hadja, l’expression du drame humain
Élections législatives de mai 2017 : Anarchie dans la collecte des signatures à Boumerdès
Des partis temporisent à Tizi Ouzou
SPORTS
ESS 3 - RCR 1 : L’Aigle noir s’est fait peur
MOB 3 – JSK 0 : Les Crabes reprennent espoir
MCO 0 – CAB 0 : Les Oranais dans le doute
CSC – CRB : Victoire impérative pour les Vert et Noir
JSS – USMBA : Tout le monde retient son souffle
JSMB – ASO : Retrouvailles joueurs-entraîneurs
ECONOMIE
Il représente pas moins de 45% du PNB : L’informel : la gangrène !
Yassine Benadda. Economiste et président du cabinet de consulting A. M. Experts Djazaïr : «La LF-2017 est confiscatoire vis-à-vis du bon contribuable»
Lutte contre le marché informel : Les investisseurs réclament des mesures concrètes
Mahdjoub Bedda. Président de la commission finances de l’APN : «La taille de l’économie informelle est problématique»
LG Electronics Algérie : Une usine de lave-linges dès juillet prochain
Touffik Fredj. Président directeur général de GE Afrique Nord-Ouest : L’Algérie a tout à gagner d’un tel investissement
INTERNATIONAL
Selon un rapport du Département d’état américain : Le cannabis représente 23% du PIB marocain
visite de la chanceliere allemande Angela Merkel en Tunisie : Berlin et Tunis signent un nouvel accord sur l’immigration
Syrie : Conférence internationale à Bruxelles début avril
Mali : Le processus de paix mis à mal par les violences
Attaye AG Mohamed. Chargé des questions des droits de l’homme et membre de la CMA : Le gouvernement malien préfère réaliser d’autres chantiers au lieu d’aider à la construction de la paix
Bruxelles menace de sanctions les pays n’accueillant pas de réfugiés
CULTURE
Exposition à La Baignoire : Histoire locale versus histoire universelle
Évocation : Il y a 17 ans nous quittait Mahboub Bati, un génie lyrique et musical d’ascension
Virée à «Ni Rome ni vous» de Oussama Tabti
Stina. Chanteuse finlandaise : Certaines chansons kabyles m’ont fait pleurer
El Achiq Un polar en temps de guerre
Regards croisés sur l’œuvre d’Aït Menguellet
Il représente pas moins de 45% du PNB
L’informel : la gangrène !
le 04.03.17 | 12h00
Les chiffres de l’ONS sur l’économie informelle donnent le vertige. Son poids représente près de la moitié de l’économie du pays. Ayant tissé sa toile dans les secteurs d’activité les plus en vue (commerce et services, BTP, activités manufacturières), l’informel a fini par gangréner
de larges pans de notre économie. Que faire ?
A l’heure où l’économie souterraine gagne encore en taille, profitant d’une passivité presque complice des institutions de l’Etat, le ministre du Commerce relance le débat en mettant sur la scène publique des statistiques surprenantes, voire alarmantes sur la taille du commerce informel. L’économie souterraine pèse pour 45% du produit national brut (PNB).
Le chiffre fait référence à une enquête de l’Office national des statistiques (ONS) réalisée en 2012, mais qui n’a jamais été dévoilée jusqu’ici. Un rapport arithmétique de deux valeurs ; celle du PNB national et la part de l’économie souterraine fait ressortir un équivalent vénal de plus 124 milliards de dollars pour un PNB de 276,2 milliards de dollars en 2012.
Elle correspond à la taille de l’économie informelle qui, selon les données du ministère du Commerce, renseigne d’un mal qui serait jusqu’ici sous-évalué par toutes les précédentes estimations, tant officielles qu’officieuses. L’enquête de l’ONS balaie tout, de la valeur des montants de la monnaie fiduciaire en circulation dans les réseaux invisibles, à la valeur des transactions sans facturation en passant par la taille supposée du marché informel des devises.
Un chiffre à retenir désormais, l’économie informelle, de surcroît illégale et nocive, représente 45% du PNB, correspondant à près de 125 milliards de dollars.
Aucun secteur d’activité n’est épargné par cette gangrène. Selon ladite enquête, l’économie informelle employait 1,6 million de personnes en 2001 avant d’augmenter à 3,9 millions de personnes en 2012, soit l’équivalent de 45,6% de la main-d’œuvre totale non agricole réparties comme suit : commerce et services 45,3% ; BTP 37% et activités manufacturières 17,7%.
Des chiffres qui donnent le tournis et qui renseignent d’une plaie gangreneuse dont les cures d’esthétique n’ont fait qu’aggraver le mal. Il a fallu qu’un sous-directeur au ministère du Commerce retire le pansement pour constater l’étendue des dégâts.
C’est carrément le far west dans plusieurs secteurs d’activité, fragilisant ainsi des pans entiers de l’économie nationale, où nombre de bons contribuables ont les jambes coupées sous l’effet d’une fiscalité pesante. Ainsi, bien que les chiffres soient éloquents, ils sont néanmoins indicateurs d’un manque à gagner de dizaines de milliards de dollars pour le Trésor public, de millions de contribuables non assujettis et de millions de cotisants à la Sécurité sociale et au système des retraites.
Plutôt que de s’attaquer au mal à sa source, l’Exécutif n’oppose qu’une molle résistance, faisant montre tantôt d’une passivité complice, tantôt d’un manque criant de solutions, voire de volonté.
Alors que la moitié de l’économie est prise au piège par les réseaux invisibles, où prospèrent la fraude, l’évasion fiscale, le blanchiment d’argent et les affaires non déclarées, le gouvernement semble privilégier davantage les solutions de facilité, plutôt que de nettoyer les zones de non-droit qui font fi des lois de la République. Jamais les fortunes des circuits informels n’ont bénéficié d’un aussi bon traitement ; le concept de l’amnistie fiscale a effleuré l’action de l’Exécutif maintes fois sans que «les brebis égarées» ne répondent aux appels du messie.
À El Hamiz et Semmar, les affaires vont bien
A El Hamiz et Semmar, deux endroits de la capitale, où des fortunes colossales se développent sans répit à l’ombre d’un système fiscal à deux vitesses, notre démarche d’aller sonder les commerçants sur les projets du gouvernement de canaliser leurs fortunes vers le circuits bancaires était plutôt périlleuse. D’éclatants regards voulaient scruter les motifs de notre action. Ils étaient par moments menaçants, faisant comprendre un rejet d’une quelconque collaboration aux fins d’une publication de presse.
Il convient de noter qu’aucun d’entre eux n’évolue sans tentacules et/ou en électron libre, car la présence d’une personne suspecte, de la presse, de l’administration fiscale, des services du ministère du Commerce, est aussitôt signalée. La nouvelle s’est répandue sans délai. S’en suit un mouvement baissier des rideaux métalliques, les moteurs des gros tonnages arrêtent simultanément de vrombir et l’activité est suspendue, le temps d’une dissipation des brumes. La reprise du travail n’intervient qu’au-delà des horaires administratifs, lorsque aucun agent, d’une quelconque institution, ne risque de surgir et déranger la quiétude ambiante, nous explique un fonctionnaire de l’administration fiscale.
Loin de toute considération liée à la religion et à la confiance, il est peu probable que cette communauté d’affaires puisse intégrer un jour les listings du fisc et les fichiers des banques pour une raison simple : «Les affaires vont mieux lorsqu’elles sont discrètes», nous explique notre interlocuteur qui voulait garder l’anonymat. Nous comprenions mieux les sourires narquois de certains des commerçants, lorsque nous les questionnions pour savoir si la religion et/ou le manque de confiance pouvait justifier leur insensibilité aux appels du gouvernement. Aux dernières nouvelles, l’Exécutif préparait un nouveau package de produits financiers et bancaires au bénéfice des détenteurs de capitaux circulant hors du canal bancaire.
Le ministère du Commerce a lancé également, jeudi, une étude sur l’économie informelle en Algérie en partenariat avec le Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (Cread) avec l’appui du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).
Ali Titouche
Des têtes de liste surprise à Alger
le 04.03.17 | 12h00
Les partis politiques dévoilent, au fur et à mesure, les noms de ceux qui ont été choisis pour conduire leurs listes de candidatures aux élections législatives à Alger.
Si le Front de libération nationale (FLN) maintient le suspense sur le nom de celui qui conduira sa liste, les autres partis, du moins les plus connus, ont déjà rendu publiques leurs listes. Ainsi, Seddik Chiheb, député, responsable du bureau de wilaya et porte-parole du Rassemblement national démocratique (RND), est tête de liste de son parti à Alger. Pour le Rassemblement pour la culture et la démocratique (RCD), c’est son président Mohcine Belabbas qui aura la charge de conduire la liste de son parti dans la capitale. Idem pour le Parti des travailleurs, qui semble avoir choisi sa secrétaire générale, Louisa Hanoune, comme tête de liste à Alger. Le Front des forces socialistes (FFS), quant à lui, a désigné Salima Ghozali, journaliste et actuellement conseillère auprès de l’instance présidentielle du parti, comme tête de liste dans la capitale. Le plus vieux parti de l’opposition a surpris par son choix. Salima Ghozali recèle, certes, des qualités lui permettant d’être candidate aux législatives, mais elle n’est pas dans l’organique du parti. Le président du Mouvement populaire algérien (MAP), Amara Benyounès, a désigné l’un de ses frères comme tête de liste à Alger.
Ce choix a suscité étonnement, voire de la colère chez certains cadres du parti. Les islamistes regroupés autour de Abdallah Djaballah semblent opter pour le député sortant, Hassan Aribi. Le choix des têtes de liste pour les législatives est souvent difficile pour les partis à Alger, et ce, pour une multitude de raisons. D’abord, c’est la capitale, où tous les partis en lice ont des listes et une profusion de candidatures. A titre indicatif, le FLN a eu plus de 300 dossiers de candidatures uniquement à Alger. Cela renseigne sur l’intérêt et l’enjeu électoral que représente la capitale pour les formations politiques. Aussi, Alger est la wilaya qui compte le plus grand nombre de sièges à l’Assemblée populaire nationale : 37 sur un total de 462. Elle compte aussi le plus grand réservoir électoral. Pour toutes ces raisons et tant d’autres, la désignation des têtes de liste constitue un enjeu électoral plus important qu’ailleurs. La concurrence est telle, que les partis cherchent des poids lourds pour peser dans l’élection et tenter d’arracher un maximum de sièges. La bataille électorale s’annonce donc très rude à Alger. Car, il n’y aura pas de place pour tous les partis en lice pour ces élections qui auront lieu le 4 mai prochain.
Mokrane Ait Ouarabi
ESS 3 - RCR 1 : L’Aigle noir s’est fait peur
le 04.03.17 | 12h00
Stade du 8 Mai 1945 (Sétif)
Arbitres : Arab, Bioud et Hamlaoui
But : Ziti (49’), Tambang (61’) Ait Ouameur (65’) ESS — Zidane (10’) RCR
Averts. : Alleg (RCR)
ESS : Khedairia, Ziti, Lamri (Ibouzidan 46’), Badrane, Mellouli, Tembang, Amada (Ait Ouameur 53’), Djahnit, Bougaroua, Nadji (Bakir 84’), Djabou
Entr. : Madoui
RCR : Bousder, Meddahi (Tahar 74’), Remache (Messaoudi 70’), Zidane, Guebli, Moundji (Hellal 65’), Alleg, Harrouche, Derrag, Belmokhtar, Nemdil
Entr. : Bouakaz
Ne se souciant guère de l’identité de l’adversaire, le RCR, prend les choses en main, s’empare du cuir, profite des approximations des Noir et Blanc qui multiplient les fautes. Lesquelles font les affaires des partenaires de Zidane qui trouvent le chemin des filets (10’), suite à une autre bévue de la défense sétifienne, où l’on retrouve le vieux Mellouli, mal inspiré et hors coup. Paradoxalement, l’ouverture du score ne secoue pas les Ententistes qui trouveront du mal à imposer le jeu devant un Rapid omniprésent. Le faux casting du coach, qui a préféré titularisé Mellouli et Bougaroua, inactifs depuis des mois, a le moins qu’on puisse dire grillé le moteur d’une machine dépourvue de son carburateur, Aït Aoumeur laissé sur la touche.
Avec un Djabou en petite forme, un Nadji esseulé, et un jeu «statistique», le leader ne pouvait ni inquiéter son adversaire ni remettre les pendules à l’heure lors de la première mi-temps entièrement à l’avantage des visiteurs. Ces derniers avaient même la possibilité de tuer le match avant la pause-citron. Revenant sur le terrain avec de meilleures intentions, les locaux remettent égalisent à la 49’, suite à une bévue du gardien adverse. Le changement au tableau de marque donne une autre tournure à la partie qui s’anime. Il faut noter que l’incorporation de Aït Aoumeur à la place d’Amada, blessé a fait du bien à l’Entente qui arrive à prendre l’avantage (61’), avec l’aide de Remache qui détourne le tir de l’infatigable Tembang, égal à lui-même. Quatre minutes plus tard, le joker sétifien, à savoir Aït AÆoumeur qui profite d’un couloir vide, torpille le keeper des Vert et Blanc ne pouvant que constater les dégâts. Au grand bonheur des fans de l’équipe de Ain El Fouara.
Kamel Beniaiche
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