032-/-ACTUALITÉS Du Lundi 1er Février 2016
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PRODUITS DE LARGE CONSOMMATION La hausse des prix des carburants prévue par la loi de finances 2016 n’a pas été sans conséquences sur les prix des produits de large consommation. Des produits dont les prix ont été exagérément augmentésSuite... |
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Quel avenir pour Gaïd Salah ? L’option «stratégique» théoriquement prise au sommet de l’Etat pour un «Etat civil» ne devrait pas, en... |
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La filière pomme de terre est l’illustration type du manque d’organisation des filières agricoles.
L'UA s'implique enfin dans la crise libyenne
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En effectuant une visite officielle en France, le président iranien, Hassan Rohani, a fait d’une pierre deux coups. D’un...
Plus de 10 000 enfants migrants portés disparus
Avec une constitution qui prône l’état civil
Quel avenir pour Gaïd Salah ?
le 01.02.16 | 10h00
L’option «stratégique» théoriquement prise au sommet de l’Etat pour un «Etat civil» ne devrait pas, en toute logique, s’accommoder du fait que le général-major Gaïd Salah garde encore la casquette et le costume de vice-ministre de la Défense nationale.
Après l’âpre restructuration des Services de renseignement, sur fond de crise et de procès, se pose à présent avec acuité la question du rôle et de la place de l’armée à la faveur de la réforme de la Constitution qui devrait, selon ses artisans, rendre «civils» l’Etat et le pouvoir. Mais la question subsidiaire concerne l’avenir de son actuel chef, le général Ahmed Gaïd Salah.
Cumulant deux fonctions incompatibles au regard de la «sacro-sainte» séparation des pouvoirs, le chef d’état-major et vice-ministre de la Défense nationale a fortement pesé dans la recomposition rugueuse des rapports de force dans le sérail. Son rôle a été prépondérant dans le choix de reconduire Abdelaziz Bouteflika pour un quatrième mandat présidentiel. De tous les chefs militaires, depuis le retour de Bouteflika aux affaires en 1999, il est le seul à pouvoir s’assurer de la confiance du chef de l’Etat.
Son implication totale dans l’isolement puis le limogeage du patron du Département du renseignement et de la sécurité, l’inamovible général Toufik, l’a certainement conforté dans cette posture. Le jour de la mise à l’écart de Mohamed Mediène a été, quelque part, celui de la «naissance» de Gaïd Salah tant l’homme a recouvré pleinement son pouvoir de chef d’état-major. Il est parvenu, au terme d’un périlleux bras de fer, à gagner la bataille en réussissant à récupérer des territoires qui, jadis, relevaient des Services de renseignement.
Gaïd Salah apparaît alors comme l’homme fort du système pendant que la question de la succession hante la maison du pouvoir. Celui qui trône sur les Tagarins propulse les forces de l’ANP au-devant de la scène et le moindre acte militaire – fut-ce l’arrestation de petits trafiquants – est exhibé comme un trophée de guerre. Il n’hésite pas à occuper les espaces et, partout, les caméras de la télévision gouvernementale le suivent. Ses multiples inspections de casernes et autres sorties dominent l’actualité. Sa présence permanente a laissé croire à une ambition présidentielle qu’il nourrirait.
Dans les cercles algérois les plus fermés et surtout muets, le «rêve» de Gaïd Salah ne faisait plus mystère. L’ancien chef des forces terrestres – sauvé in extremis par Bouteflika en 2003, alors que le collège des généraux de l’époque voulait l’envoyer à la retraite – ne s’embarrasse pas de déborder des frontières militaires pour jouer sur le terrain politique. Le message de félicitations au secrétaire général de l’ex-parti unique à la faveur de son intronisation à la tête du FLN et sa participation mise en évidence aux discussions qui ont présidé à l’élaboration du projet de réforme constitutionnelle font de lui un élément «indispensable» sur l’échiquier.
Si pour Bouteflika et son cercle, l’objectif était de «montrer» que l’armée est avec son projet, pour Gaïd Salah, le message était «rien ne se fera sans l’armée, sans moi». Ce jeu trouble n’est-il pas l’exact contraire de l’esprit même de la «nouvelle» Constitution qui ambitionne d’asseoir un «Etat civil» ? Ou bien cela relève-t-il de la manœuvre dont le clan Bouteflika maîtrise l’«art de l’embuscade» ?
Cependant, au sein de l’armée la position du chef d’état-major ne manque pas de soulever de moult interrogations et susciter des appréhensions. Elles sont portées sur la place publique par d’anciens généraux dont l’influence sur l’armée est certaine. L’ex-ministre de la Défense, le général à la retraite Khaled Nezzar, qui fait office de garant de la «paix sociale» au sein des épaulettes étoilées, le rappelle dans des messages subliminaux à l’adresse de Gaïd Salah. Hocine Benhadid également, qui s’en est pris frontalement au chef d’état-major avant d’en payer le prix.
En filigrane, ces deux anciens hauts gradés de l’armée multiplient les alertes en invitant subtilement le chef de l’Etat à se séparer de son chef d’état-major. «Bouteflika n’est fidèle qu’à lui-même, le moment venu il décidera de l’éjecter de l’orbite», prédit un ex-général à la retraite sous le couvert de l’anonymat. «C’est dans l’ordre naturel et irréversible des choses. Logiquement, après la révision de la Constitution, Gaïd Salah laissera sa place et de nombreux candidats à ce poste attendent impatiemment», estime un observateur au fait des mœurs de l’armée. Il est évident qu’à la faveur de la dissolution du DRS, qui s’est mué en trois directions, le chef d’état-major voit sa zone d’influence de nouveau réduite.
Il perd ainsi en pouvoir, ce qui rend peu difficile et surtout moins compliqué sa probable «mise à la retraite» militaire. Une aubaine pour des généraux qui prennent de l’âge. C’est le cas de l’actuel chef des forces terrestres, Ahcène Taffer, qui, naturellement, au regard de la tradition de l’armée, devrait finir sa carrière comme chef d’état-major. Mais d’autres aussi caressent cette ambition. Il y a au moins trois sérieux prétendants. Les chefs de la 1re, de la 3e et de la 4e Régions militaires sont dans la short list, assure-t-on. Agé officiellement de 76 ans, l’avenir de Gaïd Salah au sein de l’armée se décidera vraisemblablement au lendemain de l’adoption de la révision de la Constitution.
Hacen Ouali
Lundi 1er Février 2016
الاثنين 01 فيفري 2016 م 01
Fevrier 2016
الاثنين 22ربيع الثاني 1437 ه
الاثنين 22 ربيع الثاني 1437ه
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La progression de Daech inquiète les leaders africains
L’UA s’implique enfin dans la crise libyenne
le 01.02.16 | 10h00
L’Union africaine (UA) dit ne pas croire pour le moment à une solution militaire à la crise libyenne l Pour les dirigeants africains,
cela compliquerait davantage la donne.
Iinquiète du chaos qui règne en Libye, l’Union africaine, réunie en sommet à Addis-Abeba, a désigné hier un groupe de cinq chefs d’Etat pour aider à la formation d’un gouvernement d’union nationale. A travers cette décision, l’organisation panafricaine veut aussi tenter de contrer la progression du terrorisme dans ce pays. «Le soi-disant groupe Etat islamique (EI) se propage vers l’est de la Libye, frappant les installations pétrolières, comme à Ras Lanouf, et souhaitant élargir sa présence dans ce pays, y compris au Sud», a prévenu le commissaire à la paix et à la sécurité de l’UA, Smaïl Chergui, lors d’une conférence de presse.
L’UA est-elle favorable à une action militaire immédiate en Libye pour neutraliser justement les éléments de Daech ? «C’est un aspect qui nous préoccupe tous et qui commande une action vigoureuse, mais nous ne pouvons le faire que si nous avons un gouvernement en place et des forces libyennes que nous pourrons à ce moment-là encadrer et équiper», a expliqué M. Chergui. «Nous ne croyons pas pour le moment à une solution militaire à la crise libyenne. Cela compliquerait davantage la donne», a-t-il ajouté.
A l’occasion, il a annoncé que les chefs d’Etat avaient décidé de «relancer le groupe de contact de haut niveau sur la Libye qui sera composé de cinq chefs d’Etat, pour prêter main-forte aux efforts en cours». Toutefois, on ignore pour le moment la composition de ce groupe. Les chefs d’Etat africains ont également nommé l’ancien président tanzanien, Jakaya Kikwete, nouvel envoyé spécial de l’UA pour la Libye, qui succède ainsi à l’ex-Premier ministre djiboutien, Dileita Mohamed Dileita.
Tête-à-tête Serraj-Haftar
Pour l’heure et afin de faire sortir de l’impasse le projet de création d’un gouvernement d’union nationale parrainé par l’ONU, le Premier ministre libyen désigné, Fayez Serraj, multiplie de son côté les rencontres sur le terrain. Son but : persuader ses détracteurs de ne plus lui faire obstacle. C’est ainsi qu’il a rencontré samedi le général Khalifa Haftar, chef des forces loyales aux autorités reconnues internationalement. Depuis l’été 2014, M. Haftar commande l’opération «Karama» (Dignité) dans l’Est libyen contre des groupes qu’il a qualifiés de «terroristes» à Benghazi.
Cette rencontre s’est déroulée à Al Marj, dans l’Est, en présence de plusieurs membres du gouvernement d’union nationale, a indiqué un communiqué publié sur la page facebook du Conseil de présidence. Rien n’a filtré sur la nature des discussions ayant eu lieu entre eux. Le communiqué en question s’est juste contenté de mentionner que la réunion «s’inscrit dans le cadre d’une série de rencontres» qui permettent à M. Serraj de prendre connaissance des «opinions, craintes et inquiétudes des parties influentes dans la crise» politique qui sévit depuis plus d’un an et demi.
Ce tête-à-tête intervient alors que M. Serraj doit proposer, dans les prochains jours, une nouvelle composition de son gouvernement, plus restreinte que celle qui a été rejetée lundi par le Parlement de Tobrouk et qui comptait 32 ministres. Les députés de ce Parlement craignent une remise en cause de la prééminence du général Haftar. Or, sa mise à l’écart est l’une des conditions posées par les autorités rivales, celles du Congrès général national (CGN), installées depuis l’été 2014 à Tripoli. M. Serraj, précise-t-on, souhaite soumettre une proposition «réaliste» basée sur «la réalité du terrain» afin d’atteindre un consensus qui est censé être le ciment du gouvernement d’union. En attendant, l’heure tourne pour la Libye.
Zine Cherfaoui
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Education nationale: Les dates des épreuves fixées
le 01.02.16 | 11h40
Les dates des épreuves de fin d’année pour les 3 paliers sont fixées par le ministère de l’Education nationale. Les dates sont considérablement avancées de manière à ne pas coïncider avec le mois de ramadhan.
Le baccalauréat se tiendra du 29 mais au 6 juin, le BEM du 24 mai au 26 mai et la 5ème le 22 mai, a indiqué ce lundi la ministre de l’Education nationale sur les ondes de la radio algérienne.
L’avancement de ces examens est exceptionnel cette année, a tenu à préciser la ministre. Cela ne se fera plus à compter de l’année prochaine.
Baccalauréat : Pas de rachat cette année
Proposé il y a une année par la ministre de l’Education Nationale la prise en considération de la fiche de synthèse l’élève candidat au baccalauréat ne se fera finalement pas pour la session de juin 2016.
« Pas cette année », a répondu Mme Benghebrit à une question sur l’application de la proposition portant prise en compte de l’évaluation de l’élève tout au long de l’année. L’annonce d’un éventuel retour au rachat avait pourtant satisfait beaucoup d’élèves et de parents.
L’unique nouveauté pour le baccalauréat de cette année est que les candidats seront dispensés du bac sport. Sera prise comme note la moyenne des trois trimestres, a-t-elle expliqué.
Pour ce qui est de l’organisation du baccalauréat en trois jours à partir de l’année prochaine, la ministre a indiqué que cette proposition est en cours d’étude au niveau de son ministère. La décision finale sur l’adoption ou non de cette mesure sera prise au plus tard à la fin de l’année scolaire en cours, précise-t-elle.
Le concours de recrutement pour fin février
Le concours de recrutement des enseignants se déroulera à la fin du mois de février, a indiqué Mme Benghebrit sans préciser de date. Elle précise que les résultats des épreuves écrites et orales sont les seules à décider de l’admission d’un candidat alors que par le passé certains types de diplômes, à l’image des sciences juridiques, étaient exclus d’avance. Le ministère a communiqué, a indiqué la même responsable, ses besoins en matière de poste budgétaires à la Fonction publique et est en attente de réponse.
Les examens en chiffres :
- 816.650 candidats au baccalauréat dont 267.465 à titre de candidats libres.
- 559.247 candidats pour le BEM.
- 704.943 pour la 5ème année primaire.
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Abdelouahab Nouri: "Il n'y aura pas une augmentation de la facture d'eau et le stress hydrique est derrière nous"
le 01.02.16 | 13h31 | mis à jour le 01.02.16 | 16h03
Le minisistre des Ressources en eau et de l'Environnement, Abdelouahab Nouri s'est voulu rassurant, ce matin en annonçant qu': "il n'y aura pas d'augmentation de la facture d'eau".
Présent à l'inauguration de la 12ème édition du salon international des équipements, des technologies et des services de l'eau et de l'environement (Pollutec) qui se tient au Palais des expositions à Alger du 1 au 4 février, le ministre, interrogé sur les conséquences du manque de pluie cet hiver, a affirmé que " l'Algérie a des reserves d'eau amplement suffisantes pour couvrir les besoins des Algériens pour une durée allant de 2 à 3 ans", et refuse de parler de sécheresse.
Pour appuyer ses déclarations, le ministre avance des chiffres: les barrages Algériens sont remplis de 65 à 70%, le barrage de Beni Haroun est tellement rempli qu' "actuellement on est en train d'évacuer le surplus d'eau". Il ajouetra que l'épuration des eaux de mer permet à l'Algérie de produire au quotidien 2.3 millions de mètres cube d'eaux.
Pour le ministre, le stress hydrique, c'est de l'histoire ancienne. Et pour appuyer ses dires, il affirmera qu'à Oran où le manque d'eau rendait la vie dure aux Oranais durant les années précédentes, aujourd'hui la distibutions d'eau est assurée 24h/24, comme c'est le cas aussi à Tlemcen, Mascara, Ghelizane...
Au Centre du pays, il en est de meme, le barrage Koudiat Asserdoune alimente en eau plusieurs wilayas: Tizi Ouzou, Bouira, Médea ou encore M'sila. Le mot d'ordre du département de A.Nouri est de dynamiser son secteur afin d'exploiter les eaux de la meilleure façon qui soit.
Des méga projets sont actuellement en cours assurent le ministre, ils vont permettre de réceptionner 5 barrages pour l'année 2016 en plus de ceux qui ont été réceptionnés en 2015 qui sont en nombre de 3.
Hamida Mechaï
Violences faites aux femmes
La loi enfin publiée
le 01.02.16 | 10h00
Le texte, qui a été entériné par l’Assemblée populaire nationale (APN) en mars dernier, avait été bloqué durant de longs mois au niveau du Conseil de la nation à cause, notamment, des pressions exercées par des courants islamo-conservateurs.
Après des mois d’attente et de polémiques, l’amendement apporté au code pénal, portant essentiellement sur la protection des femmes contre toutes les formes de violence, a été publié au Journal officiel daté du 30 décembre dernier. Il entre donc en application à partir de cette date.
La loi, qui avait été entérinée par l’Assemblée populaire nationale (APN) en mars dernier, avait été bloquée durant de longs mois au niveau du Conseil de la nation à cause, notamment, des pressions exercées par les courants islamo-conservateurs qui ont crié au scandale, reprochant aux autorités d’avoir «importé» une loi qui «risque de disloquer» la famille algérienne.
Le ministre de la Justice, Tayeb Louh, a défendu bec et ongles une loi qui, dit-il, vise surtout à protéger la femme qui subit des violences en tous genres. Mieux, dans la loi, il n’y a pas que la femme qui est protégée ; elle porte également sur la protection de la famille, puisqu’elle évoque la «violence sur conjoint», ce qui peut s’appliquer aux deux conjoints. «Est puni d’un emprisonnement d’une année à trois ans quiconque commet contre son conjoint toute forme de voies de fait, ou de violence verbale ou psychologique répétée, mettant la victime dans une situation qui porte atteinte à sa dignité ou à son intégrité physique ou psychique», stipule la loi dans son article 266 bis. «L’état de violence conjugale peut être prouvé par tous les moyens», ajoute le texte.
Mieux, l’amendement apporté au code pénal introduit une révolution dans l’arsenal juridique national. Il protège également les femmes agressées sur la voie publique. «Est puni d’un emprisonnement de 2 à 6 mois et d’une amende de 20 000 à 100 000 DA, ou d’une de ces deux peines, quiconque importune une femme dans un lieu public, par tout acte, geste ou parole portant atteinte à sa pudeur», précise, dans ce sens l’article 233. Dans ce cas et outre les amendes qui peuvent aller jusqu’à 300 000 DA, les personnes ayant commis de telles infractions risquent un emprisonnement qui peut aller jusqu’à 3 années.
Dans l’article 341, la loi réprime également le harcèlement sexuel, dont l’infraction est définie pour la première fois. «Est réputée avoir commis l’infraction de harcèlement sexuel et sera punie d’un emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 100 000 à 300 000 DA toute personne qui abuse de l’autorité que lui confère sa fonction ou sa profession en donnant à autrui des ordres, en proférant des menaces, en imposant des contraintes ou en exerçant des pressions dans le but d’obtenir des faveurs de nature sexuelle». Il reste maintenant à savoir comment les tribunaux vont appliquer la loi.
Ali Boukhlef
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Lundi 1er Février 2016
الاثنين 01 فيفري 2016 م 01
Fevrier 2016
الاثنين 23ربيع الثاني 1437 ه
الاثنين 23 ربيع الثاني 1437ه
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