038_/_ACTUALITES DU Samedi 07 Fevrier 2015
Samedi 07 Fevrier 2015
SAMEDI 07 FEVRIER 2015
Février 2015
++Samedi 07 Fevrier 2015
السبت 07 فيفري 2015 م
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السبت 17 ربيع الثاني 1436 ه
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Assia Djebar décédée : Perte d'une intellectuelle majeure L’écrivaine et historienne, membre de l’Académie française est décédée vendredi soir dans un... |
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Assia Djebar décédée : Perte d'une intellectuelle majeure
L’écrivaine et historienne, membre de l’Académie française est décédée vendredi soir dans un...
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Une exposition collective été organisée au niveau du hall et la salle Zmirli de la maison de la culture Mouloud Mammeri.
Assia Djebar décédée : Perte d’une intellectuelle majeure
le 07.02.15 | 10h33
L’écrivaine et historienne, membre de l’Académie française est décédée vendredi soir dans un hôpital parisien des suites d’une longue maladie, a appris El Watan de source familiale.
La famille est en contact avec l’ambassade d’Algérie en France et le Ministère de la Culture pour le rapatriement du corps de la défunte en Algérie conformément à ses vœux, a indiqué à El Watan, sa fille Jalila. Elle sera enterrée au cimetière de Cherchell aux côtés de son père et de son frère Mohamed, décédé nourrisson.
« Elle retournera aux siens comme elle le voulait » nous a affirmé Jalila, « elle y reposera définitivement dans son pays natal auprès de ses proches ».
Assia Djebar, née Fatma-Zohra Imalayène à Cherchell le 30 juin 1936, auteure majeure au Maghreb est une écrivaine de notoriété mondiale. Elle est l’auteure de romans, poésies et essais traduits dans 23 langues. Elle a également écrit pour le théâtre, et a réalisé plusieurs films. Assia Djebar est considérée comme l'une des auteurs les plus célèbres et influentes du Maghreb. Elle est élue à l'Académie française le 16 juin 2005.
Fatma-Zohra Imalayène est la première algérienne et la première femme musulmane à intégrer l'École normale supérieure de jeunes filles de Sèvres en 1955, où elle choisit l'étude de l'Histoire en 1956. À partir de 1956, elle suit le mot d'ordre de grève de l'UGEMA, l’Union générale des Étudiants musulmans algériens, et ne passe pas ses examens. C'est à cette occasion qu'elle écrira son premier roman, La Soif. Elle adopte depuis le nom de plume, Assia Djebar.
Pendant une dizaine d'années (les années soixante dix), elle délaisse l'écriture pour le cinéma. Elle réalise deux films, La Noubades Femmes du Mont Chenoua en 1978, long-métrage qui lui vaudra le Prix de la Critique internationale à la Biennale de Venise de 1979 et un court-métrage La Zerdaou les chants de l'oubli en 1982.
En 1999 elle soutient sa thèse à l'université Paul-Valéry Montpellier 3, une thèse sur sa propre oeuvre : Le roman maghrébin francophone, entre les langues et les cultures : quarante ans d'un parcours : Assia Djebar, 1957-1997 . La même année, elle est élue membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique.
Depuis 2001, elle enseigne au département d'études françaises de l'université de New York. Le 16 juin 2005, elle est élue au fauteuil 5 de l'Académie française, succédant à Georges Vedel, et y est reçue le 22 juin 2006. Elle est docteur honoris causa des universités de Vienne (Autriche), de Concordia (Montréal), d’Osnabrück (Allemagne).
L œuvre de Assia Djebar a pour thèmes l'émancipation des femmes, l'histoire, l'Algérie considérée à travers sa violence et ses langues.
A la demande de Françoise Giroud qui dirige l’Express elle retourne en Algérie le 1er juillet 1962, après huit années d’absence pour réaliser une enquête sur les Algériennes à peine sorties de cent-trente-deux ans de colonisation et de sept années de guerre. L’ enquête sera publiée le 26 juillet 1962 sous le titre L'Algérie des femmes. Assia Djebar conclut son enquête avec les phrases suivantes : « Je les ai vues, la plupart, les premiers jours de l’indépendance. Elles rendaient grâce à Dieu de ces jours arrivés ; et maintenant, elles attendent. »
Elle dira quelques années plus tard : « J’écris, comme tant d’autres femmes écrivains algériennes avec un sentiment d’urgence, contre la régression et la misogynie. »
« Son franc parler bouscule les conventions établies, car elle ne se limite pas à la place habituellement assignée à un écrivain femme et de surcroît à un écrivain femme représentant à elle seule les cultures berbère, arabe, musulmane et française », relève Amel Chaouati, présidente du Cercle es Amis de Assia Djebar fondé en 2009 à l’initiative du livre collectif Lire Assia Djebar aux éditions La Cheminade . (El Watan du 30/07/06, sous le titre:Assia Djebar à l'Académie française: l'écriture , une démarche mystique).
« Assia Djebar démontre … combien elle reste fidèle à ses engagements, à ses idées et à ses principes sans concession aucune », souligne aussi Amel Chaouati.
Ses convictions, son engagement, Assia Djebar les réaffirmera dans son discours du 22 juin 2006 - dont nous reprenons quelques extraits ci-dessous - devant l’Académie française à laquelle elle avait été élue le 16 juin 2005. Elle sera une des huit femmes membres de cette illustre institution occupant le siège no 5.
Nadjia BOUZEGHRANE
Extraits du discours qu’Assia Djebar prononça le jeudi 22 juin 2006 devant l’Académie française avant de prendre le siège laissé vacant par le décès de Georges Vedel auquel elle venait d’être élue.
« L’Afrique du Nord, du temps de l’Empire français, — comme le reste de l’Afrique de la part de ses coloniaux anglais, portugais ou belges — a subi, un siècle et demi durant, dépossession de ses richesses naturelles, déstructuration de ses assises sociales, et, pour l’Algérie, exclusion dans l’enseignement de ses deux langues identitaires, le berbère séculaire, et la langue arabe dont la qualité poétique ne pouvait alors, pour moi, être perçue que dans les versets coraniques qui me restent chers.
Mesdames et Messieurs, le colonialisme vécu au jour le jour par nos ancêtres, sur quatre générations au moins, a été une immense plaie ! Une plaie dont certains ont rouvert récemment la mémoire, trop légèrement et par dérisoire calcul électoraliste. En 1950 déjà, dans son « Discours sur le Colonialisme » le grand poète Aimé Césaire avait montré, avec le souffle puissant de sa parole, comment les guerres coloniales en Afrique et en Asie ont, en fait, « décivilisé » et « ensauvagé », dit-il, l’Europe ».
… « Je voudrais ajouter, en songeant aux si nombreuses Algériennes qui se battent aujourd’hui pour leurs droits de citoyennes, ma reconnaissance pour Germaine Tillon, devancière de nous toutes, par ses travaux dans les Aurès, déjà dans les années trente, par son action de dialogue en pleine bataille d’Alger en 1957, également pour son livre Le harem et les Cousins qui, dès les années soixante, nous devint « livre-phare », œuvre de lucidité plus que de polémique ».
« La langue française, la vôtre, Mesdames et Messieurs, devenue la mienne, tout au moins en écriture, le français donc est lieu de creusement de mon travail, espace de ma méditation ou de ma rêverie, cible de mon utopie peut-être, je dirai même ; tempo de ma respiration, au jour le jour : ce que je voudrais esquisser, en cet instant où je demeure silhouette dressée sur votre seuil.
Je me souviens, l’an dernier, en Juin 2005, le jour où vous m’avez élue à votre Académie, aux journalistes qui quêtaient ma réaction, j’avais répondu que « J’étais contente pour la francophonie du Maghreb ». La sobriété s’imposait, car m’avait saisie la sensation presque physique que vos portes ne s’ouvraient pas pour moi seule, ni pour mes seuls livres, mais pour les ombres encore vives de mes confrères — écrivains, journalistes, intellectuels, femmes et hommes d’Algérie qui, dans la décennie quatre-vingt-dix ont payé de leur vie le fait d’écrire, d’exposer leurs idées ou tout simplement d’enseigner... en langue française.
Depuis, grâce à Dieu, mon pays cautérise peu à peu ses blessures.
Il serait utile peut être de rappeler que, dans mon enfance en Algérie coloniale (on me disait alors « française musulmane ») alors que l’on nous enseignait « nos ancêtres les Gaulois », à cette époque justement des Gaulois, l’Afrique du Nord, (on l’appelait aussi la Numidie), ma terre ancestrale avait déjà une littérature écrite de haute qualité, de langue latine...
J’évoquerai trois grands noms : Apulée, né en 125 ap. J.C. à Madaure, dans l’est algérien, étudiant à Carthage puis à Athènes, écrivant en latin, conférencier brillant en grec, auteur d’une œuvre littéraire abondante, dont le chef d’œuvre L’Âne d’or ou les Métamorphoses, est un roman picaresque dont la verve, la liberté et le rire iconoclaste conserve une modernité étonnante.... Quelle révolution, ce serait, de le traduire en arabe populaire ou littéraire, qu’importe, certainement comme vaccin salutaire à inoculer contre les intégrismes de tous bords d’ aujourd’hui.
Quant à Tertullien, né païen à Carthage en 155 ap. J.C, qui se convertit ensuite au christianisme, il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages, dont son Apologétique, toute de rigueur puritaine Il suffit de citer deux ou trois de ses phrases qui, surgies de ce Il e siècle chrétien et latin, sembleraient soudain parole de quelque tribun misogyne et intolérant d’Afrique. Par exemple, extraite de son opus Du voile des vierges , cette affirmation : « Toute vierge qui se montre, écrit Tertullien, subit une sorte de prostitution ! », et plus loin, « Depuis que vous avez découvert la tête de cette fille, elle n’est plus vierge tout entière à ses propres yeux ».
Oui, traduisons le vite en langue arabe, pour nous prouver à nous-même, au moins, que l’obsession misogyne qui choisit toujours le corps féminin comme enjeu n’est pas spécialité seulement « islamiste ! »
En plein iv e siècle, de nouveau dans l’Est algérien, naît le plus grand Africain de cette Antiquité, sans doute, de toute notre littérature : Augustin, né de parents berbères latinisés... Inutile de détailler le trajet si connu de ce Père de l’Église : l’influence de sa mère Monique qui le suit de Carthage jusqu’à Milan, ses succès intellectuels et mondains, puis la scène du jardin qui entraîne sa conversion, son retour à la maison paternelle de Thagaste, ses débuts d’évêque à Hippone, enfin son long combat d’au moins deux décennies, contre les Donatistes, ces Berbères christianisés, mais âprement raidis dans leur dissidence.
Après vingt ans de luttes contre ces derniers, eux qui seraient les « intégristes chrétiens » de son temps, étant plus en contact certes avec leurs ouailles parlant berbère, Augustin croit les vaincre : Justement, il s’imagine triompher d’eux en 418, à Césarée de Maurétanie (la ville de ma famille et d’une partie de mon enfance). Il se trompe. Treize ans plus tard, il meurt, en 431 dans Hippone, assiégée par les Vandales arrivés d’Espagne et qui, sur ces rivages, viennent, en une seule année, de presque tout détruire.
Ainsi, ces grands auteurs font partie de notre patrimoine. Ils devraient être étudiés dans les lycées du Maghreb : en langue originale, ou en traduction française et arabe.
Rappelons que, pendant des siècles, la langue arabe a accompagné la circulation du latin et du grec, en Occident ; jusqu’à la fin du Moyen Âge.
Après 711 et jusqu’à la chute de Grenade en 1492, l’arabe des Andalous produisit des chefs d’œuvre dont les auteurs, Ibn Battouta le voyageur, né à Tanger ; Ibn Rochd le philosophe commentant Aristote pour réfuter El Ghazzali, enfin le plus grand mystique de l’occident musulman, Ibn Arabi, voyageant de Bougie à Tunis et de là, retournant à Cordoue puis à Fez-La langue arabe était alors véhicule également du savoir scientifique (médecine, astronomie, mathématiques etc.) Ainsi, c’est de nouveau, dans la langue de l’Autre (les Bédouins d’Arabie islamisant les Berbères pour conquérir avec eux l’Espagne) que mes ancêtres africains vont écrire, inventer. Le dernier d’entre eux, figure de modernité marquant la rupture, Ibn Khaldoun, né à Tunis, écrit son Histoire des Berbères en Algérie ; au milieu du xiv e siècle. Il finira sa vie en 1406 en Orient ; comme presque deux siècles auparavant, Ibn Arabi.
Pour ces deux génies, le mystique andalou, et le sceptique inventeur de la sociologie, la langue d’écriture semble les mouvoir, eux, en citoyens du monde qui. préférèrent s’exiler de leur terre, plutôt que de leur écriture ».
….Mon français s’est ainsi illuminé depuis vingt ans déjà, de la nuit des femmes du Mont Chenoua. Il me semble que celles-ci dansent encore pour moi dans des grottes secrètes, tandis que la Méditerranée étincelle à leurs pieds. Elles me saluent, me protègent. J’emporte outre Atlantique leurs sourires, images de « shefa’ », c’est-à-dire de guérison. Car mon français, doublé par le velours, mais aussi les épines des langues autrefois occultées, cicatrisera peut-être mes blessures mémorielles.
Mesdames et Messieurs, c’est mon vœu final de « shefa’ » pour nous tous, ouvrons grand ce « Kitab el Shefa’ » ou Livre de la guérison (de l’âme) d’Avicenne/Ibn Sina, ce musulman d’Ispahan dont la précocité et la variété prodigieuse du savoir, quatre siècles avant Pic de la Mirandole, étonna lettrés et savants qui suivirent... »
Nadjia Bouzeghrane
Pluies et neige à travers le pays
Villages de montagne en difficulté
le 07.02.15 | 10h00
Les chutes de neige ont persisté ces dernières 48 heures sur les hauteurs du nord du pays, isolant de nombreuses localités suite à la fermeture des axes routiers. Cette situation a généré une pression sur certains produits, notamment le gaz butane.
Les mauvaises conditions météorologiques, qui ont caractérisé ces derniers temps l’ensemble du territoire national, sont à l’origine de nombreux accidents et occasionné des coupures de routes. Des pans entiers de la population, surtout les habitants des zones rurales et montagneuses, se sont retrouvés isolés. Autre conséquence du mauvais temps : tensions sur les pompes à essence. L’approvisionnement des stations-service de Naftal au niveau de la wilaya de Béjaïa est toujours perturbé.
Pression sur le carburant
Lorsque celles-ci ne sont pas carrément fermées, elles sont envahies par les automobilistes et autres semi-remorques ! Deux navires en provenance de Skikda avec dans leurs soutes 5000 tonnes de gasoil et 3000 tonnes d’essence ont été déchargés à partir du port de Béjaïa, mais la situation reste précaire.«Il est 10h. Et je suis là depuis 6h», se lamente un automobiliste visiblement en colère, au quartier d’Ihaddadène, car ne sachant à quel moment de la journée il pourra se dépêtrer de la chaîne.
Les stocks de carburant ont beaucoup diminué et l’approvisionnement a été perturbé, ces derniers temps, à cause des intempéries. Les habitants de certaines régions souffrent aussi d’une pénurie de gaz butane, en cette saison hivernale, et le prix de la bouteille a atteint 500 DA sur le marché informel. De violents orages ont causé des surtensions du réseau électrique qui ont entraîné des pannes d’électricité. Les équipes de dépannage de Sonelgaz ont été mobilisées sur le terrain pour rétablir l’électricité aux habitations touchées.
«Nous avons enregistré des dégâts importants au niveau du réseau électrique des localités nord de la wilaya de Chlef, où des vents violents qui dépassaient les 100 km/heure, ajoutés aux aspérités difficiles de la région, ont énormément compliqué la tâche aux équipes d’intervention», a déploré M. Djouadi, le responsable local de l’entreprise, affirmant que le «réseau a été rétabli sur tout le territoire de la wilaya». Des villages enclavés ont été confrontés à un problème de manque d’approvisionnement en produits alimentaires. Les prix des fruits et légumes ont connu une hausse allant de 10 à 20% depuis la semaine dernière, début des intempéries.
Cette tendance a été constatée lors de nos passages dans différents marchés de la capitale. Les importantes chutes de neige – qui sont tombées durant la nuit de jeudi à vendredi dans la wilaya de Tissemsilt – ont fortement compliqué la circulation sur le réseau routier national de cette wilaya. Parmi les routes, où la circulation a été fortement perturbée, la RN14 reliant les communes Theniat El Had à Youssoufia et la RN19 reliant Boukaïd à El Azharia. Les routes RN60 reliant Bordj El Emir Abdelkader et Theniat El Had et RN65 reliant Theniat El Had à El Hassania (Aïn Defla) ont été coupées.
Encore quelques jours de neige
Les services des travaux publics appuyés par les services communaux et les agents de la Protection civile intensifient leurs efforts pour faciliter la circulation automobile à l’aide de chasse-neige. Selon la station régionale de la météorologie de Aïn Bouchekif (Tiaret), les chutes de neige vont se poursuivre dans la wilaya jusqu’au début de la semaine prochaine, notamment sur les hauteurs, à une altitude de plus de 700 mètres où la température atteindra 3 degrés en dessous de zéro.
Par ailleurs, la Protection civile fait état du décès de 3 personnes (2 à Sétif et 1 à Mila) asphyxiées par le gaz émanant d’appareils de chauffage. La Protection civile a annoncé que ses unités sont intervenues pour apporter assistance aux personnes en détresse et dégager des véhicules bloqués par la neige ou suite à des glissements de terrain.
Kamel Benelkadi
Syndicats-ministère de l’éducation : Le dialogue dans l’impasse
le 07.02.15 | 10h00
Le secteur de l’éducation vivra dans les tout prochains jours au rythme des grèves. Le syndicat des corps communs, la coordination des syndicats de l’éducation et le Cnapest ont décidé de plusieurs jours de débrayage (respectivement les 8 et 9 février, 10 et 11 et enfin le 16 février) pour des revendications socioprofessionnelles.
Cet énième appel à la grève intervient après plusieurs rounds de négociations et de discussions avec le ministère de l’Education nationale, qui s’avère être dépassé par le dossier. La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a clairement signifié à ses partenaires sociaux que la concrétisation de leurs revendications, notamment celles liées à la révision du statut particulier du secteur et le régime indemnitaire, relève des prérogatives du Premier ministère.
Les mises au point de la ministre n’ont pas eu l’impact souhaité puisqu’une série d’actions de protestation se prépare. C’est avec une grande inquiétude que ces appels ont été reçus par les parents d’élèves. L’Association nationale des parents d’élèves s’interroge sur les motivations réelles des enseignants : «Depuis quelques années, la grève est devenue le seul mode d’expression des enseignants qui nous ont habitués à plusieurs mouvements de protestation par an.
Les enseignants, qui sont parfaitement dans leur droit d’exiger une amélioration de leur situation socioprofessionnelle, devraient changer de moyen de le faire en évitant de pénaliser nos enfants», explique Khaled Ahmed, président de cette association. En essayant d’exercer une pression sur la ministre pour arracher des promesses de changement, les enseignants tentent de faire front commun. «Je suis étonné que les enseignants demandent à ce qu’ils soient écoutés par la ministre, alors que cette dernière vient de le faire avec chaque syndicat», fulmine M. Khaled qui a été reçu, lui aussi, au ministère dimanche dernier. «Je ne vois pas en quoi ces journées de grève vont changer le cours des choses, si ce n’est retarder nos enfants dans leur programme.»
Cette association dénonce le mutisme des hautes autorités du pays face à ce qu’elle qualifie «d’atteinte au droit des enfants à une bonne scolarité». Pourquoi les enseignants tiennent-ils à ce débrayage, sachant que leurs doléances ne seront pas de sitôt satisfaites ? Pour le professeur universitaire Mourad Ouchichi, les revendications plutôt salariales des travailleurs de l’éducation étaient «prévisibles et légitimes au vu du taux de l’inflation qui a rattrapé les dernières augmentations». Selon cet expert, l’injection dans le cadre des augmentations salariales de sommes importantes dans l’économie sans contrepartie productive a été, en toute logique, rattrapée par un taux d’inflation galopant rendant ces majorations salariales, obsolètes.
En faisant front commun, les syndicats du secteur de l’éducation cherchent sûrement à créer un rapport de force qui leur permettra de faire fléchir les pouvoirs publics décidés à être plus regardants dans les dépenses après la chute du prix du pétrole. N’ayant aucune stratégie pour affronter le front social, les pouvoirs publics pourraient céder pour ne pas compromettre une paix sociale déjà fragile.
Pour M. Ouchichi, tous les indicateurs concernant l’inflation et le pouvoir d’achat «sont au rouge». Le pays sera inévitablement confronté, prochainement, à d’autres mouvements de protestation similaires dans les autres secteurs de la Fonction publique.
Fatima Arab
CAN-2015. Ghana et Côte d’Ivoire en finale : Des retrouvailles sur un air de revanche
le 07.02.15 | 10h00
Comme on pouvait s’y attendre, la finale de la 30e édition de la Coupe d’Afrique des nations ne pouvait échapper aux équipes des groupes C et D, qualifiés de groupes de la mort. Cette finale opposera les leaders des deux groupes, le Ghana et la Côte d’Ivoire.
Elle aura lieu demain à Bata (Guinée équatoriale). Les deux nations ont eu des difficultés à entrer en compétition – une défaite pour le Ghana face au Sénégal et deux nuls pour les Eléphants respectivement face à la Guinée et le Mali – mais elles ont su hisser leur niveau au fur et à mesure qu’on avançait dans la compétition. Elles occupent actuellement le classement des meilleures attaques avec respectivement 10 et 9 buts chacune. Les deux équipes ont encaissé respectivement 3 et 4 buts. Les statistiques montrent que les deux formations sont presque identiques et à égales armes pour cette finale, la deuxième entre les deux nations depuis 23 ans.
En effet, la dernière finale entre les deux équipes remonte à 1992 au Sénégal et s’était soldée par la victoire de la Côte d’Ivoire aux tirs au but. Depuis, les Eléphants étaient à la recherche d’une deuxième consécration, notamment durant la dernière décennie, en vain. Donnée à chaque fois grande favorite, la Côte d’Ivoire a souvent échoué dans le dernier carré ou en finale à cause de son football nonchalant et sans rigueur. Cette génération est certes moins douée, mais l’entraîneur Hervé Renard a su lui inculquer la discipline tactique et l’esprit de groupe.
Une demi-finale marquée de violents incidents
Après avoir passé le cap du premier tour aux dépens du Cameroun, les camarades de Yaya Touré — quadruple meilleur joueur africain — sont passés par la suite à la vitesse supérieure face à l’Algérie et la RD Congo en l’emportant sur le même score de 3 à 1. Le Ghana quadruple champion d’Afrique, a fait mieux face à la Guinée et au pays organisateur, la Guinée équatoriale, en s’imposant par 3 à 0. Cette demi-finale entre le Ghana et la Guinée équatoriale, disputée jeudi soir à Malabo, a été émaillée de graves incidents, qui ont nécessité l’arrêt de la partie par l’arbitre pendant une demi-heure.
Le match a été interrompu à la 83’ après l’entrée des supporters ghanéens sur le terrain, alors que leur équipe menait déjà au score par 3 à 0. Les organisateurs ont dû faire sortir une bonne partie des supporters pour retrouver le calme et reprendre la partie. L’arbitre directeur Otogo Castane a fait jouer 3 minutes seulement avant de siffler la fin de la rencontre sur le même score.
Ces incidents ont été le deuxième point noir de cette CAN-2015 après le penalty imaginaire sifflé par l’arbitre Seechurn lors du match de quart de finale entre la Tunisie et la Guinée équatoriale. Cette dernière disputera, aujourd’hui, le match de classement pour la troisième place contre la RD Congo.
Slimane Mekhaldi
19e journée du championnat national de ligue I
USMA 5 - RCA 1 : Les Usmistes s’amusent
le 07.02.15 | 10h00
Quatre minutes de jeu se sont à peine écoulées que Bellaïli trouve la faille dans la défense arbéenne suite à un travail individuel et ouvre la marque d’un tir puissant.
Les Usmistes dominent les débats et obtiennent un penalty suite à une faute de Zaâlani sur Bellaïli. Meftah n’a pas tremblé et transforme la sentence sans problème (24’). Cette réalisation a pour effet de réveiller l’équipe visiteuse. Coup franc botté par Daoud, le ballon effleure la lucarne du gardien de but Berrefane (32’). Le même Daoud décale en profondeur Derfalou et ce dernier se présente seul devant Berrefane.
La tentative de lob de l’ancien usmiste a été approximative et le ballon s’en est allé au dessus de la transversale (38’). Après la pause, les choses prennent une toute autre tournure. D’abord, Harrouche réussit à réduire le score d’un tir à ras de terre (52’). Ce but met en danger l’équipe usmiste, mais c’était sans compter sur un Bellaïli des grands jours, qui est encore une fois décisif en provocant un deuxième penalty, exécuté victorieusement (76’) par Ferhat. Les Arbéens sont effondrés et encaissent deux buts coup sur coup, par l’intermédiaire de Benkhemassa (84’) et Kouadio (90’+3).
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Natation (Open) : Deux records nationaux pulvérisés Réagissez
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le 07.02.15 | 10h00
Au cours de la deuxième journée du Championnat d’Algérie hivernal de natation, disputé à la piscine de Bab Ezzouar (Alger), deux records nationaux ont été pulvérisés par Ryad Djendouci (GSP) sur 100 m dos (54’’90) et Imad Tchouar, sociétaire du RT Aïn El Turk d’Oran, qui a signé 8’06’’61 sur 800 m (nage libre). Outre ces records, la nageuse Hanna Taleb Bendiab établie à Dubaï, a réalisé le meilleur chrono algérien de la saison sur 100 m brasse en 1’11’’.
A.C.
INITIATIVE DU FFS Amar Saâdani n’est pas du tout convaincu par «l’initiative du FFS». Il l’a exprimé publiquement, pour la première fois jeudi dernier lorsqu’il recevait une délégation de l’Alliance nationale républicaine conduite par son secrétaire général, Belkacem Sahli, au siège du Front de libération nationale à Hydra. «Une conférence de consensus national ? Mais autour de Suite... |
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