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Actualités : LE BONJOUR DU «SOIR» Braves Tchadiens !
Par Maâmar Farah Profitant de l'absence de mon neveu qui n'a pas trouvé mieux que de partir humer l'air pur de la montagne, au moment où l'actualité bouillonne de sujets brûlants, j'occupe de force la lucarne de «Une» ! J'en ai marre de jouer à la «vedette américaine»! Si j'ai commis cet impair, c'est pour remercier l'armée tchadienne et m'incliner à la mémoire de ses dizaines de martyrs qui sont montés bien haut dans le nord du Mali, là où les terroristes et leurs chefs se sentaient à l'abri, ayant la certitude que l'Algérie n'enverrait aucun soldat à l'extérieur de ses frontières. Comme il a dit lui, le Premier ministre ! Et si les nôtres font du bon boulot au nord (comme dirait mon neveu, un peu militariste, ne trouvez-vous pas ?) où ils sont engagés contre la même Aqmi, il faut dire, qu'à la frontière sud, ils se suffisent de leurs jumelles pour voir les plus grands chefs terroristes sahariens tomber sous les balles tchadiennes, maliennes et françaises. (Là, il m'aurait censurée, le chef de cet encadré !) Et toi, cher ami lecteur, si, dans un avenir proche, tu pourras aller voir les «éléphants du Sahara» du côté de Gao ou longer le fleuve Niger dans un beau bateau, n'oublie pas, en traversant les Ifoghas, de déposer une gerbe de fleurs à la mémoire de ces braves guerriers qui sont en train de venger les victimes de Tiguentourine ! tataaldjia@yahoo.com P. S. : au fait, ce gars très bavard du MAE, a-t-il pensé à présenter les condoléances de l'Algérie aux familles, au peuple et au gouvernement tchadiens ?
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Actualités : NEUTRALISATION DES CHEFS TERRORISTES AU NORD-MALI Interrogations sur le butin d’Aqmi
Où sont les millions d’euros versés aux terroristes par les Etats occidentaux pour libérer leurs otages ? Il semblerait qu’une bonne partie de cette somme soit perdue à tout jamais. En effet, Abou Zeid, «émir» d’Al Qaïda au Maghreb islamique, aurait emporté ce secret dans sa tombe. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Le site mauritanien Sahara Média consacre un article à ce sujet. «Abou Zeid s’est rendu célèbre dans la gestion de l’immense pactole tiré des rançons, selon le témoignage de personnes qui l’ont connu de près. Et en l’absence de moyens pour conserver l’argent tiré de la prise d’otages, Abou Zeid avait souvent caché des millions d’euros dans le désert, s’aidant en cela avec des données GPS qu’il était le seul à connaître», écrit Sahara Média. Si la mort de ce terroriste se confirme, ce trésor restera sous le sable du Sahara. Par ailleurs, les opérations antiterroristes menées par les armées française et tchadienne dans la région de Gao et dans l’Adrar des Ifoghas se sont poursuivies hier. Bien que non encore confirmée officiellement, la liquidation d’Abou Zeid et de Mokhtar Belmokhtar pourrait avoir un effet direct sur le sort des otages étrangers détenus par les groupes terroristes. Paris craint le pire pour ses otages. L’opération antiterroriste menée par les forces françaises et tchadiennes dans le massif des Ifoghas pourrait s’avérer fatale pour les six ressortissants français. Hier, les médias ont relevé le malaise des «autorités politiques et militaires» au sujet de cette question sensible. Le site internet du magazine Le Point indique que Paris préfère rester discret du fait du flou persistant qui existe sur le terrain des opérations. Citant une source militaire française, ce média indique que la mort des otages pourrait être le résultat de «feux amis», de soldats tchadiens en l’occurrence. «L’armée nationale tchadienne est constituée pour l’essentiel de membres de l’ethnie Zaghawa — à laquelle appartient Idriss Déby, le président du Tchad — et ses soldats passent pour être des combattants courageux et efficaces, mais ne s’embarrassant pas des détails. La vraie crainte à Paris, c’est que des otages français aient été victimes des combats. L’hypothèse n’est pas exclue qu’ils aient été tués pas des feux amis, plutôt que par leurs geôliers, pour lesquels ils constituent une précieuse monnaie d’échange», écrit Le Point en précisant qu’une procédure de prélèvement d’échantillons d’ADN auprès des familles des otages serait en cours. Ces informations démontrent les difficultés de coordination entre les unités antiterroristes des deux pays engagés dans l’Adrar des Ifoghas. Hier, un soldat français est mort lors de violents combats dans ce massif situé au nord-est du Mali. Agé de 26 ans, il faisait partie du 1er Régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP). C’est le troisième soldat français à mourir au Mali depuis le lancement de l’offensive militaire. L’armée française qui mène également une offensive plus au sud, dans la région de Gao, a annoncé hier avoir tué «une cinquantaine d’islamistes du Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest». Reste la question de la liquidation des deux chefs terroristes, Mokhtar Belmokhtar et Abou Zeid. Leur mort a été annoncée par les autorités tchadiennes mais elle n’a toujours pas été confirmée officiellement. Selon des sources tchadiennes citées par plusieurs médias français, l’élimination de Mokhtar Belmokhtar, initiateur du groupe terroriste «les signataires par le sang» qui avait commis la prise d’otages de Tiguentourine, serait intervenue le 2 mars à midi. La mort d’Abou Zeid remonterait au 23 février lors d’une opération menée par l’armé tchadienne qui a permis l’élimination de 40 autres terroristes. T. H.
Les Ifoghas, citadelle imprenable Situé au nord-est du Mali, à la frontière avec l’Algérie et le Niger, l’Adrar des Ifoghas est la région d’origine de la tribu touareg des Kel Ifoghas. Difficile d’accès de par sa configuration, ce massif offre une multitude d’abris naturels, notamment des grottes. C’est dans cet objectif précis que les groupes terroristes en ont fait une zone de repli stratégique dès le début des années 2000. Depuis quelques semaines, les armées française et tchadienne, soutenues par les forces du Mouvement national de libération de l’Azawad, tentent d’en déloger les terroristes d’Aqmi, du Mujao et d’Ansar Dine. T. H.
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Actualités : MÉTRO ET TRAMWAY Vers des abonnements trimestriels et annuels
L’Entreprise du métro d’Alger (EMA) réfléchit à de nouvelles formules d’abonnement. Elle envisage, selon son directeur, de proposer à ses clients, des abonnements trimestriels ou annuels avec des coûts de revient beaucoup plus intéressants. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - La formule d’abonnement actuelle proposée par l’Entreprise du métro d’Alger n’attire pas beaucoup, reconnaît le premier responsable de cette entreprise. Pourtant, le prix du ticket est de 35 DA pour un aller simple ou lieu des 50 DA payés par les non-abonnés. Dans une logique de conquête des clients, l’Entreprise du métro d’Alger étudie la possibilité de lancer de nouvelles formules d’abonnements trimestriels et annuels, à des prix plus alléchants, a indiqué hier, Omar Hadbi, P-dg de l’EMA, lors de son passage sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale. L’intervenant a, par ailleurs, indiqué que le tramway d’Oran, qui s’étend sur une distance de 18,7 km avec 32 stations dont les essais techniques ont démarré samedi dernier, rentrera en service à partir du 1er mai prochain. Le projet a coûté, selon le premier responsable de l’EMA, 52 milliards de dinars. Trois extensions sur 38 km sont prévues pour ce tramway. Le premier tronçon ira de Sénia vers l’aéroport, le second de l’USTO vers Birdjin et enfin le dernier vers la gare routière. Pour le tramway de Constantine, la marche à blanc sur une distance de 8,1 km, débutera le 4 juin prochain et le démarrage commercial est prévu pour le 5 juillet prochain, a précisé M. Hadbi. Des extensions sont également prévues pour ce tramway qui a coûté 44 milliards de dinars. Le P-dg de l’EMA a également annoncé que des appels d’offres seront lancés pour la réalisation de six nouveaux tramways dont trois sont déjà lancés. Ils concerneront les villes de Sidi Bel-Abbès l’appel d’offres est réceptionné depuis le 17 février dernier et les travaux démarreront en mai prochain —, Mostaganem —, l’appel d’offres sera lancé le 25 avril prochain et le démarrage des travaux est prévu pour le deuxième semestre de l’année en cours et Ouargla dont les appels d’offres seront lancés le 14 mars prochain. Pour la réalisation des tramways des villes de Sétif, Annaba et Batna, les travaux sont en cours d’étude. L’enveloppe globale pour l’ensemble de ces projets est estimée à 4 milliards de dollars. Des études de faisabilité seront aussi lancées pour la réalisation de tramways à Tlemcen, Djelfa, Béchar, Tébessa, Blida, Skikda et Béjaïa. Pour Alger, l’invité de la radio a indiqué que le tronçon allant de Bordj El Kiffan à Dergana sur 7 km sera mis en service vers la fin de l’année en cours. Quant aux travaux du tronçon Bir Mourad Raïs-Les fusillés, ils devront démarrer au cours du 1er trimestre 2014. Pour le métro, la mise en service du tronçon Hai El Badr vers El Harrach est prévue pour la fin 2014. Selon M. Hadbi, «d’ici 2016, au plus tard jusqu’au premier trimestre 2017, le métro d’Alger aura un réseau de 18 km d’exploitations». S. A.
Une société mixte pour gérer l’exploitation et la maintenance des téléphériques Le P-dg de l’Entreprise du métro d’Alger a annoncé hier, qu’un projet de création d’une société mixte, qui se chargera de l’exploitation et de la maintenance de tous les téléphériques d’Algérie, est en cours de réflexion. Le responsable n’a pas précisé le nom de l’entreprise étrangère qui sera partenaire de l’Etusa dans ce projet. Par ailleurs, le premier responsable de l’EMA a indiqué que plusieurs projets de téléphériques seront bientôt lancés. Cinq sont en cours d’étude, à savoir les télécabines de Médéa, Béjaïa, Jijel et Souk-Ahras. S. A.
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Actualités : ENFANTS AUTISTES Une prise en charge quasi inexistante
Si le nombre d’enfants autistes est en constante augmentation, la prise en charge ne suit pas pour autant. Les parents, souvent livrés à eux-mêmes, souffrent du nombre insuffisant des structures d’accueil spécialisées. Pour le professeur Asma Oussedik, pédopsychiatre et chef du service psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital de Chéraga, il est urgent qu’une bonne prise en charge des enfants autistes soit assurée. Intervenant hier dans le cadre du forum du quotidien DK News, la spécialiste a indiqué que très peu de structures prennent en charge ces enfants qui ont besoin de soins personnalisés et spécifiques. Selon l’intervenante, ces enfants, qui sont souvent dans leur famille, ne bénéficient pas des soins nécessaires. «Très peu de ces enfants autistes sont pris en charge de manière régulière, alors que la demande est très importante», a déclaré le professeur Oussedik. Elle dira aussi que sur le territoire national, on recense dix centres réalisés par le ministère de la Santé alors que dix autres sont en construction. «Nous sommes loin de la prise en charge suffisante et idéale», précisera l’intervenante notant aussi que le secteur de la solidarité a fait en sorte que quelques classes intégrées soient créées au niveau des écoles dépendant du secteur de l’éducation. Ceci alors que certaines associations ont réussi à créer des centres de prise en charge de jour, selon le professeur Oussedik. Si l’hôpital de jour de Chéraga est une solution pour les enfants autistes, cette structure n’arrive pas à répondre à la demande. Il faut aussi une intégration sociale, a précisé le professeur Oussedik, qui précise également que le dépistage précoce et la prise en charge adéquate sont importants pour l’évolution de l’enfant autiste. La spécialiste notera, par ailleurs, une augmentation de la prévalence, avec actuellement plus de 80 000 enfants autistes en Algérie. Lors de la conférence organisée hier, un film-documentaire retraçant le parcours et les étapes de la prise en charge de quatre enfants autistes a été projeté. Le documentaire montre ainsi le calvaire quotidien des parents et des enfants, ainsi que leur désarroi devant ce trouble. Notons que mis à part le centre de Chéraga, aucune autre structure n’existe pour la prise en charge de ces enfants. F.-Zohra B.
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Actualités : ILS REVENDIQUENT LA SUPPRESSION DU DOUBLE DISPOSITIF Sit-in locaux, aujourd’hui, des jeunes du préemploi et du filet social
Les jeunes «exerçant» dans le cadre du préemploi et du filet social ne désarment pas et comptent aller au bout de leur mouvement pour se faire entendre auprès des pouvoirs publics, au sujet de leur «calvaire» infini. Ils tiennent, ce matin, des sit-in à travers l’ensemble des wilayas du pays. Mohamed Kebci - Alger (Le Soir) - Ils sont un «peuple», ces jeunes qui font fonctionner nos administrations dont certaines des plus sensibles, en contrepartie de rémunérations tout ce qu’il y a de misérable. Eux, ce sont ces milliers de jeunes des deux sexes, environ 600 000 diplômés ou sans aucune qualification, à être recrutés, «temporairement des années durant», dans le cadre du double dispositif du filet social et du préemploi. Et la contrepartie modique sonne comme une «exploitation, un esclavagisme des temps modernes qui ne disent pas leur noms, affirme Idriss Mékidèche, le chargé de la communication au sein de la commission nationale de la corporation, agissant sous l’égide du Snapap (aile Malaoui). Les premiers ne percevant qu’une «mensualité» de 5 650 dinars au moment où les seconds perçoivent 15 000 DA pour les licenciés et les ingénieurs, 12 000 DA les TS et les DEUA et 8 000 DA pour les autres ouvriers. Le drame pour ces contingents de jeunes qui ne cessent de grossir les rangs de ces «fonctionnaires » d’un genre à part, est que leur «supplice» dure indéfiniment pour nombre d’entre eux, avec l’espoir qu’une promesse de régularisation lancée par le supérieur hiérarchique ou un de ses «bras longs» se concrétise. Ce qui, malheureusement, pour la majorité d’entre eux, demeure au stade de simple vœu pieux. Pour remédier à leur situation, les concernés se sont organisés, en 2011, en commission nationale sous l’égide du Snapap et se sont dotés d’une feuille de route, une plateforme de revendications et ont opté pour un mouvement de contestation pour satisfaire cette dernière. Dans ce sillage, la commission vient de lancer un appel à une nouvelle action de rue pour ce lundi. Il s’agit de sit-in locaux, devant les sièges des wilayas du pays. Un retour, en fait, à la contestation après une action similaire initiée le 28 janvier dernier. Selon, le chargé de la communication au sein de la commission nationale qui a renouvelé récemment son bureau, ces sit-in sont dictés par le refus des pouvoirs publics à ouvrir le dialogue. «Nous ne demandons que notre droit conformément à ce que stipule la Constitution dans son article 55», affirme-t-il. Des actions locales qui se veulent, selon notre interlocuteur, comme une préparation à une action d’envergure prévue prochainement à Alger, poursuit Mékidèche pour qui il est désormais vital de mettre fin à cette politique de l’emploi précaire qui n’est que «de la poudre aux yeux». Et de ressasser une fois de plus les trois autres doléances de cette corporation, à savoir l’intégration, sans aucune condition, de tous les jeunes exerçant dans ce double dispositif, le gel de tous les concours de recrutement, le temps justement de permettre cette intégration tant souhaitée et enfin la comptabilisation des années d’exercice dans l’expérience professionnelle et le calcul de la retraite. M. K.
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Sports : BASKET-BALL : SUPERDIVISION (15e JOURNÉE) Le CSMC, le CRBDB et le WAB au tapis
D’énormes surprises ont marqué la 15e journée du championnat de Superdivision de basket-ball jouée samedi, au cours de laquelle les principaux ténors de la compétition ont mordu la poussière dont les deux leaders, le CSM Constantine et le CRB Dar El- Beïda suivis du WA Boufarik.
C’est la surprenante équipe de l’US Sétif qui a volé la vedette en infligeant au CSM Constantine sa première défaite de la saison (87-83), et assure du coup sa qualification aux play-off, en compagnie de sa victime du jour, dont la défaite n’aura aucune incidence sur le classement du groupe B. L’autre surprise de cette journée est venue de Staouéli, où les locaux du NBS sont venus à bout du WA Boufarik (72-69), au terme d’une rencontre âprement disputée. Cette défaite du WAB relance la course pour la qualification, où pas moins de 4 équipes se disputent les deux billets encore en jeu au niveau de ce groupe. Outre le WAB (25 points), ce sont le NBS et l’ABS Skikda large vainqueur du NAH Dey (88-57) qui totalisent 24 points, et le CSMBB Ouargla (23 points), battu contre toute attente à Bel-Abbès (60-71), qui vont entamer le sprint dans la dernière ligne droite pour arracher le droit d’accompagner les deux premiers (CSMC et USS) à la phase finale de la compétition. Dans le groupe A, amputé du match IRBB Arréridj-GS Pétroliers reporté à une date ultérieure, c’est le CRB Dar El-Beïda qui paie les frais du réveil de l’USM Blida victorieuse par 85-78. Si le GSP et le CRBDB sont hors d’atteinte, les deux places restantes feront l’objet d’une lutte impitoyable serrée entre le trio : USMB (24 points), l’O Batna (23 points) et l’IRBBA (22 points- moins 1 match). La rencontre MS Cherchell-USM Alger a été spectaculaire de bout en bout. Il a fallu recourir à 3 prolongations pour voir enfin les Usmistes l’emporter par 87-82, et améliorer sensiblement leur position au classement général. M. A.
- Résultats
- Groupe A
- AU Annaba-COBB Oran 52-66
- O Batna-ASMI Blida 60-53
- USM Blida-CRB Dar El-Beïda 85-78
- IRBB Arréridj- GS Pétroliers non joué
- MS Cherchell-USM Alger 82-87 (a.3 prolongations).
- Groupe B
- OM Bel-Abbès-CSMBB Ouargla 71-60
- AB Skikda-NA Hussein-Dey 88-57
- NB Staouéli-WA Boufarik 72-69
- US Sétif-CSM Constantine 87-83
- CRB Témouchent-CRM Birkhadem 81-82.
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Sports : COUPE D’ALGÉRIE JEUNES Tirage au sort ce mercredi
Le tirage au sort des quarts de finale de la coupe d’Algérie jeunes aura lieu ce mercredi 6 mars au siège de la LFP. Cette cérémonie, qui débutera à 11h, concernera la catégorie des U21, laquelle regroupe les clubs de la L1 et de la L2 ainsi que les U20, U17, U15 et les U13.
Sports : HANDBALL : AGO DE LA FAHB CE MATIN AU COA Le jour le plus long
Après bien des attentes et des supputations, la fameuse assemblée générale de la Fédération algérienne de handball se déroulera enfin ce matin, au siège du Comité olympique algérien (COA). L’ordre du jour concernera, à l’instar de toutes les instances sportives nationales en fin de mandat olympique, l’adoption des bilans moral et financier 2012 ainsi que celui du mandat olympique écoulé et la désignation des commissions de candidatures et de recours pour la prochaine assemblée générale élective. Avant que la date de ce conclave ne soit établie, il a fallu plusieurs réunions entre les représentants de la Fédération algérienne de handball (FAHB) et ceux des services de la Direction générale des sports du ministère de la Jeunesse et des Sports (DGS /MJS). Ainsi, la liste réglementaire des membres devant prendre part à ce conclave, le quatrième et dernier de ce mandat, a été arrêtée à 84 membres. Il faut rappeler que la pierre d’achoppement concernait la liste des clubs de division nationale Une Messieurs et les membres du bureau fédéral suspendus durant le dernier mandat. Le bras de fer qui prévalait depuis presque deux années était lié à la décision de la FAHB d’augmenter le nombre des équipes de la D1 Messieurs, ce qui a engendré un boycott de certains clubs qui ont eu gain de cause auprès du tribunal arbitral sportif. Au bout d’une série de réunions, il a été décidé que 18 équipes de la Division nationale Une Messieurs plus 11 de la Division nationale Une Dames aient le droit d’assister à l’AG. Mais pour ce palier, il n’y aura que 9 équipes représentées. La raison est que la réglementation en vigueur ne donne droit qu’à une voix par CSA. Comme le GS pétroliers et le HBC El Biar ont, chacun, deux formations, alors ils n’auront droit qu’à une seule équipe pour les représenter. Pour ce qui est des membres fédéraux suspendus, la DGS MJS a maintenu leur suspension et de ce fait, ceux-ci n’assisteront pas à cette AGO. D’autre part, le spectre de l’inéligibilité plane sur les membres du bureau fédéral sortant. O. K.
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Culture :Le coup de bill’art du Soir Aux fous !
Par Kader Bakou Dans «La guerre du Golfe une maladie mentale », le chapitre II du livre The Emotional Life of Nations (éd. Karnac Books, 2002), Lloyd de Mause a écrit que la guerre que menèrent les Américains contre l'Irak en 1991 était un rituel sacrificiel – similaire aux rituels des civilisations antiques – destiné à regonfler le moral de la nation. Le psycho-historien américain a donné une explication originale sur les origines et les motivations profondes de certains conflits et guerres. Selon lui, il n’y a pas que l’échec et les problèmes qui en résultent qui peuvent pousser l’individu, les dirigeants et les nations à des actes extrêmes tels que l’homicide, le suicide ou le déclenchement d’une guerre. «Depuis que Freud a, pour la première fois, étudié des cas de patients ‘’ruinés par le succès’’, les psychothérapeutes ont souvent observé que le succès personnel et la prospérité font resurgir chez les personnes des sentiments de culpabilité et d'illégitimité. Pourtant, personne ne semble avoir remarqué que ce genre de sentiments culminent dans la vie émotionnelle d'une nation après une longue période de paix, de prospérité et de progrès social, particulièrement si cette dernière fut accompagnée de plus de liberté personnelle et sexuelle», écrit-il. Il en résulte, comme aux Etats-Unis après le chute de «l’Empire du mal» soviétique, ce que de Mause appelle «un sentiment national de culpabilité» dont il faudrait se «purifier» par un sacrifice quelconque. «Durant ces croisades puritaines à caractère émotionnel, les médias cessent de minimiser les dangers existants et lancent des appels hystériques en prétendant que le monde est devenu soudainement invivable». Paul Volcker, directeur de la Federal Reserve Banque, avait déclaré ironiquement à un journaliste : «Nous avons la peur panique que quelqu'un, quelque part, puisse être heureux.» Que faire alors ? «Il y avait une seule façon d'éviter qu'une longue récession économique ne soit nécessaire pour guérir la nation de sa dépression. Il fallait fabriquer un ennemi extérieur qui puisse porter le blâme de notre «cupidité » collective et être ensuite puni à la place de l'Amérique.». Plus loin, il fait remarquer : «L'idée que l'Amérique puisse s'engager dans une guerre pour des raisons émotionnelles semble blasphématoire. Bien que la plupart des gens conviennent que les actes homicides commis par un individu puissent prendre leur source dans un désordre émotionnel inconscient, il est plus rare que l'on se demande si les guerres – qui sont des actes homicides commis par des nations entières – puissent venir de désordres émotionnels vécus collectivement.» Les guerres sont généralement expliquées par des motivations économiques. Après avoir étudié un grand nombre de documents historiques, Lloyd de Mause est arrivé à une autre conclusion : «Les guerres démarrent généralement sur des images paranoïaques, homicides ou même suicidaires.» Il donne deux exemples. Quand le gouvernement japonais se demanda s'il fallait attaquer Pearl Harbour et entrer en guerre contre les Etats-Unis, le général Hideki Tojo demanda à plusieurs ministres leur avis. Tous les ministres présents pronostiquèrent une défaite japonaise et estimèrent qu’une telle attaque serait suicidaire. Tojo leur répond : «Il y a des moments où l'on doit avoir le courage de faire des choses extraordinaires — comme sauter, les yeux clos, depuis la véranda du Temple de Kiyomizu ! (le temple de Tokyo où des gens se suicident souvent). Le deuxième exemple est celui de Hitler qui, lui aussi, «s'exprima en termes suicidaires et non économiques lorsqu'il partit en guerre promettant aux Allemands une mort glorieuse sur le champ de bataille et parlant de lui comme d'un «somnambule» tandis qu'il conduisait le peuple allemand par-dessus la falaise suicidaire. » L’homme n’a pas changé depuis, au moins, l’Antiquité et ses sacrifices rituels (dont l’immolation). Seules les divinités ont changé avec le temps. K. B. bakoukader@yahoo.fr
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Merci de découvrir si tard que cette junte des Tagarins est finalement fréquentable ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Bedjaoui nie tout lien avec les scandales Sonatrach et affirme qu’il n’a rien à voir avec les agissements de son neveu.
Ah ! La famille algérienne n’est plus ce qu’elle était !
Oui, bon, d’accord ! Il ne faut pas radoter. Je l’ai déjà écrit ici, et je ne devrais pas le réécrire. Eh ben si ! J’assume mon côté radoteur. Je ne vois pas pourquoi des chaînes d’info continue peuvent se permettre de diffuser en boucle le même bulletin, avec les mêmes bégaiements, les mêmes blancs et les mêmes intonations, et moi, je m’interdirais d’aborder à nouveau une information déjà traitée en 30 lignes, dans cet espace. Et en plus de cela, faut bien le dire, j’ai été un peu provoqué. Eh oui ! J’ai sous les yeux la déclaration du ministre britannique en charge de l’Afrique du Nord et je la lis et la relis : «Nous serons aux côtés de l’Algérie dans sa guerre contre le terrorisme.» Je ne sais pas s’il faut classer cette phrase dans le chapitre «humour anglais». En même temps, je n’arrive pas vraiment à en rire. Pourtant, je fais des efforts pour détendre mes zygomatiques. Plus par courtoisie et sens de l’hospitalité, ce ministre nous rendant visite. Mais je n’y arrive pas. Parce qu’en fond à sa déclaration, en écho me parviennent toujours les râles des jeunes bidasses morts en combat dans les maquis faute d’équipements adéquats. Des équipements demandés à des pays occidentaux et qui nous ont été refusés, car à cette époque, il ne fallait pas s’acoquiner avec la «Junte des généraux sanguinaires d’Alger qui assassinaient sans vergogne les combattants islamistes». Allez ! Je m’en vais vous raconter une anecdote. Il y a prescription aujourd’hui. Un jour, dans le bureau de feu Mohamed Lamari, au ministère de la Défense, pour une interview, laquelle interview avait fait sensation ensuite puisque reprise par tous les médias de la planète, l’homme fort de la lutte anti-terroriste m’avait montré les réponses écrites aux demandes algériennes d’achat d’armements, de balles, de jumelles à vision nocturne, de lunettes de précision et autres équipements spécifiques au combat contre des groupes armés terroristes à tout moment du jour, et surtout de la nuit. Des refus à la pelle. Souvent polis. Parfois à la limite de l’arrogance et de la non-assistance à nation en danger de «talibanisation» rapide. Et là, des années après cette interview de la «source autorisée», aujourd’hui que Si Mohamed, paix à son âme, a rejoint le monde des braves, entendre un Britannique affirmer avec son délicieux accent que la Grande- Bretagne sera aux côtés de l’Algérie dans sa lutte contre les terroristes, j’ai une pensée. Oui ! Oui ! Je sais que je l’ai déjà écrit plus haut et que je radote à mort. Eh ben va pour le radotage ! J’ai une pensée pour ces milliers de civils et de militaires qui seraient aujourd’hui encore en vie si des cartouches, des jumelles et autres adjuvants anti-vermine verte nous avaient été livrés. Désolé, monsieur le ministre britannique aux affaires de l’Afrique du Nord. Même en essayant très fort de tourner la page, celle de votre débinage de l’époque, je n’y arrive pas. Les pages de cette histoire-là sont gluantes de sang et collées tous les soirs à mes draps trempés de cauchemars. Et cela, voyez-vous monsieur le ministre, aucun thé, fût-il anglais et fumé, n’arrivera à le faire disparaître. H. L.
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