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Actualités : LA HAUSSE DES IMPORTATIONS N’EST PAS SOUTENABLE L’alerte de Laksaci
La hausse des importations en 2013 n’est pas soutenable, affirmait hier le gouverneur de la Banque d’Algérie, prônant la vigilance tout en rassurant sur la situation financière du pays. Mohamed Laksaci a indiqué que la Centrale des risques modernisée sera «mise en œuvre» en 2014. Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) Hier à l’Ecole supérieure de banques (ESB), le gouverneur de la Banque d’Algérie a présenté la conjoncture monétaire et financière de 2013 devant des représentants de l’establishment bancaire national. Certes, Mohamed Laksaci s’est tenu à un discours plutôt rassurant sur la position financière du pays, notamment celle extérieure. Une position qui reste encore «très solide», le gouverneur évoquant un niveau «historiquement bas» de la dette extérieure (3,396 milliards de dollars à fin décembre 2013 contre 3,676 milliards de dollars à fin décembre 2012), ainsi qu’un encours des réserves de changes (or non compris) de 194,012 milliards de dollars (contre 190,661 milliards de dollars à fin décembre 2012). Ce qui assure de la résilience de l’économie algérienne, de sa capacité à faire face à tout choc externe et risque d’instabilité sur le moyen terme. Voire, Mohamed Laksaci se refusera à évoquer un déséquilibre poursuivi des paiements extérieurs, arguant que le déficit du compte courant qui a été enregistré durant les 9 premiers mois de 2013 (0,99 milliard de dollars) a pu être compensé par l’excédent du quatrième trimestre (1,84 milliard de dollars). Soit un compte courant de la balance des paiements qui affiche un excédent léger de 0,85 milliard de dollars durant l’année, indique le gouverneur qui constate que la balance des paiements extérieurs globale a enregistré un très léger excédent de 0,13 milliard de dollars. Toutefois, si les exportations d’hydrocarbures se sont contractées de 7,37% en volume et de 10,27% en valeur (s’établissant à 63,33 milliards de dollars contre 70,58 milliards de dollars à fin 2012), a contrario, les importations de marchandises se sont accrues de 6,9%, atteignant 55,13 milliards de dollars contre 51,57 milliards de dollars à fin 2012. Certes, les importations ont enregistré une tendance relativement baissière entre le premier et le second semestre de 2013, et un excédent commercial global de 9,29 milliards de dollars a été constaté, comme le démontrent plusieurs statistiques. Toutefois, la hausse des importations en 2013, même dominées par les biens d’équipements, demi-produits et biens de consommation non alimentaire, atteint un niveau qui «est non soutenable», eu égard au profil des exportations d’hydrocarbures, relève Mohamed Laksaci. Et ce, d’autant que les efforts en matière de substitution à l’importation et de promotion des exportations hors hydrocarbures (1,15 milliard de dollars en 2013) s’avèrent encore insuffisants, observe-t-il, prônant la nécessité d’«asseoir un nouveau schéma» de financement de l’investissement productif dès 2014. Ainsi, le gouverneur de la Banque d’Algérie qui a indiqué une croissance «record» des crédits bancaires à l’économie (5 154,24 milliards de dinars, en croissance de 20,21%), appellera les banques à développer l’intermédiation, la collecte d’épargne et l’octroi de crédits sains. Et ce, d’autant que les banques disposent d’assez de «marge de manœuvre» pour le financement et qu’elles disposent dorénavant de la possibilité d’emprunter auprès de la Banque d’Algérie qui a «réactivé son rôle de prêteur en dernier ressort», précise son gouverneur. Et ce, laissera-t-il entendre, sans chercher à tirer profit de la «désinflation qui s’est confirmée» en 2013, le rythme d’inflation ayant amorcé une décélération depuis le début de l’année et atteignant les 3,26% en moyenne annuelle. Ce faisant, Mohamed Laksaci s’est montré rétif à se prononcer sur l’impact d’une nouvelle revalorisation salariale sur l’évolution inflationniste, en relevant que l’élément salaire quoique, étant un prix, ne figure pas parmi les déterminants de l’inflation. D’autre part, Mohamed Laksaci a indiqué que le Conseil de la monnaie et du crédit auprès de la Banque d’Algérie a agréé une refonte globale de l’ensemble du dispositif réglementaire, dans le contexte de l’application des nouvelles règles prudentielles (Bâle II et Bâle III). Ainsi, les banques disposent encore d’un délai jusqu’au 5 octobre prochain, précise-t-il, même si la mise en conformité a été «largement réalisée», selon Mohamed Laksaci. Le gouverneur indiquera par ailleurs que la Centrale des risques (d’impayés) des ménages et entreprises sera «mise en œuvre» en 2014 au niveau de la Banque d’Algérie. Une centrale qui existe déjà mais qui est appelée à être davantage «moderne et globale», note-t-il, en précisant que son développement s’inscrit dans le cadre de l’application des nouvelles règles financières. Ce qui s’inscrit aussi dans le contexte de la relance du crédit à la consommation au profit de la production nationale, une question à l’ordre du jour de la prochaine rencontre tripartite (gouvernement-UGTA-patronat). C. B.
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Actualités : SANTÉ Les Français construiront neuf hôpitaux
Les Français d’Ubifrance construiront des centres hospitalo-universitaires (CHU) pour l’Algérie. Au total, neuf importants projets ont fait l’objet, hier, d’un accord signé par les parties française et algérienne lors d’une cérémonie qui a eu lieu à Alger. Les projets en question sont des hôpitaux ultramodernes qui seront implantés à Alger (700 lits), Béchar, Tizi-Ouzou, Béjaïa, Ouargla, Annaba, Constantine, Tlemcen et Batna (500 lits chacun). Par ailleurs, outre la réalisation de 9 nouveaux CHU dans différentes régions du pays, cette coopération vise, selon la partie algérienne, à créer un climat favorable à la création de micro-entreprises dans le cadre du partenariat entre l’Algérie et la France dans le secteur de la santé, conformément à la règle 51/49 ainsi que la mise à niveau d’anciens CHU dans la perspective d’améliorer les prestations fournies au citoyen. La liste des entreprises françaises figurant dans le protocole a été révélée par M. George Regnier, directeur d’Ubifrance Algérie. Il s’agit d’APH Paris, AIA Architecture, APOR, AXA, CerclH, CRR Architecture, Echologos, Ingerop, Bouygues, Egis. «La livraison de ces projets est prévue pour 2017», a tenu à préciser le porte-parole de l’Agence. Il est à noter que l’accord de coopération en question a été signé du côté algérien par le directeur général de l’ARES, Lazhar Bounafaâ, et du côté français par le conseiller commercial de l’ambassade de France à Alger, chargé de la coopération entre les entreprises algériennes et Ubifrance, Georges Regnier. Notons que plusieurs entreprises étrangères se sont lancées dans la course pour décrocher le fameux marché portant réalisation des nouveaux hôpitaux en Algérie. C’est le cas du groupe italien de BTP Astaldi qui s’est lancé dans des opérations de lobbying pour décrocher le marché. La réalisation de nouveaux hôpitaux fait partie des projets prioritaires du gouvernement, et leur construction pourrait débuter dès avril 2014, comme annoncé par les ministres de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, et de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, début octobre dernier. Une urgence pour l’Algérie, dont les hôpitaux sont surchargés, et donc pas toujours aptes à recevoir tous les malades. A. B.
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Sports : Ligue 2 (20e journée) USC-ASMO, duel au sommet
Le championnat d'Algérie de Ligue 2 aborde ce week-end la 20e journée avec, au programme, l'affiche US Chaouia-ASM Oran, 3es ex-aequo au classement, alors qu'en bas de tableau, l'USMM Hadjout (12e) et le CA Batna (15e) s'affrontent pour assurer leur survie. Grâce à ses 4 victoires lors des 5 dernières journées, l'USC a effectué une remontée spectaculaire au classement pour occuper la 3e marche sur le podium en compagnie de l'ASMO, son adversaire du jour qui cale depuis 4 matches avec 4 nuls de suite. Le vainqueur de cette confrontation (s'il y en aura un) prendra une option sur l'accession et pourrait même ravir la 2e place à l'USM Blida qui effectuera un périlleux déplacement pour affronter l'Amel Bou-Saâda, qui lutte pour son maintien. Les Blidéens restent sur une large victoire contre l'USMMH (4-1) mais doivent rester vigilants contre une équipe de Bou-Saâda qui mise sur ses matches à domicile pour rester en Ligue 2. L’ USM Bel-Abbès jouera aussi à l'extérieur contre l'O Médéa (9e), coincé dans le ventre mou du classement mais qui possède quand même six points d'avance sur le premier relégable, l'USM Annaba. Les joueurs d'Abdelkrim Bira savent que leur mission sera difficile à Médéa mais feront le déplacement avec l'objectif de ramener un résultat positif pour consolider leur fauteuil de leader. Le NA Hussein-Dey, qui s'est relancé dans la course à l'accession après sa victoire contre l'AS Khroub (2-0), aura, a priori, la tâche facile lorsqu'il rendra visite à l'ES Mostaganem, la lanterne rouge qui a déjà mis les deux pieds en division amateur. Le WA Tlemcen, qui partage la 5e place avec le NAHD, n'a plus le droit à l'erreur après sa défaite chez l'AB Merouana (2-1) et doit impérativement se racheter contre le MC Saïda s'il ne veut pas perdre le contact avec les équipes de tête. Start Vendredi 21 février (15h) Oum El Bouaghi : US Chaouia-ASM Oran Khroub : ASK-USM Annaba Batna : MSPB-AB Merouana Mostaganem : ESM-NA Husseïn-Dey Tlemcen : WAT-MC Saïda Bou-Saâda : ABS-USM Blida Médéa : OM-USM Bel-Abbès. Samedi 22 février (15h) Hadjout : USMMH-CA Batna. JSM Chéraga Dan veut sa première Dame C'est un véritable grand coup que vient de réaliser Dan Anghelescu en qualifiant la JSM Chéraga à la première demi-finale de coupe d'Algérie de son histoire. Et l'exploit est d'autant plus fort que ses hommes ont éliminé un grand club de l'Est, le CSC. Mais cet entraîneur a prouvé, par le passé, ses compétences que ce soit au NAHD où il avait osé lancer un certain... Rafik Halliche, à l'USMB qu'il avait menée en quarts de finale d'une coupe d'Afrique et récemment à l'US Chaouia qu'il a hissée en Ligue 2. Là où il passe, son travail se concrétise rapidement. La preuve, arrivé en début de saison à Chéraga, son équipe est déjà coleader de la DNA et elle va affronter le MCA en demi-finale de Dame Coupe qui pourrait être séduite par l'élégant coach roumain qui affirme que son objectif demeure l'accession en Ligue 2 mais qui rêve d'un nouvel exploit. En plus, Anghelescu est toujours courtois et disponible auprès des médias. Lorsque nous l'avions tiré de sa sieste pour un entretien avant le match contre le CSC, il nous a tout de suite mis à l'aise en s'écriant tout de go : «Je suis toujours à la disposition des médias.» En fait, ce technicien est un bel exemple de professionnalisme et d'humilité dont devraient s'inspirer certains qui ne cessent de fanfaronner sans jamais avoir obtenu les mêmes résultats. On ne sait pas si Anghelescu qui se prénomme Dan a fait du judo ou du karaté mais il mérite bien une première... dan de la sympathie. H. B.
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Love Story ou les nuits folles d’Alger ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Amar Saâdani réunit le bureau politique du FLN. Un seul point à l’ordre du jour :
Adieu !
Où t’as vu qu’ils ne s’aimaient pas ? Mais ils s’aiment à la folie. Et ça vient d’être rappelé une seconde fois en moins d’une semaine par le premier civil chef des armées, Abdekka. D’ailleurs, en cercle restreint tracé autour de son fauteuil, notre amoureux transi l’aurait avoué : «Si j’ai un enfant, je le prénomme Toufik !» C’est pas de l’amour fou, ça, hein ? Faut vraiment que tu arrêtes de broyer du noir et de voir le mal partout. Le ciel est bleu, les mouettes chantent la bande son de Love Story et tout va bien entre ce beau monde-là. Saâdani ? Quoi, Saâdani ? Mais Saâdani, c’est rien. Au pis, il est fou, et alors, il faut l’interner dans la Kasma FLN de Bordj Badji Mokhtar, avec ordre pour lui d’en repeindre la façade tous les jours du mois d’août, entre midi tapante et 15 heures 30, jamais au-delà. Au mieux, dans cette affaire, il aura été l’âne de Troie… heu…je crois que mes classiques me jouent des tours… non, en fait la bonne formule, c’est le cheval de Troie, qu’Homère et Ulysse me pardonnent. De toutes les façons, vu l’état de tétanisation dans lequel se trouve l’agité du nombril, tu lui mettrais sous le nez la notification nominative de sa condamnation à être enseveli sous une avalanche de Bendirs qu’il te rétorquerait qu’elle ne lui est pas adressée. Faut arrêter avec Saâdani, il est possédé. Et pas que par le clan ! Faut rester sur l’essentiel. Ils s’aiment d’un amour qui ne souffre que d’un seul nuage. Et ce nuage, c’est nous ! Eh oui, forcément, par notre stupidité, nous faisons tache dans ce beau concert d’amour dégoulinant. Comment faisons-nous pour être aussi aveugles ? Il n’y a qu’un seul ennemi, que diable ! Et le châtelain nous le montre à s’en péter les amortisseurs du fauteuil. C’est la main de l’étranger. Mais attention ! Pas n’importe quelle main de n’importe quel étranger. Non ! Cette mimine-là est locale, mais son registre de commerce serait enregistré à l’étranger. Une sorte de main binationale aux ramifications multiples, et dont le majeur serait planté profond chez nous, en Algérie. Aïe ! Voilà la cible ! Tout le reste n’est que spéculation. Et nous sommes tous invités fermement à ne célébrer désormais que les noces d’argent décrétées par le Palais et ses hérauts. Ceux qui oseraient bouder la fête et ternir la plus belle histoire d’amour de ces 50 dernières années termineront tous comme Amar. Bidon. Pinceau. Peinture. Bordj Badji Mokhtar ! Brrr ! Rien que d’y penser, moi, je dis «Vive l’amour et longue vie aux amoureux !» Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L. P. S. : Invité à un cycle de débats sur l’Algérie, l’écriture et le roman au MUCEM, le Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée de Marseille, en France, je serai absent samedi, et aurai plaisir à vous retrouver dès mardi prochain, 25 février. En attendant, et comme le dit si bien Amar : «Lorsqu’on te pointe du doigt, regarde le bout de la chaussure de celui à qui appartient le doigt et danse !» Le fumeur de thé
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