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ILS RÉCLAMENT ENCORE UNE FOIS LE «SEUIL» Les lycéens dans la rue
Après les enseignants, c’est au tour des élèves des classes de terminale de manifester leur colère. Ils étaient nombreux hier à se rassembler pour le deuxième jour consécutif à quelques mètres de l’annexe du ministère de l’Education. Ils exigent des garanties quant à la tenue du ...Suite
La presse étrangère, celle française notamment, ne s’est pas répandue en commentaires s’agissant de la candidature annoncée de Bouteflika. Hormis le Parisien qui a osé le trait, le reste des journaux de l’Hexagone se sont limités à rapporter l’information, émaillée, chez certains, d’une revue de la presse nationale. Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) C’est le cas notamment du journal Le Monde qui s’est bien gardé de livrer la perception qu’il se fait de cette candidature. Le journal s’est contenté de commettre un condensé d’une revue de la presse algérienne. Sous le titre «la presse algérienne critique Bouteflika, candidat par procuration», il a sérié le principal des remarques émises au sujet de ce mandant jugé de trop par une partie de la presse algérienne. Néanmoins, Le Monde souligne que Bouteflika est âgé et malade et dont le dernier discours remonte au mois de mai 2012 à Sétif. Ce jour-là, rappelle le journal, Bouteflika a laissé entendre qu’il s’apprêtait à passer le relais à la jeunesse. Le Parisien, pour sa part, a fait mention de la maladie de Bouteflika et de son effacement de la scène politique depuis plusieurs mois. «Très affaibli, invisible en public en raison de sa maladie», «il est un candidat par procuration» puisque c’est son Premier ministre qui a annoncé samedi sa candidature, estiment plusieurs journaux locaux», écrit le Parisien, soulignant que «au pouvoir depuis 1999, un record de longévité en Algérie, Bouteflika n’a plus pris la parole en public depuis son retour de 80 jours d’hospitalisation en France au printemps 2013 à la suite d’un AVC, puis un retour de quatre jours mi-janvier, toujours à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce. Il n’a depuis reçu que quelques responsables étrangers et n’a tenu que deux Conseils des ministres(…)». Le Parisien relève aussi que c’est sur la toile que les oppositions au 4e mandat ont été largement exprimées. «Faute d’opposition solide, c’est sur la toile que les Algériens se retrouvent pour s’écharper entre les partisans et les opposants au quatrième mandat du Président sortant.» Relevant le sentiment ayant dominé dans les commentaires sur la toile, le journal note que les internautes estiment que les jeux sont faits. S. A. I.
Quinze jours avant sa tenue, le secrétaire général de l’UGTA avait qualifié par «anticipation» le rendez-vous tripartite du 23 février dernier «d’historique». Abdelmadjid Sidi Saïd, selon son entourage, avait grand espoir de voir l’abrogation du 87 bis «validée» lors de ce rendez-vous, mais surtout son entrée en application concrétisée à très court terme. Abder Bettache - Alger (Le Soir) Dans son communiqué final, la tripartite du 23 février dernier a fait état de cinq recommandations, à savoir «la signature d’un pacte national économique et social de croissance, la mise en place des modalités de contribution du Fonds national d'investissement (FNI) au financement de l'investissement national public et privé, l'encouragement de la production nationale, la facilitation de l'intervention des entreprises nationales du BTPH dans la réalisation du programme national d'équipement, la dépénalisation de l’acte de gestion et enfin la décision d'abroger et de revoir l'article 87-bis de la loi 90-11 et de rédiger une nouvelle définition». C’est ce dernier point qui a focalisé toutes les attentions des observateurs de la question socio-économique et ce même point qui constitue un véritable baromètre de la réussite ou non de cette tripartite, notamment pour le monde du travail. Ainsi, même si son «abrogation» a été décidée, il n’en demeure que les retombées positives de son application risquent de provoquer des «remous» sur le front social. Il faut reconnaître que la surmédiatisation de ce rendez-vous avait suscité chez le monde du travail un grand espoir de voir la question salariale valorisée. Or, dans la pratique, il est clairement établi que l’abrogation de l’article 87 bis entre dans le cadre de la révision du code du travail, mais surtout les retombées financières de sa mise en application. Sur ce plan précis, il est important de noter que l’incidence financière de l’abrogation du 87 bis doit faire l’objet d’une mesure législative, autrement dit, une éventuelle révision des salaires des fonctionnaires doit être incluse dans un cadre législatif entrant dans le cadre d’une loi de finances. Ainsi, de deux choses l’une, soit comme, il a été décidé, la revalorisation salariale interviendra «à la faveur de la loi de finances 2015», soit elle interviendrait dans le cadre de la prochaine loi de finances complémentaire 2014. L’une comme l’autre, une «nouvelle approche permettra de consolider un revenu minimum et de rattraper les salaires des travailleurs des basses catégories professionnelles et aux entreprises, plus de flexibilité pour mieux rétribuer les rendements des travailleurs». Il faut reconnaître que l’abrogation du 87 bis était au centre de toutes les revendications de la Centrale syndicale soit depuis 1997. La décision de son abrogation constitue ainsi le dernier «verrou» des accords conclus entre l’Algérie et le FMI dans le cadre du plan d’ajustement structurel (PAS). Enfin, du côté de l’UGTA, on reste convaincu que la revendication portée depuis 1997 sera «couronnée par l’annulation pure et simple de ce dispositif et que ses retombées financières seront à moyen ou à long terme bénéfiques pour le monde du travail». Wait and see. A. B.
Après les enseignants, c’est au tour des élèves des classes de terminale de manifester leur colère. Ils étaient nombreux hier à se rassembler pour le deuxième jour consécutif à quelques mètres de l’annexe du ministère de l’Education. Ils exigent des garanties quant à la tenue du baccalauréat selon le calendrier établi, et disent ne pas vouloir sacrifier vacances et jours de repos. Ils remettent sur la table la question du «seuil» des cours à réviser. Le ministère de l’Education rassure. Nawal Imès - Alger (Le Soir) Ils étaient nombreux les lycéens rassemblées à quelques encablures de l’annexe du ministère de l’Education à Ruisseau. Les élèves de terminale des lycées de Garidi, de Aïn Naâdja, de Staouéli et de Bab Ezzouar se sont donné rendez-vous pour le second jour consécutif pour manifester leurs inquiétudes. Unanimes, ils se disent contre le sacrifice des vacances de printemps, des samedis et des mardis après-midi pour le rattrapage des cours perdus pendant la durée de la grève. Ils réclament dans la foulée le fameux seuil des cours introduit sous Benbouzid. Les lycéens rencontrés hier affirment vouloir bénéficier comme les candidats au baccalauréat des années précédentes du seuil jugé pourtant anti-pédagogique par les enseignants et même par le ministre de l’Education. Pourtant, les lycéens ne veulent pas entendre raison. Ils se disent victimes des mouvements de grève à répétition et ne veulent pas en payer les conséquences. Ils pointent un doigt accusateur en direction de leurs enseignants qu’ils soupçonnent de vouloir terminer le programme rapidement sans prendre le temps de leur expliquer le contenu. Ils considèrent également que la première semaine de vacances devrait être mise à profit pour des révisions et non pas pour dispenser des cours. La majorité des lycéens rencontrés hier semblaient ignorer que la date de l’examen avait déjà été fixée. Face à l’inquiétude des élèves, le ministère de l’Education a réagi via un communiqué dans lequel il tente de rassurer la communauté éducative, en particulier les élèves des classes d’examen. Le département de Baba Ahmed dit comprendre l’inquiétude des élèves mais assure qu’il avait déjà entrepris une première évaluation de la situation et que les inspecteurs chargés de cette mission avaient conclu que «la situation était maîtrisable». Pour tranquilliser les élèves, le ministère assure qu’au regard de la spécificité de chaque établissement scolaire, un traitement au cas par cas sera privilégié pour le rattrapage des cours. Les délégués des classes ainsi que les parents d’élèves pourront être associés à la prise de décision. Le ministère est formel : les dates des vacances et des examens de fin de cycle sont officiellement maintenues. Celles des compositions seront laissées à l’appréciation des enseignants. Il a tenu également à rappeler que les sujets d’examens ne porteront que sur les cours effectivement dispensés. Des assurances qui pour le moment n’ont pas porté leurs fruits. Les lycéens continuaient hier de relayer des informations sur les réseaux sociaux au sujet de la poursuite de leur mouvement de protestation. N. I.
Les lycéens en ébullition à Béjaïa Les lycées sont en ébullition depuis dimanche dernier dans la wilaya de Béjaïa où les apprenants ont décidé d’investir le front de la contestation pour crier leur colère contre les mesures prises par le département de Baba Ahmed, liées au rattrapage des cours suite au mouvement de grève de plusieurs jours des enseignants. Des décisions qui n’ont pas été du goût des élèves. Les apprenants sont contraints à un véritable marathon pour rattraper «le temps perdu». Les lycéens, notamment les candidats à l’examen du baccalauréat, réclament le maintien des vacances de printemps et l’allégement des programmes. Hier encore, l’heure était au débrayage. Plusieurs établissements scolaires du secondaire à travers la wilaya, ont été totalement paralysés. C’est le cas, entre autres, des lycées de Sidi-Aïch. Les élèves menacent de recourir à une grève illimitée pour se faire entendre. Au niveau du chef-lieu de wilaya, des lycéens sont sortis dans la rue pour exiger la limitation des programmes concernant l’examen du baccalauréat. «Les programmes sont trop chargés. Déjà avec une scolarité normale, il sera impossible pour nous de le terminer à temps, encore moins de parvenir à l’assimiler. C’est une injustice. Le ministère doit revoir les programmes et fixer un seuil pour nous permettre de préparer sereinement notre examen», se plaignent des lycéens. A. K.
La Confédération africaine de football (CAF) a fixé les dates des phases préliminaires de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2015, dont la phase finale aura lieu au Maroc, du 17 janvier au 7 février prochains. Trois tours préliminaires seront organisés par la CAF avant la phase de groupes. Le premier tour concernera les 4 équipes (moins bien classées) qui jouent leurs matches en aller et retour pour se qualifier au second tour. Le premier tour mettra aux prises la Mauritanie à l'île Maurice (match aller en Mauritanie) et l'Erythrée au Soudan du Sud (match aller en Erythrée). Les matches aller se dérouleront les 11-12-13 avril 2014, tandis que le retour les 18-19-20 avril 2014. Le second tour regroupera les deux équipes qualifiées du premier tour plus 26 équipes, lesquelles vont s'affronter en matches aller et retour. Les rencontres aller auront lieu les 16-17-18 mai 2014 et le retour les 30-31 mai/ 01 juin 2014. Quatorze équipes se qualifieront pour le troisième tour et s'affronteront en aller et retour. Sept d'entre elles passeront à la phase de groupes pour rejoindre les 21 équipes qualifiées d'office dont l'Algérie. Les matches aller auront lieu les 18-19-20 juillet 2014 et le retour les 01-02-03 août 2014.
…Et les dates de la phase de groupesPar ailleurs, la phase de groupes qualificative à la Coupe d'Afrique des nations CAN-2015 débutera le 5 septembre prochain avec le déroulement de la première journée. Les 21 équipes du pot A dont l'Algérie et les 7 équipes qualifiées à l'issue du troisième tour préliminaire, sont concernées par la phase de groupes qui se déroulera en six journées, dont la dernière aura lieu le 19 novembre 2014. Les deux premières équipes de chaque groupe seront directement qualifiées pour la CAN-2015 ainsi que le meilleur 3e des sept groupes. En cas d'égalité parfaite entre deux équipes pour la position du meilleur 3e des sept groupes, un seul match d'appui sera joué au Maroc. Le tirage au sort des phases éliminatoires (tours 2 et 3) ainsi que la phase de groupes sera effectué le dimanche 27 avril 2014 au Caire en Egypte. Dates des matches de groupesJournée 1 : 5 ou 6 septembre 2014Journée 2 : 10 septembre 2014Journée 3 : 10 ou 11 octobre 2014Journée 4 : 15 octobre 2014Journée 5 : 14 ou 15 novembre 2014 Journée 6 : 19 novembre 2014
Appel à la création d'une association nationale des retraités Chers concitoyens retraités (zaoualias). Constatant le silence total de la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR) qui fait la force de l'UGTA, ou bien cette fameuse fédération va dans le même sens politique que cette dernière. Pour cette raison, il apparaît clairement l'oubli absolu des retraités, et plus décevant encore, même par le Premier ministre Abdelmalek Sellal. Vous avez certainement remarqué qu’aucun de ses discours n'a fait signe pour les retraités. Plus d'espoir : je propose aux retraités possédant toute les compétences juridiques et intellectuelles pour la création d'une association nationale des retraités. Avec nos meilleurs sentiments et nos sincères remerciements pour toute l'équipe du quotidien Le Soir d'Algérie. Avec l'espoir d'une volonté : merci à tous. B. S.
Réforme de la gestion des mutuelles Avant tout, merci pour l'équipe du quotidien Le Soir d'Algérie pour sa rubrique «Retraite» qui nous permet de communiquer même de loin. A cette occasion, j'ai le plaisir de vous formuler toutes mes félicitations et vous dire bravo pour votre volonté, votre état d'esprit social, juste et équitable. Vos idées géniales et vos pensées pour la réforme de la gestion des caisses mutuelles en Algérie pour l'amélioration des prestations envers leurs adhérents d'une manière générale, et la retraite complémentaire en particulier comme sous d’autres cieux. Cela demande le devoir des responsables de la Sécurité sociale et de la Caisse des retraites qui doivent se pencher sur la piètre gestion de ces organismes dont cette gestion laisse à réfléchir et pose toutes les interrogations. Recevez mes sentiments pour nos points communs dans le sens d'une justice sociale pour la bonne raison. Une bonne politique sociale engendre la paix sociale pour éviter le Printemps arabe. Un internaute Quelle retraite pour les gardes communaux ? Suite à l’article paru dans votre glorieux journal, rubrique «Retraite» sous le titre «Du nouveau pour la retraite pour les gardes communaux, les patriotes et les membres des GLD» du mardi 21 janvier 2014, des questions me sont restées sans réponses et certains points demandent d’être éclaircis afin de comprendre ce fameux article 75 de la loi de finances 2014. 1- Je tiens à vous préciser que je suis moi-même agent garde communal cumulant 9 ans de services et ayant des années de cotisation à la Sécurité sociale. Ma question est : est-ce que je peux bénéficier de la retraite avec ces seuls 9 ans de services, sachant que votre article stipule le rachat par l'Etat des cotisations restantes. 2- Sur combien d’années est calculée la retraite proportionnelle exceptionnelle ? Dans l’attente de votre réponse et vos précieux services pour l’information, acceptez chère équipe mes sincères salutations sachant que je suis votre fidèle lecteur. Bravo et bon courage. Moussouni Abdelghani Réponse : En fait, il s’agit de l’article 77 qui stipule : «Les citoyens volontaires ayant participé aux côtés de l’Armée nationale populaire à la lutte contre la subversion et le terrorisme, postérieurement à 1992, conformément à la réglementation en vigueur ouvrent droit à une pension de retraite proportionnelle exceptionnelle et au rachat, sur le budget de l’Etat, des cotisations de Sécurité sociale et de retraite. Les modalités d’application du présent article sont définies par voie règlementaire». Ce texte d’ap
le 11.02.14 | 14h04 | mis à jour le 11.02.14 | 16h08
La seule chose qui reste à faire maintenant est de « disqualifier » l’élection présidentielle à travers une « abstention massive ».
L’Algérie est dans une « impasse historique », a estimé Saïd Sadi, lors de son passage ce mardi au forum du quotidien Liberté. Et pour sortir le pays de cette situation, il faut aller vers une « phase de transition » durant laquelle le pouvoir politique sera confié à un « collège de personnalités nationales qui ne peuvent pas concourir à des postes de responsabilité ».Ce collège de personnalités se chargera de l’élaboration d’une nouvelle Constitution « consensuelle » avant de passer à l’organisation des élections présidentielle et législatives. L’ancien président du RCD a souligné que le pouvoir en place peut être associé dans cette démarche de dialogue national en tant que « partie » et non pas en qualité de « tuteur ou d’arbitre ». Saïd Sadi considère que le débat politique en cours actuellement dans le pays est « empoisonné ». Au lieu de focaliser sur « les garanties de transparence » du prochain scrutin, le débat est dirigé sur le quatrième mandat. « Le coup est parti le jour où l’on a violé la constitution pour permettre à Bouteflika de briguer un troisième mandat », a-t-il dit à ce propos. Il a rappelé que les députés du RCD, étaient les seuls au sein du Parlement algérien à s’être opposés à la levée de la limitation des mandats, opérée dans le cadre de l’amendement de la Loi fondamentale en 2008.Candidats "fous"
Depuis quelques jours, Alger est quadrillée par un dispositif de sécurité inhabituel. Le renforcement est visible dans les grandes artères et à proximité de certains établissements publics.
Au niveau de la Grande-Poste, les véhicules blindés de la police longent la grande avenue. Aux alentours du siège de l’Assemblée populaire nationale (APN) et à la place du 1er Mai, des fourgons de police ont pris position. De simples passants interceptés ont été sommés de présenter leur pièce d’identité. Dimanche, des policiers ont malmené des syndicalistes qui manifestaient, devant la résidence Djenane El Mithak, pour dénoncer leur marginalisation en tant que partenaire social et leur exclusion de la tripartie. Pis encore, à leur retour à leurs sièges respectifs, certains syndicalistes étaient étonnés de voir des agents de l’ordre postés devant la porte et à proximité des immeubles abritant leurs bureaux.Les syndicats, tout en dénonçant cet état de fait, ont qualifié le déploiement des agents des forces de l’ordre de «dispositif monstrueux». Hier, le Comité national des patriotes devait tenir un sit-in devant le palais du gouvernement. Arrivés au niveau de la Grande-Poste, les rappelés de l’armée ont été encerclés par un convoi de fourgons de police. Tabassés et malmenés, ils ont été sommés de quitter les lieux. Les policiers ont orienté et forcé les manifestants à se rendre à la gare de Tafourah où le dispositif de sécurité avait été renforcé : «Les agents de l’ordre nous ont embarqués de force dans des bus menant vers la gare de Kharouba», dénonce le porte-parole du Comité national des rappelés de l’armée. Celui-ci, qui ne comprend pas l’acharnement des services de sécurité, s’interroge surtout sur les raisons du renforcement de ce dispositif. Que craint le pouvoir ? «De quoi a-t-il peur ?», s’est interrogé un militant des droits de l’homme. «Pourquoi Alger est sous haute surveillance ?», s’inquiète-t-il.
Egypte: un nouveau Premier ministre après la démission du gouvernement
le 25.02.14 | 16h13 | mis à jour le 25.02.14 | 18h08
Ibrahim Mahlab, un cacique du parti du président déchu Hosni Moubarak, a été...
Ibrahim Mahlab, un cacique du parti du président déchu Hosni Moubarak, a été nommé mardi nouveau Premier ministre de l'Egypte, au lendemain de la démission du gouvernement nommé par l'armée après la destitution en juillet de l'islamiste Mohamed Morsi.M. Mahlab, ministre sortant de l'Habitat, doit désormais former une nouvelle équipe gouvernementale afin de conduire le plus peuplé des pays arabes vers l'élection présidentielle prévue au printemps et pour laquelle l'homme fort du pays, le chef de l'armée Abdel Fattah al-Sissi, est donné favori.Le nouveau Premier ministre a dit espérer présenter son gouvernement d'ici "trois à quatre jours" et promis de s'atteler aux dossiers économiques et à la question de la sécurité dans un pays déserté par les touristes, à l'économie en ruines et en proie à des attentats qui visent désormais quasi-quotidiennement les forces de l'ordre.
Après le mouvement de protestation initié par les lycéens, le ministère de l’Education vient de décider du maintien des dates des examens et de celles des vacances scolaires.
Le ministère de l’Education nationale rassure les élèves et leurs parents. «Les dates des vacances et des examens de fin de cycle sont officiellement maintenues», précise le ministère de l’Education dans un communiqué rendu public hier. Aucun report donc des dates des examens ou des vacances, comme l’indique Mustapha Benzemra, directeur de l’Office national des examens et concours d’Alger-Centre. Il a déclaré à l’APS que la date de l’examen du baccalauréat prévue le 1er juin «demeure inchangée». Le communiqué du ministère de l’Education, dont El Watan a une copie, souligne que les dates des compositions «sont laissées à l’appréciation de la concertation au niveau de chaque établissement». Le ministère de l’Education nationale rassure que «les sujets d’examen ne porteront que sur les leçons effectivement dispensées». Les élèves bénéficieront d’une période de révision de leurs cours, cependant aucune précision sur la durée accordée. Le communiqué du ministère de l’Education nationale intervient suite à l’action de protestation menée par des centaines d’élèves qui revendiquent, encore cette année, la limitation des cours pour les classes de terminale.Par ailleurs, «vu que les établissements sont inégalement touchés par les arrêts de travail, un plan de récupération des heures perdues sera discuté et arrêté en fonction des spécificités de chaque établissement scolaire», souligne le ministère de l’Education nationale. Ce dernier a effectué la première évaluation du retard causé par la grève de trois syndicats (Unpef, Cnapest et Snapest). «La situation est maîtrisable», conclut le département de Baba Ahmed qui n’a pas manqué de souligner que «la grève observée par trois syndicats a généré de l’angoisse chez les élèves concernés». Mais, les cours perdus peuvent être récupérés «loin de toute précipitation dans l’exécution des programmes», précise-t-on.L’Organisation nationale des parents d’élèves (ONPE) s’est montrée soulagée des mesures prises par le ministère de l’Education nationale. M. Benzina, président de l’ONPE, s’interroge toutefois sur le caractère répétitif de la demande de la limitation des cours par les élèves. Il appelle, par là même, à la révision de cette démarche qui n’est pas dans l’intérêt de l’élève. «Un bac découlant de la limitation des cours n’est pas reconnu», met-il en garde. Questionné à ce sujet, Noui Benbarghous, président du Comité national des directeurs et des censeurs affilié à l’Unpef, estime qu’il est nécessaire d’établir un plan de récupération des cours au niveau des établissements. Ce dernier propose le dialogue avec les élèves concernés et les parents à propos du rattrapage, durant les vacances, des leçons perdues. De l’avis de ce directeur, la plupart des élèves ne sont pas contre la récupération des cours durant les vacances. «Il suffit de les convaincre et de les associer aux modalités de récupération», explique M. Benbarghous qui suggère, à titre d’exemple, la programmation de séances durant la matinée uniquement, laissant les élèves profiter du reste de la journée.
20 ans après, les stigmates du massacre du caveau des Patriarches
le 25.02.14 | 19h32
Vingt ans ont passé, mais pour Mohammad Abou Halawa, le souvenir est encore...
Vingt ans ont passé, mais pour Mohammad Abou Halawa, le souvenir est encore douloureux. Rescapé du massacre du caveau des Patriarches de Hébron, il est depuis cloué dans une chaise roulante chez lui, à 400 mètres de la tombe de l'auteur du carnage, un colon juif fanatique.Le vendredi 25 février 1994 à l'aube, Baruch Goldstein, médecin de la colonie voisine de Kyriat Arba, mitraillait au fusil automatique M-16 les fidèles musulmans en prière au Caveau des Patriarches, lieu saint pour les juifs et les musulmans (qui l'appellent mosquée d'Ibrahim), avant d'être lynché par les survivants."Cela me fend le cœur chaque fois que je vois les colons danser sur la tombe du criminel qui m'a rendu infirme", soupire Mohammad Abou Halawa, 53 ans, paraplégique depuis le massacre, qui a fait 29 morts et des centaines de blessés, montrant une photo d'époque sur laquelle il apparaît couvert de sang."Nous sommes les victimes, mais c'est nous qui sommes punis sans avoir commis aucun crime, que ce soit aujourd'hui ou il y a vingt ans", ajoute ce père de quatre enfants au sujet des conditions draconiennes imposées par l'armée israélienne au cœur de la plus grande ville de Cisjordanie occupée."Je n'oublierai jamais ce qui est arrivé. A chaque fois que je pénètre dans la mosquée pour prier, je revois la scène, ce criminel ouvrant le feu, j'entends les rafales et les hurlements des fidèles, ce fut un moment horrible, indescriptible", se souvient cheikh Adel Idriss, imam du sanctuaire au moment de la tuerie. Près d'un millier de manifestants ont défilé vendredi pour marquer ce 20ème anniversaire et réclamer la réouverture d'une des principales artères commerçantes, la rue Al-Chouhada (rue des Martyrs ndlr), fermée aux Palestiniens depuis.A la suite du massacre, l'armée israélienne a divisé le caveau, où selon la tradition reposent Abraham et ses premiers descendants, Isaac et Jacob, en deux parties: l'une pour les fidèles musulmans et l'autre pour les pèlerins juifs. - 'Les victimes sont punies' -
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الثلاثاء 25 فيفري 2014 م الثلاثاء 24 ربيع الثاني 1435 ه Mardi 25 Fevrier 2014
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