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Actualités : Le corps électoral convoqué pour le 17 avril Une partie du suspense levée
Le président de la République a convoqué, hier, le corps électoral. L’élection présidentielle se tiendra jeudi 17 avril 2014. Abdelaziz Bouteflika, dont la santé serait en «nette amélioration», maintient le suspense sur ses intentions. Tarek Hafid — Alger (Le Soir) C’est fait ! Le chef de l’Etat a convoqué, hier, le corps électoral. L’élection présidentielle se déroulera jeudi 17 avril. «En vertu des dispositions de l'article 133 de la loi organique relative au régime électoral, le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a procédé ce jour (vendredi), à la signature du décret présidentiel portant convocation du corps électoral pour jeudi 17 avril 2014 en vue de l'élection à la présidence de le République», indique un communiqué de la présidence de la République repris par l’APS. Abdelaziz Bouteflika a lancé la première étape du processus d’organisation du scrutin au lendemain de son retour de Paris. Il est rentré jeudi au terme d’un séjour à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce «dans le cadre d'une visite médicale routinière de contrôle». Prévu initialement pour vendredi, son retour a été avancé de 24 heures suite au constat «d’une nette amélioration» de son état de santé. Bouteflika a donc mis fin au suspense sur la question de la procédure de convocation du corps électoral. Sauf que le mystère sur ses intentions à venir n’a toujours pas été levé. Ni même d’ailleurs sur sa condition physique. Jeudi, la télévision publique n’a pas montré d’images de son arrivée au salon d’honneur de l’aéroport d’Alger. Cependant, on annonce un come-back télévisuel pour dimanche à l’occasion d’une rencontre avec le Président malien, Ibrahim Boubacar Keïta. Une entrevue qui sera une nouvelle fois décortiquée dans les moindres détails. Il est évident que Bouteflika continuera à jouer en mode suspense ces prochaines semaines. Il dispose encore de 45 jours pour s’engager. S’il décide de briguer un quatrième mandat, la procédure de collecte des signatures sera une simple formalité. Et il est fort à parier que ses «partenaires» lanceront une campagne de collecte de 4 millions de signatures. En 2009, pour son 3e mandat, l’Alliance présidentielle avait collecté plus de 3 millions de signatures. Mais il devra aussi se conformer à une série de procédures légales. Ainsi, selon l’article 136 du code électoral, le candidat Bouteflika devra présenter une série de pièces administratives dont «un certificat médical délivré à l’intéressé par des médecins assermentés». Il sera ensuite tenu de se présenter au siège du Conseil constitutionnel afin de procéder à l’enregistrement officiel de sa déclaration de candidature. Si tout ceci se confirme, les Algériens auront peut-être droit à une campagne électorale par procuration. Animer des meetings à travers toute l’Algérie est un exercice particulièrement éprouvant pour une personne victime d’un AVC. Le chemin vers le quatrième mandat s’annonce long et laborieux. T. H.
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Actualités : Le ministre de l’énergie le prévoit La production de gaz devrait doubler d’ici dix ans
La production de gaz devrait doubler d’ici 10 ans, selon le ministre de l’Energie. Youcef Yousfi fait état de la découverte de 550 millions de tonnes équivalent pétrole de réserves d’hydrocarbures en 2013. Chérif Bennaceur –Alger (Le Soir) «Nous sommes en train d’œuvrer à (faire) doubler la production de gaz d’ici les dix prochaines années», a déclaré, jeudi, Youcef Yousfi, sur les ondes de Radio Algérie Internationale. Certes, le ministre de l’Energie a reconnu que la baisse de l’activité économique dans certains pays clients, européens notamment, a impacté sur l’exportation de gaz naturel algérien qui a diminué. Toutefois, il considère que cette diminution est «momentanée» et l’accroissement de la production se poursuivra. Youcef Yousfi arguera en ce sens de l’entrée en production de nouveaux gisements, tout en rappelant que les réserves gazières restent très significatives. La production de pétrole devrait également augmenter d’au moins 50% durant les prochaines années, prévoit le ministre de l’Energie qui relève la mise en service de nouveaux gisements. Il reconnaît, certes, que la production actuelle « stagne » à 1,2 million de barils/jour (soit 3% de la production actuelle de l’OPEP). Comme il estime que la baisse de la production est justifiée parfois par des «raisons techniques». Voire, «nous avons pris des retards dans la mise en production de gisements découverts» depuis quelques années, indique-t-il. Néanmoins, l’Algérie devra poursuivre la production et l’exportation des hydrocarbures, une nécessité pour «accélérer» le développement socioéconomique du pays selon M. Yousfi. L’opportunité pour le ministre de l’Energie d’évoquer des «résultats très satisfaisants» grâce à l’intensification effective de l’exploration. Selon M. Yousfi, l’année 2013 a été «une année très positive», marquée par l’augmentation des surfaces d’exploration, l’augmentation des puits forés à hauteur des deux tiers par rapport aux années précédentes. En outre, l’exploration a concerné des bassins «nouveaux», indique-t-il, en évoquant la prise de risques techniques et des forages «plus profonds» (jusqu’à 5000 mètres) et sous des gisements déjà existants, ainsi que le lancement des opérations d’exploration en offshore. Ainsi, il indique la découverte, l’année dernière, de «pas moins 550 millions de tonnes équivalent pétrole de réserves d’hydrocarbures en place. Nous allons voir ce qu’on pourrait en extraire», précise le ministre qui ajoutera que sur les 32 découvertes effectuées en 2013, 29 l’ont été par Sonatrach en efforts propres. «Nous avons compensé ce que nous avons produit auparavant, mais surtout nous avons pu augmenter les réserves nationales d’hydrocarbures conventionnels», relève-t-il.
D’immenses réserves d’hydrocarbures non conventionnels Quant aux hydrocarbures non conventionnels (notamment les gaz et pétrole de schiste), l’évaluation des ressources a été déjà finalisée et indique des réserves très considérables et récupérables techniquement, indique Youcef Yousfi. Ainsi, les réserves prouvées sont estimées entre 25 000 et 30 000 milliards de mètres cubes pour le gaz et entre 6 et 10 milliards de barils pour le pétrole. Des actions à titre «pilote» ont déjà commencé, selon le ministre de l’Energie qui indique par ailleurs que Sonatrach a entamé des discussions avec des partenaires étrangers pour lancer dès 2014 l’exploitation de ces immenses ressources.
Le quatrième appel d’offres lancé prochainement Ce faisant, la recherche et l’exploitation des hydrocarbures conventionnels et non conventionnels est déjà ouverte à la concurrence internationale. Ainsi, le quatrième appel d’offres (le premier post-amendement de la loi des hydrocarbures en janvier 2013) devrait être lancé prochainement, indique le ministre de l’Energie. «Le dossier est bien avancé et l’Agence nationale de valorisation des ressources en hydrocarbures est en train de finaliser les détails techniques. D’ici quelques semaines, j’espère qu’on pourra le lancer», dira M. Yousfi. C. B.
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Sports : Ligue 2 (16e journée) Résultats
- ASM Oran-USM Blida 1-1
- WA Tlemcen-MSP Batna 1-0
- O. Médéa-MC Saïda 0-1
- ES Mostaganem- AS Khroub 0-1
- USMM Hadjout-AB Merouana 0-0
- US Chaouia-NA Husseïn-Dey 2-0
- Amel Bou-Saâda-USM Annaba 1-0
- CA Batna-USM Bel-Abbès 0-0
Sports : Ligue 1 (16e Journée) Le leader en péril, match piège pour le poursuivant
La 16e journée du championnat professionnel de football de Ligue 1, la première de la phase retour, verra le leader, l'USM Alger, effectuer un déplacement périlleux à Béjaïa pour croiser le fer avec le MOB, alors que son dauphin, l'ES Sétif accueillera le CRB Aïn Fakroun, dans un match piège pour le champion sortant. Auréolée de sa Supercoupe d'Algérie, remportée samedi face à l'ESS (2-0), l'USMA (1re, 29 points) aura à coeur de rester sur cette dynamique à Béjaïa où le MOB (12e, 18 points), l'attend de pied ferme. Les Crabes, menacés par le spectre de la relégation, devront sortir le grand jeu pour venir à bout des Algérois, qui respirent la confiance. L'ESS (2e, 27 points), groggy après sa défaite en Supercoupe, est appelée à réagir à domicile face au CRBAF, lanterne rouge du championnat (11 pts). Déjà tenue en échec à Sétif lors de la 15e journée par l'USMA (1-1), l'Entente devra l'emporter face au nouveau promu, qui ne compte pas effectuer le déplacement en victime expiatoire. L'ASO Chlef avait pu le vérifier à ses dépens lors de la précédente journée, quand elle avait été accrochée par les gars d'Aïn Fakroun (0-0). La vigilance devra être de mise pour les Sétifiens, qui seront obligés de réagir devant leur public après la désillusion de la Supercoupe. La JS Kabylie (3e, 24 points), accueillera dans son antre du 1er-Novembre le MCE Eulma (7e, 22 points), dans un match difficile pour les deux équipes. Les joueurs d'Azzedine Aït Djoudi, battus avant la trêve hivernale à Tizi-Ouzou par le CS Constantine (1-2), vont certainement éviter à nouveau de tomber dans leurs travers, une manière de se relancer dans la course pour le titre. Le MCEE, qui reste sur six matches sans défaite, devrait constituer un sérieux client pour la JSK, qui devra se méfier des Eulmis, désormais dirigés par le technicien français, Jules Accorsi. L'ASO Chlef (5e, 24 points), aura rendez-vous avec le derby de l'Ouest face au MC Oran (9e, 19 points), dans un duel équilibré et ouvert à tous les pronostics. Le MC Alger (6e, 24 points), qui est allé recharger les batteries en Espagne, recevra la JSM Béjaïa (15e, 13 points), avec un seul leitmotiv : gagner pour rester collé aux trousses du peloton. Les Algérois, sous la houlette de l'entraîneur Fouad Bouali, tenteront le tout pour le tout pour décrocher une victoire qui viendra effacer la contre-performance concédée at-home face au MCEE (0-0). Le CR Belouizdad (13e, 15 points), effectuera un déplacement semé d'embûches à Blida pour affronter le RC Arbaâ (8e, 20 points), réputé intraitable dans son jardin de Brakni. Le Chabab, sous la coupe de son nouvel entraîneur, Abdelkader Iaiche, aura à coeur de bien entamer son opération de sauvetage, et cela passera inéluctablement par un bon résultat à Blida. Auteur d'une première partie de championnat honorable, le RCA compte bien rester sur sa lancée, mais le CRB ne va par l'entendre de cette oreille. Les deux dernières rencontres au programme de cette journée, CABB Arréridj-CS Constantine et USM Harrach-JS Saoura, seront a priori équilibrées et ouvertes à tous les pronostics.
- Start
- Samedi 18 janvier
- Blida Brakni : RC Arbaâ-CR Belouizdad (15h)
- Sétif : ES Sétif-CRB Aïn Fakroun (18h)
- Béjaïa : MO Béjaïa-USM Alger (17h45)
- Tizi-Ouzou : JS Kabylie-MCE Eulma 16h)
- Bordj : CABB Arréridj-CS Constantine (16h)
- Alger (1er-Novembre) : USM Harrach-JS Saoura (15h)
- Alger Omar-Hamadi : MC Alger-JSM Béjaïa (16h).
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Sports : «PLURI CONSULTORIA» OU LE FABULEUX DESTIN DES DIABLES ROUGES Aveuglement de prestige
De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari «Pluri Consultoria», organisme de référence en business économique, publie son classement annuel des valeurs marchandes les plus sûres en football. Les Diables rouges n'en reviennent pas ! Plusieurs des leurs figurent dans le top des tops. La Belgique y est même identifiée comme la cinquième nation la plus onéreuse footballistiquement. Grâce à ses expatriés (Eden Hazard, V. Kompany, Witrel, T. Courtois, R. Lukaku, Mignolet, Felaïni, De Bruyne...). C’est une performance remarquable. Inouïe. Les politiques du royaume sont heureux, dans les vapes de la félicité et du calcul électoral. Nul doute que le printemps et l’été prochains, régionales et européennes, la fameuse épopée diable rouge, sera instrumentalisée pour la soudure nationale. Les fédéralistes tant francophones que néerlandophones, utiliseront — qui le leur reprochera ? — le fabuleux bilan des Diables pour relativiser, battre en brèche, les revendications autonomistes et/ou indépendantistes d’une partie du nord du pays, repu, prospère, égoïste et qui veut larguer le Sud, cigales insouciantes, dépensières, à ses humanités pour qu’il apprenne à gérer, surtout les sous flamands. Les Diables rouges sont avec la monarchie et la sécurité sociale les trois seuls ciments du prestige et de l’avenir du fédéralisme en plat pays. La participation des Belges à la Coupe du monde prochaine est une affaire d’Etat. Pas du tout vue sous l’angle d’un simple prestige, romanesque et sympathique. Chez les rois du foot, Pelé et les autres et les princes venus du monde entier prétendre à la succession, la bande à Hazard portera sur ses épaules beaucoup plus qu’une épopée sportive, que les chroniqueurs écriront en lettres d’or sur les pages de l’Histoire. Il y a de cela, évidemment. Qui peut le nier ? Mais au-delà, il y va du renforcement du sentiment d’appartenance à une même nation, à une entité réelle et non pas fabriquée, les Belges doivent se réapproprier leur non pas seulement histoire commune, mais leur destin futur. L’attelage politique actuel, habile, fruit de tractations serrées et consensuelles, animé par Elio Di Ruppo, d’origine italienne, cependant wallon dans le sang, le sait si bien qu’il se dit, et le fait, à la disposition du staff technique pour toute question relative à la préparation, matérielle ou d’ordre administratif. Di Ruppo est le premier supporter des Diables rouges. Il a été de toutes les rencontres en phases éliminatoires. On l’a vu en Croatie, en Pays de Galles et partout où les Diables disputaient leurs matchs au couperet. Le roi Philippe et la reine Mathilde n’étaient pas en reste. Les Belges étaient étonnés, ensuite ravis de voir le couple royal dans les tribunes du stade Baudouin porter et s'angoisser pour les Diables rouges comme n’importe quel citoyen lambda du royaume. Pourtant, les attitudes du roi, de la reine et du chef de l’exécutif n’étaient ni feintes, ni empruntées, ni démagogiques. Par leur posture, les trois hommes clefs du dispositif de l’Etat signifiaient tout simplement l’importance qu’ils accordaient au parcours des Diables en Coupe du monde. Le peuple diable a suivi. Aujourd’hui, tous les sondages et les enquêtes d’opinion le relèvent, la sélection nationale de football est le produit le plus prestigieux à la vente et à l’après-vente. La disponibilité des sponsors tant belges que ceux des multinationales, agents de publicité qui se bousculent au portillon, l’argent qui coule à flots, prouve, si besoin en était, la fièvre rouge qui s’est emparée du royaume. Lorsque des analystes, des journalistes, des experts ou même des hommes politiques parlent de «marcher sur l’Algérie», de «casser la Russie» et de «renvoyer les Coréens à leurs études en football», il ne faut pas s’en étonner ou prendre la mouche. Tout d’abord parce que tous ne le pensent pas réellement et mettent sur le marché ces cris de guerre pour maintenir la mobilisation. Ensuite, d’autres ne le disent pas et ne l’écrivent pas. Une troisième catégorie, pourtant, ne cesse d’appeler au calme, à la raison. Tantôt écoutée, tantôt vouée aux gémonies, cette tranche de ceux qui pensent l’épopée diable rouge se positionne, ces derniers temps, fortement et sort l’artillerie lourde pour sonner la fin de la recréation des chauvins. Se recrutant dans les publications et émissions tant radio que télés généralistes, les empêcheurs de tourner en rond sortent leurs griffes. Ils redoublent de vigilance et d’appels à la vigilance quant à un surdosage de «supériorité» belge dans le groupe H. De plus en plus d’espaces sont consacrés aux Russes, aux Coréens et aux Algériens dans la relation du rapport de force de juin prochain au Brésil. Les expressions génériques et méprisantes un tant soit peu, telle les «ex-Soviétiques» concernent les Russes, les Asiatiques s’agissant des Coréens et les Africains du Nord ou Maghrébins quand il est fait référence aux Algériens sont combattues avec, certes, plus ou moins de réussite. Mais des brèches dans le débat sont ouvertes. Une plume avérée du royaume résume ainsi l’état des lieux et d’esprit actuels en pays diable rouge : «Ces Russes quand ils parlent de nous, ne disent pas les Européens mais les Belges, les Algériens nous vouent un respect que nous n’imaginons pas, deux Belges ont entraîné leur sélection nationale sans résultats probants et ils ne nous ont pas craché dessus...» Plus loin, le journaliste frappe fort où ça fait mal : «Les Coréens, comme vous dites les Asiatiques, ne nous calculent même pas. Ils se préparent discrètement et nous attendent le jour de la rencontre...» En pays diable rouge, la tension ne cesse de monter. Le classement «Pluri Consultoria» va encore aveugler les Belges. C’est une crainte réelle d’un éditorialiste de la presse flamande. Les Verts sont avertis. Nous y reviendrons. A. M.
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Culture :
- ACTUCULT
- Espace Plasti (rue des frères-Khalfi, ex- rue Burdeau, Alger-Centre)
- Samedi 18 janvier à partir de 14h30 : Rencontre-débat avec Allaoua Hadji, journaliste auteur, autour de son roman Fî riwaya oukhra, paru chez les éditions Anep, 2013.
- Salle de cinéma Algeria (Rue Didouche-Mourad, Alger)
- Samedi 18 janvier à 14h : Concert rap avec Mister AB, X’rem Prod, Genoxy et Dj Adel.
- COMPLEXE CULTUREL ABDELOUAHEB-SALIM, CHENOUA-TIPASA
- Samedi 18 janvier à 15h : Générale du monologue Kima dir thir, avec Wassila Manel Mokrane.
- Jusqu’au 31 janvier : Exposition d’arts plastiques «Arabesques, la décoration islamique et calligraphie», par l’artiste syrien Taoufik Allef.
- Librairie Internationale Aurassi Omega (Hôtel Aurassi, Alger)
- Samedi 18 janvier de 14h30 à 18h : Séance de vente-dédicace avec le fondateur d’Algérie Actualité Youcef Ferhi autour de son livre Témoignage 10 ans de presse 1962-1972 , préfacé par Brahimi Mohamed El Mili et paru aux Editions Dahlab. Le public et la presse sont cordialement invités.
- Lundi 20 janvier de 15h à 17h : Séance de vente-dédicace avec Mustapha Cherif, docteur en philosophie et sociologie, lauréat 2013 du prix Unesco pour le dialogue des cultures autour de ses trois nouveaux livres : Le défi du savoir, La culture de la paix parus aux éditions Anep et La communauté médiane paru aux éditions Dar Houma. Le public et la presse sont cordialement invités.
- Librairie générale d’el-biar (4, place kennedy, Alger)
- Samedi 18 janvier à 14h30 : Abdennour Ali Yahia signera son livre La crise berbère de 1949, paru aux Editions Barzakh
- Les Glycines Centre d’études Diocésain d’Alger (5, chemin Slimane-Hocine, Alger)
- Jeudi 23 janvier à 18h : Conférence «L'Algérie au siècle du blé» (1725-1815). L'essor du commerce extérieur algérien à l'époque ottomane et ses conséquences», par Ismet Touati, docteur en histoire moderne et contemporaine à l’université Paris-Sorbonne.
- Institut français d’Alger (Alger-Centre)
- Samedi 18 janvier à 14h30 : Conférence «Le dictionnaire biographique des artistes algériens (1896-2013) : objet, conception, usages et devenir», par Mansour Abrous, diplômé de psychologie et d’esthétique, actuellement chargé de mission culture à la ville de Paris.
- Jeudi 23 janvier à 19h30 : Concert de jazz avec le duo Ben Wendel & Dan Tepfer. Ben Wendel : saxophone, basson. Dan Tepfer : piano.
- Réservations à l'adresse: duowendeltepfer.alger@if-algerie.com
- Café littéraire de Béjaïa
- Samedi 18 janvier à 14h : L’écrivain et chroniqueur Kamel Daoud animera un café littéraire autour de son dernier roman, Meursault contre-attaque (éditions Barzakh), au Théâtre régional de Béjaïa. Le public est cordialement invité.
- Galerie des Ateliers Bouffée d’Art (Résidence Sahraoui, Deux Bassins, Ben-Aknoun, Alger)
- Jusqu’au 31 janvier : Exposition collective de peinture par les artistes Souhila Belbahar, Valentina Ghanem Pavlovskaya, Nouredine Chegrane, Moussa Bourdine, Abderrahmane Chouane, Rachid Djemaï, Naïma Djoudi, Mimi El Mokhfi, Moncef Guita, Zohra Hachid Sellal, Salah Hioun, Mohamed Tahar Laraba, Saida Madi, Abdelghani Rahmani, Anissa Sabrina et Safia Zoulid.
- Galerie Art 4 You (Sacré- Cœur, Alger)
- Jusqu’au 31 janvier : Exposition «Les Enigmes de la reine de Saba» par l’artiste Feriel Kouadria.
- Galerie Baya, Palais de la culture Moufdi-Zakaria, Alger
- Jusqu’au 31 janvier, de 10h à 18h : 6e Salon d’automne.
- Salle Ibn Khaldoun (Alger-Centre)
- Samedi 18 janvier à partir de 19h : Concert tergui, animé par le groupe Toumast n’ténéré.
- Dimanche 19 janvier à partir de 20h : Concert tergui, animé par le groupe Imzad.
- Jeudi 23 janvier à partir de 20h : Concert de Hamdi Benani.
- SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE)
- Samedi 18 janvier : Film Arezki l’indigène de Djamel Bendeddouche, à raison de 4 séances/jour : à 14h, 16h, 18h et 20h.
- Musée d’art moderne et contemporain d’Alger (Rue Larbi-Ben-M’hidi, Alger)
- Jusqu’au 30 janvier : 5e Festival international d’art contemporain (Fiac). Trois expositions : «L'histoire des Palestiniens au Koweït», «Because of Algiers», photographies de l’Américain Charles Gaines Martin et «Niemeyer revisité» (photo) par l’Allemand Andreas Helmut Rost.
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Culture : Le coup de bill’art du Soir ADM
Par Kader Bakou Le professeur Snowdown a inventé la machine à faire la pluie et le beau temps. Grâce à sa géniale invention, on peut même, s’il le faut, faire tomber la neige en équateur. Baptisée «Rainbow», la machine de Snowdown est capable d’attirer les nuages, de les concentrer sur une surface donnée et de faire tomber la pluie ou la neige, au moment voulu et en quantités voulues. Avec Rainbow, plus de cyclones, de tempêtes ou d’inondations. Oubliées aussi les longues périodes de sécheresse. Pour éviter tout monopole, Snowdown a envoyé le plan de sa machine à tous les pays du monde. Au début, tout allait bien dans le meilleur des mondes. Partout, la pluie bienfaitrice tombe au bon moment là où il faut. Chaque pays a mis au point un programme, en concertation avec le ministère de l’Agriculture. La plupart des ministères du Tourisme des pays de l’hémisphère nord ont programmé un mois d’août sans pluie. Les ministères des Sports ne veulent plus que la pluie perturbe les manifestations sportives. En France, par exemple, Roland Garros n’est plus dérangé par les averses. Tout comme le congrès du FLN du temps du parti unique, tous les matchs du championnat d’Algérie de football se jouent par «un beau temps printanier». Afin de réaliser, dans les délais, un important complexe touristique, une grosse entreprise de construction a acheté les droits de 50 jours sans pluie. Partout, dans presque tous les pays du monde, les paysans et les agricultures créent des associations de sauvegarde de leur droit prioritaire à la pluie. «On ne peut pas aller en congé ou faire du sport le ventre vide» est leur slogan. Sur les plateaux des chaînes de télévision, les débats font rage. Chacun veut faire la pluie et le beau temps à sa guise. Beaucoup veulent revenir à «l’ancien système» sous lequel la pluie était libre de tomber où elle veut, quand elle veut et comme elle veut. Mais tout cela n’était pas grave jusqu’au jour où une superpuissance inventa une super Rainbow et devient le propriétaire exclusif de cette redoutable arme à double tranchant. Les pays récalcitrants sont menacés soit de sécheresse, soit d’inondations, ou pire d’ouragans destructeurs. Une autre superpuissance expérimenta avec succès son super «Radouga» aussi puissant que le super Rainbow. Il réussit aussi à protéger son territoire par un très efficace système anti-cyclones. La course aux armements est relancée. Les anciennes puissances coloniales vont, elles aussi, entrer dans le jeu. Le Conseil de sécurité imposa un traité sur la non-prolifération cyclonique. Une superpuissance envahit un pays accusé, à tort, de détenir des ADM (armes de déluge massif). C’est à croire que la violence est inscrite dans l’ADN des fils d’Adam ! K.B. bakoukader@yahoo.fr
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Effacer cette tache ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
El Oued. Deux terroristes tués par leurs ceintures explosives. Comme quoi, il ne faut pas désespérer. Les …
…ceintures explosives intelligentes, ça existe !
Y a un dossier prioritaire sur lequel devra se pencher le successeur de Abdekka au Palais, car successeur, dès le 18 avril prochain, il y aura forcément. Oh ! Bien sûr, le bureau du nouveau chef de l’Etat algérien sera plein à craquer, submergé par les dossiers, vu que le pays n’a pas été géré depuis trois mandats, depuis 1999. Mais de tout ce fatras de dossiers, et même si je ne suis rien dans le concert des voix qui exhorteront le nouveau Raïs à entrer tout de suite dans le vif du sujet, même si je ne suis qu’un saltimbanque vadrouillant d’une chronique à l’autre avec ce qu’il lui reste de ciboulot, même si je sais au fond de mon crâne de piaf qu’un président, c’est un machin trop sérieux pour qu’il tende l’oreille à un «clown de papiers», et surtout même si le peu de substance raisonnable dans lequel baigne encore mon cervelet me souffle encore fort entre les deux oreilles qu’un président, ça écoute d’abord sa conscience et ses conseillers, j’émettrais malgré tout un souhait. Celui de voir le nouveau patron de la Grande Maison Blanche d’El Mouradia ouvrir en urgence ce dossier-là. Comment dire ? Non pas que je prétende que les dossiers économiques en souffrance ne sont pas prioritaires. Non pas non plus que j’affirme péremptoirement que la relance ne soit pas un thème ultra-urgent. Non pas que je considère légèrement que la santé mourante ne doive pas être réanimée en tête de la foultitude de secteurs à réanimer dans ce pays. Non ! C’est juste que «ce» dossier précisément est une blessure. Et je sais cette blessure, cette plaie ouverte dans les cœurs et sur les corps de millions de mes compatriotes. Eh ! Oh ! Surtout pas de grandiloquence, car je ne prétends pas non plus être le porte-parole de ces millions de personnes, Hacha ! Non ! Mais jugez de l’urgence lorsque je vais vous dire de quel dossier il s’agit. D’ailleurs, j’arrête de vous faire mariner, et vous le dis tout de suite : le dossier des 15 décrets présidentiels signés par Abdekka dans l’enceinte même de l’institution des Invalides, un hôpital militaire français construit sur le sol français. Mais non ! Je n’appelle pas à refaire la guerre à la France. La France n’a d’ailleurs rien à voir dans cette affaire. Même si au passage, elle a tout vu, tout scanné ! Ça reste une affaire algéro-algérienne. Un Président algérien a pris la responsabilité de signer une quinzaine de décrets de souveraineté nationale à partir d’une capitale étrangère, et laquelle ! Paris, capitale de Fafa. Alors, oui ! Monsieur le nouveau Président, monsieur le forcément successeur, je ne sais pas ce que prévoit la loi. Des amis juristes pourront me le confirmer. Mais il me semble urgent que votre premier acte soit chargé de cette symbolique. Celle d’annuler ces décrets, quitte bien sûr à aussitôt les resigner à l’identique, mais du Palais d’El Mouradia, sur terre algérienne. Oui, je sais que ça peut vous paraître idiot, voire enfantin. La crise secoue la planète, et moi je me préoccupe de zonage des signatures de souveraineté. Mais que voulez-vous ! Moi, ces documents de la RADP paraphés dans une annexe de santé militaire française, ça me rend… malade ! Tellement que j’en fume du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.
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