076-/-Actualité du MARDI 17 MARS 2015
|
|
Mardi 17 Mars 2015
|
Mardi 10 Mars 2015 |
|
|
|
MARDI 17
|
الثلاثاء 17 مارس 2015 م
الثلاثاء 26 جمادى الأولى 1436 ه
|
|
|
|
|
|
|
Après plus d’un mois de grève Après plus d’un mois de grève, le Cnapeste ne lâche toujours pas prise. En choisissant de faire cavalier seul, le syndicat autonome a engagé un bras de fer avec la tutelle. Il se retrouve aujourd’hui au cœur d’un mécontentement généralisé. Parents d’élèves et Suite... |
|||||||||||||||||||||||||||||
Consulter toute l'édition d'aujourd'hui
+++++++
+++++++
++++++++ ++++++++++++
+++++++++++
+++++++
+++++++
!
|
|
|
++
+
L'info en continu
L'info en continu L'info en continu
Affaire Sonatrach 1 : Une polémique, un report et des questions Enseignants du Cnapeste : Poursuite de la grève, malgré l'impasse Pourquoi le gaz de schiste est une mauvaise solution Elections générales en Israël : Vues de Ghaza, droite ou gauche c'est du pareil au même ! Actualité Les paysans de 36 wilayas réunis hier à Boumerdès : La mafia du foncier pointée du doigt Sports Coupes d'Afrique des clubs (16es - retour) : Les clubs algériens négocient bien leurs sorties Economie Selon l'OPEP : Le pétrole algérien gagne 10 dollars International Dialogue intermalien : Les Touareg votent pour une poursuite des négociations Culture Constantine, capitale de la culture arabe 2015 : des artistes kabyles décident de boycotter l'événement
Les paysans de 36 wilayas réunis hier à Boumerdès :La mafia du foncier pointée du doigtle 17.03.15 | 10h00 Des centaines d’agriculteurs venus de 36 wilayas du pays se sont rencontrés, hier à Boumerdès, pour «échanger leurs expériences» et faire part de leurs difficultés. Ce colloque a permis de faire remonter à la surface le désarroi qui habite les paysans face à la dilapidation du foncier agricole par une mafia vorace. Le discours des responsables du secteur de l’agriculture ne colle plus avec la réalité que vivent les paysans aux quatre coins du pays. Hier, plus de 450 agriculteurs venus de 36 wilayas se sont rencontrés à Boumerdès pour «échanger leurs expériences afin d’améliorer la qualité et la quantité de leurs rendements». Mais les paysans ayant assisté à ce regroupement en ont gros sur le cœur. Ils sont unanimes à dire que les promesses des pouvoirs publics quant au développement de ce secteur névralgique n’ont jamais été traduites dans les faits. Ce colloque a été inauguré par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelwahab Nouri, mais les belles paroles qu’il a prononcées pour la circonstance ne cachent guère le désarroi du gros de l’assistance. Les présents font état d’énormes problèmes qui les empêchent d’aller de l’avant pour réduire la facture des importations de produits alimentaires. 400 ha pour Saadani ! Certains agriculteurs, notamment ceux des wilayas du Sud, se sont plaints surtout des entraves bureaucratiques les empêchant d’accéder au terrain de l’Etat. Ils dénoncent même les spéculateurs du foncier qui ont revendu les terrains qui leur ont été octroyés par l’Etat pour les exploiter dans le cadre de l’agriculture. «On ne donne jamais les terrains à ceux qui veulent les labourer», dénonce un fellah de la daïra de Guemmar, dans la wilaya d’El Oued. Notre interlocuteur parle d’un vaste trafic du foncier agricole. «Même Saadani y est impliqué. Il a eu 400 ha et les a revendus, mais personne n’a levé le petit doigt, alors que de nombreux agriculteurs ont été poursuivis en justice et chassés des terres qu’ils avaient mises en valeur par leurs propres moyens pour la simple raison qu’ils n’avaient pas d’autorisation», regrette-t-il. Un terrain de 10 ha, selon lui, est cédé à raison d’un million de dinars dans la région. Hachifa Imad, un jeune agriculteur de la commune d’El Rebbah, dans la même wilaya, a affirmé que les autorités locales lui avaient même détruit un champ de pomme de terre, un forage et des centaines de dattiers pour cause d’absence d’une autorisation d’exploitation dudit terrain, ce qu’il avait pourtant demandé 5 ans auparavant. «On nous dit que la terre appartient à celui qui la met en valeur, mais en réalité c’est le contraire qui se fait», déplore-t-il. Imad n’est pas le seul à avoir subi «l’injustice et la hogra» de la part des services qui devraient les encourager à cultiver les vastes terres arides du Grand-Sud. Son collègue Hmidat Mohamed a, lui aussi, été saboté par ceux-là mêmes qui sont censés le soutenir. «J’exploitais une assiette de 8 ha depuis plusieurs années, mais il y a un an, on a détruit mon verger et saisi même le groupe électrogène que j’ai acquis à 100 millions de centimes», dénonce-t-il. Kahlif Débar (34 ans), lui, dit avoir reçu une mise en demeure il y a quelques semaines pour évacuer le terrain de 12 ha qu’il exploite depuis des années. Khalif cultive la pomme de terre et a réalisé 7 forages avec ses propres moyens. «Je suis un Algérien. Normalement je n’ai pas besoin d’avoir une autorisation, que j’ai d’ailleurs demandée, pour labourer des terrains abandonnés», estime-t-il. 1200 km pour acheter de l’engrais Dif Larbi (35 ans) est un éleveur d’El Oued qui dispose de 600 têtes d’ovin et d’un champ de pomme de terre qui s’étend sur 5 ha. Cet ingénieur en planification avait formulé une demande, en 2010, pour l’obtention de 5 ha pour développer son activité et accroître sa production. En vain. Les agriculteurs venus de Tindouf, eux, se plaignent du manque d’eau et de main-d’œuvre qualifiée et des difficultés qu’il rencontre pour obtenir un crédit bancaire. «Les responsables des succursales des banques se trouvant chez nous n’ont aucun pouvoir de décision. Ils doivent aller à Béchar (800 km) pour avoir une réponse à leur demande», précise Zaâf Ahmed, ajoutant que les paysans de Tindouf partent parfois jusqu’à Oran et Mostaganem (1200 km) pour acheter l’engrais et les semences. «On souffre du manque d’eau. Le meilleur forage de la wilaya donne 13l/minute. J’exploite 10 ha en plasticulture, mais je rencontre d’énormes problèmes pour irriguer mes vergers. Et on n’a pas le droit de creuser des forages sans autorisation», dit-il, en soulignant que l’Etat leur a interdit même de construire des maisons sur les terrains qu’il leur a cédés. Notre interlocuteur indique que l’Etat ne subventionne pas les engrais dans les wilayas du Sud. Contrairement au Nord où il rembourse 20% de son coût aux fellahs. Ramdane Koubabi
Automobile: Les véhicules vendus doivent être dotés de 10 équipements de sécuritéle 17.03.15 | 16h09 Le cahier des charges en préparation devant régir l'activité des concessionnaires automobiles, va exiger dix (10) équipements de sécurité dans les véhicules neufs commercialisés en Algérie, a indiqué mardi à Alger le président de l'Association nationale des concessionnaires automobiles d'Algérie (AC2A), Mourad Oulmi. "Le nouveau cahier des charges, en cours d'élaboration, imposera aux concessionnaires de commercialiser des véhicules dotés d'au moins dix équipements de sécurité, entre autres, des airbags et un système de freinage ABS", a expliqué M. Oulmi lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation de la 18e édition du Salon international de l'automobile qui se tiendra du 18 au 28 mars au Palais des expositions (Pins maritimes, Alger). Toutefois, ces nouvelles règles de sécurité pourraient augmenter les prix des véhicules, déjà en hausse depuis quelques mois à cause de l'appréciation du dollar face à la monnaie nationale, selon le président de l'AC2A. Un groupe de travail mis en place au niveau du ministère de l'Industrie et des mines, élabore actuellement, en collaboration avec l'AC2A, le nouveau cahier des charges comportant les dispositions du décret du 8 février dernier fixant les conditions et les modalités de l'activité de concessionnaire. La souscription à ce cahier de charges est exigée pour l'obtention de l'agrément définitif de concessionnaire. M. Oulmi appelé par ailleurs à l'instauration de normes strictes d'émission de CO2 et fixant les limites maximales d'émissions polluantes des moteurs de véhicules. Selon lui, la règlementation algérienne doit se mettre au même niveau que celle en Europe qui impose la norme rigoureuse d'Euro 6. Cependant, cette mesure proposée doit être accompagnée par l'amélioration de la qualité de carburant commercialisé en Algérie, a-t-il encore plaidé. Concernant l'obligation de prévoir dans le programme d'importation du concessionnaire un quota de véhicules roulant au GPL/C, le président de l'AC2A a demandé d'améliorer la praticabilité de cette mesure en renforçant le réseau de distribution de ce carburant. Il a mis également l'accent sur la nécessité d'instaurer des avantages fiscaux pour l'importation de ce type de véhicules et d'adapter les dispositifs sécuritaires en Algérie afin d'encourager l'utilisation de ces véhicules. Par ailleurs, M. Oulmi a souligné que la 18e édition du Salon international de l'automobile sera placée sous le signe de la professionnalisation du métier de concessionnaire ajoutant que des remises importantes y seront appliquées. A noter que les ventes de véhicules lors de ce salon représentent d'habitude près de 30% du volume annuel des ventes des concessionnaires. Organisé par la Société algérienne des foires et expositions (Safex) en collaboration avec l'AC2A, le Salon verra la participation de 54 exposants dont 30 concessionnaires automobiles et 24 entreprises de services (assureurs, installateurs, presse spécialisée, etc.), sur une superficie globale de 33.955 m2. Cette édition sera marquée par l'exposition de la première voiture "made in Algeria", la Renault Symbol, outre des nouveautés mondiales de l'automobile. Des ateliers et des conférences-débat seront aussi organisés en marge du salon qui attend plus de 600.000 visiteurs, selon les organisateurs. APS
La baisse du pouvoir d’achat réduit l’impact des revalorisations : Les enseignants «emprisonnés» dans des revendications salarialesle 16.03.15 | 10h00 Les spécialistes de l’économie fondée sur la connaissance considèrent l’éducation comme une forme d’investissement dans le capital humain. La somme des connaissances acquises tout au long du processus d’éducation devant permettre à leur bénéficiaire de produire une valeur ajoutée pour la société et le pays, et de s’assurer des moyens de subsistance décents. Adam Smith affirmait, pour sa part, qu’un surplus d’éducation engendrait un surcroît de revenus. Autrement dit, plus on avance dans les études, plus on est censé être assuré de trouver un emploi, dont le revenu serait substantiellement plus important que si on s’était arrêté à un niveau d’études inférieur. Le gain de ces quelques années d’études en plus compenserait le manque à gagner lié au fait de ne pas rejoindre le monde du travail plus tôt. Selon les données relatives aux salaires, en Algérie c’est loin d’être le cas. Les chiffres de l’ONS de 2014 montrent que la différence entre les moyennes de salaires d’un travailleur sans instruction et d’un travailleur de niveau supérieur est d’à peine 20 000 DA (22 000 contre Entre le détenteur d’un niveau secondaire et celui d’un niveau supérieur, la différence est de seulement 10 000 da. Entre un agent d’exécution et un cadre, il est de 31 000 da. Dans le secteur de l’Education, le salaire moyen est inférieur à 36 000 DA par mois. La récurrence des protestations dans le secteur de l’Education, avec souvent comme revendications des augmentations de salaires, laissent perplexe quand on sait que le gouvernement a, à plusieurs reprises, annoncé des revalorisations. Selon Meziane Meriane, porte-parole du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST), «les salaires ont été revalorisés de 150%» depuis que les grèves ont lieu, mais l’insatisfaction reste intacte en raison de la détérioration du pouvoir d’achat qui n’a jamais pu être retrouvée. «Dans les années 1990, on touchait l’équivalent de 500 dollars, aujourd’hui avec la dévaluation du dinar on touche l’équivalent de 250 dollars». Le salaire moyen dans le secteur reste autour de 30 000 da quand un enseignant en fin de carrière touche à peine 70 000 DA, déplore-t-il. Même son de cloche du côté de l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF) selon son porte-parole Messaoud Amraoui : «Il y a eu des revalorisations, mais elles ont été réduites à néant par la baisse du pouvoir d’achat. C’est pour cette raison qu’au niveau de l’UNPEF nous ne demandons pas une hausse des salaires, mais l’instauration d’une prime en fonction d’un indice qui mesurerait la cherté de la vie». «Un enseignant au ventre vide ne peut rien donner aux élèves», affirme-t-il. Dans l’enseignement supérieur, la situation n’est guère meilleure. «Comment voulez-vous être un levier du développement du pays quand vous touchez un salaire de misère», s’insurge Abdelmalek Rahmani, coordonateur du Conseil national de l’enseignement supérieur. Selon lui, un maître assistant commence avec un salaire de 43 000 DA par mois. En moyenne, les salaires dans le secteur varient entre 60 000 (maître assistant) et 130 000 DA (professeur). Des augmentations, il y en a eu certes, mais elles auraient favorisé surtout «les enseignants de rang magistral», soutient notre interlocuteur, en précisant que «les enseignants universitaires sont constitués à 85% de maîtres assistants et de 15% de professeurs et de maîtres de conférences». Des chiffres du ministère de l’Enseignement supérieur font plutôt état d’un rapport d’un tiers/deux tiers en faveur des maîtres assistants. Dans un cas comme dans l’autre, Abdelamalek Rahmani considère «une honte» que les enseignants en soient encore à revendiquer des salaires et des logements et qu’ils soient encore «emprisonnés dans des questions matérielles» quand on attend d’eux de participer à l’effort de développement du pays. Safia Berkouk
Leur nombre est 2 fois plus important chez les diplômés : Quand l’Université produit des chômeursle 16.03.15 | 10h00 Quand les besoins de l’économie sont mal articulés avec l’offre de formation, l’Université ou même la formation professionnelle peuvent-elles contribuer à l’effort économique et de développement du pays ? Les chiffres de l’office national des statistiques sur le chômage suggèrent que non (graphe 1). Le taux de chômage est deux fois plus important chez les diplômés de l’enseignement supérieur que chez ceux qui n’ont aucun diplôme. Il est deux fois plus important chez ceux qui ont atteint un niveau d’instruction supérieur que chez ceux qui ont un niveau primaire, et 7 fois plus important que chez ceux qui n’ont reçu aucune instruction. Pour plus d’un tiers des diplômés de l’enseignement supérieur et près de la moitié des diplômés de la formation professionnelle, il faut au moins deux ans pour trouver un emploi. Selon Abdelmalek Rahmani, coordonateur du Conseil national de l’enseignement supérieur (CNES), la formation professionnelle «n’absorbe que 1% des recalés de l’Education nationale, notre économie ne dégage pas suffisamment de postes qualifiés et les formations ne sont pas adaptées aux besoins des entreprises, sans compter que le remplacement des compétences se fait lentement compte tenu des départs tardifs en retraite». De plus, le système LMD «a été très mal appliqué». Les universités algériennes se trouvent en bas de tous les classements mondiaux, mais même si «ces classements ne sont pas neutres» et doivent être relativisés (60% des universités algériennes ont moins de 25 ans), selon notre interlocuteur, ils n’enlèvent rien au fait que «le système universitaire connaît beaucoup de carences en matière de gouvernance et souffre d’un déficit de transparence et de démocratie de gestion». Pourtant, ce n’est ni l’argent, ni les infrastructures qui manquent. Avec plus de 300 milliards DA en 2015, le secteur bénéficie de la 5e meilleure dotation budgétaire derrière la défense, l’éducation, l’Intérieur et la Santé. Il représente 6% du total des dépenses de fonctionnement et environ 2,5% du PIB. Le problème réside dans l’utilisation de ces ressources qui est «irrationnelle». «45% du budget de l’enseignement supérieur va aux œuvres universitaires dont la gestion est catastrophique et les 55% qui restent sont tout aussi mal gérés, notamment en ce qui concerne la recherche», explique Abdelmalek Rahmani. «Le problème est davantage dans la rationalisation des budgets que dans leur volume». Moyens Mais l’Université n’est pas la seule à blâmer. Son échec est lié à celui du système éducatif. «Nous sommes dépassés par la massification», déplore le représentant du CNES au moment où les moyens humains et matériels mis en place sont loin de suffire. Entre 2006 et 2010, par exemple, le nombre d’étudiants inscrits en graduation est passé de 820 000 à plus d’un million. Les effectifs scolarisés sont passés de 1400 étudiants pour 100 000 habitants en 1999 à plus de 3000 en 2012. Le réseau universitaire compte aujourd’hui 90 établissements d’enseignement supérieur, dont 47 universités. Malheureusement, les effectifs d’étudiants augmentent plus rapidement que les moyens de l’Etat mis à la disposition du secteur. Résultat, en un peu plus de 20 ans (1990-2012), le taux d’encadrement est ainsi passé de 13 à 28 étudiants inscrits pour un enseignant, selon les chiffres du ministère. Conséquence, l’Université ne joue plus le rôle qui devrait être le sien. «Elle ne s’implique pas dans les questions sociétales et économiques par les idées et les critiques constructives», car l’enseignant «a été fonctionnarisé et emprisonné dans des questions matérielles», explique Abdelmalek Rahmani. Avec un tel constat, participer au développement du pays relèverait de l’utopie. Salut ! Certains experts pensent pourtant que le salut pourrait venir des universités privées qui n’ont pas encore vu le jour, même si du côté des pouvoirs publics on affirme qu’il n’existe aucun inconvénient à ce que cela se fasse. Cela déchargerait en partie le budget de l’Etat, mais rien n’assure qu’en qualité d’enseignement cela sera meilleur. Dans les paliers inférieurs, l’apport de l’école privée a jusque-là été mitigé.«L’école privée a réussi dans le primaire, mais pour le secondaire et le moyen la majorité des parents préfèrent se tourner vers le public», confie Zahia Adoure, directrice d’une école privée primaire. Selon elle, beaucoup «de recalés de l’enseignement public des niveaux moyen et secondaire choisissent l’école privée après l’échec aux examens». Depuis 2006, le nombre des établissements privés a presque triplé, mais leur contribution au relèvement des taux de réussite aux examens de passage n’ont pas été spectaculaires et restent inférieurs aux moyennes nationales, surtout pour le baccalauréat (graphe 2). Pour les autres examens, leur taux de réussite affiche néanmoins une progression considérable, passant de 26,85% en 2007 à 66,74% en 2014 pour le BEM, et de 80% en 2006 à 96,77% en 2014 pour la sixième, selon les chiffres communiqués par le ministère de l’Education nationale. Des chiffres à relativiser quand on sait que moins de 1% des élèves scolarisés sont inscrits dans les écoles privées.
Safia BerkoukSelon l’OPEP : Le pétrole algérien gagne 10 dollarsle 17.03.15 | 10h00 Le baril de brut reprend des couleurs. Selon le dernier rapport de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), les cours auraient gagné 20% au cours du mois de février dernier. Bien ancré dans les tendances du marché, le pétrole algérien, le Sahara blend a gagné quant à lui 10,27 dollars par baril. Il est ainsi passé d’une moyenne mensuelle des cours de 47,91 dollars en janvier à 58,18 dollars le mois dernier, soit une évolution de plus de 21%. Si la tendance s’inverse, il n’est nulle raison de tomber dans un optimisme béat, ceci d’autant qu’en glissement annuel le niveau actuel des prix est très loin des moyennes de 2014. Le rapport de l’OPEP précise ainsi qu’en glissement annuel, la moyenne des cours de février 2015 s’est établie à 52,92 dollars contre 110,22 dollars une année auparavant, soit une chute de près de 52% en une année. Plus globalement, le prix de référence du panier OPEP a gagné 9,68 dollars pour s’établir à 54,06 dollars en moyenne au mois de février. Un rebond qui alimente l’optimisme du pool pétrolier, d’autant plus que celui-ci considère que les cours ont défié les fondamentaux du marché en termes d’offre et de demande. L’organisation basée à Vienne estime, certes, que le rebond peut être justifié par un léger sursaut de la demande en Asie et en Europe, alimenté par un accroissement de la demande des raffineurs. L’OPEP s’appuie également sur un changement d’attitude des marchés, pariant sur un rebond des cours du brut car considérant que les prix ont déjà atteint un seuil maximum à la baisse et que le niveau des prix jugé extrêmement bas affecte déjà les zones de production à coûts élevés. Le rapport de l’OPEP s’inquiète cependant de la situation de l’offre, qu’il juge excédentaire. Si les pays de l’OPEP ont globalement respecté le plafond de production, la demande pour le pétrole OPEP s’est maintenue à 29,1 millions de barils/jour et devrait atteindre 29,2 millions de baril/jour en 2015. De son côté, la production des pays non OPEP continue de croître, et ce, malgré des prix relativement bas. En 2014, note l’OPEP, celle-ci a augmenté de 2,04 millions de barils/jour et devrait croître de 0,85 mbj, alimentée par le développement de l’exploitation des schistes. L’Organisation maintient, en outre, ses prévisions de demande mondiale de pétrole. La demande devrait, selon elle, s’établir en 2015 à 92,4 mbj, en hausse de 1,17 mbj par rapport à 2014. En novembre 2014, l’OPEP avait décidé de maintenir son plafond à 30 mbj, l’Arabie Saoudite, notamment, refusant que l’Organisation n’intervienne sur le marché et jouer le rôle de «swing producer». De nombreux commentateurs ont estimé alors que Riyad refusait de porter seul le fardeau de l’ajustement du marché, tandis que d’autres pensent qu’en baissant les différentiels des prix de vente de son pétrole, l’Arabie Saoudite a accéléré la baisse des cours sur le marché mondial afin de freiner le développement des productions de pétrole non OPEP, notamment celles issues des schistes nord-américains. Roumadi Melissa++ Coupes d’Afrique des clubs (16es - retour) : Les clubs algériens négocient bien leurs sorties
le 17.03.15 | 10h00
Victoire rassurante des Usmistes
Les clubs algériens engagés dans les deux compétitions africaines, Ligue des champions et Coupe de la CAF, ont bien négocié leur sortie lors des matches aller des 16es de finale, disputés ce week-end. La palme revient incontestablement à l’USM Alger qui a atomisé son invité du jour, l’AS Pikine du Sénégal sur le score de 5 à 1.
La formation de Soustara, qui était menée au score dès l’entame de la partie, a su remonter la pente et assurer une marge sécurisante en prévision de la manche retour le 3 avril prochain à Dakar. L’entraîneur de l’USMA, Otto Pfister, qui était sur la sellette après l’élimination de son équipe en Coupe d’Algérie a retrouvé le sourire et le doute sur son avenir immédiat à la barre technique est dissipé. Enfin, la CAF a dévoilé le trio d’arbitres qui officiera le match retour. Il est composé du Ghanéen Cecil Amatey Fleischer (directeur de jeu) et de ses deux compatriotes Ibrahim Adams Badiu et Eric Nantiere. L’autre représentant algérien en Ligue des champions, l’ES Sétif, amoindrie de plusieurs joueurs, a su imposer le nul à son hôte Real Banjul (Gambie) en revenant avec un méritoire 1-1. Le tenant du titre a toutes les chances de passer au prochain tour dans quinze jours à Sétif. La situation reste tout de même difficile pour le MC El Eulma qui prend part pour la première fois de son histoire à cette prestigieuse compétition. L’équipe chère au président Arras Herrida a été tenue en échec par la formation ghanéenne, Asante Kotoko, rompue à la compétition africaine. La bande à Azzedine Aït Djoudi a été tenue en échec (0-0) au match aller, disputé samedi et aura la lourde tâche de défendre ses chances au match retour, prévu le 5 avril à 15h au stade Baba-Yara à Kumasi. En revanche, le seul représentant algérien en Coupe de la CAF, l’ASO Chlef, s’est incliné face à Horoya Conakry au match aller, disputé à Bamako (Mali) sur le score de 1 à 0.
Slimane Mekhaldi |
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 5 autres membres