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Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR» Sans commentaire...
Par Maamar Farah ...«Les positions de Paris sont totalement contradictoires. Nous luttons contre les djihadistes au Mali et en Somalie, mais nous les avons aidés à prendre le pouvoir en Libye et continuons de les soutenir en Syrie, en dépit du bon sens. Certes, le régime de Bachar Al-Assad n’est pas un modèle de démocratie selon nos critères, mais il est infiniment plus libéral que les monarchies islamistes du golfe Persique : la Syrie est un Etat laïque où la liberté religieuse existe et Damas a participé à la lutte contre Al-Qaïda depuis 2002. «Pourtant, paradoxalement, nous continuons d’être alliés de l’Arabie saoudite et du Qatar, deux Etats ouvertement wahhabites, qui, après avoir engendré et appuyé Ben Laden, soutiennent les groupes salafistes partout dans le monde, y compris dans nos banlieues. En conséquence, une remise à plat de notre politique étrangère s’impose et il nous faut balayer devant notre porte.» (Note du Centre français de recherche et de renseignement, lundi 21 janvier 2013). maamarfarah20@yahoo.fr «Tu fais du copié-collé maintenant ? Et bien moi aussi ! Voici ce que tu écrivais, cher neveu, dans le Soir du 2 octobre : «Aujourd’hui, un grand danger terroriste persiste à nos frontières et peut évoluer facilement en quelque chose de plus grave, d’imprévisible et peut-être d’incontrôlable.» Tata Aldjia
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Actualités : TERRORISME La Tunisie dans l’œil du cyclone
Parmi les 32 terroristes ayant attaqué et fait des otages dans le site gazier d’In Aménas, 11 sont de nationalité tunisienne, soit le tiers de cette horde multinationale. La contribution des extrémistes tunisiens au terrorisme transnational, ajoutée à leurs tentatives d’opérations sur le sol tunisien, a de quoi sonner l’alerte chez notre voisin de l’Est. Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Les analystes ont été pertinents à prédire l’inéluctable entrée de la Tunisie dans l’œil du cyclone terroriste. La participation de 11 terroristes tunisiens à l’attaque de la raffinerie BP et de la base de vie y attenante à Tiguentourine (In Aménas) laisse même penser au pire pour le pays de Moncef Marzouki. Un pays qui évolue à la fois au rythme d’une cohabitation forcée et contre-nature au sommet entre la gauche laïque et les islamistes d’Ennahda et sous la poussée de plus en plus forte du salafisme. Le ver est, cependant, dans le fruit. L’implication de 11 Tunisiens dans une action terroriste à l’étranger, en l’occurrence en Algérie, laisse penser à des réseaux terroristes de recrutement dans la frange radicale de l’islamisme tunisien, mais aussi à la structuration de niches actives ou dormantes sur le sol tunisien. C’est même un fait avéré, après la découverte le 17 janvier dernier de 2 dépôts d’armes dans la localité de Médenine, dans le sud du pays. Cette découverte met en exergue, par la quantité et la qualité des armes saisies, la nature sérieuse de la menace terroriste qui pèse sur la Tunisie. La crainte devrait être d’autant plus grande avec un gouvernement qui ne met pas de conviction à s’attaquer à ce mal avant qu’il ne métastase. Le gouvernement tunisien dominé par le parti Ennahda de Ghanouchi se montre quasi-indolent avec la poussée salafiste qui agit perpétuellement en lame de fond sur la société. Un laxisme qui pourrait s’avérer coûteux pour une Tunisie qui déjà peine à transiter tranquillement vers la stabilité après la révolution dite du Jasmin. Les terroristes n’ont d’ailleurs pas mis longtemps après la «révolution » pour tester la capacité de réaction d’une société encore groggy, trahie dans son aspiration démocratique. Ceci parallèlement à la nuisance des salafistes qui, avant d’incendier il y a quelques jours le mausolée de Sidi Boussaïd, dans la banlieue de Tunis, s’étaient déjà signalés par des démonstrations de force, notamment dans les campus universitaires. Une situation qui rappelle en tout point les polices islamiques au début des années 1990 en Algérie. Début janvier, la police tunisienne était intervenue dans la banlieue de Tunis, au douar Hechir, où un groupe terroriste s’était implanté. Elle a été accueillie par des tirs d’armes automatiques. Dans sa riposte, elle blesse un terroriste et tue son épouse. En décembre, dans la localité de Kasserine, pas loin de la frontière avec l’Algérie, un affrontement entre un groupe armé et des gendarmes tunisiens a fait un mort et quatre blessés parmi ces derniers. Auparavant, dans la localité de Bou Chebka, quatre militaires tunisiens, dont un officier supérieur, ont été tués lors d’un accrochage avec un groupe terroriste. La récurrence de ces accrochages n’augure rien de bon pour la Tunisie, surtout si elle n’anticipe pas le danger sécuritaire par une riposte forte et déterminée. S. A. I.
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Actualités : VICTIMES D’IN AMÉNAS Quinze dépouilles transférées à la morgue d’El Alia
Une quinzaine de dépouilles d’otages sur les trente-sept tués lors de l’attaque terroriste contre le site pétrolier d’In Aménas se trouve depuis dimanche dernier à la morgue d’El Alia. Selon une source, une dizaine d’entre ces corps n’est toujours pas identifiée. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - C’est tard dans la soirée de dimanche dernier que les éléments de la Protection civile, sous escorte policière, ont transféré la quinzaine de dépouilles de l’aéroport Houari- Boumediène vers la morgue d’El Alia. Le cheminement a eu lieu une heure après l’arrivée des dépouilles mortelles au niveau de l’aéroport. Il est à noter que des représentants de chancelleries des pays dont les ressortissants ont été tués lors de cette attaque terroriste, ont marqué de leur présence la «cérémonie » de transfert. On cite les représentants diplomatiques des pays comme le Japon, la Norvège et la Roumanie. Selon l’agence française AFP, des experts médico-légaux norvégiens ont été dépêchés à Alger «pour contribuer à l'identification des victimes de la prise d'otages d'In Aménas». «La police criminelle a proposé d'envoyer des spécialistes et l'Algérie a accepté», a déclaré un porte-parole du ministère norvégien des Affaires étrangères, Kjetil Elsebutangen. Selon la même source, les six experts médico-légaux sont arrivés à Alger dans la nuit de lundi à mardi avec des échantillons génétiques susceptibles de déterminer la présence éventuelle des Norvégiens disparus parmi les corps restant restant à identifier. La porte-parole du ministère norvégien des Affaires étrangères a ajouté que les six experts sont opérationnels dès aujourd'hui (mardi, ndlr) «si les autorités algériennes en expriment le besoin». Pour rappel, six jours après l'attaque par des terroristes islamistes du site gazier d'In Aménas, coexploité par le groupe pétrolier norvégien Statoil, la Norvège est fort inquiète du sort de ses cinq ressortissants, dont elle est toujours sans nouvelles. «On espère le meilleur mais on craint le pire», a déclaré le directeur général de Statoil, Helge, lundi dernier. Lors de sa conférence de presse, le Premier ministre Abdelmalek Sellal avait annoncé que 37 étrangers de 8 nationalités et un Algérien ont été tués par les terroristes lors de l'attaque du complexe gazier de Tinguentourine. Il a également fait part de 5 disparus. A. B.
La zone industrielle de Skikda sous haute sécurité Un dispositif sécuritaire impressionnant a été mis en place dans et autour de la zone industrielle de Skikda. L’attentat terroriste d’In Aménas a, semblet- il, incité à plus de vigilance l’état-major de l’Armée nationale populaire. Ce dernier a effectué un déplacement sur place en vue d’identifier les installations énergétiques susceptibles de constituer un risque potentiel. Les menaces dont pourraient faire l’objet les sites ont été identifiées, ce qui minimiserait les risques d’attentats. Contrairement à d’autres zones, la région de Skikda se caractérise par sa proximité avec des habitations où résident des milliers de citoyens. Zaïd Zoheir Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
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Sports : CAN-2013, GROUPE D (1re JOURNÉE) : ALGÉRIE 0 - TUNISIE 1 Injuste défaite
De nos envoyés spéciaux à Rustenburg, M. Bouchama, A. Andaloussi et S. Sid Il était écrit que le derby Maghrébin se jouerait sur un détail. Et ce détail fut fatal à l’EN Algérienne. Un moment de relâche et Msakni qui plante le couteau dans le dos des Verts. Une défaite qui remet beaucoup de choses. La stratégie du coach et le choix des joueurs en particulier. La victoire des Ivoiriens, en match d’ouverture du groupe de la mort, allait-elle peser sur l’issue du derby maghrébin ? La question taraudait l’esprit de tous les présents au Royal Bafokeng Stadium, les joueurs en premier. Cela a certainement influé sur les premiers échanges de balles, timides et par trop imprécis. Puis, un peu crispés, les acteurs de ce premier Algérie-Tunisie dans l’histoire d’une phase de la CAN finiront par se donner quelques coups, comme promis par Sami Trabelsi durant sa conférence d’avant-match. Jemaa, sa pointe de l’attaque, se tordait légèrement la cheville au contact de Belkalem. Une petite frayeur puis l’ex-Lensois revient sur la pelouse juste pour permettre à Harbaoui de terminer son échauffement (16’). Mais avant le premier changement tunisien, l’EN aura sa première chance sous forme d’un centre lifté de Cadamuro que Slimani n’a pu cadrer de la tête (12’). L’engagement physique a fait une victime (Jemaa) et a failli priver les Verts des services de Feghouli, sèchement cueilli par le défenseur toulousain, Aymen Abdennour, justement averti par M. Gassama. Sinon que des approximations dans le jeu des deux formations. Jusqu’à cette 29’ de jeu qui verra Feghouli, repartir sur le couloir gauche, centrer sur le crâne de Slimani. La transversale s’interpose, au grand dam des fans Algériens qui voyaient le cuir au fond. Les Verts avaient-ils pour autant pris le fameux ascendant psychologique ? En tout cas, les Tunisiens, un peu cloitrés dans leur zone, vont répliquer à la 42’ grâce à un tir, à l’entrée des 18 yards, de Khlifa repoussé par M’Bolhi. C’était tout et rien pour ce premier half sensiblement épicé par une excessive prudence. Interdit aux cardiaques ! Des réajustements techniques et tactiques s’imposaient donc pour réanimer le derby qui sombrait inévitablement dans la monotonie. Trabelsi saisira, le premier, son souci de doter son équipe d’un animateur, autrement affûté que Majdi Traoui, éloigné des terrains durant les derniers mois. C’est Oussama Derragi, le milieu de terrain du FC Sion, qui prendra le relais de son ex-compère de l’ES Tunis. Pendant ce temps, il observait, maintenant sa confiance à son onze de départ. Onze minutes, c’est le temps mis pour assister à la première alerte de ce second acte. Une frappe lourde, du pied gauche, du Milanais des Verts, Mesbah donnait des sueurs à Trabelsi et aux Tunisiens (56’). Ces derniers vont attendre dix minutes pour répondre par une attaque de Harbaoui devant qui M’Bolhi se montra ferme (67’). Restait encore la dernière vingtaine de minutes pour départager deux sélections évoluant par calculs d’épicier. Dans cette insipidité, Guedioura tentera un lointain tir au-dessus (71’) puis Harbaoui se procura la plus belle des opportunités tunisiennes, quand il se présentera devant M’Bolhi qu’il ne peut ajuster (76’). Un dernier quart d’heure à couper le souffle, interdit aux cardiaques, se profilait à l’horizon. Halilhodzic lancera Soudani à la place de Cadamuro. Un changement( un attaquant pour suppléer un latéral) intrigant que le Bosnien «rectifiera» en faisant appel à un autre milieu tournant (Lemouchia) qui prendra, poste pour poste, la place de Guedioura carbonisé. Pour autant, la mécanique de Coach Vahid grinçait, coincée peut-être par un manque d’initiative et de créativité de la part des animateurs que sont Feghouli et Kadir (recadré en tant que second meneur). Impuissants devant, les Algériens vont se relâcher derrière. Un débordement de Msakni qui enchaînera par une frappe liftée et c’est le coup de massue. Le coup de grâce. Les Verts ont cherché le nul et ont récolté des noix. Malheureux. M. B.
- Fiche technique
Rustenburg, temps doux, terrain parfait, affluence moyenne estimée à 15 000 spectateurs, arbitrage de M Papa Bakary Gassama assisté de MM. Ogbamariam Angesom (Erythrée) et Peter Edibe (Nigeria). 4ème arbitre : M. Badara Diatta (Sénégal). Commissaire au match : M. Anjorin Moucharafou (Bénin). But : Y. Msakni(90’+1’) Tunisie Avts : Abdennour (13’), Harbaoui (38’), Msakni(90’+1’) Tunisie, Mesbah (72’) Algérie Algérie : M’Bolhi, Mesbah, Cadamuro (Soudani, 74’), Belkalem, Medjani, Lacen (cap), Guedioura (Lemouchia, 86’), Mostefa, Kadir (Aoudia, 90’+2’), Feghouli, Slimani. Entr. : V. Halilhodzic Tunisie : Ben Cherifia, Iffa, Hichri, Abdennour (cap), Chammam, Mouelhi, Traoui (Derragi, 46’), Hammami, Khlifa, Y. Msakni, Jemaa (Harbaoui, 16’, puis Ben Youssef, 85’). Entr. : S. Trabelsi.
Sports : UN MILLIER DE FANS ONT SOUTENU LES VERTS HIER CONTRE LA TUNISIE Les Algériens enflamment Rustenburg
Des centaines de supporters de l’équipe nationale algérienne de football sont arrivées hier tôt le matin à la paisible ville de Rustenburg, à 135 km de Pretoria (Afrique du Sud) pour soutenir les camarades de Soudani. Les inconditionnels des Fennecs avaient déjà donné le ton quelques heures avant le début de la rencontre programmée en soirée. Vêtus aux couleurs nationales, ils ont «mis le feu» dans les principales artères la ville qu’ils ont sillonnées à bord de véhicules de location, ou encore de bolides empruntés chez les Algériens de Rustenburg. Nous avons rencontré une dizaine de jeunes au niveau du principal Mall de Rustenburg, une infrastructure imposante qui n’a rien à envier à celles de Dubaï, aux Emirats réputés pour ce genre d’infrastructures. Le groupe de jeunes que nous avons accostés est formé de gens habitués aux déplacements avec les Verts. Karim, un jeune de Rouiba, nous a exhibé son passeport pour nous montrer avec fierté ses différents visas (Égypte, Soudan, Angola, Maroc et Afrique du Sud). «Je ne rate aucune occasion d’accompagner les Verts. Là où ils jouent j’ai toujours été présent», assure-t-il avant d’aller à la recherche d’un bureau de change. Parmi les autres Algériens croisés dans le Mall, Samir et Islem, deux jeunes de Blida, ébahis par la beauté des paysages et des installations dont dispose Rustenburg. «Nous avons effectué un voyage harassant mais par amour aux Verts, on ne regrette rien. Nous sommes très surpris par la qualité de vie en Afrique du Sud et l’environnement urbain que nous découvrons dans cette ville inconnue jusque-là des Algériens. Comment ça doit être, Johannesburg, Pretoria ou encore Cape Town ?», s’interrogent- ils avant de conclure : «On comprend maintenant mieux les raisons qui ont conduit à l’émigration de certains jeunes Algériens dans ce pays.» L’ambiance a gagné en ampleur avec l’arrivée d’autres groupes de supporters mais aussi des supportrices, venus des quatre coins de l’Algérie animés par le désir de voir les Verts et de montrer l’amour qu’ils portent à l’équipe nationale. À la rencontre de la diaspora de Rustenburg Lâchés dans la nature, plusieurs Algériens ont trouvé d’énormes difficultés à se déplacer, le département de Rustenburg étant pratiquement dépourvu de transport public. Un autre groupe de supporters avait du mal à trouver un bureau de change. Fort heureusement, la ville de Rustenburg compte pas mal de résidents algériens, environ 150 qui vivent et travaillent dans cette vaste ville. Ceux-ci ont servi de guides à leurs compatriotes en leur prodiguant des conseils concernant les lieux à ne pas fréquenter, le taux de change alors que d’autres ont mis leur propre moyen de locomotion au service de ces supporters venus du pays. C’est le cas de Naïli M’hamed dit «Djamel» de Draâ El-Mizan. Résidant à Rustenburg depuis 7 ans, Djamel est au petit soin avec ces Algériens qui ont débarqué dans cette ville. Naïli est à Rustenburg depuis 2005. En sept ans, il a tout appris de la vie au pays de Mandela. «L’Afrique du Sud est réputée pour son insécurité. Servir nos compatriotes est un devoir, je le fais avec plaisir, ça fait longtemps que je ne suis pas rentré au pays. Je ne vous cache pas que l’air du bled me manque», nous dira l’enfant de la «Cité Evolutif» de Draâ El-Mizan. Djamel et ses amis algériens résidant à Rustenburg ont réussi à créer une grande mobilisation autour de leurs amis sud-africains, pour soutenir les Verts lors de ce 1er tour. Les Afrikaners très conviviaux Il existe une grande amitié entre le peuple algérien et celui d’Afrique du Sud. Pour cause ! Deux grandes figures du pays de l'Arc-en-ciel, Miriam Makeba «Mama Africa» et Nelson Mandela, deux symboles de l’anti-Apartheid, qui ont vécu en Algérie où ils ont été naturalisés algériens. «On est avec vous», nous dit un vieil homme, croisé dans les commerces gérés par des Algériens. Amine Andaloussi
Le Soir Auto : RENAULT ALGÉRIE 2013, la consécration d’un leadership
C’est désormais une tradition bien ancrée dans les mœurs de Renault Algérie que d’inviter les représentants de la presse nationale pour une présentation du bilan de l’année écoulée et les perspectives pour l’année en cours. Entouré de l’encadrement de l’entreprise, le directeur général de la filiale, Guillaume Josselin, a rappelé les résultats enregistrés et souligné la progression exceptionnelle des volumes de ventes qui ont dépassé la barre des 100 000 unités. Une performance jamais égalée depuis l’ouverture du marché de l’automobile en Algérie. Il reviendra aussi sur la particularité de ce marché qui se révèle l’un des plus dynamiques dans le monde avant d’insister longuement sur la nécessité absolue d’améliorer la qualité des prestations proposées au client algérien. Il précisera que son entreprise consacre des efforts d’investissement et de formation pour être à la hauteur, en permanence à l’écoute du client et de ses sollicitations les plus diverses. Le groupe français a vendu au total 113 657 véhicules répartis entre 71 947 pour la marque Renault, soit une progression de +29% et 41 710 pour Dacia, soit une évolution de l’ordre de 177%. M. Josselin relèvera l’évolution remarquable de Dacia et son intégration dans le «club» du Top 5 des meilleures ventes. Avec des parts de marché ayant atteint les 9,5%, le label Dacia a su séduire la clientèle algérienne à travers des produits fiables, adaptés à ses besoins et surtout aux conditions de roulage dans notre pays. S’appuyant sur une présentation chiffrée et détaillée de l’ensemble des segments, le patron de Renault Algérie rappelle qu’une berline familiale sur 5 vendue sur le marché national est une Renault. C’est notamment le cas de Symbol qui totalise quelque 20 552 ventes. Il en est de même pour les véhicules utilitaires où une fourgonnette vendue est un Kangoo et un fourgon sur deux est un Master. C’est la même constation au niveau des berlines citadines où un véhicule sur cinq vendu est une Clio qui a réalisé un résultat satisfaisant de 26 483 unités. Du côté de chez Dacia, c’est Logan qui poursuit son avancée avec un taux qui atteint les +113% alors que le Duster joue les rois dans son segment en devançant son poursuivant de plus de 1 400 ventes. De son côté, la directrice de marketing chez Renault, Zineb Ghout, fera un exposé sur les nouveautés et les principaux événements attendus au cours de l’année en cours. On apprendra ainsi qu’il est attendu l’arrivée des nouvelles Symbol, Logan et Sandero, Nouveau Kangoo, nouvelles Mégane et Fluence, le Duster revigoré et Captur, le Nouveau Crossover de la marque au losange basé sur la plate-forme de Nouvelle Clio 4. Ce sont également des perspectives de développement du réseau d’agents agréés avec l’ouverture de nouvelles représentations à travers le pays, soit 64 agents et 110 showrooms. M. Josselin réitérera à la fin les ambitions de Renault de se maintenir comme leader du marché algérien pour la 5e année consécutive en 2013. B. Bellil
Ces 3 là, z’auraient mieux fait d’y passer ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Les dates de l’examen du bac sont connues. Quoiiii ? Les dates du baccalauréat sont connues et personne n’a pensé à en informer les…
Japonais et les Britanniques ?
J’ai bien vu le regard de Sellal lorsqu’il a annoncé à la presse que trois tangos avaient été capturés vivants lors de l’assaut donné par l’ANP. Les yeux du Premier ministre, ce qui s’en dégageait comme sentiment m’ont définitivement rassuré sur le sort de ces trois terroristes pris vivants. Ils seront traités selon les normes en vigueur. D’abord, on leur donnera des vêtements neufs, vu que les leurs ont tout de même un peu souffert. L’option retenue — et ça, je l’ai aussi lu dans le regard très parlant de Si Abdelmalek — c’est qu’ils se verront offrir des kimonos, un vêtement ancestral japonais. Une gentille attention, vu que le kimono est pratique pour les interrogatoires. Il permet une bonne ventilation des aveux. Autre chose lue aussi dans les yeux décidément très instructifs de Sellal, cette consigne qui aurait été donnée aux personnes en charge de l’interrogatoire : saluer par une inclinaison du buste chaque réponse fournie par les trois barbus. C’est une marque de politesse et surtout de reconnaissance pour leur collaboration pleine, entière et librement consentie. Dans cette ambiance, il est évident qu’il n’est point besoin de table, de lampe à la lumière blafarde et aveuglante ni d’accessoires bizarres dans la salle d’interrogatoire. Non ! Les trois terroristes seront assis en tailleur, par terre, les mains sagement posées sur les genoux, dans la position du prêtre bouddhiste. Ils auront ainsi tout le loisir de méditer sur les bienfaits du microclimat dans le Sud algérien. A 17 heures tapantes, tout doit s’arrêter séance tenante. Car à 17 heures, tradition britannique oblige, c’est l'heure du thé et des petits-fours. Peut-être même du pudding et de l’affreuse gelée verte tremblotante. On a beau se trouver en pleine interview intensive, il n’en demeure pas moins qu’il faut savoir se ménager des plages de détente. Et en matière de plages, c’est pas le sable qui manque au Sud, n’est-ce pas ? Il y en a partout. Il y en a tellement que les gens ne savent plus quoi en faire. Des fois, d’ailleurs, sans que l’on sache vraiment pourquoi, ils en remplissent des bouts de tuyau. Entre 1 m 50 et 2 m, les bouts de tuyau. Et puis, il faut rassurer les trois tangos. Des fois que l’interview durerait longtemps, des heures, voire des jours, et surtout des nuits. Il faut bien leur expliquer qu’on a beau être dans le Sud, loin de tout en théorie, toutes les commodités pour ce genre de tête-à-tête ont tout de même été prévues. Par exemple, le courant, l’électricité. Que les trois invités ne s’inquiètent surtout pas. De l’électricité, il y en a à profusion, en courant alternatif et continue. Et ça aussi, je l’ai bien lu dans le regard de Sellal. Un regard baignant dans un halo de plénitude et qui disait en substance : la vérité jaillit toujours de la lumière. Alors ne lésinons surtout pas sur le compteur. Balançons toute la sauce ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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