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Actualités : ABDELMALEK SELLAL DEVRAIT QUITTER LE PREMIER MINISTÈRE Un changement pour la forme
C’est aujourd’hui qu’il doit être mis fin aux fonctions de Abdelmalek Sellal en qualité de Premier ministre afin qu’il soit nommé directeur de la campagne électorale de Abdelaziz Bouteflika. Youcef Yousfi est pressenti pour prendre, provisoirement, la tête de l’Exécutif. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) Petite partie de chaises musicales entre amis. Abdelmalek Sellal quitte le siège du Premier ministère pour s’installer dans une villa à Hydra. Youcef Yousfi échange — pour quelques semaines seulement — son fauteuil de ministre de l’Energie pour celui de chef de l’Exécutif. Amar Ghoul et Amara Benyounès pourraient être concernés par ce tour de passe-passe dont l’objectif est de permettre aux membres du gouvernement de se consacrer pleinement à «l’opération quatrième mandat». La mesure «légaliste» consistant à prendre un décret présidentiel pour faire croire à une neutralité des hommes du clan Bouteflika fait partie du folklore politique. Une procédure inutile puisque ces derniers mois, Sellal, Benyounès et Ghoul n’ont raté aucune occasion pour faire la promotion du Président sortant. Lors de ses visites dans les wilayas, le Premier ministre s’est comporté en véritable VRP du quatrième mandat. Au mois de novembre, il adressait à partir d’Adrar un message pour rassurer les confréries religieuses, alliées traditionnelles de Bouteflika. «Un jeune cheïkh de zaouïa m’a interpellé car certains disent que si Bouteflika part, les zaouïas partiront. J’allais lui dire, c’est nenek (ta sœur) qui partira ! Bouteflika ne partira pas et les zaouïas seront renforcées !», lançait Sellal dans un discours prononcé face à la «société civile». Le Premier ministre a toujours agi en directeur de campagne de Bouteflika. D’ailleurs, c’est à Sellal qu’est revenue la mission d’annoncer officiellement la candidature de Abdelaziz Bouteflika. A partir d’Oran et lors d’une manifestation internationale, le chef de l’Exécutif, président de la Commission nationale de préparation de l’élection présidentielle, a mis le peuple algérien devant le fait accompli. Car il était évident que le concerné était alors dans l’incapacité de prononcer lui-même cette déclaration de candidature. Les images diffusées le 3 mars par la télévision publique ont montré un homme malade, fatigué, incapable de prononcer correctement une phrase, même avec l’aide d’un montage vidéo. De leur côté, s’ils sont libérés de leurs obligations gouvernementales, Amara Benyounès et Amar Ghoul seront sur tous les fronts pour promouvoir le quatrième mandat. Il faut donc s’attendre à un concert de déclarations tonitruantes. C’est que les patrons du MPA et du TAJ sont passés maîtres en la matière. «Le Président Abdelaziz Bouteflika va gérer le pays avec sa tête et non pas avec ses pieds», aime à répéter Benyounès alors que son allié Ghoul affirmait : «Nous sommes les soutiens d'Abdelaziz Bouteflika, le jeune moudjahid, le plus jeune ministre des Affaires étrangères de l'Algérie, le président de l'AG de l'Onu qui a expulsé le régime de l'apartheid et fait entrer l'OLP en tant que membre de l'ONU, le négociateur des accords entre l'Irak et l'Iran, l'Ethiopie et l'Erythrée.» T. H.
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Actualités : Djamel Zenati au forum de liberté : «Dire non au 4e mandat est un acte patriotique»
Djamel Zenati, ancien animateur du Mouvement culturel berbère, ancien cadre et député du FFS, a estimé, hier, lors de son intervention au forum de liberté, que «appeler et s’élever contre le 4e mandat est un acte patriotique». Auteur déjà d’une tribune dans laquelle il évoqua ce qu’il a appelé le «mandat en viager», il enchaîne pour affirmer qu’en cas de coup de force, «nous nous arrogerons le droit de nous insurger».
Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) Même s’il donne l’impression de jurer de la seule opposition au mandat aujourd’hui brigué par Bouteflika, Djamel Zenati ne fait, en vérité, du départ de ce dernier qu’une condition nécessaire mais pas suffisante. Il ne manque pas d’ailleurs d’en faire la précision, capitale, devait-il souligner. «Le départ de Bouteflika, si départ il y a, reste largement insuffisant pour éloigner le pays de la zone rouge. Un retour à l’ancien modèle serait tout aussi catastrophique (…)» Par ancien modèle, Djamel Zenati entend le système tel qu’il était configuré avant que Bouteflika ne le formate à son profit. En effet, Djamel Zenati estime qu’une mutation s’est graduellement opérée jusqu’à faire accoucher le système d’un sous-système qui non seulement lui est concurrent mais a même pignon sur pouvoir. Une mutation qui, analyse-t-il, par ailleurs, s’est produite sur deux niveaux. «Un processus de mutation s’est mis en branle. Il s’est déployé sur deux niveaux. Au sommet avec l’émergence d’un sous-système dans le système et en concurrence avec celui-ci. Et par le bas à travers l’apparition d’une contre-société faite d’un conglomérat de clientèles innervant l’ensemble du tissu social. Ainsi, pas à pas et par petites touches, le clan présidentiel érige sa propre république dans la république et contre la république. Ce phénomène inquiétant n’est pas sans rappeler l’Etat-colon.» De là découle la logique implication qui structure la démonstration de Djamel Zenati : l’évacuation du sous-système, entendre le clan de Bouteflika, pourrait affaiblir le système mais ne le fait pas automatiquement s’écrouler. Pour Djamel Zenati, la candidature de Bouteflika, en dépit de sa maladie handicapante, est dictée par le souci de sauver cette «petite république» érigée par son clan. «Loin de freiner l’entreprise conquérante, la maladie du Président lui donnera une accélération fulgurante. Les membres du clan, fort d’une délégation de pouvoir et dispensé de toute responsabilité, s’activent dans tous les sens. Pour sauver leur petite république, ils présentent à l’élection présidentielle sous le label d’un Bouteflika usé, diminué et totalement étranger aux réalités du pays.» En cela, il y a évidemment péril. L’irréparable guette, devait avertir Zenati. D’où, dit-il, «le maintien de Bouteflika va conforter le sous-système et renforcer la contre-société. Plaider pour un quatrième mandat, c’est se rendre complice de l’assassinat de l’Algérie. Faire barrage à cette option est un acte patriotique. Une lutte de libération nationale». Et, contrairement à ce à quoi aurait conduit une déduction hâtive, Djamel Zenati ne s’inscrit pas en faux contre le processus électoral. Il n’est pas partisan du boycott. Il le fait entendre. «(...) la bataille électorale mérite d’être menée. Y compris et surtout sur le front de la fraude. Une forte mobilisation va briser le mur de la peur et générer un effet dissuasif. Dans le pire des cas, elle mettra en évidence l’ampleur de la supercherie. La colère des populations ne sera alors que plus grande, plus expressive. Ma divergence ou plutôt mon désaccord avec les partisans du boycott est là. Et il s’arrête là. Ce serait une erreur stratégique que d’opposer partisans du boycott et partisans de la participation», affirme-t-il, ajoutant que «ces deux expressions partagent le même idéal, elles appartiennent à la même famille : celle du changement (…)». Etant sur cette position, il ne pouvait que critiquer la position de son ancien parti le FFS qu’il considère comme «une non-position». S. A. I.
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Actualités : Cellules photovoltaïques de troisième génération La technologie finlandaise présentée aux industriels
La dernière génération en matière de cellules photovoltaïques a été présentée, hier, à des entreprises algériennes en vue de la concrétisation de partenariat dans le domaine. Les scientifiques et chercheurs présents préciseront, pour leur part, que le défi du photovoltaïque est d'augmenter les rendements et de baisser les prix.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) Le Centre de développement des énergies renouvelables et l'entreprise finlandaise Cencorp ont ainsi initié une opération de sensibilisation mais aussi de présentation des produits de l'entreprise de troisième génération. Actuellement en Algérie, ce sont toujours les technologies de première et de deuxième génération qui sont utilisées en matière de photovoltaïque. Les experts diront que les nouveaux panneaux même s'ils offrent des avantages comme la flexibilité et la possibilité d'être utilisés sur des supports comme les fenêtres et les vêtements, n'assurent pas une grande avancée concernant les rendements en matière de production d'énergie. Pour le directeur du CDER, M. Yassaâ Noureddine, la prise de contact est importante avec les entreprises qui développent les dernières technologies. «Il est nécessaire de savoir comment on peut transférer cette technologie, la connaître et de nous familiariser avec son efficacité et son rendement. Cela intéresse nos industriels de l'implanter dans leur production en vue d'augmenter le rendement des produits», a déclaré notre interlocuteur. Ce dernier évoquera ainsi l'intégration de cette technologie à la production nationale grâce à des partenariats avec notamment l'entreprise Condor Electronics et la filiale de Sonelgaz, Rouiba éclairage. Etaient par ailleurs aussi présentes à la rencontre l'Entreprise nationale des industries électroniques (Enie) et Shariket Kahraba wa Taket Moutadjadida (SKTM). Pour sa part, M. Mebarki, représentant en Algérie de l'entreprise finlandaise Cencorp, dira que les pouvoirs publics du côté algérien sont déjà intéressés par cette technologie de dernière génération. «Les contacts avec les entreprises algériennes se font petit à petit, nous en sommes à la phase de prise de connaissance des entreprises avec nos produits et elles sont déja intéressées pour adopter cette technologie», a assuré M. Mebarki. Pour leur part, les scientifiques et chercheurs présents à la rencontre diront que le marché algérien en matière de photovoltaïque est ouvert à toutes les propositions. Ils mettront ainsi l'accent sur les avantages de ces produits de troisième génération et notamment leur flexibilité et leurs capacités à être installés sur différents supports. «Le défi du photovoltaïque est d'augmenter les rendements et de baisser les prix. Toutefois, la troisième génération ne remplacera pas forcément la deuxième puisqu'il s'agit d'applications différentes. Ce qui nous intéresse, en fait, ce sont le transfert technologique et éventuellement la chaîne de fabrication», ont expliqué les représentants du centre, en notant que le marché algérien pourrait être demandeur de cette technologie. F.-Z. B.
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Actualités : Cellules photovoltaïques de troisième génération La technologie finlandaise présentée aux industriels
La dernière génération en matière de cellules photovoltaïques a été présentée, hier, à des entreprises algériennes en vue de la concrétisation de partenariat dans le domaine. Les scientifiques et chercheurs présents préciseront, pour leur part, que le défi du photovoltaïque est d'augmenter les rendements et de baisser les prix.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) Le Centre de développement des énergies renouvelables et l'entreprise finlandaise Cencorp ont ainsi initié une opération de sensibilisation mais aussi de présentation des produits de l'entreprise de troisième génération. Actuellement en Algérie, ce sont toujours les technologies de première et de deuxième génération qui sont utilisées en matière de photovoltaïque. Les experts diront que les nouveaux panneaux même s'ils offrent des avantages comme la flexibilité et la possibilité d'être utilisés sur des supports comme les fenêtres et les vêtements, n'assurent pas une grande avancée concernant les rendements en matière de production d'énergie. Pour le directeur du CDER, M. Yassaâ Noureddine, la prise de contact est importante avec les entreprises qui développent les dernières technologies. «Il est nécessaire de savoir comment on peut transférer cette technologie, la connaître et de nous familiariser avec son efficacité et son rendement. Cela intéresse nos industriels de l'implanter dans leur production en vue d'augmenter le rendement des produits», a déclaré notre interlocuteur. Ce dernier évoquera ainsi l'intégration de cette technologie à la production nationale grâce à des partenariats avec notamment l'entreprise Condor Electronics et la filiale de Sonelgaz, Rouiba éclairage. Etaient par ailleurs aussi présentes à la rencontre l'Entreprise nationale des industries électroniques (Enie) et Shariket Kahraba wa Taket Moutadjadida (SKTM). Pour sa part, M. Mebarki, représentant en Algérie de l'entreprise finlandaise Cencorp, dira que les pouvoirs publics du côté algérien sont déjà intéressés par cette technologie de dernière génération. «Les contacts avec les entreprises algériennes se font petit à petit, nous en sommes à la phase de prise de connaissance des entreprises avec nos produits et elles sont déja intéressées pour adopter cette technologie», a assuré M. Mebarki. Pour leur part, les scientifiques et chercheurs présents à la rencontre diront que le marché algérien en matière de photovoltaïque est ouvert à toutes les propositions. Ils mettront ainsi l'accent sur les avantages de ces produits de troisième génération et notamment leur flexibilité et leurs capacités à être installés sur différents supports. «Le défi du photovoltaïque est d'augmenter les rendements et de baisser les prix. Toutefois, la troisième génération ne remplacera pas forcément la deuxième puisqu'il s'agit d'applications différentes. Ce qui nous intéresse, en fait, ce sont le transfert technologique et éventuellement la chaîne de fabrication», ont expliqué les représentants du centre, en notant que le marché algérien pourrait être demandeur de cette technologie. F.-Z. B.
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Actualités : Contestation du 4e mandat Le mouvement «Barakat !» se dote d’un manifeste
S’inscrivant dans la contestation du quatrième mandat présidentiel, le mouvement «Barakat !» vient de rendre public un manifeste. Lancé le 1er mars à Alger par un groupe de citoyens «soucieux de préserver l’avenir de leur pays», le mouvement «Barakat !» se qualifie de «mouvement national, citoyen, pacifique, autonome et non partisan qui milite pour l’instauration de la démocratie et d’un Etat de droit et de justice en Algérie». «La résultante d’un sursaut collectif», le mouvement clame «barakat à la hogra, barakat à la corruption généralisée, barakat aux pratiques et méthodes du système, barakat aux méthodes répressives du régime, barakat au 4e mandat, aux élections truquées…». Mais se voulant une «force de proposition et d’action autour d’une solution politique pacifique et civile, consensuelle à la crise structurelle occasionnée par le système anachronique» et excluant toutes formes de violence, le mouvement «Barakat !» propose ainsi «l’établissement d’une période de transition gérée par les forces vives et saines de la Nation, dans l’objectif d’instaurer une IIe République et en finir avec les 52 ans de marginalisation du peuple algérien». B. C.
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Sports : Coupe d'Algérie seniors messieurs (1/2 finales) JSM Chéraga-MC Alger fixé au samedi 29 mars
Le match entre la JSM Chéraga (division amateur) et le MC Alger (Ligue 1), comptant pour les demi-finales de la Coupe d'Algérie, se jouera le samedi 29 mars. L'autre demi-finale entre les deux pensionnaires de la Ligue 1, la JS Kabylie et le CRB Aïn Fekroune, se jouera le vendredi 28 mars, précise la même source. La JSM Chéraga, petit poucet des demi-finales, avait passé l'écueil du CS Constantine (2-1), en quarts de finale de l'épreuve populaire. Le tenant du trophée, l'USM Alger, a été éliminé en 16es de finale par la JSK (0-0, 3-2 aux t.a.b.).
Sports : Ligue des champions d’Afrique (8es de finale, aller) ES Sétif-Coton Sport fixé au samedi 22 mars
Le match entre l'Entente de Sétif (Ligue 1 algérienne) et Coton Sport de Garoua (Cameroun), comptant pour les 8es de finale aller de la Ligue des champions d'Afrique de football, se jouera le samedi 22 mars au stade du 8-Mai-1945. Le match retour se jouera à Garoua au Cameroun le 28, 29 ou 30 mars courant. En 16es de finale, l'ES Sétif a passé l'écueil des Burkinabè de l'ASFA Yennenga. Après avoir remporté le match aller à Sétif sur le score sans appel de 5 à 0, les équipiers d'Amir Karaoui ont tenu en échec l'ASFA (0-0) samedi, en match retour disputé à Ouagadougou. Coton Sport, qui avait déjà donné la réplique à des clubs algériens par le passé, a atomisé les Burundais de Flambeau de l'Est (5-0), après avoir essuyé une défaite à l'aller (1-0). Le vainqueur de cette double confrontation se qualifiera pour la phase de poules, dont la première journée se jouera en juillet prochain.
Sports : Mahfoud Kerbadj (président de la LFP) au sujet de la montée des actes de violence dans les stades : «Les règlements seront appliqués à la lettre»
Le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj, a indiqué hier que son instance continuera à appliquer les règlements à «la lettre» après le retour progressif de la violence dans les stades algériens avec l'approche de la fin de saison. «Les règlements seront appliqués à la lettre. Tout club fautif sera sanctionné et c'est ce qui explique le nombre de matches à huis clos qui a de nouveau augmenté», a déclaré Kerbadj à l'APS. Comparativement aux saisons précédentes, le nombre de matches à huis clos a sensiblement diminué lors de la première partie de cet exercice. Même le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Tahmi, avait souligné auparavant que les statistiques des services de sécurité ont montré que les actes de violence dans les stades «avaient sensiblement baissé». Seulement, avec l'approche du tomber de rideau de la compétition, les rencontres des deux premiers championnats sont souvent émaillés d'incidents, et le nombre de rencontres à huis clos tend à augmenter au fil des journées. «Certes, la situation commence à devenir inquiétante vu les incidents qui émaillent certaines rencontres, mais il faut reconnaître que ce dossier devra être traité de différents aspects, et non seulement du côté sportif. Plusieurs paramètres extrasportifs sont pour beaucoup dans le comportement de certaines franges de supporters dans les stades», a encore expliqué le patron de la LFP.
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Vous pensez que c’est pour ça ? Mais non, voyons ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Quel est le truc le plus idiot à faire avec Boutef’ ? Le mettre…
…sur écoutes !
Non, bien sûr ! Les nouvelles dispositions en faveur des femmes divorcées ne sont pas une mesure électoraliste prise par l’ami de nos femmes, le candidat Abdekka. Honni soit qui mal y pense. C’est juste qu’il a pris la décision maintenant. Il aurait pu le faire bien avant. Mais la météo n’était pas bonne, avant, alors que là, il fait un temps superbe. Et c’est connu, le soleil, la chaleur, ça vous met dans d’excellentes dispositions envers les femmes. Je ne sais pas si la météo a également joué dans la belle trouvaille de l’agence pour l’emploi. Elle nous annonce joyeusement que 350 000 emplois vont être débloqués pour résorber le chômage. Si ce n’est pas la météo miracle, ce doit être autre chose. Peut-être que ces 350 000 emplois étaient cachés, trop bien cachés jusque-là, et qu’une fouille pour un chantier a accidentellement permis de les exhumer et de les brandir fièrement sous nos pifs qui n’en peuvent plus devant autant de miracles alignés à quelques jours du scrutin présidentiel. Mais bien évidemment, ça n’a rien à voir, absolument rien à voir. En même temps, la suite, je la connais déjà. Peut-être pas toutes les notes de la partition, mais au moins quelques lignes. Comme celles qui vont à coup sûr s’afficher dans vos journaux dans quelques jours : «Découverte d’un vaste champ pétrolier ou gazier ou les deux à Hassi Machin Chouette. Les experts estiment que les réserves entrevues sont en mesure d’assurer une pérennité des rentrées hydrocarbures pour les 30 prochaines années, merci, Alhamdoulillah !» Mais il faut encore une fois le souligner, tout ça n’a rien à voir avec le scrutin du 17 avril. C’est juste que notre pays est béni ! Plein de bonnes choses lui tombent dessus à des dates particulières. Par exemple, juste après le 17, disons le 18 avril (qu’est-ce que je compte bien !), il n’y aura rien ! Aucune autre bonne nouvelle pour les femmes divorcées, comme pour les femmes mariées ou les femmes vivant juste leur Gosto comme elles l’entendent. L’agence pour l’emploi, elle aussi, n’annoncera plus rien. Elle sera au chômage. Et le sous-sol ne produira soudainement que des remontées d’eaux salines. C’est comme ça ! Y a pas besoin d’expliquer la nature profonde des miracles. Y a juste à rester contemplatif et admiratif devant autant de …manque d’imagination de la part d’un Palais qui ne change pas un ingrédient à sa recette électorale. En même temps, je le comprends un peu, tout de même. Du moment que ça marche ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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