031-/-ACTUALITÉS Du Dimanche 31 janvier 2016,
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الأحد 21 ربيع الثاني1437 ه
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DISSOLUTION DU DRS Ahmed Ouyahia confirme, de manière officielle, les changements opérés récemment au sein des très névralgiques services de sécurité. «Oui, le DRS (Département du renseignement et de la sécurité) est dissous». Pour autant, le DRS n’est pas remplacé par une seule entité unifiée mais par trois directions distinctes : «une Direction Suite... |
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ACTUALITÉ
Plus de 800 milliards de dollars dépensés depuis 2000 : Quinze ans d’échecs et de gabegie
Ferhat Aït Ali. Expert financier : «En quinze ans, les flux de devises ont atteint 840,5 milliards de dollars»
Corruption, surfacturation et Informel : La part belle à la clientèle du pouvoir
Repères : : Chronique d’une aisance gâchée
Ahmed Ouyahia l’a confirmé hier : Bouteflika a dissous le DRS
Démission collective au RND à Tamanrasset
Le Premier secrétaire du FFS à Constantine : «Nous rejetons la révision de la Constitution»
Révision Constitutionnelle : Le Parlement convoqué pour mercredi
Rencontre régionale du parti Talaie El Houriat à Batna : Benflis solidaire avec les habitants de Oued El Ma
RCD : «Tous les signaux sont au rouge»
SPORTS
18e journée du championnat national de ligue 1 : Le Chabab accroché, Soustara prend le large : CRB 1 - NAHD 1 : Gasmi roi des derbies
USMA 2 - JSK 0 : Soustara creuse l’écart
MOB 1 – MCO 0 : Précieux succès
USMB 1 – DRBT 1 : Saâyoud enfonce Blida
CAN de Handball 2016 : Le sept algérien a coulé au Caire
EN olympique : Le Portugal au mois de mars
ECONOMIE
La monnaie nationale continue de plonger : Le dinar en déroute
La monnaie nationale a enregistré une nouvelle dépréciation.
Fiscalité : Jumelage entre la DGI et la DGFIP
Face à la chute des cours : La Russie accepte de discuter avec l’Opep
L’investissement agricole : Un levier de performance incontournable
Sid-Ahmed Ferroukhi. Ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche : «Des importateurs se sont reconvertis dans la production agricole»
Après Standard & Poor’s : La Coface sanctionne l’économie algérienne
CULTURE
Olha Formichova (soprano) et Dmytro Kuzmin (ténor), un duo ukrainien : «Des -15°C de Kiev à la chaleur algérienne»
Pour absence d’autorisation d’exportation
Fertial ferme son usine d’Arzew
le 31.01.16 | 10h00
Les inquiétudes affichées par le syndicat national des travailleurs de la société hispano-algérienne des fertilisants d’Algérie Fertial quant à l’imminente fermeture de ses deux unités, dont une à Annaba et l’autre à Arzew, se sont avérées fondées.
En effet, depuis le 25 janvier, l’unité d’Arzew a fermé ses portes en mettant ses installations de production d’ammoniac à l’arrêt en l’absence d’autorisation d’exportation de sa production, dont les capacités de stockage de l’usine ont atteint la saturation, avons-nous appris du partenaire social. Le personnel en activité sur ce site a été déployé pour des tâches d’entretien avant d’être mis au chômage technique.
Les appréhensions hantent l’esprit des ouvriers de l’unité de Annaba qui, pour leur part, craignent le même sort dans un délai d’une semaine.
Qualifié de réussi, ce partenariat qui date de 2005 entre l’espagnol Grupo Villar Mir (qui détient 66% des actifs) et le groupe algérien Asmidal (avec 34% du capital) est désormais menacé.
Comment peut-on concevoir que l’Algérie qui, dans une conjoncture macroéconomique des plus incertaines et souffrant de la baisse drastique des cours du pétrole, sa seule ressource en devises, puisse se priver de cette manne financière ? Cette question et tant d’autres taraudent l’esprit des travailleurs qui n’arrivent plus à comprendre les raisons pour lesquelles on bloque l’exportation de l’ammoniac de leur société.
Saisie, la Fédération nationale des travailleurs du pétrole, gaz et chimie (FNTPGC) a immédiatement réagi.
Conscient de la gravité de cette situation, Sid Ali Beldjerdi, s‹on secrétaire général, s’est fendu d’une lettre adressée au ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, l’appelant à intervenir a‹vec céléritépour traiter ce problème. «L’existence de la société Fertial est hypothéquée par le refus de lui accorder, ces derniers temps, des autorisations d’exportation, comme cela a été de rigueur auparavant et pour lesquelles Fertial s’est toujours soumise avec un respect strict à la réglementation.
La non-délivrance de ces autorisations, sans que soit avancé aucun motif, fait que cette entreprise connaît une situation de surstockage qui l’obligera à arrêter ses unités de production faute d’enlèvement du produit à cause du refus inexpliqué et injustifié de la part des services concernés.» Et de prévenir : «Plus que pénalisante, cette attitude risque d’anéantir à jamais les efforts consentis et les lourds investissements effectués pour permettre à Fertial de relever tous les défis et de devenir un acteur incontournable à l’international dans le domaine des fertilisants.»
En effet, après avoir «algérianisé» son staff dirigeant, Fertial affiche une grande ambition à l’horizon de 2018 à travers un important projet d’investissement, évalué à plus de 360 millions de dollars, dont une grande partie sur fonds propres. Déjà entamé, cet investissement vise, selon sa fiche technique, la rénovation des trois unités d’ammoniac, la fiabilisation et la sécurisation des sites, l’augmentation des capacités annuelles de +40% pour les porter à plus de 1,2 million de tonnes d’ammoniac par année. Sur le plan énergétique, il a déjà été procédé à la réduction de 21% de la consommation de gaz par tonne d’ammoniac produite, passant de 45,1 MMBTU/tonne à 35,6 MMBTU/tonne.
«Il y a lieu de s’interroger sur ce blocage administratif injustifié qui obligera les responsables de Fertial à mettre au chômage technique, hormis le réseau de sous-traitant, quelque 1200 travailleurs directs et autant indirects au niveau des deux sites de Annaba et Arzew. Ce qui engendrerait non seulement des pertes énormes pour l’entreprise, mais aussi l’annulation de ses commandes faites par ses différents clients et, par ricochet, le désengagement total de ces derniers.
C’est dire que ce blocage, sans aucune raison apparente, porte atteinte à différents secteurs de l’économie nationale. Nous ne pouvons qu’alerter au plus haut niveau pour mettre un terme à cette situation dont les conséquences sont aussi graves que désastreuses», conclut le chef de file de la Fédération nationale des travailleurs du pétrole, gaz et chimie.
Gaidi Mohamed Faouzi
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Plus de 800 milliards de dollars dépensés depuis 2000
Quinze ans d’échecs et de gabegie
le 31.01.16 | 10h00
L’année 2016 sonnera probablement le retour à la case départ d’avant l’an 2000. Finie l’ère du pétrole cher, l’Exécutif va en campagne, prêchant un nouvel évangile en faisant de la recette marginale un fonds de départ.
En termes plus clairs, le gouvernement entend bien racler les fonds de tiroir pour tenter d’inverser l’ordre des facteurs de mauvaise croissance qui ont marqué la précédente décennie. Une chose est sûre : après avoir passé plusieurs années à dépenser sans compter, le gouvernement fait face désormais à des difficultés de trésorerie qui risquent de compromettre fortement son exercice.
Depuis 2000, les recettes liées à la vente d’hydrocarbures ont approvisionné abondamment les caisses de l’Etat : environ 800 milliards de dollars de flux de devises en 15 ans, selon les estimations d’anciens politiques reconvertis en consultants et en lanceurs d’alerte.
Nordine Aït Laoussine, ex-ministre de l’Energie dans le gouvernement Ghozali (1991-1992), avait été le premier à avoir sonné le tocsin en 2012, lors d’une rencontre consacrée au bilan économique de 41 ans de nationalisation des hydrocarbures. Selon lui, cette action de reconquête de la souveraineté nationale sur les richesses du pays s’est soldée, 41 ans après, par des revenus pétroliers qui culminaient, en 2012 déjà, à 880 milliards de dollars.
«Nous sommes encore très loin du but recherché par la nationalisation, celui de diversifier l’économie, entre autres», regrettait M. Aït Laoussine qui se voyait, peu après, conforté dans ses opinions par Sid-Ahmed Ghozali, ancien chef de gouvernement. Ce dernier, lors d’une récente interview accordée à El Watan, posait lui aussi, à juste titre, la récurrente question liée à l’usage de l’argent du pétrole.
D’autres experts et économistes, à l’instar de Ferhat Aït Ali, évaluent les différentes rentrées en devises à environ 840 milliards de dollars de 2000 à 2014 en se référant à des bilans comptables de la Banque d’Algérie, du ministère des Finances et autres institutions et organismes statistiques.
La polémique sur la destination de ces ressources est relancée de plus belle, à l’heure où les réserves financières fondent comme neige au soleil. La frénésie de dépense a mis à mal les caisses de l’Etat en l’absence d’une gouvernance économique efficiente, capable de transformer les flux en devises en capital productif.
Durant la même période (2000-2014), les flux sortants se chiffraient à plus de 650 milliards de dollars. Les gouvernements successifs finançaient à fonds perdus des importations de biens et services, rechignant à reconstruire les ponts fragilisés de l’économie.
Outre 456 milliards de dollars en flux sortants injectés dans les importations, le pays a arrosé ses créanciers à hauteur de 39 milliards de dollars. Les entreprises pétrolières investies en Algérie ont transféré pour environ 55 milliards de dollars de dividendes de 2000 à 2014, selon les chiffres du ministère de l’Energie. A cela s’ajoute une autre cagnotte de plus de 100 milliards de dollars dont disposaient les gouvernements pour le règlement de frais et services en tous genres.
Les montants traduisent le désespoir, voire l’incompétence d’un régime politique incapable de canaliser à bon escient les revenus du pays. Cet accaparement de la rente par fiscalité interposée et son orientation hors du soutien à l’économie réelle est à la genèse de tous les excès. La gouvernance économique a fait défaut.
Résultat des courses : les performances économiques du pays se situent en dessous de la moyenne africaine dans pratiquement tous les domaines, surtout en termes de croissance et de compétitivité.
Au bout de ces 15 années d’errements, de dépenses improductives et de gabegie, il aura fallu que les cours du brut chutent sur le marché mondial pour que les vieux démons d’avant l’an 2000 resurgissent, brandissant le spectre de l’endettement, du chômage, de la précarité et des pénuries.
Ali Titouche
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26e sommet de l’union africaine
Crises politiques et sécuritaires à l’ordre du jour
le 31.01.16 | 10h00
Les travaux du 26e sommet de l’Union africaine (UA) ont débuté hier à Addis-Abeba. Au menu, les conflits politiques qui secouent de nombreux pays du continent, entre autres, le Soudan du Sud, la Libye, la Somalie et le Burundi.
Autre question non moins importante à examiner : les défis sécuritaires, à savoir la lutte contre les groupes djihadistes qui sévissent au Sahel et l’insurrection islamiste de Boko Haram au Nigeria, laquelle s’étend vers les pays voisins, notamment le Cameroun et le Tchad. La question qui domine cette rencontre est la crise du Burundi.
Elle a pour origine la candidature, fin avril 2015, du président Pierre Nkurunziza, réélu en juillet à un troisième mandat. Candidature que l’opposition, la société civile et une partie de son camp jugent contraire à la Constitution et à l’Accord d’Arusha en 2000. Cet accord a permis de mettre fin à la guerre civile (1993-2006) et inspiré la Constitution du 18 mars 2005.
L’accord assure également, par le système des quotas, l’équilibre du pouvoir entre ethnies et couches sociales et limite à deux le nombre de mandats présidentiels. Le 19 décembre, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA a adopté le principe du déploiement d’une force de 5000 hommes pour enrayer le cycle de violences au Burundi, faisant craindre de nouveaux affrontements, voire un génocide, dans ce pays des Grands Lacs.
Bras de fer
Réuni vendredi dernier, le CPS n’a pas réussi à trouver un consensus sur le déploiement de cette Mission africaine de prévention et de protection au Burundi (Maprobu), car Bujumbura s’y oppose. Position réitérée à la veille de ce sommet par le ministre des Affaires étrangères du Burundi, Alain Aimé Nyamitwe. «A aucune condition, nous ne sommes prêts à accepter cette force», a-t-il déclaré, cité par l’AFP.
Et d’ajouter : «La présidente de la Commission (de l’UA) et le Commissaire paix et sécurité se sont exprimés pour donner les raisons justifiant l’envoi de cette force. Nous avons précisé que cet envoi de force n’était pas justifié, nous avons donné les raisons de ce rejet parce que nous estimons que la situation au pays est sous contrôle du point de vue sécuritaire.»
Une majorité des deux-tiers est requise pour autoriser l’envoi de cette force. Mais l’absence de consensus lors de la réunion du CPS de vendredi laisse sceptique quant à l’issue des tractations sur ce déploiement, alors que les auteurs du coup d’Etat avorté en mai restent déterminés à renverser le Président par les armes si nécessaire.
En décembre dernier, un ancien officier supérieur de l’armée burundaise a annoncé la naissance officielle d’une rébellion, les Forces républicaines du Burundi, regroupant, selon lui, les principaux groupes armés opérant dans le pays et qui a pour objectif de chasser du pouvoir le Président. «Face à la violence féroce de l’Etat et suite au refus catégorique et arrogant de tout dialogue», il a indiqué n’avoir d’autre choix que le recours à la force pour «protéger les populations» et «redonner toute sa vigueur à l’esprit de l’Accord d’Arusha».
Il a accusé le Président d’avoir fait perdre tout «honneur» aux forces de sécurité, en les poussant à commettre nombre d’exactions et, «à ce titre, ne mérite plus d’être considéré comme commandant suprême» de ces dernières. Aussi, a relevé le même officier, «par son comportement irresponsable, il a de surcroît provoqué la division au sein des corps de l’armée et de la police, jusque-là perçus comme des ‘références d’intégration’ entre les Hutus et les Tutsis».
De son côté, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a exprimé hier son soutien à l’envoi d’une mission africaine de maintien de la paix au Burundi, «J’approuve votre proposition de déployer des observateurs des droits de l’homme et une mission de protection et de prévention», a-t-il déclaré à l’ouverture du sommet. Sachant que le Burundi nécessite «l’engagement le plus sérieux et le plus urgent».
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L'actualité Info AFP : toutes les infos en direct avec l'Agence France Presse en photos |
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Dimanche 31 janvier 2016 ++
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