075/-ACTUALITES Du Mardi 15 Mars 2016
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الثلاثاء 15 مارس 2016 م
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SITUATION AUX FRONTIÈRES Les propos tenus par le vice-ministre de la Défense, lors de sa visite dans la 4e Région militaire, soulèvent aujourd’hui une somme d’interrogations d’autant qu’ils tranchent avec sa dernière intervention datant du mois de février dernier dans laquelle il affirmait que les «menaces terroristes étaient Suite... |
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Actualités : Les raisons de l’inquiétude de Gaïd Salah
Les propos tenus par le vice-ministre de la Défense, lors de sa visite dans la 4e Région militaire, soulèvent aujourd’hui une somme d’interrogations d’autant qu’ils tranchent avec sa dernière intervention datant du mois de février dernier dans laquelle il affirmait que les «menaces terroristes étaient loin de porter atteinte à l’intégrité territoriale de l’Algérie».
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Le FMI contredit l’optimisme du gouvernement
L’endettement extérieur «inévitable»
le 15.03.16 | 10h00
La délégation du FMI estime que le taux de change du dinar doit être aligné sur un niveau proche des fondamentaux de l’économie algérienne.
Le retour de l’Algérie à l’endettement extérieur est «inévitable et même souhaitable», a soutenu hier le représentant du département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds monétaire international (FMI), Jean-François Dauphin, lors d’une conférence de presse à Alger. A la tête d’une délégation du FMI, qui a séjourné en Algérie du 1er au 15 mars, dans le cadre des consultations annuelles du Fonds avec ses membres, M. Dauphin a ainsi clairement mis en avant à la fois la fatalité et l’opportunité pour l’Algérie de solliciter, à terme, des financements extérieurs. «Au vu de la diminution rapide de l’épargne budgétaire, l’Algérie devra faire davantage appel à l’endettement pour financer les déficits à l’avenir», a préconisé en ce sens le chef de la mission du FMI.
Saluant de prime abord les efforts consentis à travers la loi de finances 2016 en matière de «rationalisation des dépenses» et de «réforme des subventions», la mission du FMI n’a pas manqué d’appeler l’Algérie à poursuivre l’assainissement budgétaire, tout en mettant en place «des réformes structurelles de grande ampleur» pour faire face à la chute de ses revenus pétroliers. Pour les experts de l’institution de Bretton Woods, la chute de grande ampleur des cours du pétrole risque d’être «durable», ce pourquoi, estiment-ils, «l’opportunité de refonder le modèle de croissance algérien doit être saisie dès maintenant, avant qu’un ajustement plus rapide ne devienne inévitable».
Jusqu’à présent, soulignent-ils, «l’impact du choc des prix du pétrole sur la croissance a été limité», mais «les soldes budgétaire et extérieur se sont considérablement détériorés», le déficit du budget ayant «presque doublé à 16% du PIB» au terme de l’exercice écoulé. Aussi, la mission du FMI soutient que les marges budgétaires et extérieures «accumulées par le passé» offrent encore la possibilité d’amortir les effets des ajustements et des réformes structurelles que l’Algérie est désormais obligée de mener.
Dans ce même ordre d’idées, le chef de la délégation du Fonds estime que le recours aux financements internes à travers le lancement d’un emprunt obligataire souverain n’est pas suffisant et risque même d’induire un effet d’éviction pour l’investissement des entreprises, même si, a-t-il admis, «il peut participer au financement des déficits et au développement du marché des capitaux».
Selon lui, pour faire face à la conjoncture présente, il faut utiliser les trois palettes de financement qui s’offrent actuellement à l’Algérie, à savoir les instruments de financement internes ; le retour à l’endettement externe, d’autant que le niveau de la dette reste très faible ; enfin, la cession d’actifs publics, c’est-à-dire le lancement d’opérations de privatisations partielles ou complètes.
Dans le même contexte, l’institution financière internationale conclut, dans le cadre de sa mission de consultation avec l’Algérie au titre de l’article IV de ses statuts, «que de vaste réformes structurelles s’imposent désormais pour soutenir l’activité et diversifier l’économie algérienne», dont notamment l’amélioration du climat des affaires et de l’accès au financement, l’assouplissement de la règle dite des 51/49%, une plus grande souplesse du marché du travail et une plus forte ouverture aux échanges internationaux.
A ce propos, le représentant du FMI n’a pas manqué de critiquer les nouvelles restrictions imposées par l’Algérie sur les importations, estimant qu’ils sont de nature à provoquer «des distorsions» alors qu’elles n’apportent qu’une solution provisoire et «ne sauraient se substituer aux vraies réformes destinées à doper les exportations».
Au demeurant, plaide-t-il, il faut aligner la valeur du dinar sur les fondamentaux de l’économie algérienne et poursuivre la réforme du système des subventions pour le rendre plus ciblé tout en protégeant les ménages les plus pauvres. «Les subventions sont souvent onéreuses et parfois antisociales, car elles profitent moins aux ménages pauvres qu’aux ménages riches qui consomment toujours davantage», note en définitive le représentant du FMI.
Akli Rezouali
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Coopération économique Algérie-France
Manuel Valls attendu à Alger les 8 et 9 avril
le 15.03.16 | 10h00
Manuel Valls, accompagné d’une forte délégation de chefs d’entreprise franco-algériens, viendra à Alger, les 8 et 9 avril prochain, pour parapher avec Abdelmalek Sellal cinq projets d’envergure.
C’est le «scoop» de ce forum ayant regroupé 300 chefs d’entreprise, annoncé avant-hier à l’hôtel Renaissance de Tlemcen, lors du forum économique Algérie-France, par Kaci Aït Yala, président de la Chambre algérienne de commerce et d’industrie France (CACI). Une diaspora qui regroupe près de 50 000 chefs d’entreprise d’origine algérienne à travers l’Hexagone. «La baisse du prix du baril de pétrole est une aubaine pour nous. Une crise qui nous incite à venir au pays pour ramener… de l’espoir», a souligné presque avec emphase M. Aït Yala, avant de préciser : «Les poches sont pleines de projets qu’on va présenter pendant la rencontre entre Sellal et Valls !»
Cinq projets d’envergure parmi les 32 identifiés seront signés en avril prochain pendant le sommet Sellal-Valls, dans le cadre de ce partenariat avec le FCE algérien, représenté à Tlemcen par Hocine Metidji en l’absence de Ali Haddad. Il s’agit de la numérisation des hôpitaux et de la gestion des banques, du recyclage des déchets à Oued Tlélat, dans la wilaya d’Oran, de la fabrication des matériaux agricoles dont le site n’a pas été annoncé, un software pour la gestion des malades au niveau des institutions hospitalières et de leurs domiciles et enfin d’un autre ayant trait au gaspillage du pain.
Dans cette euphorie qui caractérise généralement ce genre de rencontres, il subsiste cependant du scepticisme et un climat de méfiance chez les opérateurs économiques. Un sentiment que M. Metidji a tenu à balayer dans son allocution : «L’Algérie vient d’adopter une nouvelle Constitution qui consolide la liberté d’entreprendre et d’investir. Cette Loi fondamentale scelle en outre l’engagement de l’Etat à œuvrer à l’amélioration du climat des affaires et à l’épanouissement de toutes les entreprises, qu’elles soient publiques ou privées (…).
En outre, l’Algérie a entrepris depuis des mois la reconfiguration du cadre juridique régissant l’investissement pour baliser la pression fiscale, améliorer l’accès au financement et au foncier, moderniser l’administration et assouplir toutes les procédures, favoriser la compétitivité des entreprises algériennes et étrangères implantées en Algérie…»
Kaci Aït Yahia a indiqué qu’«en France, il y a un climat d’investissement de 450 milliards de dollars. Une opportunité pour nous d’en faire profiter notre pays…» Les 800 entreprises activant sous l’égide du FCE, présidé par Ali Haddad, cumulent un chiffre d’affaires de 25 milliards de dollars et emploient plus de 250 000 salariés.
Approché, le consul général de France à Oran a rappelé le réchauffement des relations entre les deux pays : «C’est la symbiose des deux chefs d’Etat pour contribuer puissamment à ce réchauffement et c’est ce qui a permis au président Bouteflika de dire au président Hollande que jamais les relations n’ont été aussi bonnes. C’est une volonté de deux chefs d’Etat qui s’appuie sur une amitié profonde entre les peuples… Et puis, il y a une diaspora algérienne très importante en France…» Cette diaspora contribuera-t-elle à sauver l’économie nationale en cette période de vaches maigres ?
Chahredine Berriah
Après la promulgation du texte portant révision constitutionnelle
La langue amazighe attend un statut officiel réel
le 15.03.16 | 10h00
La discrimination est toujours de rigueur dans la prise en charge, la promotion et le développement des deux langues «nationales et officielles».
Tamazight, dans ses dimensions linguistique, culturelle et identitaire, demeure prisonnière des discours ambivalents du pouvoir politique en dépit de son «officialisation» contenue dans la Constitution de 2016. De la proclamation : «Nous sommes arabes» du président Ben Bella en 1962, en passant par le qualificatif de «racistes et séparatistes» de Boumediène dans les années 1970 attribué aux militants de la cause et le «jamais langue nationale et officielle» de Bouteflika en 1999, la cause berbère a rencontré maints obstacles. Un long chemin est encore à parcourir pour avoir un statut digne de son histoire et des aspirations de ses locuteurs.
La Constitution de 2016 est claire : l’officialisation de tamazight est tributaire d’une «académie» qui reste à créer et dont les jalons sont déjà posés de travers : quels caractères de transcription ? Une question qui d’ores et déjà divise les «experts» pour des raisons bassement idéologiques. Le constat dressé par les enseignants, les avocats et les juristes est accablant : tamazight n’a toujours pas un véritable statut officiel en Algérie.
Facultative dans le secteur de l’enseignement, la langue peine à trouver la place qui lui sied dans les institutions de la République. Le Pr Abdelkader Kacher, enseignant-chercheur en droit explique : «Pour asseoir la généralisation du caractère obligatoire et du statut juridique contraignant de l’arabe, le législateur n’a pas hésité à lui promulguer une loi spécifique en 1991, la loi 91-05 du 16 janvier 1991, JO n°03 du 16 janvier 1991, un ensemble décret législatif n°92-02 du 4 juillet 1992, et un décret présidentiel n°92-303 du 4 juillet 1992, JO 54 du 15 juillet 1992 et l’ordonnance n°96-30.
Une batterie d’autres textes consolidant ces deux facteurs, obligatoires et contraignants, est édictée à l’instar des lois portant organisation de l’éducation et de la formation de 1976, dont l’article 8, dans sa version initiale, exclut l’existence d’une seconde langue pour tous les Algériennes et Algériens et s’en tient qu’à l’unique langue considérée comme telle par le régime politique en place et strictement confinée dans le cadre des valeurs arabo-islamiques et de la conscience socialiste que l’on peut lire dans l’article 2 de la même ordonnance.» Le spécialiste en droit explique que l’ordonnance de 1976 dispose que l’enseignement est assuré en langue nationale (au singulier) à tous les niveaux d’éducation et de formation et dans toutes les disciplines.
Elle n’est pas modifiée 40 ans après. Ainsi, souligne-t-on, la discrimination est toujours de rigueur dans la prise en charge, la promotion et le développement des deux langues «nationales et officielles». Le Pr Kacher ajoute : «Pour moi, le projet de loi validé par le Parlement réuni avec ses deux Chambres est une pieuvre à sept têtes, talafsa m’svaa iqerrai, de sorte que le levier de commandement demeure exclusivement détenu par la formulation de l’alinéa 2 de l’article 3.
Cet article qui stipule que l’arabe demeure la langue officielle de l’Etat, nous renseigne encore une fois qu’en réalité et dans les faits de la pratique des institutions de l’Etat que la langue arabe demeure toujours l’unique langue officielle.» Si pour de nombreux militants de la cause, un pas de géant a été franchi dans le sens de la reconnaissance globale, il n’en demeure pas moins que ce patrimoine national et de l’humanité requiert une obligation de prise en charge par l’Etat pour son épanouissement à travers surtout la traduction de et vers tamazight. Eminemment politique, la question amazighe continuera certainement à être portée de manière politique à travers des revendications et des protestations populaires.
Saïd Gada
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