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En dépit des violences au Mali, de la prise d’otages d’In Amenas et de l’angoisse amplifiée par les médias, la ville de Tamanrasset ne cède rien de sa légendaire «zen attitude». Economiquement, la guerre chez nos voisins du sud a eu son effet, mais le sentiment d’insécurité a manifestement du mal à contaminer les esprits.
Sitôt installé, sitôt sollicité. Le Conseil national de la concurrence (CNC), mis en place officiellement hier, au siège du ministère du Travail, vient en effet d’être destinataire de cinq dossiers d’instructions qui végétaient au niveau du ministère du Commerce....
Les attaques d’In Amenas et de Bouira ont suscité un débat intense sur la nécessité de renforcer la sécurité des sites pétroliers et gaziers du pays qui commencent à devenir des cibles privilégiées des groupes terroristes. Le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a réaffirmé, à ce titre, qu’il sera procédé au renforcement des mesures de sécurité dans et autour des installations pétrolières et gazières à travers tout le territoire national. ...
De notre envoyé spécial à Aïn DeflaSalah Benreguia Toutes les communes du pays seront dotées de cartes de protection contre les inondations. Les risques d’inondations étant nombreux ...
De notre correspondant à Annaba Mohamed Rahmani Pour trafic d’influence, corruption, pêche illicite et complicité, la cour de justice d’Annaba a rendu hier son verdict en condamnant ...
Les céréaliculteurs de Souk Ahras invités à adopter l’irrigation d’appointLes participants à une journée d’étude sur le programme d’irrigation d’appoint des céréales ont insisté, hier ...
Le budget alloué par l’Etat au secteur de l’emploi a été multiplié par 4,5 sur une période de quatre ans. Il est passé de 49,8 milliards de dinars en 2008 à 130,1 milliards de dinars en 2011 avant d’atteindre 224,49 milliards de dinars en 2012. ...
Le président du Cnes, Mohamed Seghir Babès a plaidé, hier, en faveur d’«un pacte mondial de croissance économique et de stabilité sociale orienté vers le développement»....
La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, a confirmé l’existence, actuellement, de consultations politiques au sujet de la révision de la Constitution, pour lesquelles elle a révélé avoir été invitée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal....
Dans une conférence animée au nouveau lycée des mathématiques, devant des lycéens de la capitale, l’ancien chef du gouvernement, M. Smaïl Hamdani a témoigné de ce que fut la diplomatie algérienne....
Par Ghada Hamrouche Vingt heures après l’adoption par le Conseil des ministres de l’Union africaine de la décision par laquelle il a demandé à la Commission ...
Le développement des Hauts Plateaux et des régions du Sud a toujours été au cœur des préoccupations des pouvoirs publics et des recommandations des différentes rencontres tenues à cet effet....
De nouvelles dispositions ont été introduites dans le nouveau code des marchés publics, adopté fin 2012 en Conseil des ministres, par un décret présidentiel publié dans le premier numéro du Journal officiel 2013...
Youcef Yousfi promet un renforcement des mesures de sécurité
29-01-2013
Par Bahia Aliouche
Les attaques d’In Amenas et de Bouira ont suscité un débat intense sur la nécessité de renforcer la sécurité des sites pétroliers et gaziers du pays qui commencent à devenir des cibles privilégiées des groupes terroristes. Le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a réaffirmé, à ce titre, qu’il sera procédé au renforcement des mesures de sécurité dans et autour des installations pétrolières et gazières à travers tout le territoire national. Evidemment, «nous allons étudier les moyens de renforcer la sécurité de nos installations partout dans le pays», a indiqué hier, M. Yousfi, en réaffirmant la détermination du gouvernement à éradiquer la menace terroriste. «Je dénonce fermement ces attaques criminelles, l’Algérie ne cèdera pas et ne va pas céder, et continuera à faire tout son possible pour éradiquer définitivement le terrorisme», a-t-il réaffirmé à la presse à l’issue d’une séance plénière au Conseil de la nation consacrée au vote de la loi sur les hydrocarbures modifiée et complétée.
DAVID CAMERON AUJOURD’HUI À ALGER Protéger les immenses profits de BP
La visite de David Cameron sera sans doute marquée par les répercussions de l’attaque perpétrée contre le complexe gazier de Tiguentourine, où la British Petroleum (BP) agit en opérateur pour le compte de l’association avec Sonatrach et Statoil. Depuis quelques jours, BP et ses sociétés de conseil en sécurité ne cessent de rencontrer les ...Suite
Par Maamar Farah Raouraoua s’est félicité du fait que «comparativement aux précédentes sorties, l’équipe a gagné en volume de jeu et a développé (...) un des meilleurs jeux de cette première phase». Le président de la FAF se félicitant après un ratage monumental ? C'est ahurissant ! Invraisemblable ! Car que vaut le «volume du jeu» et «l'un des meilleurs jeux» quand ils vous mènent à une élimination humiliante ? Les joueurs savent que leur mission est de marquer des buts. Et quand ils le font avec la manière, c'est encore mieux. Mais avoir seulement la manière et pas de résultat, ce n'est plus le football ! Le Barça pourrait jouer mieux que son niveau actuel — qui est déjà la perfection en football —, mais personne ne se hasarderait à féliciter Messi et ses coéquipiers s'ils ne MARQUAIENT pas de buts ! La prochaine fois, on pensera à un nouveau classement des pays qui jouent bien... On récompenserait les artistes, parfois les clowns, mais pas les footballeurs qui, eux, ne cherchent qu'à secouer la cage en blanc, sans laquelle le foot serait une fantasia : on court, on tire en l'air et on se fait applaudir... maamarfarah20@yahoo.fr «Sellal a dit que les troupes étrangères ne pénétreront pas sur le territoire algérien. Bien dit, mais reste à savoir si, quand on se trouve à la perpendiculaire de Goléa, à 10 000 mètres d'altitude, on est sur le territoire algérien ou plus près de la Lune ?» (Tata Aldjia)
Le prix du pain ne sera pas augmenté, du moins pour l’année en cours. C’est ce qu’a indiqué hier le ministre du Commerce, M. Mustapha Benbada en marge de la cérémonie portant installation du Conseil national de la concurrence (CNC), qui a eu lieu hier, au siège du ministère du commerce. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - En évoquant cette question, le premier responsable du département du commerce a porté à la connaissance des journalistes que «le dossier des boulangers est actuellement à l’étude et qu’il n'y aura aucune augmentation du prix de la baguette de pain. La question ne se pose même pas». Néanmoins, il ajoute et ce tout en écartant l'éventualité d'une hausse du prix du pain, le ministre a reconnu que «le dossier des boulangers est à l'étude ». «Le gouvernement prendra en charge certaines des préoccupations légitimes des boulangers», a-t-il assuré, refusant toutefois de détailler les mesures qui seront prises en faveur de ces derniers. Pour rappel, les boulangers qui se plaignent, depuis quelque temps, de difficultés financières, revendiquent la hausse de la marge bénéficiaire pour atteindre les 10% au lieu des 2 et 3% actuels et la réduction des taxes fiscales. Les boulangers, faut-il le rappeler, par le biais de leurs représentants, attendent du gouvernement des mesures concrètes quant à leurs doléances. Les doléances transmises depuis plus d’une année à «qui de droit n’ont toujours pas été prise en considération». «Dans le cas contraire, le prix sera revu à la hausse », avait averti la commission des boulangers, qui appelle le gouvernement à «revoir cette situation pour préserver l'équilibre en la matière et éviter que le peu de boulangers qui activent encore ne baissent le rideau». Cela étant, le conseil national a officiellement vu le jour, ce mardi en présence des différents intervenants du secteur. En effet, tant revendiqué, le Conseil national de la concurrence revêt «une importance capitale» et vient «à point nommé», selon les dires du premier responsable du secteur. Pour M. Benbada, le conseil est appelé à assumer un rôle essentiel dans beaucoup de domaines stratégiques, en complément à l'action déjà engagée par les autres entités de l'Etat en matière d'encadrement du marché. Il dira à ce titre, que l’institution aura pour rôle de récupérer «la place légitime qui est la sienne au niveau de l'édifice institutionnel national ». Il a estimé également, que le conseil aura à engager des «mesures importantes» en direction de la sphère économique pour affirmer son autorité, mettant l'accent sur les principales actions à entreprendre. Le ministre a cité, à ce titre, «l'observation efficiente du marché et la connaissance de son fonctionnement, l'identification des meilleurs instruments de régulation du marché, le suivi et la surveillance du marché par rapport aux impératifs de libre concurrence et de respect de la loyauté des prix et d'assurer le rôle d'arbitre du marché pour guider et orienter les agents économiques». Et pour assurer les intervenants de ce secteur, la dite institution, selon la même source, n’a pas seulement pour objectif de «réprimer», mais elle dispose d’un pouvoir «permettant un contrôle à priori des pratiques des agents économiques». Il s'agit, a-t-il poursuivi, de la «délivrance d'un document dit «attestation négative» aux entreprises attestant qu'elles ne sont pas dans une position d'abus de position dominante (monopole) ou dans une situation d'entente avec d'autres opérateurs». A. B.
La visite de David Cameron sera sans doute marquée par les répercussions de l’attaque perpétrée contre le complexe gazier de Tiguentourine, où la British Petroleum (BP) agit en opérateur pour le compte de l’association avec Sonatrach et Statoil. Depuis quelques jours, BP et ses sociétés de conseil en sécurité ne cessent de rencontrer les autres compagnies pétrolières afin de les convaincre d’adopter une démarche commune visant à exercer le maximum de pressions sur l’Algérie et permettre ainsi de renégocier les termes du partenariat avec la Sonatrach. Pourtant, pour BP, l’activité en Algérie ne se limite pas au problème de Tiguentourine. La compagnie britannique est tenue d’abord de solder tous les comptes résultant de la société mixte avec la Sonatrach, la Sonarco et préparer le terrain pour signer dans les meilleures conditions, ce qui va être le contrat du siècle. Car, à quelques kilomètres seulement de Tiguentourine, BP compte exploiter les gaz non conventionnels sur le périmètre de Bourarhat. Ce gisement renferme le même volume que les réserves actuelles de Hassi R’mel. Solder les comptes L’histoire de BP avec l’Algérie a été toujours marquée par des tensions avec les responsables algériens. L’association entre la Sonatrach et BP est née le 15 février 1996 par la création de la Sonarco, qui devait exploiter pendant 25 ans le gisement pétrolier de Rhourd El Baguel, un périmètre situé à 100 km au sud-est de Hassi Messaoud. Sonarco devait investir 1,3 milliard de dollars pour l’amélioration du taux de récupération des réserves de pétrole, et l’installation d’une usine de GPL. Mais, 15 ans après la signature de ce contrat, rien – ou presque — n’a été concrétisé. Les deux associés de Sonarco ont même eu recours à l’arbitrage international pour le règlement de litiges qui auraient pu trouver des solutions meilleures autour d’une table de réunion. Avec BP, l’Algérie a fini par perdre beaucoup d’argent. Car, l’association devait rapporter 2,5 millions de dollars par jour. En date du 31 décembre 2011, BP a cessé son activité sur Rhourd El Baguel contre une indemnité insignifiante pour la Sonatrach. L’eldorado d’In Salah Gas L’association entre BP, Statoil et la Sonatrach est un véritable eldorado. Elle exploite deux gisements gaziers à In Salah et In Aménas. Sur le premier gisement, l’association active sur le développement des champs de In Salah, Gour Mahmoud, Hassi Moumene et Garet El-Befinat, en vue de maintenir le plateau de production de gaz naturel à hauteur de 9 milliards de mètres cubes par an. Le 11 avril 2011, l’association a signé un contrat avec Petrofac pour la réalisation en EPC de nouvelles installations pour le montant de 1,19 milliard de dollars. Avec l’entrée en service de ces installations en avril 2015, In Salah Gas deviendra l’un des pôles les plus importants de production de gaz en Algérie. Idem pour la région d’In Salah, l’association Sonatrach-BP-Statoil a lancé la construction d’un centre de compression des gisements de gaz pour maintenir le plateau de production contractuel à 9 milliards de m3 /an jusqu’à 2018 et également de faire produire trois autres gisements satellites de la région d’In Aménas, à savoir Hassi Farida, O. Abecheu et Ouan Taredet. L’investissement, confié aux Japonais de JGC, aura coûté la somme de 213 millions de dollars et devra être réceptionné le 5 septembre 2013. En somme, sur les deux gisements d’In Salah et d’In Aménas, le plateau de production de gaz est de l’ordre de 18 milliards de mètres cubes, représentant 40 % de ce qui est exporté vers l’Italie et deux fois le volume expédié vers l’Espagne via Medgaz. Conscients de tous ces enjeux, les responsables de BP ont exploité l’affaire de Tiguentourine pour arracher plus de concessions en Algérie. Cette tragédie est devenue un cheval de Troie pour affaiblir davantage l’Algérie face à ses partenaires étrangers. Les enjeux des gaz de schiste Réconfortée sur ses investissements dans le cadre de l’association In Salah Gas, BP se prépare depuis des années à l’exploitation des gaz non conventionnels. Le 23 avril 2005, BP et la Sonatrach ont signé un contrat pour l’exploitation du gaz dans le périmètre de Bourarhat Sud (blocs 230 et 231), une zone située non loin de Tiguentourine. A Bourarhat, BP a effectué des tests sur les gaz non conventionnels et obtenu des résultats inimaginables. Le gisement de gaz non conventionnels est estimé à 52 Tcf, soit le même volume des réserves actuelles de Hassi R’mel. Les tests de fracturation hydrique sur les puits TZN-1 ont montré que le «tight» de la région est très perméable et représente un investissement très juteux. BP a gardé secrète cette information. Car ses responsables veulent arracher le maximum de concessions de la part des autorités algériennes, au lendemain de la signature des amendements de la loi sur les hydrocarbures. Mokhtar Benzaki
BP nomme un nouveau responsable de la sécurité de ses opérations Le groupe pétrolier britannique BP, dont un site vient de faire l'objet d'une sanglante prise d'otages en Algérie, a annoncé hier mardi la nomination d'un nouveau responsable chargé de la sécurité de ses opérations. Bob Fryar a été nommé directeur de la sécurité et du risque opérationnel, a annoncé la compagnie dans un communiqué. Il était auparavant chargé de la production dans l'activité en amont du groupe. Mark Bly, qui était en charge de la sécurité depuis mars 2008, a décidé de quitter l'entreprise cet été, explique BP, sans donner d'autre détail. BP a dit lundi hésiter à mettre en œuvre son programme de forages prévu en Libye cette année, alors qu'il évalue toujours les conditions de sécurité en Afrique du Nord.
Par Hassane Zerrouky Contre la Tunisie, il faut être malhonnête pour affirmer que l’Algérie a mal joué. Ce jour-là, l’équipe tunisienne a réussi un hold-up magistral. Contre le Togo, en revanche, c’était une autre paire de manches. Les Algériens, qui ont pris de haut l’équipe togolaise, ont la mémoire bien courte. Un certain 23 juin 2006, en match de Coupe du monde en Allemagne, la France a eu d’énormes difficultés pour battre une équipe du Togo, alors minée par des problèmes de primes et d’indiscipline de toutes sortes. Revoyez le match : ce jour-là, les Togolais avaient fait mieux que se défendre. Dans les bois, un certain Agassa, héros du match ! Le même qui, 12 ans plus tard, a découragé les rares tentatives de notre équipe nationale. Il y a quelques semaines, juste avant la CAN, le même Togo avait battu le Maroc avec l’art et la manière. Là encore, revoyez le match ! En dépit de ces «faits d’armes», les Algériens continuaient à prendre de haut cette équipe togolaise. Il suffisait, disait-on, de neutraliser Adebayor, et l’affaire est pliée ! Comme si les autres joueurs togolais, dont beaucoup évoluent dans des clubs européens, étaient des moins que rien. Enfin, toujours sûrs d’eux, les Algériens – staff, joueurs, journalistes et supporters – n’ont tiré aucune leçon du match Algérie-Tunisie. Ce jour-là, les Tunisiens ont joué à l’italienne. Quelques heures avant, les Togolais ont également joué à l’italienne contre la Côte-d’Ivoire. Et ceux qui ont vu le match ont tous assuré que le Togo ne méritait pas de perdre. Contre l’Algérie, les Togolais ont usé de l’arme du contre. A l’instar des Tunisiens. Et encore une fois, les Algériens, qui n’ont tiré aucune leçon, jouant l’offensive, se sont fait avoir sur les seules occasions togolaises. Face à de vieux routiers du ballon comme Adebayor ou le gardien Agassi, le manque d’expérience a peut être joué un tour à nos jeunes joueurs. Mais pas seulement. Chacun a remarqué que Kadir tirait la langue, que Slimani et Soudani, tous deux revenant de blessures et en manque de compétition, n’étaient que l’ombre des joueurs étincelants que l’on avait vus contre la Libye, qui reste pour moi le match de référence. Que les Togolais comme les Tunisiens attaquaient du côté de Mesbah car ce joueur, également en manque de compétition, avait du mal à revenir défendre ! Enfin, chacun a remarqué un vide au milieu du terrain : un Boudebouz, que certains ont peut-être enterré trop vite – il n’a que 21 ans – est le seul capable, comme il le fait si bien avec Sochaux, à poser et garder le ballon. Qui plus est, pour les balles arrêtées – coup-franc ou corners – il est l’un des meilleurs en France. Pour autant, serait-il parvenu à débloquer la situation s’il était rentré en cours de jeu à la place de Kadir ? Je le crois et je ne suis pas le seul. Vahid Hallilhodzic devrait donc mettre en sourdine la rancune à l’endroit de Boudebouz lequel avait séché un regroupement de l’équipe nationale. Comme il devrait avoir une franche discussion avec Ziani – c’est un joueur intelligent et qui comprend – afin qu’il revienne et qu’il accepte, si besoin, d’être ce remplaçant de luxe qui rentre en cours de match quand il y a le feu dans la maison Algérie. En l’absence d’Antar Yahia, l’Algérie a besoin d’un leader pour galvaniser ces jeunes joueurs. H. Z.
De nos envoyés spéciaux à Rustenburg, M. Bouchama, A. Andaloussi et S. Sid La CAN-2013 s’est achevée samedi dernier suite à la fin du match perdu contre le Togo (0-2). Mais, obligation calendaire oblige, l’EN devrait quand même se présenter sur la pelouse du Royal Bafokeng Stadium pour disputer sa troisième rencontre de ce premier tour. Un match de trop pour un groupe démoralisé, démobilisé. L’envergure de l’adversaire en face, ce soir, la Côte d’Ivoire, provoquera-t-elle une réaction d’orgueil des poulains de Coach Vahid ? Serait-ce par contre une nouvelle honteuse note qu’écriront Kadir et consorts ? Dans un autre contexte, un duel Côte-d’Ivoire/Algérie aurait suscité bien de commentaires. Les chroniqueurs, observateurs, parieurs et fans des deux sélections auraient créé l’ambiance qui sied le mieux à cet événement. Parce que pareille explication se tient épisodiquement, pour ne pas dire rarement à l’occasion des grands rendez-vous du football continental. Les nostalgiques se rappellent bien cette dualité entre les deux footballs. Depuis le début de l’histoire de la CAN, les Algérie/Côte-d’Ivoire ont souvent souri aux Ivoiriens. De Laurent Pokou, en 1968, jusqu’à Yousouf Fofana, en 1992 à Ziguinchor. Il y a eu cet exploit mémorable, en Angola (2010), des Algériens mais ce serait mentir que de dire que ce jour-là les Verts de Saâdane étaient supérieurs aux capés de… Vahid Halilhodzic. Un coup d’éclat que les Eléphants ne semblent pas avoir oublié tant ce 24 janvier 2010 à Cabinda, les Touré, Keita, Kalou et autre Drogba ont asphyxié les hommes de Cheikh Saâdane, coupables d’un parfait hold-up grâce à la détermination des Bougherra, Matmour, Belhadj, Meghni et autre Yebda. Le Cheikh n’est plus là, ses cadres de l’épopée d’Oum Dourman et de Cabinda non plus. En deux sorties durant cette CAN- 2013, l’Algérie a compris que pour gagner sur les terres africaines, il faudrait plus que des joueurs de talent, des génies. Des hommes d’expérience, et de caractère de préférence, sont les seuls en mesure de bousculer les pachydermes, enflammer la réserve et soulever les montagnes. Cette sélection version Halilhodzic a un jeu plus raffiné, s’applique au mieux aux consignes mais manque un tantinet d’un zeste d’expérience, d’un leader sur le terrain mais aussi sur le banc. Le plus dur est passé Désormais libérés du trop-plein de pression, Feghouli et compagnie semblent redescendus sur terre. Et c’est, peut-être, tant mieux. C’est sur terre qu’on mesure mieux ses capacités et moyens, où l’on contrôle ses envies et ambitions. Face à la Côte-d’Ivoire, ce soir, il s’agira de jouer son jeu, sans calculs (parce qu’il n’y a pas de calculs à faire) et faire en sorte que cette confrontation serve de nouvelle rampe de lancement pour le groupe Algérie. Ce sera vraisemblablement le «match référence» que recherche Halilhodzic depuis qu’il est à la barre technique des Verts. Car, après tout, demeurer figé sur cette (nouvelle) déception en Coupe d’Afrique pourrait nuire à l’avenir immédiat de la sélection. Celle-ci doit se remobiliser pour un objectif autrement plus enivrant, la qualification en Coupe du monde Brésil-2014, qui reprendra dans moins de deux mois par un inédit Algérie-Bénin à Blida. Cette perspective semble avoir réveillé les joueurs, ceux en tout cas qui ont fait la promesse de se distinguer lors de cette Coupe d’Afrique mais qui ont fini par constituer, malgré eux, d’incroyables flops. Le retour des cadres (Yebda, Bougherra et autre Meghni) et l’arrivée prochaine de Belfodil et Brahimi devraient créer une nouvelle dynamique au sein de cette sélection appelée à surmonter ses déceptions, ses angoisses et ses doutes. Le match de ce soir serait, alors, un nouveau test de présélection pour des éléments visiblement contents de leur statut d’éternels remplaçants. Halilhodzic a souvent dénoncé ce type de joueurs qui manquent d’ambitions expliquant que leur attitude ne servait en rien l’amélioration du niveau de jeu et des performances de la sélection. M. B.
Par Kader Bakou Quand un Algérien revient de France et dit à ses amis qu’il a visité Paris, les gens lui posent immanquablement cette question : «Tu as vu la tour Eiffel ?» Mais, il y a en Algérie, des œuvres de Gustave Eiffel qui méritent d’être mieux connues. Alexandre Gustave Bönickhausen, dit Eiffel, né le 15 décembre 1832 à Dijon et mort le 27 décembre 1923 à Paris, est un ingénieur et industriel français ayant notamment participé à la construction de la statue de la Liberté à New York et de la tour Eiffel à Paris. Il a aussi réalisé un grand nombre d’autres œuvres (gares, galeries, ponts, viaducs…) à travers le monde, comme l’église Santa Barbara à Santa Rosalia au Mexique, la gare de Budapest en Hongrie ou le pont Maria Pia sur le fleuve Douro au Portugal. En Algérie, il est derrière une dizaine d’œuvres, dont le marché de Constantine (1886) et le pont de Aïn Smara (1892). Le pont ferroviaire d’El Ourit est aussi une œuvre de l’ingénieur français, sur la voie reliant Tlemcen à Sidi-Bel-Abbès (il a été réalisé par la société Gustave Eiffel & Cie). El Ourit est situé à 7 km de la ville de Tlemcen. Le pont métallique, construit au XIXe siècle par Eiffel, enjambe le torrent des cascades et relie deux tunnels creusés dans la montagne. Le paysage est magnifique : un canyon majestueux, encadré par de hautes montagnes, du côté est le Djebel Chaouiter, 1 163 m d'attitude et du côté ouest par le Djebel Hanaf, 1 208 m d'altitude. Un profond ravin est creusé dans la dolomie, roche calcaire, laissant des escarpements roses et rouges. Sept gueltas (mares) sont formées en étages et donnent des cascades grâce aux eaux de sources et au trop-plein du barrage d'El-Mefrouch, situé en amont. Ces gueltas, de différentes dimensions, portent des noms différents comme Ezzerga, Ouerda, Tbal, Faroudj, Spahis... A cause de la sécheresse, les sept cascades, autrefois permanentes, avaient disparu durant quarante ans. Mais en février 2009, un miracle s’est produit : les cascades ont «repris vie». En effet, les dernières pluies et surtout la neige ont permis aux sources d'emmagasiner des millions de mètres cubes d'eau. Les belles cascades d'El- Ourit descendent de nouveau en grappes d'eau argentées depuis le sommet de la montagne. El Ourit fait partie du Parc national de Tlemcen créé en 1993. Les cascades sont revenues et le pont Eiffel est toujours là. K. B. bakoukader@yahoo.fr
Un jour, peut-être pas demain ni dans une année, il faudra bien se souvenir que Belkhadem a été «central» dans notre vie. Ce jour-là, je suppose que nous nous regarderons alors effarés en nous disant «mais comment a-t-on fait pour supporter ça ?» J’espère du moins que nous nous poserons cette question, car le fait même de se la poser prouvera que nos neurones n’auront pas été complètement grillés. Je dis ça, parce qu’aujourd’hui, je constate désemparé que le sort de Belkhadem est devenu aussi important sinon plus que la prochaine hausse des prix d’ores et déjà annoncée des légumes secs et du café. Ce que compte faire l’Empastillé pour contrer ses adversaires lors du tout prochain CC du Front intéresse plus, captive plus que les cancéreux qui ont décidé, en désespoir de cause, d’investir physiquement la rue, de manifester dehors pour nous dire qu’ils meurent chaque jour un peu plus, dans d’atroces douleurs et souffrances, sans réaction appropriée à l’intensité dramatique de leur sort. Dans quelques années, peut-être devrons-nous demander pardon à nos enfants d’avoir perdu tellement de temps à nous inquiéter des pulsions névro-despotiques de Abdelaziz 2 au lieu de réfléchir, de penser et de construire une autre Algérie pour eux. Et puis, ne serait-ce que par respect pour la pratique politique, pour ses mœurs, pour l’idéologie et son épaisseur, pour la densité intellectuelle, nous serons contraints, je le pense, de demander pardon d’avoir fait pivoter tout un pays autour de cette silhouette, de cette barbe, de ce sourire chafouin et de cette posture de guetteur sur le point de commettre encore un mauvais coup. L’Empastillé n’a pu se construire seul. Nous l’avons aidé à devenir ce qu’il est aujourd’hui. Une créature imposée dans le débat, dans les enjeux du pays, greffé de force. Dans n’importe quelle contrée de la planète, un homme comme ça n’aurait jamais jailli de l’anonymat. Au mieux, il aurait gagné un prix sous-préfectoral de poésie laudatrice. Au pis, il aurait animé des discussions sans fin au café du village, les veillées de Ramadan, arbitrant peut-être entre ceux qui prônent une équipe nationale de foot entièrement composée de locaux et ceux qui défendent l’apport essentiel des pros. Pourtant, ici et aujourd’hui, ici et toutes ces dernières années, nous avons érigé Belkhadem en acteur incontournable, en guest-star. Ne jamais l’oublier, pour pouvoir demander pardon et ne plus refaire ce genre de bêtises. Notre fardeau est lourd. Car de cet homme, nous avons tricoté pêlemêle un vice-président d’Assemblée nationale, un chef du gouvernement, un conseiller spécial, un ministre d’Etat, et même un chef de parti. Et quel parti ! Le FLN ! Oui, demain, il faudra se souvenir que nous avons aussi commis cela ! Donner le parti de Ben M’hidi à Belkhadem ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.