080-/-ACTUALITES Du Dimanche 20 mars 2016
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Norouz, le premier nouvel an perse
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APRÈS LES ATTAQUES DEJOUEES D’EL-MENEA ET SAKIET-SIDI-YOUCEF Une grande tension règne aux frontières algériennes. Alors que Aqmi tente de faire pression dans le Grand Sud pour maintenir une place en perte de vitesse, de nouvelles incursions terroristes sont signalées dans la bande frontalière de Sakiet-Sidi-Youcef, à quelques kilomètres de l’Algérie. Ces évènements surviennent quelques jours seulement après les propos inquiétants tenus par Suite... |
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Bouteflika préside un Conseil restreint sur la situation dans la région
Air Algérie réduit ses vols vers la France
Education nationale : La retraite anticipée séduit de plus en plus d’enseignants
François Hollande recentre son discours
Le président français célèbre le 19 mars : Un «geste positif» apprécié en Algérie
Béjaïa : Bernard Deschamps évoque la lutte des mineurs algériens
Ali-Yahia Abdennour à la présentation de son livre : «Bouteflika doit se retirer»
Le groupe auteur de l’attaque au mortier accroché : Quatre terroristes neutralisés près du site gazier de Khrechba
Noureddine Bedoui, ministre de l’Intérieur : «L’Algérie traverse une conjoncture exceptionnelle sur le plan sécuritaire»
Affaire des faux moudjahidine : Mellouk apporte la contradiction à Zitouni
23e journée du championnat professionnel de Ligue 1 : Lutte acharnée pour le podium : JSK 2 - MCA 1 : Les Canaris se rebiffent
NAHD 2 - DRBT 2 : Le Nasria a la tête ailleurs
RCA 3 - USMH 1 : La révolte d’Ezzarga
BF de la FAF à Biskra : L’EN, la violence et le dopage à l’ordre du jour
Coupe de la CAF : le CSC et le MCO qualifiés
Ligue des champions (16es de finale retour) : ES Sétif — étoile du Congo, ce soir à 18h Match piège en perspective
Pré-domiciliation électronique: l'ABEF explique les modalités pratiques
Monnaie nationale : Une convertibilité partielle à plusieurs taux est possible
Badreddine Nouioua. Ex-gouverneur de la Banque d’Algérie : «L’existence de bureaux de change implique une convertibilité totale du dinar»
Loi sur les Bureaux de change : La fin du marché informel de la devise ?
Vers l’Ouverture de bureaux de change : Les cambistes du «square» partagés
le casse-tête de la marge de rémunération
La protection du gouvernement El Sarraj à Tripoli en débat : La confusion perdure en Libye
Première visite d’un président américain depuis 1928 : Barack Obama aujourd’hui à La Havane
Turquie : Quatre morts et 36 blessés dans un attentat à Istanbul
Conflit du Sahara Occidental : L’intérêt du Congrès américain pour la question des droits de l’homme
Repère : Le Brésil face à l’argent sale
Belgique : L’Algérien Mohamed Belkaïd, tué à Bruxelles, figurait sur les listes de l’EI
Première édition du Printemps culturel : A la mémoire du regretté poète Tahar Benaïcha
Conférence : Frantz Fanon revisité à Bab El Oued
El Bahdja ouvre sa semaine culturelle à Constantine : Raffinement et élégance
Générale de la pièce Sahi Bel Noum au théâtre régional de Constantine : Le territoire incertain entre veille et sommeil
La Chronique de Maurice Tarik Maschino : Quand la haine rend fou
Vu à la télé : Pouvoir-opposition : dos à dos
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Loi sur les Bureaux de change
La fin du marché informel de la devise ?
le 20.03.16 | 10h00
L’annonce d’une réorganisation des bureaux de change officiels, les tensions sur les devises sur le marché parallèle et l’érosion continue de la valeur du dinar laissent entrevoir des changements profonds dans la politique de change observée jusque-là par les pouvoirs publics.
Va-t-on vers un rapprochement des taux de change officiel et informel et, par conséquent, vers l’affaiblissement, voire l’élimination, du marché parallèle des devises ? La question est assurément à l’ordre du jour, même si les implications qu’elle suppose quant à la convertibilité du dinar semblent encore loin d’être tranchées.
L’annonce faite tout récemment à ce sujet par le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, laisse entendre que le gouvernement prépare effectivement un véritable changement de cap dans sa politique de gestion du taux de change. Intervenant mardi dernier sur les ondes de la Radio nationale, le premier argentier du pays a ainsi annoncé que la Banque d’Algérie (BA) est désormais en train de travailler «pour changer les règles de fonctionnement des bureaux de change».
Dès que le nouveau système sera mis en place, la même institution «en informera les acteurs concernés», a-t-il dit, ajoutant que tous les enseignements ont été tirés du fait que la mise en place de bureaux de change officiels n’a pas fonctionné par le passé.
Et c’est là justement le point nodal de la question. Qu’est-ce qui a changé ou qu’est-ce qui va changer pour que le dispositif des bureaux de change officiels — qui n’a jamais fonctionné depuis près de vingt ans — puisse aujourd’hui devenir opérationnel ? D’ores et déjà, des sources proches des milieux bancaires évoquent l’amorce d’une démarche claire au sein de la Banque d’Algérie pour aller vers un rapprochement entre les taux de change pratiqués sur les marchés officiel et parallèle. Une telle option paraît en tout cas en cohérence avec les propos du ministre des Finances, qui évoquait «des enseignements tirés des échecs passés».
Il faut rappeler en effet que dès 1997, la Banque d’Algérie a agréé quelque 40 bureaux de change à l’échelle nationale sans qu’aucun d’entre eux ne voie vraiment le jour. Même après l’annonce, quelques années plus tard, d’une révision à la hausse de la marge fixée pour ces bureaux, rien n’a vraiment changé au royaume trouble du commerce des devises. Aussi, si des enseignements ont été effectivement tirés de ces expériences loupées, ils doivent forcément concerner le problème des marges et de la rémunération des bureaux de change que l’Etat envisage désormais de relancer.
Sauf que pour nombre d’économistes, une attractivité des niveaux de rémunération des bureaux de change officiels passe davantage par un alignement ou un rapprochement des parités que par la fixation de commissions plus ou moins appréciables.
En clair, il pourrait être question ou d’une double parité officielle — l’une commerciale et l’autre pour les particuliers — ou d’un rapprochement des taux de change parallèle et officiel de sorte à ce que le marché informel perde naturellement sa raison d’être. En l’état actuel des choses, en tout cas, le pays, confronté qu’il est à un grave problème de tarissement de ses ressources en devises, ne peut envisager d’alimenter un quelconque marché officiel où l’accès au change deviendrait plus libre et plus facile.
Bien au contraire, en œuvrant à favoriser l’installation de bureaux de change agréés, il chercherait plutôt à récupérer les fonds des émigrés et autres retraités qui profitent jusque-là au seul marché parallèle vu les taux qu’il offre.
Quoi qu’il en soit, alors que l’Etat commence déjà à manquer cruellement de ressources en raison de la chute des prix du pétrole, l’annonce d’une réactivation des bureaux de change officiels laisse augurer d’une réelle mutation de la sacro-sainte politique de change, restée figée depuis près de deux décennies.
Reste que dans un contexte où le dinar est en perpétuelle chute et où l’inflation repart fortement à la hausse, la problématique de la gestion du taux de change risque d’être diablement épineuse.
Akli Rezouali
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Air Algérie réduit ses vols vers la France
le 20.03.16 | 14h09
Air Algérie a réduit 20% de ses vols vers 5 aéroports français dimanche et lundi suite à une grève des contrôleurs aériens français, a indiqué la Compagnie nationale dans un communiqué.
"Suite à une grève des contrôleurs aériens français annoncée par la direction générale de l'aviation civile française (DGAC) dimanche et lundi sur cinq aéroports français (Orly, Beauvais, Lyon, Nice et Marseille) les vols de la compagnie nationale vers ces aéroports risquent d'être légèrement perturbés en raison du réaménagement de son programme de vol en le réduisant de 20% durant cette période", lit-on dans le communiqué.
Toutefois, Air Algérie rassure ses passagers que toutes les mesures sont prises pour éviter toute perturbation dans les aéroports algériens.
APS
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Bouteflika préside un Conseil restreint sur la situation dans la région
le 20.03.16 | 16h35 | mis à jour le 20.03.16 | 17h41
Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, préside dimanche à Alger, un Conseil restreint, a-t-on appris auprès de la présidence de la République. Le Conseil est consacré notamment à la situation dans la région, précise-t-on de même source.
Prennent part à cette réunion, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, le ministre d'Etat, directeur de Cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, le ministre d'Etat, conseiller spécial auprès du président de la République, Tayeb Belaïz, le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Ramtane Lamarma, le ministre de la Justice garde des Sceaux, Tayeb Louh, le vice ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire, le général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb et le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de Ligue Arabe, Abdelkader Messahel.
APS
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François Hollande recentre son discours
le 20.03.16 | 10h00
François Hollande a prononcé, hier soir à Paris, un discours surtout voulu à destination du public français.
Un discours de recentrage là où on l’attendait sur un autre registre. Il a ainsi justifié, devant le Mémorial parisien aux victimes de la Guerre d’Algérie, son choix de commémorer le cessez-le-feu du 19 Mars 1962 pour rendre hommage aux victimes de ce conflit en expliquant même que cette date ne «marquait pas encore la paix». Il a ainsi concédé un peu de terrain à l’extrême droite et à une partie de la droite, aiguillonnées par les résidus de l’OAS qui n’ont jamais accepté la fin de l’Algérie française. Comme certaines associations de rapatriés, de harkis et d’anciens combattants.
«La sortie de la guerre, dont l’histoire nous apprend qu’elle est bien souvent la source de violences, ce qui fut tragiquement le cas en Algérie avec des représailles, des vengeances, des attentats, des massacres...», a déclaré François Hollande, alors que sa décision de commémorer le 19 Mars a suscité une vive polémique «nostalgérique» (lire nos précédentes éditions). Pour le président français, il s’agit aujourd’hui de «convoquer l’histoire non pas pour nous diviser mais pour nous réunir».
Inspiré par l’historien Benjamin Stora dont c’est le leitmotiv, il a ajouté qu’«alimenter la guerre des mémoires» c’est être «prisonnier du passé, faire la paix des mémoires c’est regarder vers l’avenir». Contrairement à l’ancien président Sarkozy qui l’avait accusé d’être «du mauvais côté de l’histoire», Hollande s’est presque placé en situation de devoir s’expliquer.
Les commentaires vont certainement, ces prochains jours, analyser cette posture, notamment en Algérie où l’on aurait pu attendre quelques nouvelles paroles d’apaisement pour la déchirure causée par la colonisation.
Walid Mebarek
Le président français célèbre le 19 mars
Un «geste positif» apprécié en Algérie
le 20.03.16 | 10h00
Un geste positif» et «un acte courageux». La décision du président français de rendre hommage aux victimes de la Guerre d’Algérie à l’occasion du 19 Mars, qui correspond à la Fête de la victoire, est fortement saluée en Algérie.
«Le fait que François Hollande tienne à marquer cette date importante pour les deux pays est un geste positif», commente l’un des derniers négociateurs d’Evian du côté algérien, Redha Malek. Selon lui, cette décision constitue même «une victoire de la France sur elle-même, d’autant plus qu’il y a toujours une résistance et des polémiques concernant cette date dans ce pays». «La génération de la Guerre d’Algérie en France, notamment les nostalgiques de l’Algérie française considèrent que Hollande a commis une faute politique.
Pour nous, c’est une bonne chose. Nous, nous avons gagné la guerre et nous avons atteint notre objectif, l’indépendance de l’Algérie», explique-t-il en rappelant l’attitude des négociateurs français à l’occasion de la signature des Accords d’Evian. «A la signature de la convention du cessez-le-feu, nous avons eu une pensée pour ceux qui se sont sacrifiés et ceux qui sont tombés au champ d’honneur juste avant la conclusion des Accords. Du côté français, on a refusé de fêter cette date.
Un des négociateurs nous a dit : ‘‘On ne fête pas Waterloo.’’ C’était pour eux synonyme de reconnaissance et d’excuses.» Redha Malek refuse également de s’engager dans le débat sur la repentance : «Pour nous, la véritable repentance est la reconnaissance de l’indépendance de l’Algérie et de son intégrité territoriale.»
Selon l’historien Mohamed El Korso, ce geste du président français s’inscrit dans son programme depuis 2012. «Il avait déjà rendu hommage aux victimes du 17 Octobre 1961. La date du 19 Mars a toujours fait l’objet de réticences chez ses prédécesseurs. François Mitterrand avait carrément refusé de la reconnaître. Jacques Chirac a choisi un subterfuge en décrétant la date du 5 décembre Journée en hommage aux morts, alors que Nicolas Sarkozy a refusé complètement de parler de cette date», indique-t-il. «C’est un acte courageux que vient de faire François Hollande», déclare-t-il.
«La page est tournée»
Pour Mohamed El Korso, la polémique suscitée par la décision du chef d’Etat français relève plutôt du débat franco-français : «La Guerre d’Algérie a divisé et divisera encore en France. Cette division ne sera, peut-être, dépassée ou oubliée qu’après la présidentielle de 2017. Actuellement, la chasse aux voix des harkis et des pieds-noirs, qui constituent un important réservoir d’électeurs, continuera d’accentuer cette division. La droite française chassera encore sur ce terrain.»
Dans une déclaration à l’APS, le chercheur en histoire au Crasc d’Oran, Amar Mohand-Amer, relève, pour sa part, la symbolique «politique et diplomatique» du geste de François Hollande, affirmant toutefois que ce geste est «une simple affaire franco-française». Interrogé sur cette difficulté à tourner cette page douloureuse de l’histoire entre les deux pays, Redha Malek estime «qu’en principe, cela est déjà fait». «En principe, on a tourné la page par les faits.
De notre côté, on parle des sacrifices aux jeunes générations pour faire de l’Algérie un pays sérieux, démocratique et prospère. Quant à la polémique en France, je pense que c’est leur affaire. En tout cas, les Français ont intérêt à avoir de bons rapports avec l’Algérie et c’est ce que tente de faire François Hollande», précise-t-il.
Pour rappel, l’annonce de la décision de François Hollande de célébrer officiellement cette date a suscité une levée de boucliers en France, où les associations de pieds-noirs et de harkis ainsi que la droite et l’extrême droite ont crié au scandale. L’ancien président français et actuel chef des Républicains (ex-UMP), Nicolas Sarkozy, pense que «c’est en quelque sorte adopter le point de vue des uns contre les autres». «C’est considérer qu’il y a désormais un bon et un mauvais côté de l’histoire et la France était du mauvais côté», soutient-il.
Pour sa part, la présidente du Front national, Marine Le Pen, accuse François Hollande «de violer la mémoire des anciens combattants». «Le 19 Mars (1962) signe la fin d’un projet politique, celui de tous ceux qui croyaient à l’Algérie française. Le 8 janvier 1961, par référendum, les Français se prononcent à 75% pour le droit à l’autodétermination de l’Algérie. C’est aussi cela, le sens du 19 Mars, la mort d’un projet politique né 132 ans avant», leur rétorque Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense chargé des Anciens combattants et de la Mémoire.
Madjid Makedhi
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