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L’affaire Khalifa Bank acte 3 est de nouveau entre les mains des magistrats. Pour cette fois-ci, c’est au niveau de la Cour suprême que se joue la troisième mi-temps en attendant la suite qui lui sera réservée. En effet, on apprend de source sûre que la Cour suprême entamera, dans les prochains jours, l’étude des pourvois Suite...
Le parti des Avant-gardes des libertés rendra public, après-demain, mardi, son livre blanc sur ce qu’il considère être le coup de force constitutionnel de ce dimanche 7 février 2016, en référence au projet de révision constitutionnelle dont la séance de vote se tient ce matin. L’objectif de cette démarche est «d’informer l’opinion publique des dépassements, des dérives et des desseins inavoués de cette révision constitutionnelle», estime le bureau politique du parti réuni, hier samedi, en session mensuelle ordinaire. Le parti que dirige Ali Benflis exprime «son grand regret quant au passage en force irréfléchi et irresponsable auquel le régime politique en place a cru devoir recourir pour imposer au pays une révision constitutionnelle controversée, diviseuse et foncièrement inutile». Pour les avant-gardes des libertés, cette constitution révisée a, «au lieu de rassembler et de consolider le consensus autour de la loi suprême de la République, introduit de nouvelles fractures dans la société algérienne ainsi qu'en témoignent abondamment les vastes réactions de doute, de suspicion ou de rejet qu'elle a provoquées au sein des forces politiques et sociales de même qu'au sein des mondes académique et médiatique». A cela s’ajoute le fait que «ce projet a été, tout au long de son parcours le produit d'institutions notoirement dépourvues de légitimité et de ce fait elle est le produit illégitime d'institutions elles-mêmes illégitimes» en sus du fait qu’elle constitue «une vaine tentative à régler les seuls problèmes du régime politique en place et non de ceux du pays», laissant «sans traitement véritable la crise de régime actuelle qui se manifeste à travers un pouvoir personnel vacant, l’accaparement du centre de la décision nationale par des forces extra-constitutionnelles qui a conduit à leur dislocation et l’illégitimité de l’ensemble des institutions». Et de considérer que cette Constitution révisée comme «celle d’un régime politique finissant ; pas celle de l’Etat démocratique que l’Algérie attend et à laquelle le peuple algérien aspire», estimant que la Constitution de la République que le pays attend sera l’œuvre d’autorités et d’institutions légitimes et représentatives dans le cadre d’une transition démocratique dont le but sera d’assurer le passage consensuel, ordonné et apaisé d’un personnel en bout de parcours à un Etat de droit bâti conformément aux normes universelles reconnues et admises». M. K.
C’est, aujourd’hui dimanche, au Palais des Nations, que les 606 membres des deux Chambres du Parlement se retrouveront dans une plénière extraordinaire pour le vote du projet de révision constitutionnelle. M. Kebci - Alger (Le Soir)-
Un vote dont l’issue favorable ne fait aucun doute tant on est sûr de réunir les trois quarts de voix (455) requises pour le passage du texte. Ne manqueront, en effet, au décompte final, que les voix des boycotteurs et celles des abstentionnistes, à peine une centaine de parlementaires. Les votants Il y a d’abord les députés et autres sénateurs du FLN, au nombre de près de 247 (208 députés élus le 10 mai 2012 et 39 sénateurs que le vieux front comptabilise à l’issue du renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation, fin décembre dernier, il faudra ajouter les nouveaux arrivés parmi, notamment, les députés qui ont déserté cette kyrielle de micro-partis sur les listes desquels ils ont été élus. Autant de voix que le secrétaire général du FLN a promis de compter à l’unité auxquelles il faudra adjoindre celles des députés du frère-ennemi, le RND avec ses 69 députés et une trentaine de sénateurs et compter sur les voix des sénateurs. Aux groupes parlementaires du duo FLN-RND, il y aura également celui du tiers présidentiel au Conseil de la nation, fort de 44 sénateurs à ajouter aux indépendants des deux Chambres du Parlement, généralement acquis aux thèses du pouvoir pour avoir de tout temps fait montre d’une discipline de fer quand il s’agit de soutenir les projets de loi. Le président de la République pourra également compter sur les voix des députés d’autres partis gravitant autour du cercle présidentiel, entre autres MPA, ANR, TAJ, El Karama, RA,… Autant de voix, près de 515, qui ne manqueront pas d’être comptabilisées ce dimanche à la mi-journée, en faveur du projet de révision constitutionnelle. Les boycotteurs Dans les rangs des boycotteurs, ceux qui manqueront au cérémonial de ce matin, il y a les parlementaires du FFS au nombre de 29 (25 députés et 4 sénateurs) et ceux de l’Alliance de l’Algérie Verte (une quarantaine), le groupe parlementaire constitué de 49 députés au lendemain des élections législatives du 10 mai 2012 ayant enregistré une vingtaine de défections, pour la plupart ayant rejoint le TAJ d’Amar Ghoul. Les députés du FJD qui en compte 7, ne feront pas, eux aussi, le déplacement au Palais des Nations. Les abstentionnistes Dans la grande salle du Palais des Nations, il y aura également des députés, ceux du PT, 24 desquels il faudra soustraire la dizaine de dissidents qui viennent d’engager une opération de redressement, qui ne voteront pas, le comité central du parti, réuni l’avant-veille en session extraordinaire, ayant opté pour l’abstention. M. K.
Les titulaires de licence en sciences de l'information et de la communication sont en mesure de passer le concours de recrutement d'enseignants prévu fin février, a annoncé samedi à Alger la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit. «La possibilité de passer le concours de recrutement d'enseignants est ouverte à d'autres spécialités, à l'instar des sciences de l'information et de la communication», a précisé Mme Benghebrit en marge des portes ouvertes sur la créativité éducative dans le domaine de l'informatique et des nouvelles technologies. Le ministère «attend», selon Mme Benghebrit, une réponse de la part de la direction de la Fonction publique et du ministère des Finances en vue de définir dans le «détail» le nombre de postes ouverts affirmant qu'il (nombre) se rapprochait de celui de l'année dernière où 18 spécialités ont été ouvertes. Elle a ajouté qu'un «test oral sera introduit lors du prochain concours dans le souci d'améliorer les performances des enseignants qui bénéficient de sessions de formation après leur recrutement» rappelant que le plus important pour le ministère est le critère de «compétence qui sera confirmé par l'examen écrit». Pour ce qui est du recrutement dans l'enseignement primaire, l'«enseignant doit justifier d'une connaissance de toutes les matières tant scientifiques que littéraires contrairement à l'enseignant des cours du moyen ou secondaire qui est tenu de maîtriser sa spécialité», a expliqué la ministre. Elle a, par ailleurs, annoncé que «le premier samedi de chaque mois de février sera dédié à la créativité» soulignant que le ministère accompagnera et soutiendra, financièrement notamment, les initiatives créatives dans le domaine des nouvelles technologies. (APS)
La 19e journée de la Ligue 2 Mobilis disputée vendredi a été marquée par la relance de l’ASO Chlef à la faveur de sa précieuse victoire à El-Eulma et pointe, désormais, à la 5e place du classement. Un succès qui arrive juste après le limogeage du coach Jean-Guy Wallemme remercié à l’issue de la dernière défaite à domicile. Le départ du technicien français semble provoquer le déclic au sein du groupe de Medouar qui compte jouer l’accession. L’O Médéa confirme, par ailleurs, son statut de leader grâce à sa victoire à domicile face au MCS en attendant son périlleux déplacement vendredi à Chlef pour le compte de la 20e journée. En allant chercher le point du nul de Dar El-Beïda face au PAC, le CA Batna garde toujours sa place de dauphin. L’USM Bel-Abbès, déchu de son fauteuil de leader, revient de Aïn Fekroun avec le partage des points et se maintient à la 3e place devant le PAC tenu en échec à domicile. La JSM Béjaïa, après deux échecs consécutifs, contraint Bou-Saâda au partage des points (1-1). Les gars de l’équipe de Yemma Gouraya se sont fait rattraper au score à la 90e minute. Avec l’arrivée de Fergani à la barre technique en remplacement de Hamouche, la JSMB pourrait prétendre à l’accession. La série noire se poursuit par ailleurs pour le CAB Bou-Arréridj battu par l’OM Arzew. L’équipe drivée par Abderrahmane Mehadoui compromet ainsi ses chances de retrouver la Ligue 1 en fin de saison. L’USMM Hadjout, lanterne rouge de la Ligue 2 Mobilis, s’est défoulée en accueillant l’AS Khroub. A 10 journées de la fin du championnat, les dés ne sont pas encore jetés, même si en bas du classement l’USMMH et le CRBAF sont virtuellement relégables. En haut du classement, tous les pronostics sont ouverts… Ah. A.
l Après 18 matchs sans défaite en championnat, les Rouge et Noir, leaders du classement avec 41 points, sont tombés à Oran à l’issue de leur défaite face au MCO. Les Sang et Or matent les Harrachis alors que la JS Saoura expédie l’Arbaâ au purgatoire au moment où le DRBT condamne l’ASMO. NA Hussein-Dey 3 - USM El-Harrach 0 C’est devant des gradins pratiquement vides du stade olympique du 5-Juillet qu’a eu lieu le derby NAHD-USMH. Une rencontre dominée par les Sang et Or qu’ils remportent sur un score sans appel de 3-0. Impuissants, les Harrachis n’ont pu que constater amèrement le déluge !
MC Oran 2 - USM Alger 1 Alors que la première mi-temps était plutôt équitable et calme à l’image du score (0-0) sur lequel les deux équipes s’étaient séparées, au retour des vestiaires, le staff technique usmiste a vu juste en incorporant Aoudia à la place de Nadji. En effet, l’ex-attaquant de Francfort, longtemps critiqué pour sa petite forme, a réussi à ouvrir la marque pour les Rouge et Noir à la 72’. Piqués dans leur amour-propre, les Oranais reviennent à la marque grâce à l’excellent Zaâbia qui égalise à la 75’ et avant que Benyahia ne double la mise pour les Hamraoua à la 78’.
RC Arbaâ 0 - JS Saoura 1 Le sort du RC Arbaâ est désormais scellé. A moins d’un miracle, l’équipe de Djamel Amani est condamnée au purgatoire. Le coup de grâce a été porté par la modeste formation de la Saoura qui s’est imposée hier au stade de l’Arbaâ (0-1) comptant pour la 19e journée du championnat de la Ligue 1 Mobilis. L’unique but de la rencontre a été marqué à la 78’ par Ziri. Les camarades de Hocine Achiou, recruté au mercato hivernal, n’ont pu que constater les dégâts.
DRB Tadjenanet 2 - ASM Oran 1 Le DRB Tadjenanet, vainqueur difficilement face à l’ASMO, revient au classement et se positionne à la 3e place qu’il partage avec le MO Béjaïa. Loin d’être impressionnés par l’enjeu et la pression, les hommes de Bougherara ont, une fois de plus, montré qu’ils ne sont pas en Ligue 1 par hasard. Les locaux ont, certes, souffert avant de remporter les trois points, mais ils ont su gérer la rencontre. En face, les gars d’Oran, avant-derniers au classement, devraient se mordre les doigts d’avoir raté des points précieux à domicile. Ahmed Ammour
Les Journées cinématographiques d’Alger se poursuivent à la Cinémathèque avec des conditions de projection plus ou moins pénibles. Vendredi après-midi, le documentaire «At(h)ome» d’Elizabeth Levray réalisé à partir des photographies et l’enquête de Bruno Hadjih sur les essais nucléaires dans le Sud, a dû être reporté à cause de problèmes techniques ; lesquels sont également survenus lors de la projection de «La nuit s’achève» de Cyril Leuthy. Ce dernier est le récit d’un voyage mémoriel de trois personnes liées d’une manière plus ou moins indirecte à l’histoire de l’Algérie. Cyril offre un cadeau inattendu à son père : un retour, cinquante ans après, au village minier du Kouif situé à Tébessa, à la frontière tunisienne. Il y emmène aussi son amant, Nicholas, qui a découvert tardivement que sa mère est non pas d’origine italienne mais kabyle ! La démarche est sans doute ressassée et il existe au moins une dizaine de films de part et d’autre de la Méditerranée abordant la guerre d’Algérie à travers le vécu et le ressenti de petites gens anonymes. Mais il y a quelque chose d’attendrissant dans le documentaire de Cyril Leuthy qui fait preuve d’un certain courage en livrant au public des moments strictement intimes pour lesquels le voyage en Algérie ne semble d’abord qu’un prétexte car le réalisateur veut avant tout mieux connaître son père, et si possible lui annoncer enfin son homosexualité, mais aussi aider son amant à retrouver une partie de son identité. Cependant, le séjour à Alger, en Kabylie et à Tébessa, fera rejaillir, comme on s’y attendait, le spectre de la guerre d’Algérie et c’est sans doute grâce aux personnes rencontrées, notamment au village du Kouif, que cette évocation ne s’enlisera pas dans le canevas habituel de l’assainissement historique dont beaucoup de documentaires de ce genre font leur sacerdoce. En effet, il ne s’agit pas ici de dénoncer le colonialisme à demi-mots et de souligner les atrocités commises de part et d’autre. Le père de Cyril semble presque étranger à cet héritage commun, lui dont la famille a quitté l’Algérie en 1956 alors qu’il était encore enfant et qui gardera simplement quelques souvenirs béats de cette bourgade construite autour d’une mine de phosphate où «il n’existait pas de colons, seulement des ouvriers solidaires». De l’imam du village jusqu’à l’ancien camarade de classe en passant par d’autres habitants ayant vécu cette période, le témoignage est serein, parfois politiquement incorrect puisque certains affirment avoir protégé des Européens des exactions du FLN. L’originalité de cette mémoire réside dans ce qu’elle a de «périphérique» par rapport à la Grande Histoire, ce qui la rend ainsi plus humaine, moins galvaudée. Néanmoins, si le propos s’avère singulier, le travail sur la forme demeure, lui, emprunt d’amateurisme et se distingue rarement d’un simple film de vacances familiales si l’on excepte quelques moments de grâce où Cyril Leuthy prend la distance et le ton qu’il faut pour observer ses personnages et sublimer les silences qui jalonnent ce périple. S. H.
Après Juppé, maire de Bordeaux, Hidalgo, P/APC de Paris attendue en visite à Alger.
A quand la venue du …
…jardinier du Parc des Princes ?
Toute l’attention (hi ! hi ! ho ! ho ! ha ! ha !) du pays est concentrée sur le vote sans discussion de la Constitution réformée de Abdekka par les députés et sénateurs allongés, bras en l’air dans la même chambre. Sauf mon attention à moi ! Oui, sauf moi ! Car aujourd’hui, au moment justement de ce vote, j’ai une pensée attendrie pour les députés et sénateurs partis à la retraite ou sur le point de le faire. Pourquoi ? Parce qu’ils vivent un vrai drame, sans que l’opinion s’en émeuve vraiment. Tous les rhumatologues vous le diront, qu’ils soient d’unique nationalité algérienne ou binationaux, l’exercice, c’est bien. L’exercice quotidien, c’est encore mieux. Mais gare à l’arrêt brutal de l’exercice. Ça peut être fatal. Et c’est ce mal justement qui ronge le corps des députés à la retraite. Ils emplissent majoritairement les cabinets des spécialistes. On les reconnaît immédiatement à un détail stupéfiant : ils ont tous un bras hypertrophié, le bras droit ou le bras gauche, selon qu’ils sont droitiers ou gauchers. Le phénomène étant encore plus impressionnant chez les ambidextres ! Ayant longtemps, fort longtemps, sur plusieurs mandats pour la plupart, levé le bras régulièrement, consciencieusement, mécaniquement, en ordre de levage discipliné comme dans les meilleures salles de fitness, le fait d’arrêter subitement ces séances une fois à la retraite provoque chez eux, sur leur métabolisme, puis sur leur masse musculaire, puis sur leur charpente osseuse une série de dégâts, de dégradations, souvent irrémédiables si elles ne sont pas prises en charge à temps. Ce n’est pas parce que les députés et sénateurs ont fait ce qu’ils ont fait durant leurs mandatures qu’il faut aujourd’hui les abandonner, ou pis, leur lancer à la figure «echah !» Je ne suis pas d’accord ! Il ne faut pas répondre à la compromission parlementaire fonctionnarisée et rétribuée par la méchanceté gratuite. Non ! Montrons que nous sommes encore empreints de culture humaniste. Et dans ce cadre en bois vermoulu, j’ai une proposition concrète en mesure d’endiguer l’atrophie, voire l’amputation à la longue des bras de députés. Dès leur retraite signée, il faut les intégrer à des programmes de déconditionnement. Des centres de kiné spécialisés dans la désintox physique. Sur place, un personnel aguerri leur apprendra comment graduellement baisser leur volume de levage des bras. De 7 jours sur 7, dans un premier temps, ils ne lèveront qu’un jour sur deux leur membre. Puis, un jour sur trois. Jusqu’au sevrage total. Ensuite, et seulement ensuite, ils pourront retrouver, réintégrer le monde des bras baissés. Et fumer avec nous du thé pour rester éveillés à notre cauchemar qui continue. H. L.
NAHD 3- USMH 0 : Une victoire pour Lazazi Stade du 5 Juillet (Alger) Arbitres : Necib, Serradj et Maghelout Buts : Gacemi (9’ sp), Ouhadda (22’) et Choubani (46’)...
Huawei, le chinois qui bouscule Apple et Samsung Fournisseur global de solutions dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC), le chinois Huawei a fait du chemin et...
Bouteflika change sa Constitution : Et maintenant ?
le 07.02.16 | 10h00
Le président Bouteflika aura, dès aujourd’hui, sa troisième Constitution en seize ans. Son nouveau projet de révision de la loi fondamentale du pays sera adopté, sans surprise, par les deux Chambres du Parlement convoquées en congrès à cet effet.
Et la défection des élus des principaux partis de l’opposition, qui ont opté pour le boycott de cette session extraordinaire du Parlement, ne pèsera pas lourd sur l’issue du vote. En effet, sur les 606 parlementaires (462 députés et 144 sénateurs), seulement une centaine ne cautionnera pas cette démarche.
Les promoteurs de ce projet sont déjà certains d’avoir largement les trois quarts des voix nécessaires pour avaliser et promulguer la nouvelle Constitution. Sur le plan arithmétique, les voix de la majorité (FLN-RND) suffisent pour faire passer ce texte.
De plus, le pouvoir dispose aussi d’un petit réservoir de voix constitué des députés du MPA, de TAJ et des indépendants, pour réaliser le «raz-de-marée» voulu pour ce nouveau passage en force. Ainsi, les 454 voix (trois quarts des membres du Parlement) seront largement obtenues.
Mais cet unanimisme est-il valable sur le plan politique ? Pas du tout. La révision de la Constitution, voulue «consensuelle» par le chef de l’Etat, traînera, tel un boulet, le poids lourd du rejet dont elle fait l’objet de la part de l’écrasante majorité des partis de l’opposition.
Au moins une quarantaine de partis — ceux qui siègent à l’APN et ceux regroupés dans l’Instance de suivi et de coordination de l’opposition (ISCO) — rejettent globalement et dans le détail le contenu du projet ainsi que la méthode choisie pour son élaboration et son adoption.Pour eux, ce projet qui engage l’avenir du pays n’est pas le fruit d’un large débat ni d’un consensus au sein de la société.
De plus, les révisions itératives de la Constitution sous l’ère Bouteflika ne répondent, selon eux, à aucun impératif d’améliorer le fonctionnement de l’Etat, de consacrer la séparation des pouvoirs et de sortir le pays de l’engrenage de l’autoritarisme dans lequel il a été installé dès l’indépendance.
Gain arithmétique et illégitimité politique
Ces partis rappellent, pour conforter leur position, le triste scénario du viol de la Constitution en 2008 pour faire sauter le verrou de la limitation des mandats présidentiels. Et cela, pour permettre à l’actuel chef de l’Etat de rester encore au pouvoir.
Le rétropédalage et le retour à la limitation des mandats qui avait été consacrée par la Constitution de 1996 n’est, pour l’opposition et les observateurs de la scène nationale, qu’un subterfuge visant à donner au régime une autre image en le montrant «soucieux de l’alternance au pouvoir».
Ce projet est également rejeté par de nombreux universitaires, juristes et intellectuels. Ces derniers aussi mettent en cause la sincérité du régime, qui n’hésite pas à changer la Constitution sans pour autant accepter de changer lui-même.
Les slogans de «renouveau» et d’«Etat civil» sont, selon eux, vides de sens à partir du moment où les tenants du pouvoir évacuent du débat «l’instauration de l’Etat de droit et de l’Etat démocratique».
Même au sein de la famille politique du pouvoir, certaines dispositions de ce texte suscitent des critiques. L’article 51 concernant l’exclusion des détenteurs de la double nationalité de l’accès aux hautes fonctions de l’Etat a provoqué la colère même du FLN, dont les responsables organisent, depuis quelques jours, la contestation des organisations représentant la communauté algérienne en France. Cette réalité ne fera qu’affaiblir davantage la position du pouvoir.
Que faire maintenant ? Le pouvoir va-t-il organiser de nouvelles joutes électorales pour réduire l’ampleur de la contestation à laquelle il fait face ? Ira-t-il jusqu’à dissoudre l’APN dans laquelle il détient la majorité ? Le gouvernement déposera-t-il sa démission ? Les réponses seront connues après l’adoption de la nouvelle Constitution…
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a indiqué dimanche à Alger que le changement du gouvernement relevait "exclusivement" des prérogatives du président de la République.
"La question du changement du gouvernement relève exclusivement des prérogatives du président de la République et c'est à lui de juger s'il est nécessaire de le changer ou pas", a déclaré à la presse M. Sellal à l’issue de l'adoption de la loi portant révision constitutionnelle.
Le Premier ministre s'est, en outre, félicité du "grand succès" qui a marqué la séance du vote du texte de révision, initié par le président de la République, ajoutant qu'"un énorme travail" attendait le staff gouvernemental pour la concrétisation des dispositions contenues dans le nouveau texte.
59 ans après l’assassinat de l’architecte de la Révolution
Abane Ramdane sans tombe !
le 07.02.16 | 10h00
Cinquante-neuf ans après son assassinat au Maroc, l’architecte de la Révolution algérienne, Abane Ramdane, n’a toujours pas de tombe, a déploré son neveu Belaïd, lors d’une conférence-débat organisée, hier, à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou par les éditions Koukou et l’établissement Emev. «Nous n’avons pas trouvé la moindre trace de sa dépouille.
En 1984, le défunt président de la République, Chadli Bendjedid, avait dépêché une mission à Tétouan pour retrouver des indices sur ses ossements auprès de gens proches du lieu où se sont déroulés les événements, mais sans résultat.
Pour cela, la famille Abane a décidé d’organiser une cérémonie nationale de deuil définitif dans une atmosphère de recueillement et d’apaisement. Elle aura lieu le 20 août 2016, à l’occasion de la commémoration du 60e anniversaire du Congrès de la Soummam», a déclaré le professeur Abane Belaid, lors de cette rencontre littéraire qui a été suivie d’une vente-dédicace de son dernier livre, Nuages sur la Révolution, Abane au cœur de la tempête.
«Il n’a y a aucune question taboue et il n’y a rien à cacher. Tout doit être dit et tout peut être dit aujourd’hui sur Abane», a ajouté l’auteur, en retraçant la vie et le parcours révolutionnaire de ce chef historique. «Il a contribué au déclenchement de la Guerre de Libération nationale, il a pris des décisions, fait des nominations. Il l’a fait pour le bien de la Révolution.
Abane Ramdane répétait toujours autour de lui, à sa famille, qu’il était en dessous de la Révolution. Il n’était pas un ange ni un démon, comme certains ont voulu le présenter. Sa face positive est plus développée sur la négative. Par négative, je veux dire son caractère difficile, rigoureux, parfois pour un rien, un mot, un café, une idée quelconque, etc.» Pour le conférencier, le principal organisateur du Congrès de la Soummam était «un homme neuf qui savait ce qui se passait mais insistait sur la nécessité d’unir les rangs pour faire la Révolution».
Il poursuit son témoignage : «Abane avait un seul credo : ne rien laisser à la France, ramasser tout le monde contre le bloc colonial. C’est le seul dirigeant révolutionnaire qui a eu la haute main sur les questions d’ordre national et international. Il a impulsé le syndicalisme, réuni tout le monde autour de la même cause — l’indépendance par les armes —, fait les nominations à Paris, au Caire et au Maroc. Abane était tout le temps sur la brèche. Il s’était mis en danger. Il avait le défaut de ses qualités. Il était d’une éthique et d’une conduite morale irréprochables, direct et sincère. Dans le Mouvement national, à chaque fois que quelqu’un émerge, cela pose des problèmes…»
Dans son exposé, le professeur Abane Belaid est revenu également sur la problématique identitaire berbère depuis les années 1930, le conflit tragique FLN-MNA qui a fait beaucoup de morts et que les messalistes voulaient endosser à Abane, dit-il.
La relation Abane-Krim Belkacem ? «Elles n’ont jamais été bonnes dès le départ alors qu’ils étaient prédestinés à s’entendre de par leurs caractère et itinéraire. J’ai essayé d’expliquer tout cela dans mon livre. Il y a lieu de préciser que la rupture était consommée au retour du Congrès de la Soummam.» L’auteur conclut : «430 pages pour un livre, c’est assez volumineux, mais il y a encore des choses à dire. Je fais un travail de recherche, pas de glorification.»
Ahcène Tahraoui
19e journée du championnat national de ligue 1 : Le leader stoppé à Oran
Le Nasria n’a pas fait dans le détail à l’occasion de son second derby de suite, en accueillant, hier, l’USM Harrach au stade du 5 Juillet. Entamant la partie tambour battant, les Sang et Or prendront l’avantage dès la 9’ suite à un penalty transformé par Gacemi, avant qu’Ouhadda ne double la marque à la 22’. La seconde période sera entamée comme la première avec le NAHD qui asseoira sa suprématie avec une troisième réalisation signée Choubani dès la reprise (46’). Menant au score, le NAHD laissera l’initiative aux Harrachis, mais ces derniers ne parviendront pas à réduire le score, enchaînant ainsi avec une seconde défaite de suite, alors que le NAHD renoue avec le succès après trois nuls de suite. A signaler qu’avant l’entame de la partie, l’ancien ailier gauche du NAHD, Sid-Ali Lazazi, a été honoré par le comité des supporters du club.
K.G.
Daech a doublé ses effectifs en quelques mois
La Libye, nouveau terrain de jeu du terrorisme
le 07.02.16 | 10h00
La Libye devient progressivement mais sûrement le nouvel épicentre du terrorisme mondial. Solidement implanté dans le pays, le groupe terroriste autoproclamé Etat islamique dicte sa loi moyenâgeuse dans plusieurs localités de l’ex-Jamahiriya et a pour projet d’élargir le califat d’Al Baghdadi à l’Afrique du Nord.
Pour réaliser son entreprise funeste, Daech (acronyme en arabe d’Etat islamique) recrute actuellement des sanguinaires à tour de bras. Abou Ali Al Anbari, le nouveau chef de Daech en Libye, privilégie néanmoins les vétérans des guerres d’Irak et de Syrie. Chassés par les Russes et les Occidentaux de leur «califat» en feu, ces derniers ont déjà accepté par centaines l’«hospitalité» de l’ancien major-général de l’armée irakienne.
Cette «hijra» forcée a déjà permis à la filiale de Daech en Libye de multiplier, en l’espace de quelques mois, par deux le nombre de ses effectifs. Les services de renseignement américains évaluent à 5000 le nombre des éléments dont disposerait aujourd’hui ce groupe terroriste ultra-violent. Les précédentes estimations de la CIA tablaient jusque-là sur environ 2000 à 3000 terroristes. Et encore, il ne s’agit que des effectifs de Daech. Il ne faut pas oublier que dans d’autres régions de la Libye sont établis Aqmi et Ançar Al Charia, deux autres groupes terroristes disposant de plusieurs centaines d’hommes.
«Il devient de plus en plus dur de se rendre en Syrie pour les combattants étrangers, et beaucoup d’entre eux se dirigent en conséquence vers la Libye», a confirmé la semaine dernière un responsable du Pentagone.
Sur le terrain, Daech a réussi à prendre le contrôle de Syrte, à 450 km à l’est de Tripoli, et ses environs, et la situation inquiète de plus en plus les responsables américains. Cela surtout que la cible immédiate et prioritaire de Daech est désormais le «croissant pétrolier libyen» qu’il veut contrôler afin de financer ses opérations et son expansion. «Nous allons continuer à surveiller comment évolue la menace en Libye et nous continuerons à nous tenir prêts à agir», a indiqué pour sa part le porte-parole de la Maison-Blanche.
Vraie menace et faux califat
Les responsables américains sont «terrifiés» à l’idée que la progression de l’EI peut aller «très vite, très fort», a confié à l’AFP Patrick Skinner, un ancien de la CIA devenu analyste. «Une fois que le groupe Etat islamique s’est emparé de quelque chose, c’est vraiment difficile, coûteux en vies humaines et très cher de le reprendre», a-t-il souligné. «La dernière chose que nous voulons dans le monde, c’est un faux califat ayant accès à des milliards de dollars de revenus en pétrole», a souligné mardi le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, à l’issue d’une réunion de la coalition internationale à Rome.
Eu égard à l’importance de la menace, faut-il donc s’attendre à une intervention de la communauté internationale en Libye du type de celle qui est menée actuellement en Syrie et en Irak ? Les Américains et leurs alliés n’évoquent pas pour le moment la possibilité d’une intervention militaire. Si intervention il doit y avoir, ils préfèrent qu’elle ait lieu sous le parapluie d’un gouvernement libyen de concorde nationale. Ça c’est ce qui est dit officiellement.
La réalité peut-être autre. Diverses sources soutiennent que de petites équipes de troupes spéciales occidentales sont d’ores déjà à pieds d’œuvre en Libye et que des bombardements de positions de Daech ont lieu régulièrement. La preuve c’est que plusieurs chefs d’Aqmi et de Daech ont déjà été abattus.
Redoutant un afflux massif de réfugiés et une infiltration de terroristes sur leur territoire doublée d’une dispersion des groupes terroristes dans toute la région, les pays voisins à la Libye comme l’Algérie et la Tunisie ne veulent pas entendre parler une d’intervention (lire ci-dessous les déclarations de Louisa Aït Hamadouche, Dris Cherif et Ahmed Kateb). Il est à craindre par ailleurs qu’une intervention occidentale soit perçue par la population locale comme une ingérence étrangère. De ce fait, elle peut accroître la violence et déboucher sur une guerre civile dont les premiers à souffrir seront bien évidemment les Libyens et les pays voisins de la Libye.
Les craintes des pays voisins de la Libye
Préférant éviter à tout prix ce type de scénario, l’Algérie dit préférer que la lutte contre Daech soit menée par des Libyens unis derrière un gouvernement consensuel auquel la communauté internationale fournirait une décisive. Le point de vue algérien est défendu âprement par l’Union africaine et la Tunisie. Le président tunisien Béji Caïd Essebsi s’est d’ailleurs inquiété, jeudi dernier, d’une éventuelle intervention militaire internationale en Libye et a demandé à être «consulté» avant toute décision.
M. Essebsi a révélé, lors d’une cérémonie de vœux au corps diplomatique en poste à Tunis, être «informé que les Libyens se préparent, peut-être, à certaines interventions étrangères et à des bombardements pour lutter contre Daech». Aussi, il a tenu à dire «très clairement aux amis qui pensent à cela de ne pas penser seulement à leurs intérêts.
De penser aux intérêts des pays voisins et au premier rang de la Tunisie». «Avant tout acte de ce genre, s’il vous plaît, consultez-nous, parce qu’il peut vous servir mais nous porter atteinte», a encore insisté le chef de l’Etat tunisien. Malgré les avertissements, certaines voix en Europe et aux Etats-Unis continuent de demander à leurs dirigeants d’aller sans plus attendre une nouvelle fois en Libye pour donner un grand coup de pied dans la «fourmilière» Daech.Face à ces appels incessants, certains pays auraient déjà échafaudé des plans d’attaque et mis le doigt sur la gâchette. Le fiasco de 2011 sera-t-il cette fois évité ?
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