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Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR» Comme il a dit Fabius
Par Maamar Farah Certains de nos responsables ont réagi comme si la donne ne venait pas subitement de changer avec l'arrivée des troupes françaises au Nord-Mali, nous rappelant à satiété les positions de l'Algérie en faveur du... dialogue ! Mais l'élément-clé de ce dialogue, l'atout aux mains de M. Medelci, Ansar Dine, a fini par déserter la table des négociations. Les vieilles recettes proposées par notre pays sont donc à mettre en veilleuse. Du moins pour le moment. Et continuer à les galvauder, comme sur les chaînes de télévision ou dans la presse, est un exercice dérisoire, improductif et totalement en déphasage avec la réalité. Incapables de comprendre ce qui se passe autour de nous, nous revenons au dogmatisme, aux clichés, à la démagogie ! Voilà ce qui arrive quand la diplomatie est muette, les renseignements paralysés, les rédactions déboussolées ! Il faudra attendre un signe du chef de l'Etat pour savoir ce que pense l'Algérie de cette affaire ! A moins de faire confiance à Fabius qui a levé une partie du voile sur notre position... maamarfarah20@yahoo.fr «Quand les Français ont instauré une limite aux mandats présidentiels, nous l'avons supprimée. Et après que la France eut remplacé le septennat par le quinquennat, nous allons probablement faire le contraire ! On était en avance sur eux. On fait tout pour être derrière...» (Tata Kheïra de Remchi)
Actualités : MALI Le MNLA prêt à aider l’armée française
Le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), jusqu’ici partenaire de la solution politique à la crise malienne, change de fusil d’épaule et opte, au quatrième jour du déclenchement de l’opération militaire, pour un soutien à l’armée française. Un responsable du mouvement a affirmé hier la disponibilité du MNLA à aider l’armée française en s’engageant dans des opérations au sol. Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Les chemins du MNLA et d’Ansar Dine se séparent et s’opposent après s’être croisés à Ouagadougou, puis à Alger. Si Ansar Dine, mouvement islamiste, qui n’a jamais rompu totalement les amarres avec Aqmi et Mujao, se dresse contre l’intervention militaire française au Mali, le MNLA, lui, postule à apporter son aide à l’armée française. «Nous soutenons absolument l’intervention aérienne française. Bien sûr, nous sommes prêts à aider l’armée française… à faire le travail au sol», a affirmé à l’AFP Moussa Ag Assarid depuis la ville de Tinzaouatine malienne, où le MNLA venait de réunir un congrès. Le responsable du MNLA a affirmé que le mouvement dispose des hommes et des armes mais surtout de la volonté de venir à bout du terrorisme dans l’Azawad. «Nous sommes ceux qui pouvons faire le travail au sol. Notre rôle pourrait être principal », a-t-il souligné, précisant que «par notre connaissance du terrain et des populations, nous sommes plus efficaces que la force de la Cédéao, qui doit être déployée en appui à l’armée malienne.» S’il se rend disponible à une coopération avec l’armée française sur le terrain des opérations dans le nord du Mali, le MNLA se montre tout de même peu enclin, voire frileux à avoir la même disponibilité à servir aux côtés de l’armée malienne. Dimanche, le MNLA a averti l’armée régulière malienne contre tout déploiement dans le Nord avant que le conflit politique qui oppose le mouvement au pouvoir central à Bamako ne soit réglé. «Nous ne voulons pas que l’armée malienne entre sur le territoire de l’Azawad avant qu’il y ait eu un accord entre les deux parties», a affirmé Ag Assarid. Un avertissement qui paraît décalé par rapport au contexte actuel au Mali, où la France bombarde, y compris des positions terroristes dans le nord du pays et où les forces de la Misma se préparent à entrer en action. En fait, dans l’attitude du MNLA, il se ressent comme un relent de vengeance contre les groupes islamistes qui ont profité et récolté les fruits de sa révolte dans le territoire de l’Azawad mais sans toutefois aller jusqu’à se réconcilier sur le terrain des opérations avec l’armée malienne. En un mot, le MNLA veut que ce soient ses combattants et l’aviation française qui fassent à eux deux le ménage au nord du Mali, sans l’intervention de l’armée malienne, ni des troupes de la Cédéao. A tout considéré, cela reste un vœu pieux, difficilement accessible. La ville de Diabali entre les mains des islamistes Les islamistes ont opéré lundi une offensive dans le centre du Mali et sont parvenus, après d’âpres affrontements avec l’armée malienne, à s’emparer de la ville de Diabali, distante de 400 kilomètres de la capitale Bamako. La prise de la ville a été confirmée hier à la mi-journée par le ministre de la Défense français, Jean-Yves le Drian. «Nous savions qu’il y aurait une contre-offensive vers l’ouest, d’autant que là se trouvent les éléments déterminés, les plus structurés, les plus fanatiques (…) Ils ont pris Diabali qui est une petite commune, après des combats importants et après une résistance de l’armée malienne qui était insuffisamment dotée à ce moment précis», a-t-il déclaré. L’attaque et la prise de la ville de Diabali sont signées Aqmi. A en croire une source sécuritaire régionale, citée par l’AFP, ce serait Abou Zeid, un des chefs de l’organisation, qui a dirigé l’offensive. Cela étant, la France a poursuivi lundi les bombardements des positions djihadistes au centre et au nord du Mali. Après avoir ciblé dimanche des positions dans Gao et Kidal, l’aviation française a concentré hier ses frappes sur le quartier général du Mujao à Douentza, située à 800 kilomètres au nord de Bamako. Aucun bilan des opérations n’était disponible hier. La France a fait intervenir ses chasseurs bombardiers Rafales après qu’elle a eu l’autorisation des autorités algériennes à survoler «sans limites» le territoire national. Une autorisation sur laquelle les autorités algériennes ne se sont toujours pas exprimées. Dimanche, c’est le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, qui en a fait la révélation dans une déclaration médiatique. S. A. I.
Contribution : Le Mali, la France et... la Constitution algérienne
Par Ali Akika Les derniers événements au Mali semblent surprendre nombre d’observateurs. L’offensive des islamistes contre la «ligne de démarcation» qui leur ouvrirait le chemin vers Bamako et la rapide contre-offensive de la France cachent nécessairement des objectifs non avouables publiquement. Et comme dans une guerre, une des lois tactiques est de lire dans la pensée de l’adversaire pour l’entraîner sur un terrain que l’on choisit pour le piéger, vient donc naturellement la question de l’auteur de ce piège éventuel. Première hypothèse : sont-ce les islamistes qui voulaient élargir «leur territoire» avant que la fameuse coalition de la Cédéao soutenue par la France ne soit opérationnelle, rendant encore plus difficile la future reconquête du nord du Mali. Seconde hypothèse : est-ce la France qui, lasse d’attendre le feu vert effectif de l’ONU et agacée par les réticences de l’Algérie et le peu d’enthousiasme de ses alliés européens et surtout des Etats-Unis, a voulu y aller toute seule, à la fois pour mettre devant le fait accompli ce beau monde et pour piéger les groupes islamistes en les décimant sous le feu de son aviation, du pain béni quand l’ennemi est concentré et à découvert. Signalons que le ministre de la Défense française avait déclaré publiquement que la guerre de reconquête serait lancée au plus tard début janvier. Les planificateurs de son armée avaient-ils fait leurs plans pour éviter les chaleurs et les vents de sable de l’été qui paralyseraient l’aviation ? L’avenir vérifiera l’une de ces deux hypothèses. Pour l’heure, comme ces événements ne sont qu’un épisode dans la longue et complexe question du Mali, essayons de cerner un tant soit peu les données historiques et géopolitiques reliant le Mali, la France et… l’Algérie. Ces données expliquent les positions du présent et du futur. Un peu d’histoire donc. Pour la deuxième fois depuis l’indépendance, l’Algérie se trouve confrontée le long de ses frontières à des dangers de déstabilisation. Cette situation nécessite de la lucidité et de la rigueur pour éviter des pièges éventuels. La lucidité nous empêche d’aller à la guerre la fleur au fusil car l’immensité du désert n’est pas une simple promenade des Anglais et ses habitants ne sont pas une quantité négligeable à ignorer dans la plus belle tradition coloniale. La rigueur enseigne que l’on ne peut pas envoyer l’ANP à l’extérieur de nos frontières sur un coup de tête comme semble le suggérer un homme politique. J’y reviendrai plus loin. Les menaces potentielles qui guettent donc le pays et les ingrédients qui les alimentent sont identifiées et identifiables. La position géographique et l’immensité du pays avec ses richesses n’ont cessé de susciter les convoitises de nos voisins immédiats ou lointains. La France qui n’a pas digéré notre indépendance fait de juteuses affaires avec le pays tout en manifestant ses sympathies politiques à nos voisins.
Source de cet article : http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2013/01/15/article.php?sid=143996&cid=41
Sports : FOOTBALL / LIGUE 1 ESS-MCEE Les Sétifiens en quête des trois points
Pour cette reprise du championnat, après la trêve hivernale, le leader de la Ligue 1, à savoir l’Entente de Sétif, sera confrontée ce soir à son voisin du MC El- Eulma, dans une affiche palpitante, celle du derby des Hauts-Plateaux. Une rencontre qui s’annonce difficile pour les poulains de Velud face à une formation eulmie pas facile à manier, surtout qu’il s’agit d’un derby. Une période charnière s’ouvre ce soir pour les Sétifiens, qui sont rentrés hier d’Espagne avec la ferme intention de réussir un très bon parcours qui les propulsera vers un autre titre de champion d’Algérie. L’ESS possède un seul point d’avance sur son poursuivant direct, l’USMH. En recevant à cette occasion alors que l’autre équipe se déplace pour affronter la JSK, l’Entente a toutes les cartes en main pour creuser l’écart. Compte-tenu de leur forme, notamment à domicile, tout autre résultat qu’une victoire, sonnerait comme un échec pour les joueurs de Velud. D’autant plus que l’historique des confrontations au stade du 8-Mai- 45 est des plus favorables pour l’ESS. Les Noir et Blanc, qui comptent une confortable avance de neuf points (31 points) sur leur rival (22 points), tenteront de maintenir le cap dans une compétition qu'ils dominent jusqu’à maintenant, en essayant de remporter leur 10e victoire de la saison et de conforter leur avance. Cependant, de son côté, le MCEE a réalisé un bon début de saison, en s’appuyant sur un groupe homogène et stable depuis plusieurs saisons et avec des recrues qui se sont bien intégrées. Ce déplacement au 8-Mai- 45 constituera un match de gala pour les joueurs de Rachid Belhout, et nul doute qu’ils joueront sans pression, ce qui les rendra dangereux. Ce qui intéresse au plus haut point les supporters noir et blanc, c’est la composition de la formation qui sera alignée ce soir. Les dernières séances d’entraînement effectuées en Espagne ont laissé entrevoir l’esquisse de la formation sétifienne pour cette importante confrontation. Il ne faut pas s’attendre à des changements notables au sein d’une équipe dont la composante a continué à faire preuve d’une solidarité sans limites, outre une nette détermination à garder le leadership. Velud fera certainement appel à Madouni pour pallier l’absence d’Aoudia, le buteur attitré de l’équipe. Pour les autres postes, l’entraîneur sétifien pourra reconduire les mêmes joueurs. Loin du classement, la bande à Velud est consciente de l’importance de la rencontre d’aujourd’hui surtout sur le volet psychologique, vu qu’une victoire lors du derby de la wilaya de Sétif va permettre aux Noir et Blanc d’engranger un capital-confiance indispensable et nécessaire pour la suite du parcours.
- Imed Sellami
- Start
- Aujourd’hui à partir de 15h
- JS Kabylie-USM Harrach
- CSC-USM Alger
- CR Belouizdad-JS Saoura
- USMBA-ASO Chlef
- A partir de 18h
- ESS-MC El-Eulma
- CABBA-CA Batna
- MCA-WA Tlemcen
- JSMB-MC Oran (à huis clos).
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Sports : BASKET-BALL : CHAMPIONNAT DE SUPERDIVISION (9e JOURNÉE) Enfin un round intégral
Après une série de mises à jour du calendrier dont la dernière a eu lieu vendredi dernier, le Championnat de superdivision de basket-ball reprend ses droits aujourd’hui mardi avec le déroulement de la 9e et dernière journée de la phase «aller», sans danger pour les équipes de tête, mais qui sera dominée par quelques matches équilibrés entre clubs du peloton de tête, d’une part et clubs du bas du tableau d’autre part. Ainsi, les leaders du groupe A, le CRB Dar El-Beïda, et du groupe B, le CSM Constantine, qui totalisent 165 points, devraient, sauf grosse surprise, empocher le gain du match devant respectivement l’AU Annaba et le CRM Birkhadem, bien calés au bas du tableau, alors que le GS Pétroliers (15 points) jouera un match derby chez son voisin l’USM Alger (10 points), à la peine depuis son retour parmi l’élite, tout comme le WA Boufarik, revenu au galop (2e- 14 points), n’aura pas de mal à s’imposer sur le terrain de l’OM Bel-Abbès (10 points). On suivra avec un vif intérêt quelques affiches à caractère derby, à savoir IRBB Arréridj (12 points) et l’O. Batna (14 points), d’une part, et, US Sétif (13 points) et AB Skikda (12 points) d’autre part. Le match entre outsiders du groupe B, NB Staouéli-CSMMB Ouargla, ex-æquo avec 13 points, vaudra à lui seul le déplacement. MS Cherchell-TBB Blida et CRB Témouchent-NA Hussein-Dey mettent aux prises des équipes en mauvaise posture au classement général. M. A.
Start (Cet après-midi, 14h) Groupe A USM Blida-COBB Oran IRB Bou Arréridj-O Batna MS Cherchell-TBB Blida (15h) AU Annaba-CRB Dar El-Beïda USM Alger-GS Pétroliers (16h). Groupe B NB Staouéli-CSMBB Ouargla US Sétif-AB Skikda CRB Témouchent-NA Hussein Dey OM Bel-Abbès-WA Boufarik CRM Birkhadem-CSM Constantine.
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Culture : MARSEILLE, CAPITALE EUROPÉENNE DE LA CULTURE La France défend «l'exception culturelle»
Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, a appelé les Européens à défendre «l'exception culturelle» au cours du lancement samedi de l'année «Marseille, capitale européenne de la culture» marqué par des festivités populaires dans la grande métropole du sud de la France. «La culture n'est pas une marchandise comme les autres, la concurrence notamment avec nos amis d'outre-Atlantique ne se fait pas toujours à armes égales, et l'Europe doit savoir protéger ses cultures nationales dans leurs diversités, leurs richesses, leurs inventivités», a souligné M. Ayrault. Le chef du gouvernement remplaçait le président François Hollande, retenu à Paris en raison du conflit au Mali, à l'inauguration d'une année d'événements culturels à Marseille, promue pour un an capitale européenne de la culture pour 2013 en même temps que Kosice en Slovaquie. «Si nous nous battons, ce n'est pas pour le plaisir de bâtir des frontières imaginaires ou illusoires », a poursuivi Jean-Marc Ayrault, qui s'exprimait en présence du président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Il a énuméré les domaines où des «solutions innovantes et équilibrées» devaient être trouvées pour défendre la culture : aides au cinéma, IVA des biens culturels, livres numériques. Le système français de soutien au cinéma permet de produire plus de 200 films par an, a-t-il rappelé. «La culture peut être une façon de renforcer le sentiment d'appartenance et de solidarité qui est plus que jamais nécessaire en Europe», avait auparavant souligné M. Barroso. Jusqu'au 31 décembre, plusieurs centaines d'événements sont programmés dans toute la Provence, avec la Méditerranée en thème conducteur. A Marseille même, 2013 promet ainsi une rétrospective majeure sur la modernité en peinture, des expositions inédites consacrées à Koudelka ou Le Corbusier, des créations théâtrales de premier plan... le tout dans des infrastructures souvent nouvelles, pérennes pour la plupart. Le Vieux-Port, partiellement rendu aux piétons, semble pour sa part avoir doublé son espace. Les Marseillais espèrent ainsi corriger l'image de la ville, particulièrement mise à mal ces derniers mois. Durement frappée par le chômage (12,1%) et les difficultés sociales, Marseille a fait régulièrement la une des médias en raison des nombreux règlements de comptes liés au trafic de drogue. Ce qui a conduit le gouvernement à annoncer début septembre un plan d'action contre la criminalité et l'économie souterraine qui gangrènent certains quartiers. «‘‘Marseille Provence 2013’’ jouera un rôle très important, qui fera que les Marseillais et les Provençaux seront fiers d'être des gens de Marseille et des gens du Sud», a déclaré vendredi le président socialiste de la région, Michel Vauzelle, souhaitant «que cesse la caricature de Marseille». Ce week-end devait être marqué par une grande fête samedi soir à Marseille, et s'achever dimanche soir dans la ville d'Arles par un spectacle pyrotechnique sur les bords du Rhône.
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