025-/-actualites du Lundi 25 janvier 2016
Lundi 25 Janvier 2016
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الإثنين25 ماي 2015 م
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Dissolution du DRS, création d’une nouvelle structure
Est-ce la fin de la police politique ?
le 25.01.16 | 10h00
Le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) s’en va et un superministère de la Sécurité et du Renseignement arrive. La nouvelle restructuration des Services secrets accouche ainsi d’une nouvelle dénomination du défunt DRS héritier de la défunte Sécurité militaire (SM).
Les pleins pouvoirs en matière de sécurité — le GIS, la Garde républicaine et la fonction de police judiciaire — reviennent désormais au ministre conseiller Athmane Tartag, remplaçant de Mohamed Mediène, et ce, après un court passage dans à l’état-major. Les manœuvres ayant conduit à dépouiller le DRS de certains de ses champs d’action durant l’été 2015 pour les attribuer à l’état-major de l’armée n’auront été que le premier acte de la restructuration de la maison du Renseignement.
Ce premier acte avait servi à dégager le général-major Mohamed Mediène dit Toufik en faisant pencher la balance du pouvoir du côté des Tagarins. Mais cette situation n’a pas duré longtemps. Le retour au schéma premier d’un DRS avec toutes ses «prérogatives» se précise, avec pour seule modification une nouvelle dénomination. Une séquence qui rappelle la restructuration opérée en 1990 dans les Services de renseignement et ayant donné naissance au DRS.
Cette restructuration n’avait d’ailleurs pas changé les pratiques des Services. Au sortir du parti unique, la Sécurité militaire n’avait pas disparu mais avait opéré une mue afin de s’adapter à un paysage politique devenu pluriel. Le changement de sigle n’avait pas abouti au changement de pratiques et n’avait pas mis fin au contrôle de la vie politique par une police faiseuse de roi. 25 années durant, la police politique a pesé de son poids sur la vie politique en Algérie, à tel point que son patron était affublé du surnom de «Rab D’zaïr»...
Qu’est-ce qui pourrait donc aujourd’hui garantir que cette nouvelle restructuration des Services de renseignement apportera la fin des pratiques de la police politique ? Les partis politiques, le mouvement associatif et les médias seront-ils épargnés par les infiltrations, les mouvements de redressement mécanisés et les fichages tous azimuts ? Les pratiques et actes extrajudiciaires cesseront-ils ? Y a-t-il réellement une volonté d’en finir avec la police politique ou s’agit-il de simples manœuvres de positionnement entrant dans le cadre de la lutte des clans ?
Le doute est légitime tant ces «changements» sont faits dans l’opacité et loin de tout débat ou implication de l’avis des citoyens. S’il y a une réelle volonté d’en finir avec les pratiques de police politique, il est impératif de mettre les bases d’une réelle démocratie, où le peuple aura seul le choix de ses représentants et élus et ses droits de justiciables seront garantis et jamais foulés au pied par les décideurs.
Nadjia Bouaricha
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Appel à l’épargne des ménages
Une option et des contraintes
le 25.01.16 | 10h00
Les ménages et les particuliers doivent, selon le gouvernement, participer activement au financement de l’économie et à la création de la croissance, surtout en cette période de crise.
Ils participent déjà à supporter la cure d’austérité imposée à travers certaines hausses, comme dans le secteur de l'énergie. Mais si l’épargne des ménages comme canal de financement de l’économie est une option, la mettre en pratique est néanmoins difficile. Aversion aux risques, méfiance vis-à-vis du système bancaire, absence d’opportunités de placement sont autant de blocages à la mobilisation effective des ressources des ménages dans l’économie.
A la fin de 2014, la Banque d’Algérie notait une progression de moins de 10% des dépôts des ménages tirée par celle des dépôts sur livret qui ont dépassé les 11,74%. En 2011, le ministre des Finances, Karim Djoudi, indiquait que l’épargne des ménages avait atteint 2000 milliards de DA, dont 40% placés auprès de la CNEP-Banque. En 2013, les dépôts des ménages à terme, parfois associés à des comptes d’épargne, représentaient 50% de l’ensemble des dépôts à terme enregistrés par le secteur bancaire, le double des dépôts effectués par les entreprises et organismes publics. Ils représentaient aussi près de 30% des ressources collectées par les banques. Un niveau qui est resté quasiment le même entre 2010 et 2013.
Des chiffres à relativiser car, explique Ferhat Aït Ali, «la plupart de ces dépôts à terme sont à moins d'un mois, et ceux qui dépassent ce délai ne sont pas des épargnes de ménages». Si aujourd’hui le gouvernement tient «un discours incitatif, c'est parce qu’il n’y a pas d'épargne des ménages suffisante dans les banques ; la preuve, le gouverneur de la banque d'Algérie parle de les refinancer par le réescompte vu leur manque de liquidité actuelle». Les ménages dans leur majorité «n'ont strictement aucune épargne à confier aux banques et sont endettés le 15 du mois suivant la paie.
Pour la minorité qui dégage une épargne, les taux de rémunération sont de loin inférieurs aux taux d'inflation et les banques réservent des surprises pour le retrait des grandes sommes», estime l’expert. Pour lui, «les périodes d’instabilité financière sont les moins propices à l’épargne bancaire. Au contraire, elles auraient tendance à générer l’effet inverse».
L’effet Khalifa
L’épargne renvoie à la partie des revenus que les ménages ne dépensent pas pour leur consommation. Elle peut être thésaurisée, investie dans des biens non financiers (ex : immobilier) ou placée dans des produits d’épargne ou des titres financiers (actions, obligations). Avec une Bourse léthargique et une offre des placements réduite, les Algériens qui le peuvent seraient donc plus enclins à thésauriser leur argent, mais ce ne sont pas les seules raisons. La méfiance vis-à-vis des banques en raison notamment du scandale Khalifa qui a coûté leurs économies à beaucoup d’épargnants est encore ancrée dans les esprits. L’appel à la population pour bancariser son argent se heurte également à la conjoncture.
La période de crise coïncide, en effet, avec un autre scandale de corruption, celui de Sonatrach, qui révèle l’ampleur des détournements dont a été victime la vache à traire de la nation tandis que l’acteur clé reste en fuite. Le refus des représentants de l’Etat à prendre des mesures attestant de leur engagement à partager les effets de l’austérité (réduction du train de vie de l’Etat, baisse du salaire des ministres et des députés, etc.) au moment où la population est appelée à se serrer la ceinture passe mal. Ainsi, au sentiment de méfiance et d’impunité se mêle un sentiment d’injustice que le sacrifice en période de crise n’est pas équitablement réparti entre tout le monde.
Mettre ses économies dans les banques vient à devenir un sacrifice dans une période d’incertitude. Mais quand on sait que les ménages ont aussi accès aux crédits proposés par ces mêmes banques, on pourrait s’étonner de cette méfiance sélective. Le fait est que les prêts accordés par les banques aux ménages sont largement inférieurs à ce que ces derniers déposent chez elles, selon la Banque d’Algérie. En 2012, par exemple, moins de10% des crédits accordés par les banques sont allées aux ménages, contrastant largement avec la part de ces derniers dans les ressources collectées par le secteur bancaire. En 2015, les crédits aux ménages représentaient à peine 6% du total des crédits accordés au secteur privé.
Quid des produits financiers ?
Sur l’aspect purement financier, «au lieu d’orienter les ménages vers les banques bureaucratiques et peu sûres de la place, pourquoi ne pas libérer la Bourse qui permet de placer d'éventuelles économies dans des projets et des activités choisis par eux et non par la banque, tout en étant sûrs de la fluidité de leurs actions en prenant un risque calculé et assumé en toute connaissance de cause ?» s’interroge Ferhat Aït Ali. Or, «ce n'est pas le cas avec des dépôts bancaires qui peuvent s'évaporer sous l'effet de l'inflation, de la dévaluation ou tout simplement d'une éventuelle banqueroute comme dans le cas Khalifa».
Certaines entreprises (Alliance Assurance, NCA Rouiba, Saidal, Biopharm bientôt) ont pourtant franchi le pas en proposant en Bourse une partie de leurs actions au public. D’autres devront suivre, notamment avec la privatisation des entreprises publiques. Par ailleurs, certaines banques privées (Société Générale, BNP Paribas) proposent des comptes d’épargne à taux 0 pour ceux qui le souhaitent.
L’application d’un taux d’intérêt (interdit en Islam) par les banques est en effet rédhibitoire pour une partie de la population qui réclame des services et produits bancaires islamiques. Al Baraka Bank, qui est la première banque islamique, active depuis 20 ans et ne représente pourtant que 2% du marché même avec des offres de placement et d’épargne conformes à la loi islamique. Pour la Banque d’Algérie, il existe une véritable «faiblesse de l’intermédiation bancaire au profit des ménages», ce qui nécessite d’améliorer «les services bancaires de base à la clientèle dans l’objectif d’une inclusion financière accrue».
Qu’ils soient motivés par des principes religieux, par une méfiance vis-à-vis des institutions bancaires ou de l’Etat, il semble que les ménages ont pas mal de raisons pour ne pas répondre à l’appel du gouvernement. En tout état de cause, ils contribuent déjà, selon Ferhat Aït Ali, à financer l'économie par «leurs achats forcés des besoins les plus élémentaires». Le chiffre d'affaires d'une entreprise étant sa principale source de financement.
Safia Berkouk
Banques, endettement, prêts gouvernementaux
Qui financera les investissements publics ?
le 25.01.16 | 10h00
Aux cours des 15 dernières années, les investissements financés par le budget de l’Etat ont été majoritaires. Ils ont représenté plus des 3/4 des investissements réalisés entre 2000 et 2008, contre 25% réalisés par le secteur privé (voir graphe).
Dans le programme présidentiel quinquennal 2010-2014, quelque 40% des ressources étaient réservées au développement des infrastructures de base.
Pour l’année en cours, les dépenses d’équipement prévues dépassent les 3000 milliards de dinars, mais le gouvernement a prévu d’amputer de plus de 50% par rapport à 2015 les autorisations de programmes.
En cette période de crise et de baisse de capacité de financement du Trésor, faire appel aux banques de la place, aux marchés financiers internationaux, au concours des gouvernements étrangers ou aux institutions financières multilatérales pour financer de gros investissements sont toutes des options à envisager en théorie mais non sans conséquences, selon les avis des économistes.
Le gouvernement a déjà avoué vouloir diversifier les sources de financement des projets de développement, notamment à travers le recours au marché financier pour alléger la pression sur le budget de l'Etat. Sur le plan domestique, le marché obligataire, la privatisation des entreprises publiques par la bourse ou l’ouverture aux particuliers du marché des valeurs du Trésor permettraient à l’Etat non seulement de récolter directement des ressources supplémentaires, mais aussi de débarrasser le Trésor de la charge des créances bancaires détenues sur les entreprises publiques qui constituait au fil des années un poste de dépenses important.
Les banques qui ont longtemps été en surliquidité n’ont pas permis l’émergence d’un secteur économique producteur capable de prendre le relais des hydrocarbures, et ce, en dépit de la hausse des crédits à l’économie.
Aujourd’hui, cette liquidité se réduit. Selon la Banque d’Algérie, à la fin de septembre 2015, la liquidité globale des banques s’établissait à 1800 milliards de dinars contre plus de 2700 milliards de dinars à la fin de 2014. Et c’est dans cette conjoncture que le secteur bancaire est appelé à se substituer petit à petit au Trésor avec une difficulté, le financement des gros projets de type infrastructures qui entrent davantage dans le cadre des dépenses définitives que de l’investissement rentable pour les banques.
Le spectre de l’endettement
Sur le plan externe, l’option de l’endettement international est définitivement retenue, même si elle ne fait pas l’unanimité parmi les économistes. Certains d’entre eux estiment qu’au rythme actuel du recours au FRR et aux réserves de change, l’Algérie en a pour 18 mois avant de faire face à de très sérieuses difficultés de financement de son déficit budgétaire et à celui de sa balance des paiements, ce qui conforte l’option de l’endettement. L’Algérie s’est pourtant donné beaucoup de mal pour rembourser par anticipation sa dette extérieure grâce à l’embellie pétrolière des années 2000.
La décision prise par le président Bouteflika avait été largement saluée. L’Algérie est ainsi passée de plus de 25 milliards de dettes en 2000 à un peu plus de 4 milliards de dollars actuellement.
Certains économistes sont aujourd’hui sceptiques quant à la faisabilité de la démarche. Ali Benouari, ancien candidat à la présidence de la République, met au défi quiconque prétend que l’Algérie pourrait obtenir sur les marchés internationaux un crédit à long terme même d’un milliard de dollars, alors qu’il lui prédit la faillite dans 3 ans.
«Les créanciers prêtent des montants raisonnables pour des projets rentables à des gens solvables, et nous, nous aurons besoin de montants faramineux pour soutenir des dépenses de consommation et aucune garantie pour assumer les échéances de cette dette», explique pour sa part l’expert en finances, Ferhat Aït Ali. En tout cas, l’Algérie devrait agir «tant que ses réserves de change lui donnent encore une apparente solvabilité», estime un banquier d’affaires.
Le recours aux emprunts gouvernementaux qui est avancé comme solution offre cependant le désavantage d’être assorti de conditions commerciales. Les gouvernements «ne prêtent pas de gros montants et le font moyennant des concessions politiques ou stratégiques.
En dehors du gouvernement chinois qui a les moyens et peut ne pas consulter la population, aucun gouvernement occidental ne pourra nous suivre sur une telle voie», argumente Ferhat Aït Ali.
En attendant un hypothétique redressement des prix du pétrole, l’un des rares moyens de dégager des ressources supplémentaires et baisser les importations est, préviennent certaines économistes, de jouer l’arme du taux de change auquel le gouvernement aurait systématiquement recours, quitte à plomber le pouvoir d’achat. .
Safia Berkouk
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