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LA JUSTICE S’Y INTÉRESSE Le port d’Alger éclaboussé par un nouveau scandale
L’Entreprise portuaire d’Alger (EPAL) est de nouveau sous les feux de la rampe. Un autre scandale vient d’ébranler cette entreprise publique à travers une affaire «d’exploitation illégale d’un matériel de pesée et de manutention ». Les mis en cause déférés devant la justice ont été entendus le 29 janvier dernier par le procureur de la République de Sidi M’hamed.Moins de vingt ...Suite
Par Maâmar Farah Tout le monde a le droit de critiquer l'équipe nationale et on a entendu des entraîneurs français, exerçant chez nous, donner librement leurs avis, pas tendres du tout avec les Verts. On a entendu des critiques acerbes de la part de coachs algériens, et pas des moindres. On a entendu des personnalités et des journalistes, de divers horizons, dire toute leur déception et leurs inquiétudes quant à cette équipe ! Tous peuvent parler, sauf Saâdane ! Dès qu’il s'agit du héros d'Omdourman, M. Raouraoua perd son calme et M. Halilhodzic devient blessant. Quant aux supporters, on sait depuis longtemps qu'il n'y a pas plus versatile qu'un adulateur du foot ! Oui, maintenant nous en sommes sûrs : Saâdane fait peur parce que, à chaque fois qu'on l'appelle pour jouer au pompier, il fait beaucoup mieux qu'éteindre le feu. Et l'on sait depuis longtemps que les meilleurs n'ont pas leur place en Algérie. Alors, faites comme les autres «meilleurs», M. Saâdane, partez rejoindre Madjer et Khalef, et tant d'autres valeurs sûres du football, marginalisés et forcés à l'exil. Comme tous les cerveaux de ce pays. Partez là où la compétence n'est pas une tare ! maamarfarah20@yahoo.fr «Sadi n'est plus là. Aït Ahmed aussi. Ouyahia est parti. Belkhadem l'a suivi. Il reste Bouteflika et Halilhodzic. C'est certainement à cause des classements : nous sommes derniers ou avant-derniers presque partout...» (Tata Aldjia)
L’Entreprise portuaire d’Alger (EPAL) est de nouveau sous les feux de la rampe. Un autre scandale vient d’ébranler cette entreprise publique à travers une affaire «d’exploitation illégale d’un matériel de pesée et de manutention ». Les mis en cause déférés devant la justice ont été entendus le 29 janvier dernier par le procureur de la République de Sidi M’hamed. Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Moins de vingt jours après la fin de l’affaire du port d’Alger — après cassation auprès de la Cour suprême — où plusieurs cadres et entrepreneurs ont été poursuivis et condamnés, un autre scandale vient de secouer cette entreprise publique économique. Il s’agit d’une affaire ayant trait à «l’exploitation illégale d’un matériel de pesée et de manutention », que les services de la police judiciaire relevant du port d’Alger ont traitée et dont certains fonctionnaires et ex-responsables seraient impliqués. Selon des sources proches du dossier, l’affaire fait suite «à des investigations approfondies» qui ont abouti à la découverte d’un manque à gagner ayant porté un préjudice de onze milliards de centimes à l’entreprise portuaire et au Trésor public. Le déficit est lié, ajoute-t-on de même source, «au soutien d’une activité commerciale illicite à l’intérieur de l’enceinte portuaire». Les enquêteurs de la police judiciaire qualifient les actes des mis en cause de «dilapidation de deniers publics et de mauvaise gestion». Ils évoquent également l’élément de «complicité de silence soit par intérêt, soit par négligence ayant favorisé une activité illicite à l’intérieur de l’enceinte portuaire». En effet, le scandale concerne une partie d’un matériel de pesée et de manutention installé au niveau d’un quai du port d’Alger. Il s’agit d’un Vigan, une benne preneuse et un pont-bascule, appartenant à Zidoune Youcef, gérant de la SARL Digimex censée être mise en liquidation judiciaire en «vertu d’un jugement datant de l’année 2005». Or, le matériel «fut exploité de façon illégale pendant six ans, jusqu’au mois de février 2011 par l’Office national des aliments de bétail (ONAB) sur la base d’une «convention conclue avec une société dénommée SARL Général Distribution (SGD)», sise, selon la même source, au boulevard Saïd Hamdine à Hydra, dans la wilaya d’Alger. Les investigations menées par les éléments de la police judiciaire relevant du port d’Alger ont fait ressortir que l’entreprise portuaire «n’a jamais délivré d’autorisation portant exploitation à la SARL SGD et qu’aucune prolongation du contrat passé avec Digimex n’a été accordée». Il s’agit d’un véritable scandale qui vient d’être mis au jour par les services de sécurité et dont des cadres de l’Entreprise portuaire d’Alger seraient impliqués. Parmi les personnes auditionnées par le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed, on évoque les noms du directeur de l’exploration et de la réglementation, le chef de service des Domaines et les gérants de la société SGD et de la SARL Digimex. Cette entreprise privée n’est pas à son premier démêlé avec la justice. En 2005, ses responsables ont été poursuivis et condamnés par la justice dans l’affaire de l’agence BADR de Birkhadem. Il s’agissait d’une affaire liée au «jeu de croisement de traites creuses, fausses et impayées, de dépassement de lignes d’escompte et de crédits illimités». Selon l’accusation, le groupe Digimex a, selon l’expertise judiciaire, causé à la banque publique, un préjudice de l’ordre de 12 milliards de dinars (1 200 milliards de centimes). Enfin, selon des sources judiciaires, cet énième scandale du port d’Alger serait étroitement lié à l’affaire de l’agence BADR de Birkhadem. A. B.
La sixième session du comité central du Front de libération nationale a été levée, hier samedi, dans l’après-midi comme elle a été entamée jeudi, à l’hôtel Riadh de Sidi Fredj, à Alger : sur un coup de théâtre. Comme par enchantement, les deux camps, qui ne s’entendaient sur rien jusqu’en fin de matinée, viennent avec une solution «consensuelle», qu’ils annoncent devant une assistance bouillonnante. Une solution acceptée par tous. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Les choses sont allées très vite : le secrétaire général déchu, Abdelaziz Belkhadem, qui poursuivait le plus normalement du monde les travaux de la session avec l’ensemble de ses partisans, en plénière, reçoit un coup de fil. Il sort alors de la salle, puis quitte les lieux de la rencontre pour ne plus revenir. A l’intérieur de la salle, ses partisans poursuivaient la séance, consacrée au recueil des candidatures dans la perspective de l’élection du secrétaire général. Une élection qu’ils voulaient organiser au plus tôt, avant samedi à minuit, idéalement. Un coup de force qui aurait permis à Abdelaziz Belkhadem de reprendre son poste de secrétaire général. Pendant ce temps, ses opposants qui, eux, demeuraient en dehors de la salle, se verront subitement appelés à une réunion d’urgence par des meneurs, essentiellement les ministres du parti et les dirigeants du mouvement de contestation comme Abdelkrim Abada et Ahmed Boumehdi. La consigne était claire. Il faut regagner la salle des réunions qu’ils avaient «boudée » depuis jeudi soir. Mais peu d’entre eux étaient mis dans la confidence, la majorité ayant compris que la mission était d’empêcher l’opération de l’élection du secrétaire général qu’allait imposer Belkhadem. A telle enseigne que, lorsque Abderrahmane Belayat, qui présidait la séance à titre de membre le plus âgé du bureau politique, prenait la parole, il sera violemment interpellé par les contestataires. Mais le calme revient vite lorsque Ahmed Boumehdi et l’actuel ministre des Transports, Amar Tou, le rejoignent à la tribune. C’est à ce moment-là que tout le monde avait compris que Belayat allait annoncer ce qui a été convenu entre les deux parties. Ou plus précisément, ce qui a été décidé ailleurs que cela soit ! En l’occurrence, lever la séance, déclarer la session ouverte et charger le bureau politique de gérer le parti, sous la présidence de Abderrahmane Belayat, jusqu’à la convocation du comité central qui élira un nouveau secrétaire général. Lequel bureau politique fera également office de commission de recueil des candidatures pour SG la simple raison qu’après le départ de Belkhadem, et le décès de l’un de ses membres, il est désormais composé de douze membres. Et le hasard a voulu que chacun des deux camps en compte six. Les contestataires y sont ainsi représentés par les quatre ministres que sont Amar Tou, Tayeb Louh, Rachid Harraoubia et Abdelaziz Ziari, en plus de Madani Tayeb et Leïla Tayeb. Tandis que le camp de Belkhadem peut compter, lui, sur Abderrahmane Belayat, Abdelhamid Si Affif, Kassa Aïssi, Habiba Bahloul, Abdelkader Mechebek et Abdelkader Zehali. Ceci pour l’aspect «technique» de la chose. Politiquement, en revanche, cette issue imposée d’en haut est une victoire pour les contestataires de Abdelaziz Belkhadem qui ont finalement obtenu tout ce qu’ils voulaient jusque-là. D’abord la destitution de l’ancien secrétaire général, puis le report de son successeur. «Nous avons besoin de ce temps, quelques jours ou quelques semaines, avant de se permettre cette élection. N’oubliez jamais que le FLN n’est pas un parti ordinaire. C’est le parti du pouvoir et le poste de secrétaire général ne peut se décider comme cela, entre quelques membres du comité central et laisser le choix au hasard de l’urne.» Cette confidence, combien vraie d’un membre influent du parti, résume vraiment tout. K. A.
Lancement officiel de la «réforme de la réforme». Le processus d’évaluation est en marche avec cependant des gardefous : le système éducatif version Benbouzid ne subira pas de changements notables. Syndicats et parents d’élèves réclament néanmoins une vision plus claire et des objectifs pédagogiques préalablement définis. Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Les deux paliers de l’enseignement primaire et moyen seront passés à la loupe. Ils feront l’objet «audit» interne décidé par le nouveau locataire du ministère de l’Education. Baba Ahmed avertit, cependant : le cœur du système éducatif ne sera pas concerné par la réforme annoncée. Il ne s’agira, dit-il, pas de modifier ce qu’il considère comme des constantes mais d’algérianiser le contenu, démocratiser l’enseignement et faire une plus grande place aux nouvelles technologies. Une vision que les partenaires parties prenantes du processus n’arrivaient hier pas encore à totalement cerner. Meziane Meriane, coordonnateur du Snapest, a considéré à cet effet qu’il n’était pas possible de parler de réformes sans que l’objectif pédagogique ne soit clairement défini. Les parents d’élèves, quant à eux, ont d’autres préoccupations : la surcharge des classes, la lourdeur des cartables, l’absence de véritable vie scolaire font partie de leurs priorités. Baba Ahmed qui réunissait hier l’ensemble des acteurs pour donner le coup d’envoi de la réforme a reconnu que la révision du système éducatif est une réponse à des attentes souvent exprimées par la famille éducative et des parents d’élèves. C’est en réponse à cette attente, qu’une large consultation sera lancée dès le 3 février prochain. Les discussions se feront selon un planning prédéfini. Enseignants, directeurs d’établissement, syndicats, parents d’élèves, inspecteurs seront tous sollicités. Les discussions s’étaleront du 3 février au 11 avril, date à laquelle des assises nationales de l’éducation seront organisées. Elles auront pour objectif de synthétiser l’ensemble des propositions. Le ministère de l’Education a défini trois axes de réflexion. Il s’agit de la formation des formateurs, de l’égalité des chances avec comme préoccupations majeures les conditions de scolarité, la remédiation scolaire, la prise en charge des enfants aux besoins spécifiques, et enfin la modernisation de la gestion pédagogique. En pratique, des réunions seront organisées à différents niveaux avec pour objectif de récolter un maximum de propositions. Des propositions qui seront, par la suite, notifiées dans des rapports qui seront en fin de processus soumis aux assises nationales qui se tiendront du 9 au 11 avril prochain. Ces assises signeront la fin du processus. Le ministre de l’Education ne fixe cependant pas d’échéance pour la mise en application des recommandations des assises en question. Il donne, néanmoins, des orientations afin que la consultation se fasse dans la transparence et qu’elle permette aux uns et aux autres d’exprimer leurs points de vue «en toute démocratie». La démarche se veut constructive. Le département de l’éducation espère recevoir de véritables propositions et non pas seulement des critiques d’un système qui, au fil des années, aura subi tant de réformes et de contre-réformes qu’il aura fini par faire l’unanimité contre lui. N. I.
Si, hier, les deux premiers quarts de finale (Ghana- Cap-Vert et Afrique du Sud- Mali) de la CAN présentaient le fait d’être des rendez-vous inédits, ceux d’aujourd’hui respectivement à Rustenburg (Côte d’Ivoire- Nigeria) et à Nelspruit (Burkina Faso-Togo) ont cette caractéristique d’opposer des sélections qui se valent, se connaissent bien et qui affichent des ambitions pour le sacre final, au soir du 10 février à Johannesburg. S’il est vrai que l’élimination des Maghrébins a été un coup dur dans la gratification de cette 29e édition, tout comme d’ailleurs la sortie rapide du champion de la précédente copie, la Zambie, il n’en demeure pas moins que le tournoi d’Afsud-2013 a su conserver l’essentiel de ses saveurs. Avec cette fois, un goût prononcé pour le football ouest-africain. Une marque de fabrique que défendent si bien les Eléphants d’Abidjan, les Eperviers de Lomé et les Etalons de Ouagadougou. Si bien que les premiers font figure de leader d’une région qui a du mal à se situer dans une épreuve qui sourit rarement à ces pays en particulier. Le dernier sacre de la Côte-d’Ivoire remonte bien à l’édition du Sénégal, donc en Afrique de l’Ouest, en 1992. Cette année-là, les troupes de Léo Martial avaient fini par user les Black Stars du Ghana sans Abedi Pelé (suspendu) au terme d’une dramatique série de tirs au but. Aujourd’hui, la Côte-d’Ivoire a mûri mais doit faire très attention aux Keshi Boys, en net progrès depuis le lancement de cette compétition. L’immense Didier Drogba n’y va pas par trente-six chemins pour montrer la voie à ses coéquipiers. «Si on veut aller en finale, il va falloir battre le Nigeria, une équipe qui mérite d’être là. Que le meilleur gagne», pense celui qui a réussi, contre l’Algérie, à mettre fin à son manque de réussite. Pour le sélectionneur des Super Eagles, «La Côte-d’Ivoire nous doit du respect. C’est une grande équipe. Elle a ses potentialités et nous avons nos propres armes», affirme-t-il.
Lamouchi-Keshi, l’explication L’ancien défenseur du RC Strasbourg peut compter sur le talent de ses cadres Joseph Yobo, Eichiejile, le défenseur Vincent Enyeama, John Obi Mikel et Victor Moses atour desquels il a bâti son groupe qui va défier ce soir les Eléphants. «J’ai construit une équipe de jeunes joueurs comme Sunday Mba qui évoluent au pays ou en Europe. Mais ne vous méprenez pas, c’est une bonne équipe. Mon équipe peut surprendre», laisse-t-il entendre. Pour autant, Keshi est conscient que la mission face aux Y. Touré, Gervinho, Zokora et Drogba est «difficile ». S’il réussit, son projet sera applaudi par tout un peuple. Sinon, son sort ne différera point de ses prédécesseurs. Idem pour Sabri Lamouchi qui fait irruption sur le continent, lui qui émarge pour la première fois de sa carrière à la barre technique d’une sélection. «Le Nigeria traîne derrière lui une grande histoire, un beau palmarès. Nous avons de la qualité dans notre équipe. Nos joueurs sont individuellement forts. Ils le seront plus s’ils arrivent à s’exprimer collectivement. Mon souhait est que la Côte-d’Ivoire évolue sur ses réelles valeurs. La vraie CAN commence ce dimanche contre le Nigeria. Si nous passons cet écueil, nous aurons accompli un pas important vers la consécration », résume le Franco-tunisien qui conclut que «le plus beau est à venir».
Togolais et Burkinabés déjà dans l’histoire Un Burkina Faso-Togo, en d’autres temps, d’autres lieux, aurait sonné tel un derby régional vraiment sans attrait. Mais, un quart de finale de la CAN entre ces deux teams constitue un événement. Le Togo a sorti par la fenêtre deux sélections du Maghreb, potentiellement favorites (sur le papier, du moins), tandis que le Burkina-Faso a tiré le tapis sous les pieds du champion sortant (Zambie). Ce qui n’est pas rien pour deux formations minées, depuis qu’elles s’invitent dans une phase finale, par les histoires de primes et de vedettes difficiles à contenter. Ce soir, à Nelspruit, il s’agira aussi d’écrire une belle histoire. Togolais et Burkinabés n’avaient jamais réussi à charmer l’épreuve rêne de la CAN. Le Burkina-Faso a bien terminé 4e lorsqu’il avait accueilli le tournoi de 1998, mais c’était l’unique exploit en 9 participations. Les Eperviers n’en sont pas plus heureux dans la mesure où, en 7 phases finales, c’est le terminus dès le premier tour. Autant dire que la confrontation de ce dimanche 3 février restera gravée pour les deux équipes. Le vainqueur aura à découvrir le carré magique, le vaincu pleurera sa malchance d’avoir fait le plus dur avant d’échouer face à un voisin plus abordable. M. B.
Et si la déception algérienne durant cette Coupe d’Afrique des nations servait de déclic pour un nouveau départ pour la sélection de Vahid Halilhodzic ? Ne dit-on pas que les meilleures conquêtes se construisent depuis les pires désillusions ? L’Algérie a mal digéré sa sortie précoce de la CAN-2013. Une élimination que les observateurs réunis n’ont pu expliquer. Pour la plupart d’entre eux, les Verts ont manqué de réussite, d’expérience et, bien mieux, d’un leader. Sur le terrain pourtant, les coéquipiers de Sofiane Feghouli semblaient avoir tout donné. Ils ont, en fait, tout donné, eux qui, pour la plupart, découvraient l’ambiance d’une phase finale de la CAN. Or, pour espérer titiller les grands du continent, une sacrée dose d’expérience et de réussite devient naturellement nécessaire. Avec un vécu plus prononcé des expéditions africaines, Ziani, Yebda et compagnie ont failli briser le mythe de la domination des Pharaons, les Lions indomptables et autres Super Eagles. Lors de la CAN-2010, le rêve des hommes de Saâdane a été freiné par un terrible manque de fraîcheur physique, les blessures mal soignées ou intervenues au cours du tournoi (Meghni et Bezzaz) et, enfin, un tristement célèbre arbitrage d’un certain Koffi Codjia.
Perdre, c’est apprendre Des ingrédients qui «pimentent » toujours le déroulement d’une compétition de la CAF. Cette année encore, les Verts ont souffert d’un déséquilibre sur le plan physique, la plupart des convoqués présentaient un important déficit compétitif, des blessures compromettantes (Yebda et Bougherra) et un arbitrage douteux qui, sur les deux premiers matches (Tunisie et Togo), a privé l’Algérie de ses droits élémentaires (trois penalties dont deux face au Togo). A ces effets négatifs, il faillit ajouter le manque de réussite, l’inexpérience des 2/3 du groupe sans oublier l’absence d’un (vrai) leader, l’apport de Medhi Lacen malgré toutes les qualités sportives et humaines du milieu de Getafe, s’avéra insuffisant. Sofiane Feghouli, à l’instar de 18 autres joueurs retenus pour cette CAN par Halilhodzic (seuls Bouazza, Bezzaz et Halliche ont disputé au moins un match en Coupe d’Afrique des nations), résumera mieux que quiconque la douleur d’une élimination et délicatesse de disputer une telle épreuve dépourvue de certains paramètres. «Nous avons démontré ce soir (mercredi passé, Ndlr) que nous sommes capables de tenir tête à une équipe comme la Côte-d’Ivoire. L’équipe a prouvé qu’elle a de l’avenir. Maintenant, la CAN est derrière, nous devons bien retenir la leçon, continuer à travailler en vue des prochaines échéances. Lors des trois matches disputés dans cette CAN, je pense qu’on a vu un beau football. Maintenant, nous devons nous concentrer sur notre prochain rendez-vous face au Bénin (éliminatoires du Mondial-2014, Ndlr). Une grande équipe, ça se construit uniquement dans la douleur», dira le stratège de Valence.
Stabilité et continuité Un témoignage appuyé par Rafik Halliche qui a brillé lors de la CAN-2010 en Angola et dont le retour à la sélection a remis de l’ordre à une défense très instable depuis que l’ex- Husseindéen a disparu des terrains pour cause de blessures à répétition. «Je pense que nous avons honoré le football national, on a une jeune équipe pétrie de qualités et qui peut aller loin à l’avenir. Nous devons admettre que nous avons commis des fautes lors de cette CAN, mais c’est à travers ça qu’on progresse. Nous devons continuer à travailler pour être plus performants», assure le défenseur central de l’Academica Coimbra. Pour ce dernier, le moyen de retrouver le sourire est de faire confiance au groupe ainsi qu’à l’entraîneur qui, de l’avis de Halliche, est pour beaucoup dans la renaissance que l’EN est en train de vivre ces derniers mois. «Pour le coach national, on souhaite qu’il reste avec nous, il y va de la stabilité de l’équipe», confie-t-il. Un vœu que partage l’ensemble des joueurs pour qui «Halilhodzic a su donner une nouvelle âme à l’équipe. C’est quelqu’un de professionnel qui aime son travail. Nous n’avons pas, par ailleurs, le droit de tout changer sachant que, dans deux mois, nous avons le Bénin à préparer. S’il est bon de se remettre en question afin de corriger ses erreurs, la stabilité est indissociable à la réussite de notre équipe. C’est même vital», expliquait, de son côté, Djamel Mesbah. M. B.
Depuis Youssef Darkman, on n’avait pas vu un rasta sur les plateaux de l’ENTV. Ce week-end, Sadek du groupe oranais de reggae Democratoz était un des invités de l’émission TV «Zahwa». Sadek look 100% rasta, y compris les trois couleurs africaines, a interprété Djazari w ma nansache une chanson dont il a signé les paroles et la musique. On découvre aussi qu’il est artiste peintre. Comme tout rasta qui se respecte, il parle l’anglais et le créole jamaïcain, en plus du français de l’arabe. Le «Bob Marley algérien» parle des origines africaines du reggae jamaïcain et des similitudes avec le gnawi, complaintes d’anciens esclaves devenus chants spirituels. A la fin de l’émission, Sadek a repris la chanson El Menfi (l’exilé) connue d’Akli Yahiatène depuis des décennies. Notre rastaman a expliqué que les paroles de cette chanson sont l’œuvre d’un auteur inconnu déporté par la France en Nouvelle-Calédonie après une insurrection en Algérie. Il l’a écrit dans sa cellule, en 1871, le deuxième jour de l’arrivée des déportés algériens dans cette île du Pacifique, précise-t-il. Ce poème nostalgique et mélancolique a, ensuite, fait le chemin inverse, de la Nouvelle-Calédonie jusqu'à l’Algérie. Une prochaine chanson de Democratoz sur cette «exodus» de nos ancêtres ? K. B. bakoukader@yahoo.fr
Quand une tache refuse de partir, il faut utiliser un détergent plus puissant. Proverbe…
… FLN !
Viré par l’urne, éjecté par le vote, l’Empastillé s’accroche de toutes ses serres au battant de la porte de sortie. Avec une force inouïe qui laisse d’hideuses traces, des rainures atroces sur le bois. Mon Dieu ! Celui-là n’en finit pas de crever. Il soubresaute, le bougre. Il tressaute, le zombie. Enfant, je détestais déjà assister au sacrifice du mouton, ne supportant pas les derniers moments de la bête, lorsqu’elle s’agite frénétiquement, se vidant de son sang, agonisant. J’ai toujours trouvé ce spectacle insupportable. Finalement, le mouton se débat moins que l’Empastillé ! Je ne sais plus comment qualifier les derniers moments de cet homme. Même lors de nos parties de foot endiablées, mioches, les plus accros, ceux qui refusaient dans un premier temps de sortir, de se faire remplacer parce que nuls, faisaient leur cinéma cinq minutes, trépignaient et juraient que personne ne leur ferait quitter le terrain, mais finissaient pourtant par se ranger sur le bord, à s’asseoir en tailleur et à regarder la suite du matchde la marge. Eh ben lui, même pas ! Il veut jouer les prolongations. Il ne veut pas rendre le brassard de capitaine. Un brassard qui ne lui allait déjà pas bien, parce que trop large pour son bras, flottant ridiculement, et tombant fréquemment jusqu’au poignet. Que faut-il faire en pareilles situations ? Offrir au capricieux un jouet de substitution. Une Xbox 360 avec installée dessus FIFA-2013 ? Pourquoi pas ! Lui caler une manette entre les mains, et lui demander de jouer sans faire trop de bruit, sans déranger les adultes qui travaillent à côté. Ça pourrait marcher, sauf que cela demanderait beaucoup de boulot à lui expliquer comment fonctionne la console, qu’il est impossible de lui introduire autre chose qu’un CD de jeu dans la fente, que les bulletins traficotés risqueraient d’endommager le mécanisme s’ils venaient à être glissés de force par la façade, et que le Japonais qui a conçu la bestiole n’aurait jamais imaginé qu’elle puisse servir à ça. Oui ! Pourquoi pas une console, finalement. Ça ne relève que de ça ! Parce que proposer un livre, de la lecture au garnement ça reviendrait à offrir du Château Laroque Saint Emilion Grand Cru Classé 1982 à un buveur de piquette, voire de Zombreto. Ça serait une insulte pour le vin, les vignobles et les vignerons. Oui ! Après mûre réflexion, FIFA-2103, ça devrait faire l’affaire ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
Le Front des forces socialistes (FFS), a «accueilli avec soulagement la neutralisation des terroristes par les forces spéciales de l’Armée nationale et la libération des otages...
La sixième session du Comité central du FLN maintenue dans la catégorie «ordinaire», s’est avérée peu décisive pour un conflit énorme dans un parti étroitement lié aux cercles du pouvoir....
Le P-dg du Groupe Sonatrach, M. Abdelhamid Zerguine, a infirmé, hier à Alger, son limogeage du groupe. Affirmant ainsi qu’il est «toujours au service de son Groupe». ...
La hausse de la facture des médicaments se poursuit, atteignant, à fin 2012, 2,23 milliards de dollars, soit une augmentation de 13,6 % par rapport à 2011....
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L’après Abdelaziz Belkhadem est entamé au sein du parti du Front de libération nationale (FLN). Après plusieurs mois de résistance devant une contestation qui aura pris diverses formes, le désormais ex-secrétaire général du FLN a fini par se faire emporter par la voix des urnes. Avant cette 6e session du Comité central (CC) du parti, qui s’est déroulée sous haute surveillance policière autour de l’hôtel Riadh (Sidi Fredj), Abdelaziz Belkhadem refusait que la question de sa légitimité ou pas soit arbitrée par le vote. ...
Le futur secrétaire américain à la Défense, Chuck Hagel, a indiqué, jeudi dernier devant le Congrès, que la lutte contre le terrorisme en Afrique du Nord serait parmi ses priorités, en évoquant notamment l’attaque terroriste du site gazier d’In Amenas et les événements au Mali. ...
Accompagnant le Premier ministre britannique, M. David Cameron, à Alger, son représentant personnel pour le partenariat économique avec l’Algérie, Lord Risby, a eu plusieurs entretiens avec différents ministres algériens. ...
Docteur Mahmoud Lakhal, président de la fédération des apiculteurs, s’exprimant, jeudi dernier, sur les ondes de la Radio nationale, a déclaré qu’agriculteurs et apiculteurs doivent se concerter et discuter des pesticides utilisés dans l’agriculture....
En vue d’un redéploiement plus efficace, la Caisse nationale de mutualité agricole (Cnma) a signé, jeudi dernier, un accord de coopération avec l’Office national de la météorologie (ONM)....
Par Rabah IguerLa lutte antiterroriste se poursuit sur tous les fronts. Dans le massif du Djurdjura, à l’est d’Alger, les éléments de l’Armée nationale populaire ...
C’est en 1995, au plus fort de la crise sécuritaire que vivait le pays, que G. Brown, alors P-dg du géant britannique British Pétrolium, est venu en Algérie, inaugurant en fait l’ère BP....
Session extraordinaire pour le CC du FLN dans une quinzaine de jours
02-02-2013
Photo : S. Zoheir
Par Amirouche Yazid
La sixième session du Comité central du FLN maintenue dans la catégorie «ordinaire», s’est avérée peu décisive pour un conflit énorme dans un parti étroitement lié aux cercles du pouvoir. L’appareil du FLN doit donc passer par une session extraordinaire pour désigner un nouveau secrétaire général du parti, qui pourrait être, aussi curieux que cela puisse paraître, celui qui a été destitué il y a 48 heures. Après donc trois jours de manœuvres, de déclarations et contre-déclarations, le parti du FLN s’est retrouvé sans instances légitimes et consensuelles. Ses membres, entre partisans et opposants d’Abdelaziz Belkhadem vont ainsi devoir se réunir en session extraordinaire pour la désignation d’un nouveau SG. C’est le semblant d’équilibre qui a été trouvé dans la soirée d’hier après trois jours tendus à l’hôtel Riadh (Sidi Fredj).
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Il se rendra aujourd’hui à Bamako
Hollande sur un terrain miné
le 02.02.13 | 10h00
Le président français, François Hollande, est attendu aujourd’hui au Mali, à Bamako, a annoncé hier un communiqué de l’Elysée. Il sera accompagné de son ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, de celui de la Défense, Jean-Yves Le Drian, et du ministre chargé du Développement, Pascal Canfin.
Egypte: l'opposition se joint aux appels au départ du président Morsi
le 01.02.13 | 17h40 | mis à jour le 02.02.13 | 22h26
L'opposition égyptienne a intensifié sa pression samedi en déclarant...
L'opposition égyptienne a intensifié sa pression samedi en déclarant s'associer aux appels au départ du président Mohamed Morsi, également mis en difficulté par la diffusion d'images de brutalités policières contre un manifestant dénudé. Le Front du salut national (FSN), principale coalition de l'opposition, a affirmé "se ranger totalement au côté des appels du peuple égyptien et de ses forces vives à une chute du régime de la tyrannie et (à la fin de) l'hégémonie des Frères musulmans", dont est issu M. Morsi.