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Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR» En attendant Godot...
Par Maâmar Farah Où sont passées les réformes ? J'ai cherché... Rien, un discours dans le vacarme des rues arabes remontées contre leurs chefs, et puis plus rien ! La fin de l'état d'urgence a fait briller les yeux un instant, pour les rabaisser aussitôt sur le bitume éploré où ne résonnent pas encore les pas des marcheurs ! Les élections législatives ont apporté une urne transparente pour... mieux voir les manquements aux règles élémentaires de la démocratie ! La Constitution ? Va-t-elle donner plus de liberté au peuple ou servir encore les manœuvres des mêmes clans obnubilés par le pouvoir ? Les télés ? Des chaînes privées légales ? Une compagnie d'aviation privée ? Ce n'est pas encore le moment... Une société privée pour le transport des voyageurs et des marchandises par mer ? Attendons que les conditions soient réunies ! Mais, pardi, vous avez réussi à réunir les partisans, les délégués, les invités, les congressistes, les scouts du Maghreb, les imams du Sahel, les conteurs d'Afrique, les chanteuses arabes, les danseuses indiennes... et vous n'arrivez pas à réunir quelques pauvres «conditions»? maamarfarah20@yahoo.fr «Vu la gravité des propos tenus par le tracteur rouillé et accidenté qui te sert de tonton et vu qu'il a traité cette trottinette cabossée et sans freins appelée Sihem, d'“île de fraîcheur”, je te signale que je vais les transformer les deux en pâte de dentifrice pour hippopotames édentés !» (Tata Aldjia)
Actualités : IL CONCERNE ESSENTIELLEMENT LA ZONE AFRIQUE Mouvement partiel dans le corps diplomatique
C’est sans faire trop de bruit que le ministère des Affaires étrangères a été chargé de procéder, tout récemment, à un mouvement partiel dans le corps diplomatique, avons-nous appris de source bien informée. Un mouvement qui touche essentiellement la zone Afrique. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Les changements ont concerné, selon notre source, les postes d’ambassadeur restés vacants à Abuja (Nigeria) et Kinshasa (République démocratique du Congo) en plus de celui de Baghdad (Irak). Dans le même temps, l’ancien ambassadeur d’Algérie à Adis-Abeba, en Ethiopie, a été nommé, lui, comme nouvel ambassadeur d’Algérie à Pretoria, en Afrique du Sud, tandis que le diplomate qui occupait ce poste est désormais nommé, lui, Maputo, au Mozambique. Comme c’est d’usage dans les mœurs diplomatiques, toutes ces nominations ne seront officielles qu’après l’obtention par chacun des diplomates en question de l’agrément de l’Etat où il sera appelé à exercer. Soit. Cela n’empêche pas qu’un vrai malaise est provoqué par ce mouvement, comme à chaque fois depuis des années, parmi la communauté des diplomates. Selon notre source, les jeunes diplomates ne comprennent toujours pas que l’on passe outre la réglementation qui régit leur corporation et qui, en l’espèce, voudrait que le diplomate qui a atteint l’âge de soixante-cinq ans soit mis d’office à la retraite. Or, depuis 1999, le personnel diplomatique algérien en exercice à l’étranger passe pour être le plus vieux de la planète ! Car, si ailleurs, la désignation d’un ambassadeur ou d’un consul ou même d’un tout autre représentant à l’étranger est , avant tout, déterminée par des facteurs rigoureusement liés à la compétence, à la maîtrise des dossiers, au profil des concernés, etc, en Algérie cela avait fini depuis longtemps par devenir une sorte de privilège, de prime à l’allégeance, bref, une gigantesque manne pour satisfaire la clientèle. De gros pontes du régime ont ainsi le plus souvent été recyclés dans le corps diplomatique sans qu’ils répondent aux critères les plus élémentaires : ni maîtrise des dossiers, ni expérience diplomatique et parfois même en dépit de la non-maîtrise de la langue du pays d’accueil ou de la langue officielle de la diplomatie, l’anglais. Cette façon «tiers-mondiste» de concevoir le métier d’ambassadeur, l’Algérie la paye toutefois cash à chaque fois qu’elle a affaire à une crise majeure : au Sahel, où des bouleversements historiques sont en cours et dont les conséquences sur notre pays sont immédiates, nos représentations diplomatiques ne se sont jamais fait entendre ! Idem durant toute la crise libyenne. Récemment encore, et alors que la Tunisie est brutalement secouée à la suite de l’assassinat de l’opposant de gauche Chokri Belaïd, sombrant dans la plus grave crise politique de son histoire, notre ambassadeur à Tunis, Abdelkader Hadjar, était, lui, à Alger en train de mener une guerre en coulisses pour succéder à Abdelaziz Belkhadem à la tête du FLN ! Combien de fois encore, durant des années, un simple déserteur sans grade de l’armée algérienne ou d’insignifiants militants islamistes ou même des terroristes pris en charge par des officines étrangères, arrivaient à faire plus de bruit à l’étranger, plus que toutes nos représentations diplomatiques, pourtant pléthoriques ? Avec des diplomates dignes de ce nom, le «qui-tue-qui ?» n’aurait sans doute jamais existé et fait autant de mal au pays… K. A.
La grève du personnel paralyse le ministère Sur un autre plan, le bras de fer se poursuit entre l’administration du ministère des Affaires étrangères et le syndicat autonome des personnels (des affaires étrangères). Ledit syndicat, qui représente l’ensemble des employés du ministère et non pas les diplomates, paralyse le ministère depuis quelques jours par une grève qu’il a décidé de reconduire, mardi dernier. Cette grève, que l’administration juge illégale, est porteuse de revendications strictement socioprofessionnelles qui n’ont rien à voir avec le corps des diplomates. Il s’agit essentiellement de la revalorisation des salaires, les nominations à l’étranger, les bourses au profit des agents du ministères, la titularisation des contractuels, etc. N’empêche, c’est une grève qui paralyse ce ministère de souveraineté à un moment où l’Algérie vit au rythme d’un ballet diplomatique sans précédent. K. A.
Actualités : SITES NON ASSAINIS, DÉGÂTS SOUS-ESTIMÉS ET VICTIMES NON ENCORE QUANTIFIÉES Les essais nucléaires français dans le Sahara algérien continuent de faire des ravages
Comme chaque 13 février, des universitaires et membres de la Société civile sont intervenus hier à Alger, pour rappeler les conséquences des essais nucléaires français au Sahara algérien et exiger de la France d’indemniser correctement les victimes. D’une année à l’autre, les irradiations continuent néanmoins de faire des ravages… Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Sachant que les issues des tunnels abritant les installations nucléaires à Reggane et à In Ekker, dans la wilaya d’Adrar, n’avaient été que bétonnées, l’Algérie ne dispose pas de système de surveillance géo-mécanique comme en Polynésie et donc, d’aucun moyen pour suivre l’évolution de ces murs. Sachant que trente-six «cancers» sont dus à la radioactivité, celui du sein entre autres qui touche les femmes algériennes à 40 ans — l’Algérie en enregistre l’incidence la plus précoce au monde —, pas le moindre centre de dépistage n’a été installé dans la région où ont eu lieu les explosions nucléaires entre 1960 et 1966. Il serait grand temps que le gouvernement intervienne. «La gerboise bleue a causé un véritable désastre écologique dont les irradiations ont été détectées à près de 1 000 Km à la ronde. D’autres explosions ont suivi, 57 en tout, et ce, jusqu’en 1966. Or, les sites d’expérimentation n’ont pas été assainis convenablement. Les tunnels abritant les laboratoires ont été bétonnés, les équipements contaminés enfouis à une faible profondeur tandis que d’autres ont été abandonnés à l’air libre. Des équipements qui ont fait de nouvelles victimes algériennes après l’indépendance, civiles et militaires. Constatant les déformations génétiques des victimes humaines, animales et même végétales, les gens de Reggane et In Ekker vivent toujours dans la terreur de se voir contaminés.», a estimé Amar Mansouri, un chercheur en génie nucléaire qui a travaillé sur le sujet. «Avant de demander à la France d’indemniser des victimes, il y a beaucoup de choses à faire ici, à notre niveau. L’Algérie compte 250 000 cancéreux, elle enregistre une incidence de l’ordre de 41 000 par an dont 10 000 cas de cancer du sein, 3 500 femmes en meurent. Or, atteinte d’un cancer du sein à 40 ans est une spécificité algérienne, car ce cancer ne touche que les femmes de 50 ans et plus. A Adrar, nous n’avons aucun moyen pour définir si ce cancer est dû à la radioactivité, et si les contaminations se limitent aux gens d’Adrar ou concernent d’autres régions du pays.», a regretté la présidente de l’association «Amel» d’aide aux cancéreux, Mme Hamida Kettab. Amar Mansouri et Hamida Kettab sont intervenus hier au forum d’Ech-chaab lors d’une conférence portant sur le thème des essais nucléaires français. Ainsi, une ville «scientifique» a été implantée dans le Sahara algérien où ont été affectés 6 500 soldats et scientifiques français et 3 500 prisonniers algériens pour les besoins de la gestion de cette ville. Lors des essais, les scientifiques ont recouru même à des cobayes humains. Il n’y a pas de statistiques fiables concernant les victimes et on ne sait toujours pas à combien s’élève le nombre de victimes réellement contaminées. La France a reconnu sa responsabilité dans l’irradiation des victimes de ses essais nucléaires et une loi dite «Morin» a été promulguée en 2010 pour les indemniser. Une loi que contestent les victimes à cause de la présomption de causalité stricte établie par cette loi. 782 victimes algériennes ont déposé des dossiers pour bénéficier de ces indemnisations, 400 dossiers seulement ont été examinés dont 391 rejetés, soit 95 %.
L. H.
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Actualités : SYNDICAT NATIONAL DES JOURNALISTES (SNJ) Campagne d’adhésion et de réadhésion
Le Syndicat national des journalistes informe l’ensemble des journalistes algériens, tous secteurs et tous médias confondus, du lancement d’une campagne d’adhésion et de réadhésion pour l’année 2013. L’adhésion est ouverte à l’ensemble des journalistes, photographes, cameramen, producteurs, réalisateurs ainsi qu’à l’ensemble des confrères correspondants ou travaillant en free-lance et ce, à la seule exclusion des éditeurs de presse ou de confrères détenant des parts dans les entreprises médiatiques. Les confrères intéressés sont priés de fournir deux photos d’identité, six cents (600) dinars comme frais de cotisation en plus d’un formulaire à remplir disponible au niveau du siège du Syndicat, sis à la Maison de la presse Tahar Djaout à Alger. Pour plus d’informations, appelez le 0554839133. P/ le Syndicat national des journalistes, le secrétaire général, Kamel Amarni
Actualités : LEURS INSTANCES SONT ACTUELLEMENT BLOQUÉES Statu quo au FLN et au RND
Le Front de libération nationale et le Rassemblement national démocratique sont tous deux confrontés à une situation de blocage de leurs instances dirigeantes. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - «C’est le statu quo, plus rien n’avance.» La sentence est de Abbas Mekhalif, représentant de la mouhafadha de Skikda au sein du comité central du Front de libération nationale. «Le décès soudain de Abderrezak Bouhara, en plus d’être une perte douloureuse, a mis fin à une solution de sortie de crise au FLN», explique Mekhalif. Pour Mohamed Séghir Kara, Abderrezak Bouhara bénéficiait de la confiance de l’ensemble des parties. «Aujourd’hui, il nous sera difficile de trouver une personnalité consensuelle. Des discussions reprennent timidement. Mais nous constatons déjà le manque de volonté dont font preuve certains individus. Il suffit de lire la polémique qui oppose les ex-membres du bureau politique par presse interposée», note le porte-parole du Mouvement de redressement et de l'authenticité du FLN. Selon lui, la solution qui pourrait être envisagée serait la constitution d’une direction collégiale. «Les prochaines discussions devraient tourner autour de l’option d’un directoire au sein duquel siégeraient les représentants de toutes les parties. A mon avis, c’est la seule solution en attendant l’organisation d’un congrès extraordinaire et l’élection d’un nouveau secrétaire général et de nouvelles instances.» Cette situation de statu quo, le Rassemblement national démocratique la subit également. Le processus de règlement du conflit initié lors de la désignation de Abdelkader Bensalah comme successeur à Ahmed Ouyahia n’a été que de courte durée. Cela fait exactement un mois que le président du Conseil de la nation a été installé au poste de secrétaire général par intérim du RND. Mais ce dernier semble avoir des difficultés à remplir la mission qui lui a été confiée par les membres du conseil national : préparer le prochain congrès avant le mois de juin prochain. Au début du mois de février, Bensalah a rencontré les coordinateurs de wilaya ainsi que les parlementaires. Depuis, plus rien. En plus de cette paralysie, les tensions entre les redresseurs et les proches de l’ancien secrétaire général restent une réalité au sein du RND. L’affaire de la nomination d’un chef de cabinet «pro- Ouyahia» pour assister Abdelkader Bensalah avait provoqué une levée de boucliers parmi les membres du Redressement. Mais pour certains, la période actuelle constitue une «pause» avant le lancement du processus de préparation du congrès. «Les réunions pour l’élaboration des dispositions qui seront présentées lors du congrès, débuteront dès la semaine prochaine. Pour ce qui est du conflit entre les deux parties, nous constatons une accalmie », indique un responsable du RND proche de Yahia Guidoum qui a souhaité garder l’anonymat. Selon lui, l’affaire du chef de cabinet n’est qu’un «détail». «C’est déjà de l’histoire ancienne», a-t-il souligné. Quant au rôle de Abdelkader Bensalah, notre interlocuteur estime que ses obligations en qualité de président du Conseil de la nation l’ont empêché, ces dernières semaines, de se consacrer pleinement au RND. Une remarque qui soulève une interrogation : Bensalah était-il réellement l’homme de la situation ?
T. H. Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
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Sports :
Sports : LIGUE 1 (21E JOURNÉE) L'USMH en péril à Chlef, duel de mal-classés à Tlemcen
La 21e journée du Championnat professionnel de Ligue 1 de football, prévue samedi, sera marquée par le déplacement périlleux du dauphin, l'USM Harrach, à Chlef, alors que les deux mal-classés, WA Tlemcen et CA Batna, livreront un duel passionnant dans l'optique du maintien. Véritable révélation cette saison, l'USMH effectuera un voyage difficile à Chlef pour donner la réplique à l'ASO, très mal en point depuis le début de la saison, en témoigne la peu reluisante 12e place occupée au classement (19 points). Vainqueurs à Batna (3-2), les joueurs de Boualem Charef enchaîneront avec un autre déplacement, qui s'annonce disputé et ouvert à tous les pronostics. De son côté, l'équipe de Chlef, dirigée par Mohamed Benchouia après le départ de Nour Benzekri, n'aura d'autre alternative que la victoire si elle veut quitter la zone de turbulences. Un succès des Harrachis leur permettrait de réduire à un point, l'écart qui les sépare du leader, l'ES Sétif. Le MC Alger (3e, 36 points), auteur de trois succès de rang, sera en appel à Bel Abbès pour croiser le fer avec l'USMBA, avant-dernier au classement avec 17 points. L'USMBA devra impérativement sortir le grand jeu face au Doyen, et éviter un autre faux-pas, après la défaite concédée à Constantine face au CSC. Le CR Belouizdad (5e, 32 points), tenu en échec mardi à domicile par les Egyptiens d'Al Ismaily (1- 1), en quarts de finale aller de la Coupe arabe, accueillera la coriace formation du CSC, avec l'objectif de se rapprocher du podium. Le Chabab, invaincu depuis le début de la phase retour, devra rester vigilant devant une équipe du CSC capable de repartir avec le gain du match. Le nouveau promu, la JS Saoura (8e, 26 pts), auteur jusque-là d'un parcours honorable, recevra la formation du MCE Eulma (11e, 22 points), avec la ferme intention d'enregistrer une victoire qui lui permettra de remonter au classement. Au bas du classement, stade Akid-Lotfi abritera un duel de mal-classés entre WA Tlemcen (14e) et le CA Batna (16e), deux équipes qui luttent pour le maintien. Une défaite de l'une des deux formations compliquerait davantage sa situation. Enfin, le match MC Oran-CABB Arréridj sera a priori équilibré et ouvert à tous les pronostics. Les matchs USM Alger-ES Sétif et JSM Béjaïa-JS Kabylie se joueront mardi prochain.
- Start
- Samedi 16 février (15h) :
- Béchar : JS Saoura-MC El-Eulma
- Tlemcen : WA Tlemcen-CA Batna
- Chlef : ASO Chlef-USME Harrach (18h)
- Alger (20-Août) : CR Belouizdad-CS Constantine
- Bel Abbès : USM Bel-Abbès-MC Alger
- Oran : MC Oran-CA Bordj Bou-Arréridj.
- Mardi 19 février :
- Béjaïa : JSM Béjaïa-JS Kabylie (15h/huis clos)
- Omar-Hamadi : USM Alger-ES Sétif (18h).
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Sports : APRÈS LA DOMICILIATION DU MATCH DE COUPE D’ALGÉRIE MC ORAN-ASO CHLEF À ORAN Le DJS d'Oran s'oppose à la domiciliation du match au stade Zabana
La programmation du match MC Oran-ASO Chlef au stade Ahmed-Zabana (Oran) le 1er mars prochain pour le compte des 8es de finale de la Coupe d'Algérie de football a été remise en cause hier mercredi par le directeur de la jeunesse et des sport (DJS) de la wilaya d'Oran, M. Badreddine Gharbi, qui demande sa délocalisation au deuxième stade de la ville Habib- Bouakeul. «Je suis étonné d'apprendre que le match MCO-ASO a été programmé au stade Zabana, alors que nous nous apprêtons à fermer cette infrastructure en vue de la CAN-2013 des U 20 qui approche à grands pas», a déclaré à l'APS le DJS de la ville d'El-Bahia. Le stade Zabana ainsi que celui de l'Office des parcs olympiques de la wilaya (OPOW) d'Aïn Temouchent sont retenus pour abriter les rencontres du Championnat d'Afrique des nations des moins de 20 ans, prévu entre le 16 et le 30 mars prochain. «Je vais envoyer une correspondance à la Fédération algérienne de football pour revoir sa décision. Le stade Zabana sera fermé à l'issue du match MCO-CABBA samedi prochain afin de subir les dernières retouches avant le démarrage de la CAN. Tous les matches à venir du MCO et de l'ASMO seront déplacés au stade Bouakeul qui sera rouvert la semaine prochaine », a précisé le responsable du secteur dans la capitale de l'Ouest. Selon la même source, des travaux seront engagés au niveau de la tribune d'honneur et des vestiaires en début de la semaine prochaine, nécessitant ainsi la fermeture imminente du stade Zabana. «On aura besoin au moins de 15 jours afin de procéder à ces travaux. On veut donner une belle image de notre stade lors du rendez- vous continental», a plaidé Gharbi. Outre les rencontres du groupe D (Nigeria, Mali, Gabon et RD Congo), le stade Zabana accueillera l'une des deux rencontres du dernier carré, ainsi que la finale de la CAN.
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Culture : CONCERT Souad Massi à la rencontre de son public oranais
La chanteuse Souad Massi se produira pour la première fois à Oran aujourd’hui à l’auditorium de l’hôtel Méridien. Une grande première pour l’artiste à El-Bahia, ville qui compte bon nombre de ses fans. Depuis son départ en France, en 1999, elle ne s’est produite qu’une seule fois sur une scène algérienne, c’était en 2007, au Casif et à la salle Ibn Khaldoun, à Alger. Aussi, il s’agit là bel et bien d’une première tournée que la chanteuse compte effectuer en Algérie, puisqu’après Oran, elle ira chanter à Tlemcen et Annaba. L’originalité de ce tour de chant réside dans le fait qu’elle ne sera pas seule sur scène, mais intégrée à un groupe, en l’occurrence Chœurs de Cordoue, qui est composé du guitariste flamenco, le gitan Eric Fernandez, mais aussi d’Alexandre Leauthaud à l’accordéon, de Rabah Kalfa à la derbouka, de José Corès à la percussion et aussi de Sabrina Romero, qui agrémentera le spectacle de ses pas de danse. Chœurs de Cordoue est en vérité un hommage à cette ville médiévale, réputée pour sa générosité et son esprit de tolérance, où des citoyens de toutes confessions y ont cohabité en bonne intelligence. Aussi, avec ce spectacle parsemé de musique gitane, l’artiste d’origine algérienne accomplit une sorte de retour aux sources, vu qu’à l’âge de 17 ans, alors que sa carrière n’était encore que balbutiante, elle avait intégré à Alger un groupe de flamenco. Devant s’exiler en France en 1999, à une époque où il ne faisait pas bon d’être artiste en Algérie, de surcroît femme, Souad Massi est aujourd’hui enfin de retour sur sa terre natale, à la rencontre de ses fans algériens, ô combien nombreux. Amel Bentolba
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Colombo et les Experts Miami, ils étaient où ? |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Pour cause de départ urgent vends à prix sacrifié…
… neveu encombrant !
On fait mine de découvrir, «effarés» des mirettes, que le neveu de tartempion était le vrai administrateur de Sonatrach. On lance de grand «Ooooh» et de grands «quoiiiiiiiiii» parce qu’on se rend compte que le frère de Amar Bouzouar fait la pluie et le bea… mauvais temps aux quatre coins cardinaux du pays. On arque les sourcils dans la forme la plus interrogative et interloquée qui soit parce qu’on «apprend» seulement aujourd’hui que les «filles, les fils et les femmes de» téléguident des marchés ministériels énormes, gèrent des sociétés de sécurité ayant marchés ouverts auprès des plus grandes entreprises publiques du pays et ont peu à peu transformé le tissu industriel du pays en société familiale. Je trouve ça légèrement cocasse ! Et je me demande pourquoi on ne revient pas un peu en arrière, à l’étape avant, bien avant. Et pour commencer, une p’tite question : lorsqu’un neveu de ministre ou de grosse poêle du régime arrive dans une maison comme Sonatrach, et commence à y faire la samba, par où il est entré le mecton ? Par une porte dérobée ? Une fois entrée là, il n’en est jamais sorti, ce qui expliquerait que personne ne l’ait jamais vu à l’œuvre ? Et si on arrêtait un peu de se foutre de la gueule du monde avec cette «ère nouvelle des découvertes époustouflantes», hein ? Si on redevenait un p’tit chouïa sérieux ? Pour le moindre petit poste de responsabilité, y a une enquête d’habilitation grande et longue comme «El Hamlaoui». On enquête sur vous. On va dans votre patelin de naissance et on interroge même les chardonnerets pour savoir si, enfant, vous ne les réunissiez pas dans un buisson pour un projet subversif. On importune vos voisins de l’époque et les actuels pour établir si vous achetez juste du Selecto ou s’il vous arrive de taquiner le bouchon de liège. Ils peuvent même vous filer le train des mois durant pour établir si le soir, lorsque vous sortez fumer une clope devant votre demeure, c’est à votre maman que vous téléphonez, ou à votre maîtresse. En gros, ils vous épouillent de votre vie d’avant et actuelle juste pour vous habiliter à diriger une fac ou un vague cabinet malodorant. Mais le neveu de, la fille de, le fils de ou la gonzesse à de, y a rien ? Pas d’enquête ? Ils étaient où les limiers lorsque le fameux neveu bamboulait au siège de Sonatrach, à quelques centimètres du bureau du ministre-Pdg ? Ils faisaient la sieste les Colombo et les Miami Vice lorsque le gamin torréfacteur devenait incontournable dans toute transaction internationale impliquant Sonatrach ? Parce qu’à la limite, je veux bien qu’on me fasse aujourd’hui la lecture de cette affaire Sonatrach, le soir en me bordant dans mon lit. Mais qu’on me laisse au moins chausser mes propres lunettes. Y a qu’avec mes lunettes, mes lunettes bien à moi, que j’… entends mieux, si vous voyez ce que je veux dire. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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