En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des services et offres adaptés à vos centres d'intéréts.
Ali Benflis à propos des conclusions de l'UE sur les présidentielles : «Ce rapport rejoint intégralement notre livre blanc sur la fraude»
Ali Benflis a longuement commenté, hier, via un communiqué, le rapport de la mission d'observation de l'Union européenne sur les dernières élections présidentielles du 17 avril 2014. Un rapport, écrit l'ancien chef du gouvernement «accablant et affligeant (et qui) révèle Suite...
La 23e journée de Ligue 2 Mobilis de football, prévue vendredi, s'annonce à l'avantage du RC Relizane (2e) qui en accueillant la lanterne rouge, l'AB Merouana, aura l'occasion de réduire l'écart sur le leader blidéen, surtout que ce dernier sera probablement soumis à rude épreuve par l'USMMH, à Hadjout. Le RCR, qui compte actuellement six points de retard sur l'USMB pourrait, en effet, profiter de l'avantage du terrain et du soutien du public à l'occasion de cette 23e journée pour réduire l'écart qui le sépare actuellement du leader, surtout que ce dernier sera confronté à l'USMMH, une des équipes les plus en forme depuis l'entame de la phase retour. Hadjout, après des débuts difficiles l'ayant relégué dans la zone rouge du classement pendant la phase aller, a réussi de très bons résultats au cours des cinq dernières journées, à domicile comme à l'extérieur, ce qui lui a valu une belle remontée à la 12e place. Sur sa lancée, et profitant de l'avantage du terrain vendredi, l'USMMH pourrait donc poser quelques problèmes au leader blidéen, ce qui devrait faire l'affaire de certains candidats à l'accession, particulièrement le RCR qui actuellement se trouve en pole position dans cette perspective. Les matchs JSM Béjaïa-O Médéa, MC Saïda-US Chaouia, CA Batna-CA Bordj Bou-Arréridj, et AS Khroub-DRB Tadjenanet ne seront pas moins palpitants, car opposant de solides clubs du milieu de tableau, jouant ou bien pour accéder à une place sur le podium, ou alors, pour éviter de sombrer dans la zone rouge. Entre les clubs du bas de tableau, l'enjeu sera tout aussi important, notamment, entre le CRB Aïn Fekroun et l'ESM Koléa qui seront confrontés dans un match à «six points» pour le maintien, tout comme le WA Tlemcen et l'Amel Bou-Saâda, actuels 13e et 14e.
L'ES Sétif et le MO Béjaïa, les co-leaders du championnat de Ligue 1 Mobilis de football joueront gros ce week-end, à l'occasion de la 23e journée, avec un déplacement périlleux pour les Sétifiens à Alger pour croiser le fer avec le MC Alger qui lutte pour sa survie, tandis que les Béjaouis partent a priori favoris contre le CR Belouizdad. Le champion d'Afrique sétifien qui reste sur une victoire écrasante contre l'ASM Oran (5-2) se rendra au stade Omar-Hamadi pour affronter une équipe du MC Alger dos au mur et condamnée à vaincre pour sauver sa peau. La mission des hommes de Kheïreddine Madoui s'annonce ardue mais pas impossible au vu du parcours réalisé jusque-là sur les trois fronts (championnat-coupe et Ligue des champions). Avec la forme affichée par l'ex-mouloudéen Younes auteur d'un coup de chapeau contre l'ASMO et l'opportunisme de son buteur Ziaya, les Sétifiens possèdent de sérieux arguments à faire valoir. Quant au MCA qui reste bloqué à l'avant-dernière place, la victoire est plus qu'impérative pour espérer s'extirper de la zone rouge. Les coéquipiers de Gourmi qui demeurent sur une précieuse victoire contre l'USMBA (1-0) tenteront d'enchaîner une seconde victoire de suite. De son côté, le MO Béjaïa qui joue sur les deux tableaux après sa qualification pour les demi-finales de la Coupe d'Algérie, accueillera le CR Belouizdad avec la ferme intention de retrouver le chemin de la victoire après la défaite essuyée face au CS Constantine (1-0). Intraitables sur leur pelouse, les protégés de Abdelkader Amrani miseront une nouvelle fois sur le duo Hamzaoui-Zerdab pour engranger les trois points de la victoire et espérer un faux-pas des Sétifiens à Alger pour reprendre seuls la tête. Mais les Bélouizdadis qui ont été contraints au match nul par le NAHD lors du derby algérois (0-0), devront se ressaisir pour rester dans le peloton de tête. L'USM Alger (3e) qui reste sur une amère élimination en huitième de finale de la Coupe d'Algérie devra désormais concentrer toute son énergie sur le championnat pour espérer rester dans la course au titre. Les Usmistes qui sont à quatre longueurs du duo de tête effectueront un court déplacement au stade du 20-Août pour affronter le NAHD dans un derby qui promet beaucoup. Les hommes d'Otto Pfister sont dans l'obligation de remporter la victoire pour consolider leur troisième place qui est également ciblée par l'ASM Oran, qui tentera à l'occasion de la réception de la JS Kabylie à huis clos de s'imposer. Le NAHD, premier relégable et éliminé en quart de finale de la Coupe par le RC Arbaâ, se doit de réagir pour ne pas compromettre ses chances de maintien. L'ASO Chlef, lanterne rouge, n'aura pas la partie facile face à l'USM El Harrach. Revigorés par leur qualification en coupe d'Algérie, les coéquipiers de Samir Zaoui devront sortir le grand jeu pour espérer s'imposer. L'USM Bel-Abbès (13e) accueillera pour sa part le CS Constantine avec un seul mot d'ordre : la victoire à tout prix.
Ali Benflis a longuement commenté, hier, via un communiqué, le rapport de la mission d'observation de l'Union européenne sur les dernières élections présidentielles du 17 avril 2014. Un rapport, écrit l'ancien chef du gouvernement «accablant et affligeant (et qui) révèle toutes les instrumentalisations-manipulations frauduleuses dont a fait l'objet ce scrutin» de la part du pouvoir, au profit de Abdelaziz Bouteflika, s'entend.
Kamel Amarni - Alger(Le Soir) - Pour Ali Benflis, le concurrent le plus sérieux du candidat «officiel» en avril 2014, le rapport de la mission d'observation de l'Union européenne «vient s'ajouter au constat établi par “The Electoral Integrity Project” et qui a valu à notre pays le classement à la peu honorable 103e place du point de vue de la transparence, de la régularité et de la sincérité des processus électoraux». Les présidentielles d'avril 2014, pour rappel, ont été certainement les plus atypiques du genre. En Algérie et ailleurs. Victime d'un terrible AVC une année auparavant, Abdelaziz Bouteflika n'en avait pas moins maintenu son projet de s'offrir un quatrième mandat en dépit des lourdes séquelles de son accident de santé. Un projet qui donnera lieu à un passage en force qui n'épargnera ni le gouvernement, ni le Conseil constitutionnel, ni même la classe politique comme ce changement imposé à la tête du FLN ou alors le réaménagement opéré au sein même des services de sécurité. Ali Benflis, qui, comme en 2004, aura eu affaire à toute la machine du pouvoir, était bien sûr la principale victime de «l’assaut», version 2014. Lui-même avait d'ailleurs eu à dénoncer la fraude électorale et à en faire un livre blanc, rendu public le 30 septembre 2014. «Le rapport de la mission d'observation de l'Union européenne invitée par le gouvernement algérien lui-même rejoint intégralement le livre blanc dans l'identification de tous les mécanismes mis en place et de tous les instruments auxquels a eu recours le régime politique en place à l'effet de dénaturer et de fausser le dernier scrutin présidentiel», écrira ainsi Benflis dans son communiqué. Et d'expliquer : «Qu'il s'agisse du contexte politique propice à la fraude qui a été créé, des remaniements institutionnels qui ont été opérés pour faciliter cette fraude, de l'instrumentalisation de ces mêmes institutions à l'effet de conduire et de couvrir toutes les opérations frauduleuses, de la mise au pas de l'administration ou de la soumission de tout le contentieux électoral au bon vouloir de l'appareil politico-administratif en place», le rapport de l’Union européenne rejoint les constats du livre blanc. Aussi, notera encore Benflis, outre les carences relevées, «le rapport de la mission de l'UE et le livre blanc se rejoignent, enfin, sur la nécessité de l'instauration d'une autorité indépendante pour les élections, comme voie obligée devant mener au démantèlement du véritable système de fraude électorale qui s'est implanté dans notre système politique et au respect des engagements internationaux et régionaux souscrits par notre pays au titre de la conduite de tous les processus électoraux sous le contrôle d'une institution nationale indépendante, impartiale et transparente». L'ancien chef du gouvernement qui, depuis son retour au-devant de la scène n'a jamais cessé de mener une opposition frontale à Bouteflika, «frappera» encore au sujet d' un point sensible et qu'il ressort à chacune de ses interventions publiques : «la vacance du pouvoir» ! Une vacance, écrira-t-il, que «le régime en place a cru pouvoir impunément reconduire et dont la réalité se révèle jour après jour (...) et qui a parié sur le fait qu'à l'intérieur comme à l'extérieur, les résultats faussés des élections finiront par être acceptés et les conditions de leur obtention oubliées (...) paye aujourd'hui le prix fort de ces faux calculs». Ali Benflis conclura sa sortie en insistant sur «la crise de régime à laquelle le pays est actuellement confronté», ne manquant pas de préconiser une impérative «relégitimation de toutes les institutions». A commencer, bien sûr par la plus importante d'entre elles, l'institution présidentielle dont Ali Benflis ne cesse de dénoncer la vacance. K. A.
Dix-neuf personnes dont 17 touristes polonais, italiens, allemands et espagnols ont été tuées hier dans une attaque commise en début d’après-midi contre le musée du Bardo à Tunis par des hommes armés. Un bilan macabre que le Premier ministre tunisien, Habib Essid, a annoncé lors d’un point de presse, quelques heures après le début de l’attaque qui s’est soldée par le décès de deux victimes tunisiennes, un policier et un civil. Le Premier ministre qui, auparavant, s’était réuni avec les ministres de l'Intérieur et de la Défense, a indiqué que les assaillants, vêtus selon lui d'uniformes militaires, avaient ouvert le feu sur les touristes alors que ces derniers descendaient de leurs bus puis les avaient pourchassés à l'intérieur du musée. Habib Essid n'a pas évoqué de tentative de prise d'otages. Une certaine confusion avait régné sur les lieux dans l'après-midi alors que des informations faisaient état d'une poursuite de l'attaque. Supputée par des médias locaux et même par le Premier ministre français, Manuel Valls, la poursuite d’une prise d’otages n’avait pas été confirmée par le porte-parole du ministère tunisien de l'Intérieur, Mohamed-Ali Aroui. Par ailleurs, le ministre de la Santé Saïd Aïdi a indiqué à la presse que 38 personnes avaient été blessées, notamment des ressortissants de France, d'Afrique du Sud, de Pologne, d'Italie et du Japon. Selon la télévision nationale Wataniya1, deux assaillants ont aussi été tués. La même source a indiqué que l'opération de police était terminée (vers 15h GMT) et que l'évacuation des touristes du musée était finie. En début d’après-midi, au moins deux hommes armés de kalachnikov ont attaqué le musée du Bardo, à Tunis, blessant au moins une touriste, avait annoncé le ministère de l'Intérieur. «Une attaque terroriste (a visé) le musée du Bardo», a affirmé le porte-parole du ministère Mohamed-Ali Aroui sur la radio Mosaïque FM, en évoquant «deux éléments terroristes ou plus, armés de kalachnikov». «Ce qui est sûr, c'est qu'une touriste a été blessée», indiquait ce porte-parole sans écarter un plus grand nombre de blessés. D’importants renforts policiers avaient été déployés autour du musée et du siège du Parlement (Assemblée des représentants du peuple), un bâtiment mitoyen et où les travaux avaient été suspendus après les premiers tirs. Un premier bilan faisait état de huit personnes, dont sept touristes étrangers, tuées lors de cette attaque, la première attaque meurtrière à viser des étrangers depuis la révolution tunisienne. Cette attaque terroriste a en effet touché, relèvera le porte-parole du ministère de l’Intérieur, le pays pionnier du Printemps arabe qui, contrairement aux autres Etats ayant vécu des mouvements de contestation en 2011, a jusqu'ici échappé à une vague de violences ou de répression. Depuis la révolution de janvier 2011, la Tunisie a vu émerger une mouvance djihadiste responsable de la mort de dizaines de policiers et de militaires, selon les autorités. Liée au réseau Al-Qaïda, la phalange Okba Ibn Nafaâ est considérée comme le principal groupe djihadiste de Tunisie, actif dans la région du mont Chaâmbi, à la frontière avec l'Algérie. Entre 2 000 et 3 000 Tunisiens combattraient par ailleurs dans les rangs des djihadistes à l'étranger, en Syrie, en Irak et en Libye. Cinq cents autres djihadistes tunisiens sont pour leur part rentrés au pays, selon la police, et sont considérés comme l'une des plus grandes menaces pour la sécurité de la Tunisie. Des Tunisiens combattant avec le groupe Etat islamique (EI), très actif en Syrie et en Irak, ont par ailleurs menacé leur patrie ces derniers mois. Selon l'EI, un Tunisien a participé à l'assaut contre l'hôtel Corinthia à Tripoli qui a fait 9 morts en janvier, et un autre a mené un attentat-suicide à Benghazi, deuxième ville de Libye. En avril 2002, un attentat-suicide contre une synagogue à Djerba (sud) avait fait 16 morts parmi les étrangers — 14 Allemands et deux Français — ainsi que cinq Tunisiens. En juin, le porte-parole d'Al-Qaïda avait revendiqué l'attentat. Pour autant, la Tunisie «va tout faire pour empêcher de nouvelles attaques après celle qui a fait 19 morts», assurait hier le président tunisien Béji Caïd Essebsi. «Les autorités ont pris toutes les mesures pour que de telles choses n'arrivent plus», avait-il dit après avoir rendu visite aux blessés à l'hôpital Charles Nicolle de Tunis. «J'espère qu'avec les moyens dont nous disposerons, nous deviendrons plus performants (...). Toutes les autorités sont averties et j'espère qu'un tel désastre n'arrivera plus», a déclaré M. Caïd Essebsi après ce «crime horrible». Le chef de l'Etat a souligné que ce défi était le même pour toute la région. Evoquant la descente dans le chaos de la Libye voisine où le groupe Etat islamique est actif, M. Caïd Essebsi a dit : «Nous nous attendions à ce qu'il y ait une action d'un degré élevé», en Tunisie aussi. Enfin, le président tunisien a dit avoir assuré les blessés de «notre soutien, de notre sympathie et nos regrets qu'une telle chose soit arrivée». Une attaque terroriste que notamment l’Algérie, la France, la Ligue des Etats arabes ont condamnée vivement, exprimant leur solidarité avec la Tunisie. C. B./Agences
Par Kader Bakou L’homme d’un certain âge, avec ses cheveux aux quatre vents, a une gueule de métèque, de juif errant et de pâtre grec. Mais il n’a rien à voir avec Georges Moustaki. Personne ne sait d’où il vient et où il va durant ses longues absences. Quand il revient au pays, les rares personnes qui le connaissent vont le voir dans sa caverne, au pied de la montagne. Pour eux, il est devenu presque un oracle de sagesse. Pour l’un d’eux, il rappelle le mystérieux El-Khidre de la sourate «El-Kahf» (La caverne) dans le Coran, l’homme qui avait donné une leçon de sagesse au prophète Moïse. Selon des récits plus ou moins apocryphes, El-Khidre errera sur terre jusqu'à la fin des temps, tout en intervenant sans être connu dans certains événements. L’homme d’un certain âge, aux cheveux aux quatre vents, à la gueule de métèque, de juif errant et de pâtre grec, a un langage bref et tout en codes. Aved lui, inutile de demander des explications si on n’a pas compris le message, car il n’en donne jamais. Ce jour-là, ils l’ont trouvé dans la grotte en train de méditer. Eux aussi ont appris à être brefs. «Que se passe-t-il dans notre monde ?» lui demande un des hommes venus le voir. «Ils ont actionné le phénomène du bouc émissaire et l’effet mouton de Panurge a fait le reste», répond-il. « Que se passe-t-il chez nous ici ?» demande un autre homme. «Avec le 4e M, le pays est entré dans la cinquième dimension. Ceux qui ont reconduit le bouc émissaire ne sont pas sincères», répond «L’Oracle» «Que faire ?» demandent en chœur les cinq hommes. «C’est comme les prises d’otages dans les films de votre civilisation. Ils ont pris en otage quelque chose de très précieux pour vous : le pays. Si pour faire tomber le ravisseur, on tue l’otage, c’est parce qu’au fond, on n’aime pas l’otage. La haine est aveugle et elle est mauvaise conseillère.» «Une solution ?» demandent-ils en chœur encore une fois. «L’histoire jugera les unes et les autres et nul n’échappera au temps…», répond «L’Oracle», avant de disparaître dans un nuage. Les cinq amis attendent son retour dans sa caverne, dans quelques mois ou quelques années. K. B. bakoukader@yahoo.fr
le programme prévoit également un concours de poésie, des expositions, une table ronde avec les deux vedettes de la chanson kabyle, Boudjemaâ Agraw et Karim Abranis, du théâtre avec la troupe Agraw, des conférences sur l’événement d’ Amenzu n’tefsut, «premier jour du printemps kabyle».
La Maison de jeunes d’Assam de Tifra, dans la daïra de Sidi-Aïch, accueille à partir d’aujourd’hui le 4e Festival du printemps d’Amenzu n’tefsut, «Adrys». Initiée annuellement à la même période par l’association culturelle Ithri Ibourayen, cette 4e édition du printemps d’Amenzu n’tefsut qui s’étalera durant trois jours est dédiée à une autre vedette de la chanson kabyle, Boudjemaâ Agraw. Pour la réussite de cet important événement culturel, ses initiateurs ont concocté un programme culturel dense et riche. Outre le traditionnel déjeuner de partage du seksou ouderyis auquel sera convié le public, le programme prévoit également un concours de poésie, des expositions, une table ronde avec les deux vedettes de la chanson kabyle, Boudjemaâ Agraw et Karim Abranis, du théâtre avec la troupe Agraw, des conférences sur l’événement d’ Amenzu n’tefsut, «premier jour du printemps kabyle», que les populations locales accueillent annuellement avec la préparation d’un couscous aux œufs et au thapsia (adrys). Ce rendez-vous culturel sera clôturé avec un grand gala artistique avec la participation de Boudjemaâ Agraw, Karim Abranis et de nombreuses autres vedettes de la chanson kabyle. A. Kersani
Ses médecins français parlent d’un véritable miracle. L’état de santé de Saâdani s’est amélioré de manière fulgurante dès qu’ils lui ont mis une …
…Clédans le creux de la main !
Benbitour l’a redit ces dernières heures : « L’Algérie se dirige tout droit vers le mur. » Avant lui, d’autres voix, nombreuses, de plus en plus nombreuses, ont toutes tenu à avertir de la présence de ce fameux mur dans le radar et à prévenir que notre trajectoire allait nous le faire percuter de plein fouet. Image impressionnante d’un pays, tout entier en mouvement vers un mur ! Je connaissais jusque-là la dérive des continents, j’apprends maintenant qu’un territoire surmonté d’un drapeau peut aussi bouger, glisser subrepticement vers un mur. Ni Benbitour ni tous les alerteurs d’opinion ne nous précisent quand aura lieu la collision. En même temps, ce n’est pas vraiment leur métier, le calcul des trajectoires des pays qui se dirigent droit dans le mur. Ce doit être des fonctions compliquées, des estimations et des combinaisons de probabilité ardues à souhait. Et c’est là que je me maudis d’avoir séché mes cours de maths, quand je traînais encore à l’école. Si j’avais tendu une oreille un peu plus attentive à ce coopérant français qui tentait vainement d’attirer mon regard littéralement scotché sur le jardin Marengo, en contrebas de ma fenêtre, au lycée Okba, peut-être qu’aujourd’hui, j’en saurais un peu plus sur ce satané mur et sur notre rendez-vous avec sa solidité. On ne se refait pas ! Et je suis là, comme vous, à ne pas savoir si je dois sauter sur une autre parcelle de territoire, surplombée d’un autre drapeau dans l’espoir d’échapper à la collision avec le mur. A mon âge, avec mon arthrite, je ne me vois pas vraiment plier les jambes dans une barque humide, se remplissant dangereusement d’eau de mer et de vomi, plusieurs heures de suite, ou pis, aller nourrir des sardines revendues ensuite 700 dinars le kilo dans mon petit village. Non ! Je suis ici. Vous aussi. Et nous sentons tous que l’embarcation Algérie avance, mètre après mètre, parfois plusieurs kilomètres en un seul jour -comme on l’a encore vu avec le « procès » Sonatrach- vers ce foutu mur. Le truc qui me permet de tenir, c’est Hamid. Qui est Hamid ? Un maçon. Un artisan-maçon qui vient de temps à autre réparer des trucs à la maison. Hamid, les murs, il connaît bien. Et selon la théorie de Hamid, l’idéal, ça serait que nous heurtions le mur en son centre. C’est la zone du mur qui résiste le moins à un choc contre un pays qui dérive. Il paraît que nous aurons moins mal si nous tapons au milieu du mur. Va savoir ! Hamid, la plupart des murs qu’il a construits, c’était en France. Et ici, en Algérie, ce sont les Chinois qui construisent tous nos murs. Les Chinois ! Vous vous rendez compte ? Des mecs qui viennent d’une contrée appelée l’Empire du Milieu ! Pour sûr, nous n’avons aucune chance contre leurs murs. Ni au milieu. Ni sur les côtés. C’est foutu ! En attendant la collision fatale, je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
'info en continu
La Tunisie frappée au coeur Le musée national du Bardo, dans la proche banlieue de Tunis, a été, hier en milieu de journée, la cible d’une attaque...
Un cas de malaria enregistré à Blida Un patient souffrant de malaria (paludisme) a été enregistré au niveau du service des maladies infectieuses de Boufarik ...
La Tunisie frappée au coeur Le musée national du Bardo, dans la proche banlieue de Tunis, a été, hier en milieu de journée, la cible d’une attaque...
«Indigne d'un ministre de la République» Chargé violemment par le ministre de l’Industrie et des Mines, le Parti des travailleurs (PT) riposte avec la même violence....
MCA-ESS (J-2) : A l'heure de l'intox... Important, pour ne pas dire capital, pour les deux formations qui se présenteront, samedi au stade Omar Hamadi de Bologhine, avec des objectifs...
Attaque terroriste à Tunis : l'État islamique revendique l'attentat dans un message audio
Le groupe jihadiste a revendiqué ce jeudi l'attentat de Tunis qui a fait 21 morts et a menacé la Tunisie d'autres attaques.
22 morts dans une attaque terroriste au musée national du Bardo
La Tunisie frappée au cœur
le 19.03.15 | 10h00
Le musée national du Bardo, dans la proche banlieue de Tunis, a été, hier en milieu de journée, la cible d’une attaque perpétrée par deux terroristes qui ont assailli les touristes en visite au musée. 22 personnes ont été tuées.
Le chef du gouvernement tunisien, Habib Essid, a annoncé, hier vers 16h, la fin de l’opération terroriste qui a ciblé le musée national du Bardo. Selon M. Essid, deux terroristes en tenue militaire sont entrés au musée, alors qu’un bus transportant une centaine de touristes venait de stationner sur le parking. Les deux individus déguisés se sont approchés du bus et ont ouvert le feu à l’aide de fusils-mitrailleurs, poursuit le chef du gouvernement en relatant la constitution des faits. Les deux assaillants ont continué à tirer sur les touristes qui essayaient de s’enfuir, jusqu’à l’intervention des forces de l’ordre qui les ont abattus.
Les chiffres officiels parlent de 22 morts, pour la plupart des touristes étrangers. Les deux autres victimes sont tunisiennes ; il s’agit d’un policier et d’un civil tandis que les deux assaillants ont été abattus. Le ministre de la Santé, Saïd Aïdi, a fait état par ailleurs de 38 blessés, notamment des ressortissants de France, d’Afrique du Sud, de Pologne, d’Italie et du Japon.
Les touristes présents étaient arrivés le matin même, à bord d’un navire de croisière qui faisait escale à Tunis. Il s’agit du premier attentat terroriste de cette dimension au centre de Tunis et à quelques dizaines de mètres d’un symbole de la souveraineté, l’Assemblée des représentants du peuple, qui partage le même espace que le musée. Les riverains n’en reviennent pas. «Il s’agit d’un véritable carnage.
Ceux qui font cela ne sont pas des musulmans», ne cesse de répéter Ali, jardinier à l’ARP, qui a assisté à la scène. Le quadragénaire était encore sous le choc, lorsqu’il a été interrogé par les médias. «La montée du terrorisme dans le pays durant les trois dernières années n’a pas eu d’impact sur la vie quotidienne des Tunisiens qui continuent à vivre paisiblement. C’est pourquoi il y a un tel choc», explique Meher, un journaliste présent sur place. Les Tunisiens sont sous le choc.
Pour rassurer la population, le président, Béji Caïd Essebsi, a assuré que la Tunisie va tout faire pour empêcher de nouvelles attaques. «Les autorités ont pris toutes les mesures pour que de telles choses n’arrivent plus», a-t-il dit après avoir rendu visite aux blessés à l’hôpital Charles-Nicolle de Tunis. «J’espère qu’avec les moyens dont nous disposerons nous deviendrons plus performants (...).
Toutes les autorités sont averties et j’espère qu’un tel désastre n’arrivera plus», a déclaré le président tunisien après ce «crime horrible». Béji Caïd Essebsi a souligné, en outre, que ce défi était le même pour toute la région. Evoquant le chaos en Libye voisine où le groupe Etat islamique est actif, il a déclaré : «Nous nous attendions à une action d’un degré élevé» en Tunisie aussi.
Important traumatisme
En plus de l’important traumatisme qu’il a causé en sein de la population, l’attentat d’hier risque de porter un nouveau coup au tourisme et donc à l’économie du pays. Une économie qui a déjà bien du mal à reprendre sa vitesse de croisière. Le musée où s’est déroulée la tuerie est l’un des plus touristiques du pays. Il abrite une exceptionnelle collection de mosaïques, dans un bâtiment mitoyen du Parlement. Installé dans un palais du XIXe siècle, il accueille des centaines de milliers de visiteurs chaque année. En 2005, le musée du Bardo avait été visité par 600 000 personnes.
Cette attaque «vise notre économie», a d’ailleurs déclaré Mohsen Marzouk, le conseiller politique du Président, en faisant allusion à l’importance du secteur du tourisme pour la Tunisie. Il faut savoir qu’en Tunisie, le secteur touristique contribue de 7% au PIB et compte près de 400 000 emplois directs et indirects (environ 12% de la population active).
En 2014, les recettes touristiques avaient enregistré une légère croissance, tout en restant loin des niveaux de 2010. C’est-à-dire avant la révolution. L’an dernier, le tourisme a rapporté 1,59 milliard d’euros au pays, soit 6,4% de plus qu’en 2013 mais 14,5% de moins qu’en 2010, selon les statistiques du ministère du Tourisme. Le nombre de touristes a, quant à lui, baissé de 3,2% à 6,07 millions contre 6,27 millions en 2013.
Eu égard donc à l’extrême importance de ce secteur stratégique pour la survie de l’économie tunisienne, l’urgence sera, pour Béji Caïd Essebsi et le gouvernement de Habib Essid, de sauver la nouvelle saison touristique. Mais pour que les touristes continuent à venir, il faudra leur donner la preuve de leur maîtrise de la situation sécuritaire du pays. Consciente de tous ces enjeux depuis déjà de longs mois, la population a juré de ne pas plier face au terrorisme.
Mourad Sellami
Annulation des compositions et grève du Cnapest-e
Le flou total
le 19.03.15 | 10h00
Les élèves sont, à partir d’aujourd’hui, en vacances, mais ils sont des milliers à ne pas avoir passé les compositions du deuxième trimestre, en raison de la grève du Cnapest-e qui dure depuis plus d’un mois.
Les assurances du ministère, avec des mesures de récupération des cours, sont loin de dissiper l’inquiétude des élèves et de leurs parents. Selon le ministère de l’Education nationale, 1422 établissements scolaires sont touchés par ce mouvement de protestation. «Ce nombre concerne aussi bien les établissements où le taux de suivi est important que ceux où l’on peut trouver un seul gréviste», précise-t-on au ministère de l’Education.
Ce département a laissé le soin aux chefs d’établissement scolaire de décider du calendrier des évaluations trimestrielles. «C’est aux directeurs de lycée et autres établissements concernés de décider des mesures à prendre pour organiser les compositions trimestrielles, de leur date et même de leur annulation conformément aux textes en vigueur», précise le département de Nouria Benghebrit.
L’Association nationale des parents d’élèves, qui appelle à la reprise du dialogue et à une solution «définitive» avec le Cnapest-e, estime que l’annulation des compositions pour les élèves du secondaire est «la solution appropriée, dans le respect de la réglementation, puisque cette situation a été prévue par les textes en vigueur», explique son président, Khaled Ahmed.
L’Association préconise aussi de faire appel aux contractuels pour gérer ce retard, «le temps que le Cnapest-e se décide enfin à mettre fin à son débrayage. La ministre doit annoncer des mesures concrètes avant la fin de la première semaine des vacances de printemps pour rassurer les parents d’élèves», affirme M. Khaled. L’option de l’annulation des compositions du deuxième trimestre compromettra l’application de la fiche de synthèse prévue pour l’orientation des bacheliers de 2015.
La fiche de synthèse, qui implique le calcul de toutes les moyennes obtenues lors du cursus secondaire, est ainsi renvoyée aux calendes grecques. Il faut souligner que les mesures prises dans certains établissements concernant le remplacement des enseignants grévistes par leurs collègues pour assurer le déroulement des compostions ont été rejetées en bloc par les élèves, qui ont opté pour le boycott de ces épreuves.
Le chamboulement des évaluations trimestrielles n’inquiète pas seulement les élèves et leurs parents. Des enseignants estiment que «quel que soit le moyen de récupération des cours pour lequel opteront les responsables du secteur, le retard reste énorme et risque, cette année encore, de porter préjudice à la valeur du bac».
Selon le Conseil des lycées d’Algérie (CLA), «seulement 70% du programme ont été réellement effectués, et ce, quelle que soit la manière dont on procédera pour le rattrapage des cours», explique Nadir Achour. Ce syndicat organisera d’ailleurs samedi son conseil national pour dégager des propositions et évaluer l’ampleur du retard.
Fatima Arab
Education: Le ministère se réunit avec le CNAPESTE
le 19.03.15 | 12h26
Le ministère de l'Education examinait jeudi matin avec les représentants du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (CNAPESTE) les moyens de mettre un terme à la grève entamée le 16 février dernier, a appris l'APS auprès des deux parties.
Le ministère de l'Education a convoqué le CNAPESTE "en urgence" pour discuter de la grève, au moment où les membres de son conseil national s'étaient réunis pour "finaliser son ordre du jour", a fait savoir le chargé de la communication du CNAPESTE, Messaoud Boudiba rappelant que d'autant que le conseil avait décidé, lors de sa réunion du 11 mars, de maintenir sa session ouverte.
Le ministère de l'Education nationale avait récemment exprimé sa volonté de maintenir les portes du dialogue et de la concertation ouvertes, réitérant l'urgence de mettre en place la Charte d'éthique et de stabilité dans le secteur de l'Education à laquelle doivent adhérer tous les syndicats afin de créer un consensus "pour l'instauration d'un climat favorable à la réalisation des objectifs pédagogiques".
Le ministère avait souhaité que les enseignants grévistes "reprennent le travail et continuent d'exercer leur noble mission dans l'encadrement et la formation des élèves.
APS
+++++++++++ +
+++++
Jeudi 19 Mars 2015
Jeudi 19 Mars 2015
الخميس 19 مارس 2015 م
Jeudi 19
الخميس 19 مارس 2015 م
+
الخميس 28 جمادى الأولى 1436 ه
/////////////////////
///
Ali Benflis à propos des conclusions de l'UE sur les présidentielles : «Ce rapport rejoint intégralement notre livre blanc sur la fraude»
Ali Benflis a longuement commenté, hier, via un communiqué, le rapport de la mission d'observation de l'Union européenne sur les dernières élections présidentielles du 17 avril 2014. Un rapport, écrit l'ancien chef du gouvernement «accablant et affligeant (et qui) révèle Suite...
La 23e journée de Ligue 2 Mobilis de football, prévue vendredi, s'annonce à l'avantage du RC Relizane (2e) qui en accueillant la lanterne rouge, l'AB Merouana, aura l'occasion de réduire l'écart sur le leader blidéen, surtout que ce dernier sera probablement soumis à rude épreuve par l'USMMH, à Hadjout. Le RCR, qui compte actuellement six points de retard sur l'USMB pourrait, en effet, profiter de l'avantage du terrain et du soutien du public à l'occasion de cette 23e journée pour réduire l'écart qui le sépare actuellement du leader, surtout que ce dernier sera confronté à l'USMMH, une des équipes les plus en forme depuis l'entame de la phase retour. Hadjout, après des débuts difficiles l'ayant relégué dans la zone rouge du classement pendant la phase aller, a réussi de très bons résultats au cours des cinq dernières journées, à domicile comme à l'extérieur, ce qui lui a valu une belle remontée à la 12e place. Sur sa lancée, et profitant de l'avantage du terrain vendredi, l'USMMH pourrait donc poser quelques problèmes au leader blidéen, ce qui devrait faire l'affaire de certains candidats à l'accession, particulièrement le RCR qui actuellement se trouve en pole position dans cette perspective. Les matchs JSM Béjaïa-O Médéa, MC Saïda-US Chaouia, CA Batna-CA Bordj Bou-Arréridj, et AS Khroub-DRB Tadjenanet ne seront pas moins palpitants, car opposant de solides clubs du milieu de tableau, jouant ou bien pour accéder à une place sur le podium, ou alors, pour éviter de sombrer dans la zone rouge. Entre les clubs du bas de tableau, l'enjeu sera tout aussi important, notamment, entre le CRB Aïn Fekroun et l'ESM Koléa qui seront confrontés dans un match à «six points» pour le maintien, tout comme le WA Tlemcen et l'Amel Bou-Saâda, actuels 13e et 14e.
L'ES Sétif et le MO Béjaïa, les co-leaders du championnat de Ligue 1 Mobilis de football joueront gros ce week-end, à l'occasion de la 23e journée, avec un déplacement périlleux pour les Sétifiens à Alger pour croiser le fer avec le MC Alger qui lutte pour sa survie, tandis que les Béjaouis partent a priori favoris contre le CR Belouizdad. Le champion d'Afrique sétifien qui reste sur une victoire écrasante contre l'ASM Oran (5-2) se rendra au stade Omar-Hamadi pour affronter une équipe du MC Alger dos au mur et condamnée à vaincre pour sauver sa peau. La mission des hommes de Kheïreddine Madoui s'annonce ardue mais pas impossible au vu du parcours réalisé jusque-là sur les trois fronts (championnat-coupe et Ligue des champions). Avec la forme affichée par l'ex-mouloudéen Younes auteur d'un coup de chapeau contre l'ASMO et l'opportunisme de son buteur Ziaya, les Sétifiens possèdent de sérieux arguments à faire valoir. Quant au MCA qui reste bloqué à l'avant-dernière place, la victoire est plus qu'impérative pour espérer s'extirper de la zone rouge. Les coéquipiers de Gourmi qui demeurent sur une précieuse victoire contre l'USMBA (1-0) tenteront d'enchaîner une seconde victoire de suite. De son côté, le MO Béjaïa qui joue sur les deux tableaux après sa qualification pour les demi-finales de la Coupe d'Algérie, accueillera le CR Belouizdad avec la ferme intention de retrouver le chemin de la victoire après la défaite essuyée face au CS Constantine (1-0). Intraitables sur leur pelouse, les protégés de Abdelkader Amrani miseront une nouvelle fois sur le duo Hamzaoui-Zerdab pour engranger les trois points de la victoire et espérer un faux-pas des Sétifiens à Alger pour reprendre seuls la tête. Mais les Bélouizdadis qui ont été contraints au match nul par le NAHD lors du derby algérois (0-0), devront se ressaisir pour rester dans le peloton de tête. L'USM Alger (3e) qui reste sur une amère élimination en huitième de finale de la Coupe d'Algérie devra désormais concentrer toute son énergie sur le championnat pour espérer rester dans la course au titre. Les Usmistes qui sont à quatre longueurs du duo de tête effectueront un court déplacement au stade du 20-Août pour affronter le NAHD dans un derby qui promet beaucoup. Les hommes d'Otto Pfister sont dans l'obligation de remporter la victoire pour consolider leur troisième place qui est également ciblée par l'ASM Oran, qui tentera à l'occasion de la réception de la JS Kabylie à huis clos de s'imposer. Le NAHD, premier relégable et éliminé en quart de finale de la Coupe par le RC Arbaâ, se doit de réagir pour ne pas compromettre ses chances de maintien. L'ASO Chlef, lanterne rouge, n'aura pas la partie facile face à l'USM El Harrach. Revigorés par leur qualification en coupe d'Algérie, les coéquipiers de Samir Zaoui devront sortir le grand jeu pour espérer s'imposer. L'USM Bel-Abbès (13e) accueillera pour sa part le CS Constantine avec un seul mot d'ordre : la victoire à tout prix.
Ali Benflis a longuement commenté, hier, via un communiqué, le rapport de la mission d'observation de l'Union européenne sur les dernières élections présidentielles du 17 avril 2014. Un rapport, écrit l'ancien chef du gouvernement «accablant et affligeant (et qui) révèle toutes les instrumentalisations-manipulations frauduleuses dont a fait l'objet ce scrutin» de la part du pouvoir, au profit de Abdelaziz Bouteflika, s'entend.
Kamel Amarni - Alger(Le Soir) - Pour Ali Benflis, le concurrent le plus sérieux du candidat «officiel» en avril 2014, le rapport de la mission d'observation de l'Union européenne «vient s'ajouter au constat établi par “The Electoral Integrity Project” et qui a valu à notre pays le classement à la peu honorable 103e place du point de vue de la transparence, de la régularité et de la sincérité des processus électoraux». Les présidentielles d'avril 2014, pour rappel, ont été certainement les plus atypiques du genre. En Algérie et ailleurs. Victime d'un terrible AVC une année auparavant, Abdelaziz Bouteflika n'en avait pas moins maintenu son projet de s'offrir un quatrième mandat en dépit des lourdes séquelles de son accident de santé. Un projet qui donnera lieu à un passage en force qui n'épargnera ni le gouvernement, ni le Conseil constitutionnel, ni même la classe politique comme ce changement imposé à la tête du FLN ou alors le réaménagement opéré au sein même des services de sécurité. Ali Benflis, qui, comme en 2004, aura eu affaire à toute la machine du pouvoir, était bien sûr la principale victime de «l’assaut», version 2014. Lui-même avait d'ailleurs eu à dénoncer la fraude électorale et à en faire un livre blanc, rendu public le 30 septembre 2014. «Le rapport de la mission d'observation de l'Union européenne invitée par le gouvernement algérien lui-même rejoint intégralement le livre blanc dans l'identification de tous les mécanismes mis en place et de tous les instruments auxquels a eu recours le régime politique en place à l'effet de dénaturer et de fausser le dernier scrutin présidentiel», écrira ainsi Benflis dans son communiqué. Et d'expliquer : «Qu'il s'agisse du contexte politique propice à la fraude qui a été créé, des remaniements institutionnels qui ont été opérés pour faciliter cette fraude, de l'instrumentalisation de ces mêmes institutions à l'effet de conduire et de couvrir toutes les opérations frauduleuses, de la mise au pas de l'administration ou de la soumission de tout le contentieux électoral au bon vouloir de l'appareil politico-administratif en place», le rapport de l’Union européenne rejoint les constats du livre blanc. Aussi, notera encore Benflis, outre les carences relevées, «le rapport de la mission de l'UE et le livre blanc se rejoignent, enfin, sur la nécessité de l'instauration d'une autorité indépendante pour les élections, comme voie obligée devant mener au démantèlement du véritable système de fraude électorale qui s'est implanté dans notre système politique et au respect des engagements internationaux et régionaux souscrits par notre pays au titre de la conduite de tous les processus électoraux sous le contrôle d'une institution nationale indépendante, impartiale et transparente». L'ancien chef du gouvernement qui, depuis son retour au-devant de la scène n'a jamais cessé de mener une opposition frontale à Bouteflika, «frappera» encore au sujet d' un point sensible et qu'il ressort à chacune de ses interventions publiques : «la vacance du pouvoir» ! Une vacance, écrira-t-il, que «le régime en place a cru pouvoir impunément reconduire et dont la réalité se révèle jour après jour (...) et qui a parié sur le fait qu'à l'intérieur comme à l'extérieur, les résultats faussés des élections finiront par être acceptés et les conditions de leur obtention oubliées (...) paye aujourd'hui le prix fort de ces faux calculs». Ali Benflis conclura sa sortie en insistant sur «la crise de régime à laquelle le pays est actuellement confronté», ne manquant pas de préconiser une impérative «relégitimation de toutes les institutions». A commencer, bien sûr par la plus importante d'entre elles, l'institution présidentielle dont Ali Benflis ne cesse de dénoncer la vacance. K. A.
Dix-neuf personnes dont 17 touristes polonais, italiens, allemands et espagnols ont été tuées hier dans une attaque commise en début d’après-midi contre le musée du Bardo à Tunis par des hommes armés. Un bilan macabre que le Premier ministre tunisien, Habib Essid, a annoncé lors d’un point de presse, quelques heures après le début de l’attaque qui s’est soldée par le décès de deux victimes tunisiennes, un policier et un civil. Le Premier ministre qui, auparavant, s’était réuni avec les ministres de l'Intérieur et de la Défense, a indiqué que les assaillants, vêtus selon lui d'uniformes militaires, avaient ouvert le feu sur les touristes alors que ces derniers descendaient de leurs bus puis les avaient pourchassés à l'intérieur du musée. Habib Essid n'a pas évoqué de tentative de prise d'otages. Une certaine confusion avait régné sur les lieux dans l'après-midi alors que des informations faisaient état d'une poursuite de l'attaque. Supputée par des médias locaux et même par le Premier ministre français, Manuel Valls, la poursuite d’une prise d’otages n’avait pas été confirmée par le porte-parole du ministère tunisien de l'Intérieur, Mohamed-Ali Aroui. Par ailleurs, le ministre de la Santé Saïd Aïdi a indiqué à la presse que 38 personnes avaient été blessées, notamment des ressortissants de France, d'Afrique du Sud, de Pologne, d'Italie et du Japon. Selon la télévision nationale Wataniya1, deux assaillants ont aussi été tués. La même source a indiqué que l'opération de police était terminée (vers 15h GMT) et que l'évacuation des touristes du musée était finie. En début d’après-midi, au moins deux hommes armés de kalachnikov ont attaqué le musée du Bardo, à Tunis, blessant au moins une touriste, avait annoncé le ministère de l'Intérieur. «Une attaque terroriste (a visé) le musée du Bardo», a affirmé le porte-parole du ministère Mohamed-Ali Aroui sur la radio Mosaïque FM, en évoquant «deux éléments terroristes ou plus, armés de kalachnikov». «Ce qui est sûr, c'est qu'une touriste a été blessée», indiquait ce porte-parole sans écarter un plus grand nombre de blessés. D’importants renforts policiers avaient été déployés autour du musée et du siège du Parlement (Assemblée des représentants du peuple), un bâtiment mitoyen et où les travaux avaient été suspendus après les premiers tirs. Un premier bilan faisait état de huit personnes, dont sept touristes étrangers, tuées lors de cette attaque, la première attaque meurtrière à viser des étrangers depuis la révolution tunisienne. Cette attaque terroriste a en effet touché, relèvera le porte-parole du ministère de l’Intérieur, le pays pionnier du Printemps arabe qui, contrairement aux autres Etats ayant vécu des mouvements de contestation en 2011, a jusqu'ici échappé à une vague de violences ou de répression. Depuis la révolution de janvier 2011, la Tunisie a vu émerger une mouvance djihadiste responsable de la mort de dizaines de policiers et de militaires, selon les autorités. Liée au réseau Al-Qaïda, la phalange Okba Ibn Nafaâ est considérée comme le principal groupe djihadiste de Tunisie, actif dans la région du mont Chaâmbi, à la frontière avec l'Algérie. Entre 2 000 et 3 000 Tunisiens combattraient par ailleurs dans les rangs des djihadistes à l'étranger, en Syrie, en Irak et en Libye. Cinq cents autres djihadistes tunisiens sont pour leur part rentrés au pays, selon la police, et sont considérés comme l'une des plus grandes menaces pour la sécurité de la Tunisie. Des Tunisiens combattant avec le groupe Etat islamique (EI), très actif en Syrie et en Irak, ont par ailleurs menacé leur patrie ces derniers mois. Selon l'EI, un Tunisien a participé à l'assaut contre l'hôtel Corinthia à Tripoli qui a fait 9 morts en janvier, et un autre a mené un attentat-suicide à Benghazi, deuxième ville de Libye. En avril 2002, un attentat-suicide contre une synagogue à Djerba (sud) avait fait 16 morts parmi les étrangers — 14 Allemands et deux Français — ainsi que cinq Tunisiens. En juin, le porte-parole d'Al-Qaïda avait revendiqué l'attentat. Pour autant, la Tunisie «va tout faire pour empêcher de nouvelles attaques après celle qui a fait 19 morts», assurait hier le président tunisien Béji Caïd Essebsi. «Les autorités ont pris toutes les mesures pour que de telles choses n'arrivent plus», avait-il dit après avoir rendu visite aux blessés à l'hôpital Charles Nicolle de Tunis. «J'espère qu'avec les moyens dont nous disposerons, nous deviendrons plus performants (...). Toutes les autorités sont averties et j'espère qu'un tel désastre n'arrivera plus», a déclaré M. Caïd Essebsi après ce «crime horrible». Le chef de l'Etat a souligné que ce défi était le même pour toute la région. Evoquant la descente dans le chaos de la Libye voisine où le groupe Etat islamique est actif, M. Caïd Essebsi a dit : «Nous nous attendions à ce qu'il y ait une action d'un degré élevé», en Tunisie aussi. Enfin, le président tunisien a dit avoir assuré les blessés de «notre soutien, de notre sympathie et nos regrets qu'une telle chose soit arrivée». Une attaque terroriste que notamment l’Algérie, la France, la Ligue des Etats arabes ont condamnée vivement, exprimant leur solidarité avec la Tunisie. C. B./Agences
Par Kader Bakou L’homme d’un certain âge, avec ses cheveux aux quatre vents, a une gueule de métèque, de juif errant et de pâtre grec. Mais il n’a rien à voir avec Georges Moustaki. Personne ne sait d’où il vient et où il va durant ses longues absences. Quand il revient au pays, les rares personnes qui le connaissent vont le voir dans sa caverne, au pied de la montagne. Pour eux, il est devenu presque un oracle de sagesse. Pour l’un d’eux, il rappelle le mystérieux El-Khidre de la sourate «El-Kahf» (La caverne) dans le Coran, l’homme qui avait donné une leçon de sagesse au prophète Moïse. Selon des récits plus ou moins apocryphes, El-Khidre errera sur terre jusqu'à la fin des temps, tout en intervenant sans être connu dans certains événements. L’homme d’un certain âge, aux cheveux aux quatre vents, à la gueule de métèque, de juif errant et de pâtre grec, a un langage bref et tout en codes. Aved lui, inutile de demander des explications si on n’a pas compris le message, car il n’en donne jamais. Ce jour-là, ils l’ont trouvé dans la grotte en train de méditer. Eux aussi ont appris à être brefs. «Que se passe-t-il dans notre monde ?» lui demande un des hommes venus le voir. «Ils ont actionné le phénomène du bouc émissaire et l’effet mouton de Panurge a fait le reste», répond-il. « Que se passe-t-il chez nous ici ?» demande un autre homme. «Avec le 4e M, le pays est entré dans la cinquième dimension. Ceux qui ont reconduit le bouc émissaire ne sont pas sincères», répond «L’Oracle» «Que faire ?» demandent en chœur les cinq hommes. «C’est comme les prises d’otages dans les films de votre civilisation. Ils ont pris en otage quelque chose de très précieux pour vous : le pays. Si pour faire tomber le ravisseur, on tue l’otage, c’est parce qu’au fond, on n’aime pas l’otage. La haine est aveugle et elle est mauvaise conseillère.» «Une solution ?» demandent-ils en chœur encore une fois. «L’histoire jugera les unes et les autres et nul n’échappera au temps…», répond «L’Oracle», avant de disparaître dans un nuage. Les cinq amis attendent son retour dans sa caverne, dans quelques mois ou quelques années. K. B. bakoukader@yahoo.fr
le programme prévoit également un concours de poésie, des expositions, une table ronde avec les deux vedettes de la chanson kabyle, Boudjemaâ Agraw et Karim Abranis, du théâtre avec la troupe Agraw, des conférences sur l’événement d’ Amenzu n’tefsut, «premier jour du printemps kabyle».
La Maison de jeunes d’Assam de Tifra, dans la daïra de Sidi-Aïch, accueille à partir d’aujourd’hui le 4e Festival du printemps d’Amenzu n’tefsut, «Adrys». Initiée annuellement à la même période par l’association culturelle Ithri Ibourayen, cette 4e édition du printemps d’Amenzu n’tefsut qui s’étalera durant trois jours est dédiée à une autre vedette de la chanson kabyle, Boudjemaâ Agraw. Pour la réussite de cet important événement culturel, ses initiateurs ont concocté un programme culturel dense et riche. Outre le traditionnel déjeuner de partage du seksou ouderyis auquel sera convié le public, le programme prévoit également un concours de poésie, des expositions, une table ronde avec les deux vedettes de la chanson kabyle, Boudjemaâ Agraw et Karim Abranis, du théâtre avec la troupe Agraw, des conférences sur l’événement d’ Amenzu n’tefsut, «premier jour du printemps kabyle», que les populations locales accueillent annuellement avec la préparation d’un couscous aux œufs et au thapsia (adrys). Ce rendez-vous culturel sera clôturé avec un grand gala artistique avec la participation de Boudjemaâ Agraw, Karim Abranis et de nombreuses autres vedettes de la chanson kabyle. A. Kersani
Ses médecins français parlent d’un véritable miracle. L’état de santé de Saâdani s’est amélioré de manière fulgurante dès qu’ils lui ont mis une …
…Clédans le creux de la main !
Benbitour l’a redit ces dernières heures : « L’Algérie se dirige tout droit vers le mur. » Avant lui, d’autres voix, nombreuses, de plus en plus nombreuses, ont toutes tenu à avertir de la présence de ce fameux mur dans le radar et à prévenir que notre trajectoire allait nous le faire percuter de plein fouet. Image impressionnante d’un pays, tout entier en mouvement vers un mur ! Je connaissais jusque-là la dérive des continents, j’apprends maintenant qu’un territoire surmonté d’un drapeau peut aussi bouger, glisser subrepticement vers un mur. Ni Benbitour ni tous les alerteurs d’opinion ne nous précisent quand aura lieu la collision. En même temps, ce n’est pas vraiment leur métier, le calcul des trajectoires des pays qui se dirigent droit dans le mur. Ce doit être des fonctions compliquées, des estimations et des combinaisons de probabilité ardues à souhait. Et c’est là que je me maudis d’avoir séché mes cours de maths, quand je traînais encore à l’école. Si j’avais tendu une oreille un peu plus attentive à ce coopérant français qui tentait vainement d’attirer mon regard littéralement scotché sur le jardin Marengo, en contrebas de ma fenêtre, au lycée Okba, peut-être qu’aujourd’hui, j’en saurais un peu plus sur ce satané mur et sur notre rendez-vous avec sa solidité. On ne se refait pas ! Et je suis là, comme vous, à ne pas savoir si je dois sauter sur une autre parcelle de territoire, surplombée d’un autre drapeau dans l’espoir d’échapper à la collision avec le mur. A mon âge, avec mon arthrite, je ne me vois pas vraiment plier les jambes dans une barque humide, se remplissant dangereusement d’eau de mer et de vomi, plusieurs heures de suite, ou pis, aller nourrir des sardines revendues ensuite 700 dinars le kilo dans mon petit village. Non ! Je suis ici. Vous aussi. Et nous sentons tous que l’embarcation Algérie avance, mètre après mètre, parfois plusieurs kilomètres en un seul jour -comme on l’a encore vu avec le « procès » Sonatrach- vers ce foutu mur. Le truc qui me permet de tenir, c’est Hamid. Qui est Hamid ? Un maçon. Un artisan-maçon qui vient de temps à autre réparer des trucs à la maison. Hamid, les murs, il connaît bien. Et selon la théorie de Hamid, l’idéal, ça serait que nous heurtions le mur en son centre. C’est la zone du mur qui résiste le moins à un choc contre un pays qui dérive. Il paraît que nous aurons moins mal si nous tapons au milieu du mur. Va savoir ! Hamid, la plupart des murs qu’il a construits, c’était en France. Et ici, en Algérie, ce sont les Chinois qui construisent tous nos murs. Les Chinois ! Vous vous rendez compte ? Des mecs qui viennent d’une contrée appelée l’Empire du Milieu ! Pour sûr, nous n’avons aucune chance contre leurs murs. Ni au milieu. Ni sur les côtés. C’est foutu ! En attendant la collision fatale, je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
'info en continu
La Tunisie frappée au coeur Le musée national du Bardo, dans la proche banlieue de Tunis, a été, hier en milieu de journée, la cible d’une attaque...
Un cas de malaria enregistré à Blida Un patient souffrant de malaria (paludisme) a été enregistré au niveau du service des maladies infectieuses de Boufarik ...
La Tunisie frappée au coeur Le musée national du Bardo, dans la proche banlieue de Tunis, a été, hier en milieu de journée, la cible d’une attaque...
«Indigne d'un ministre de la République» Chargé violemment par le ministre de l’Industrie et des Mines, le Parti des travailleurs (PT) riposte avec la même violence....
MCA-ESS (J-2) : A l'heure de l'intox... Important, pour ne pas dire capital, pour les deux formations qui se présenteront, samedi au stade Omar Hamadi de Bologhine, avec des objectifs...
Attaque terroriste à Tunis : l'État islamique revendique l'attentat dans un message audio
Le groupe jihadiste a revendiqué ce jeudi l'attentat de Tunis qui a fait 21 morts et a menacé la Tunisie d'autres attaques.
22 morts dans une attaque terroriste au musée national du Bardo
La Tunisie frappée au cœur
le 19.03.15 | 10h00
Le musée national du Bardo, dans la proche banlieue de Tunis, a été, hier en milieu de journée, la cible d’une attaque perpétrée par deux terroristes qui ont assailli les touristes en visite au musée. 22 personnes ont été tuées.
Le chef du gouvernement tunisien, Habib Essid, a annoncé, hier vers 16h, la fin de l’opération terroriste qui a ciblé le musée national du Bardo. Selon M. Essid, deux terroristes en tenue militaire sont entrés au musée, alors qu’un bus transportant une centaine de touristes venait de stationner sur le parking. Les deux individus déguisés se sont approchés du bus et ont ouvert le feu à l’aide de fusils-mitrailleurs, poursuit le chef du gouvernement en relatant la constitution des faits. Les deux assaillants ont continué à tirer sur les touristes qui essayaient de s’enfuir, jusqu’à l’intervention des forces de l’ordre qui les ont abattus.
Les chiffres officiels parlent de 22 morts, pour la plupart des touristes étrangers. Les deux autres victimes sont tunisiennes ; il s’agit d’un policier et d’un civil tandis que les deux assaillants ont été abattus. Le ministre de la Santé, Saïd Aïdi, a fait état par ailleurs de 38 blessés, notamment des ressortissants de France, d’Afrique du Sud, de Pologne, d’Italie et du Japon.
Les touristes présents étaient arrivés le matin même, à bord d’un navire de croisière qui faisait escale à Tunis. Il s’agit du premier attentat terroriste de cette dimension au centre de Tunis et à quelques dizaines de mètres d’un symbole de la souveraineté, l’Assemblée des représentants du peuple, qui partage le même espace que le musée. Les riverains n’en reviennent pas. «Il s’agit d’un véritable carnage.
Ceux qui font cela ne sont pas des musulmans», ne cesse de répéter Ali, jardinier à l’ARP, qui a assisté à la scène. Le quadragénaire était encore sous le choc, lorsqu’il a été interrogé par les médias. «La montée du terrorisme dans le pays durant les trois dernières années n’a pas eu d’impact sur la vie quotidienne des Tunisiens qui continuent à vivre paisiblement. C’est pourquoi il y a un tel choc», explique Meher, un journaliste présent sur place. Les Tunisiens sont sous le choc.
Pour rassurer la population, le président, Béji Caïd Essebsi, a assuré que la Tunisie va tout faire pour empêcher de nouvelles attaques. «Les autorités ont pris toutes les mesures pour que de telles choses n’arrivent plus», a-t-il dit après avoir rendu visite aux blessés à l’hôpital Charles-Nicolle de Tunis. «J’espère qu’avec les moyens dont nous disposerons nous deviendrons plus performants (...).
Toutes les autorités sont averties et j’espère qu’un tel désastre n’arrivera plus», a déclaré le président tunisien après ce «crime horrible». Béji Caïd Essebsi a souligné, en outre, que ce défi était le même pour toute la région. Evoquant le chaos en Libye voisine où le groupe Etat islamique est actif, il a déclaré : «Nous nous attendions à une action d’un degré élevé» en Tunisie aussi.
Important traumatisme
En plus de l’important traumatisme qu’il a causé en sein de la population, l’attentat d’hier risque de porter un nouveau coup au tourisme et donc à l’économie du pays. Une économie qui a déjà bien du mal à reprendre sa vitesse de croisière. Le musée où s’est déroulée la tuerie est l’un des plus touristiques du pays. Il abrite une exceptionnelle collection de mosaïques, dans un bâtiment mitoyen du Parlement. Installé dans un palais du XIXe siècle, il accueille des centaines de milliers de visiteurs chaque année. En 2005, le musée du Bardo avait été visité par 600 000 personnes.
Cette attaque «vise notre économie», a d’ailleurs déclaré Mohsen Marzouk, le conseiller politique du Président, en faisant allusion à l’importance du secteur du tourisme pour la Tunisie. Il faut savoir qu’en Tunisie, le secteur touristique contribue de 7% au PIB et compte près de 400 000 emplois directs et indirects (environ 12% de la population active).
En 2014, les recettes touristiques avaient enregistré une légère croissance, tout en restant loin des niveaux de 2010. C’est-à-dire avant la révolution. L’an dernier, le tourisme a rapporté 1,59 milliard d’euros au pays, soit 6,4% de plus qu’en 2013 mais 14,5% de moins qu’en 2010, selon les statistiques du ministère du Tourisme. Le nombre de touristes a, quant à lui, baissé de 3,2% à 6,07 millions contre 6,27 millions en 2013.
Eu égard donc à l’extrême importance de ce secteur stratégique pour la survie de l’économie tunisienne, l’urgence sera, pour Béji Caïd Essebsi et le gouvernement de Habib Essid, de sauver la nouvelle saison touristique. Mais pour que les touristes continuent à venir, il faudra leur donner la preuve de leur maîtrise de la situation sécuritaire du pays. Consciente de tous ces enjeux depuis déjà de longs mois, la population a juré de ne pas plier face au terrorisme.
Mourad Sellami
Annulation des compositions et grève du Cnapest-e
Le flou total
le 19.03.15 | 10h00
Les élèves sont, à partir d’aujourd’hui, en vacances, mais ils sont des milliers à ne pas avoir passé les compositions du deuxième trimestre, en raison de la grève du Cnapest-e qui dure depuis plus d’un mois.
Les assurances du ministère, avec des mesures de récupération des cours, sont loin de dissiper l’inquiétude des élèves et de leurs parents. Selon le ministère de l’Education nationale, 1422 établissements scolaires sont touchés par ce mouvement de protestation. «Ce nombre concerne aussi bien les établissements où le taux de suivi est important que ceux où l’on peut trouver un seul gréviste», précise-t-on au ministère de l’Education.
Ce département a laissé le soin aux chefs d’établissement scolaire de décider du calendrier des évaluations trimestrielles. «C’est aux directeurs de lycée et autres établissements concernés de décider des mesures à prendre pour organiser les compositions trimestrielles, de leur date et même de leur annulation conformément aux textes en vigueur», précise le département de Nouria Benghebrit.
L’Association nationale des parents d’élèves, qui appelle à la reprise du dialogue et à une solution «définitive» avec le Cnapest-e, estime que l’annulation des compositions pour les élèves du secondaire est «la solution appropriée, dans le respect de la réglementation, puisque cette situation a été prévue par les textes en vigueur», explique son président, Khaled Ahmed.
L’Association préconise aussi de faire appel aux contractuels pour gérer ce retard, «le temps que le Cnapest-e se décide enfin à mettre fin à son débrayage. La ministre doit annoncer des mesures concrètes avant la fin de la première semaine des vacances de printemps pour rassurer les parents d’élèves», affirme M. Khaled. L’option de l’annulation des compositions du deuxième trimestre compromettra l’application de la fiche de synthèse prévue pour l’orientation des bacheliers de 2015.
La fiche de synthèse, qui implique le calcul de toutes les moyennes obtenues lors du cursus secondaire, est ainsi renvoyée aux calendes grecques. Il faut souligner que les mesures prises dans certains établissements concernant le remplacement des enseignants grévistes par leurs collègues pour assurer le déroulement des compostions ont été rejetées en bloc par les élèves, qui ont opté pour le boycott de ces épreuves.
Le chamboulement des évaluations trimestrielles n’inquiète pas seulement les élèves et leurs parents. Des enseignants estiment que «quel que soit le moyen de récupération des cours pour lequel opteront les responsables du secteur, le retard reste énorme et risque, cette année encore, de porter préjudice à la valeur du bac».
Selon le Conseil des lycées d’Algérie (CLA), «seulement 70% du programme ont été réellement effectués, et ce, quelle que soit la manière dont on procédera pour le rattrapage des cours», explique Nadir Achour. Ce syndicat organisera d’ailleurs samedi son conseil national pour dégager des propositions et évaluer l’ampleur du retard.
Fatima Arab
Education: Le ministère se réunit avec le CNAPESTE
le 19.03.15 | 12h26
Le ministère de l'Education examinait jeudi matin avec les représentants du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (CNAPESTE) les moyens de mettre un terme à la grève entamée le 16 février dernier, a appris l'APS auprès des deux parties.
Le ministère de l'Education a convoqué le CNAPESTE "en urgence" pour discuter de la grève, au moment où les membres de son conseil national s'étaient réunis pour "finaliser son ordre du jour", a fait savoir le chargé de la communication du CNAPESTE, Messaoud Boudiba rappelant que d'autant que le conseil avait décidé, lors de sa réunion du 11 mars, de maintenir sa session ouverte.
Le ministère de l'Education nationale avait récemment exprimé sa volonté de maintenir les portes du dialogue et de la concertation ouvertes, réitérant l'urgence de mettre en place la Charte d'éthique et de stabilité dans le secteur de l'Education à laquelle doivent adhérer tous les syndicats afin de créer un consensus "pour l'instauration d'un climat favorable à la réalisation des objectifs pédagogiques".
Le ministère avait souhaité que les enseignants grévistes "reprennent le travail et continuent d'exercer leur noble mission dans l'encadrement et la formation des élèves.
APS
+++++++++++ +
+++++
Jeudi 19 Mars 2015
Jeudi 19 Mars 2015
الخميس 19 مارس 2015 م
Jeudi 19
الخميس 19 مارس 2015 م
+
الخميس 28 جمادى الأولى 1436 ه
/////////////////////
///
Ali Benflis à propos des conclusions de l'UE sur les présidentielles : «Ce rapport rejoint intégralement notre livre blanc sur la fraude»
Ali Benflis a longuement commenté, hier, via un communiqué, le rapport de la mission d'observation de l'Union européenne sur les dernières élections présidentielles du 17 avril 2014. Un rapport, écrit l'ancien chef du gouvernement «accablant et affligeant (et qui) révèle Suite...
La 23e journée de Ligue 2 Mobilis de football, prévue vendredi, s'annonce à l'avantage du RC Relizane (2e) qui en accueillant la lanterne rouge, l'AB Merouana, aura l'occasion de réduire l'écart sur le leader blidéen, surtout que ce dernier sera probablement soumis à rude épreuve par l'USMMH, à Hadjout. Le RCR, qui compte actuellement six points de retard sur l'USMB pourrait, en effet, profiter de l'avantage du terrain et du soutien du public à l'occasion de cette 23e journée pour réduire l'écart qui le sépare actuellement du leader, surtout que ce dernier sera confronté à l'USMMH, une des équipes les plus en forme depuis l'entame de la phase retour. Hadjout, après des débuts difficiles l'ayant relégué dans la zone rouge du classement pendant la phase aller, a réussi de très bons résultats au cours des cinq dernières journées, à domicile comme à l'extérieur, ce qui lui a valu une belle remontée à la 12e place. Sur sa lancée, et profitant de l'avantage du terrain vendredi, l'USMMH pourrait donc poser quelques problèmes au leader blidéen, ce qui devrait faire l'affaire de certains candidats à l'accession, particulièrement le RCR qui actuellement se trouve en pole position dans cette perspective. Les matchs JSM Béjaïa-O Médéa, MC Saïda-US Chaouia, CA Batna-CA Bordj Bou-Arréridj, et AS Khroub-DRB Tadjenanet ne seront pas moins palpitants, car opposant de solides clubs du milieu de tableau, jouant ou bien pour accéder à une place sur le podium, ou alors, pour éviter de sombrer dans la zone rouge. Entre les clubs du bas de tableau, l'enjeu sera tout aussi important, notamment, entre le CRB Aïn Fekroun et l'ESM Koléa qui seront confrontés dans un match à «six points» pour le maintien, tout comme le WA Tlemcen et l'Amel Bou-Saâda, actuels 13e et 14e.
L'ES Sétif et le MO Béjaïa, les co-leaders du championnat de Ligue 1 Mobilis de football joueront gros ce week-end, à l'occasion de la 23e journée, avec un déplacement périlleux pour les Sétifiens à Alger pour croiser le fer avec le MC Alger qui lutte pour sa survie, tandis que les Béjaouis partent a priori favoris contre le CR Belouizdad. Le champion d'Afrique sétifien qui reste sur une victoire écrasante contre l'ASM Oran (5-2) se rendra au stade Omar-Hamadi pour affronter une équipe du MC Alger dos au mur et condamnée à vaincre pour sauver sa peau. La mission des hommes de Kheïreddine Madoui s'annonce ardue mais pas impossible au vu du parcours réalisé jusque-là sur les trois fronts (championnat-coupe et Ligue des champions). Avec la forme affichée par l'ex-mouloudéen Younes auteur d'un coup de chapeau contre l'ASMO et l'opportunisme de son buteur Ziaya, les Sétifiens possèdent de sérieux arguments à faire valoir. Quant au MCA qui reste bloqué à l'avant-dernière place, la victoire est plus qu'impérative pour espérer s'extirper de la zone rouge. Les coéquipiers de Gourmi qui demeurent sur une précieuse victoire contre l'USMBA (1-0) tenteront d'enchaîner une seconde victoire de suite. De son côté, le MO Béjaïa qui joue sur les deux tableaux après sa qualification pour les demi-finales de la Coupe d'Algérie, accueillera le CR Belouizdad avec la ferme intention de retrouver le chemin de la victoire après la défaite essuyée face au CS Constantine (1-0). Intraitables sur leur pelouse, les protégés de Abdelkader Amrani miseront une nouvelle fois sur le duo Hamzaoui-Zerdab pour engranger les trois points de la victoire et espérer un faux-pas des Sétifiens à Alger pour reprendre seuls la tête. Mais les Bélouizdadis qui ont été contraints au match nul par le NAHD lors du derby algérois (0-0), devront se ressaisir pour rester dans le peloton de tête. L'USM Alger (3e) qui reste sur une amère élimination en huitième de finale de la Coupe d'Algérie devra désormais concentrer toute son énergie sur le championnat pour espérer rester dans la course au titre. Les Usmistes qui sont à quatre longueurs du duo de tête effectueront un court déplacement au stade du 20-Août pour affronter le NAHD dans un derby qui promet beaucoup. Les hommes d'Otto Pfister sont dans l'obligation de remporter la victoire pour consolider leur troisième place qui est également ciblée par l'ASM Oran, qui tentera à l'occasion de la réception de la JS Kabylie à huis clos de s'imposer. Le NAHD, premier relégable et éliminé en quart de finale de la Coupe par le RC Arbaâ, se doit de réagir pour ne pas compromettre ses chances de maintien. L'ASO Chlef, lanterne rouge, n'aura pas la partie facile face à l'USM El Harrach. Revigorés par leur qualification en coupe d'Algérie, les coéquipiers de Samir Zaoui devront sortir le grand jeu pour espérer s'imposer. L'USM Bel-Abbès (13e) accueillera pour sa part le CS Constantine avec un seul mot d'ordre : la victoire à tout prix.
Ali Benflis a longuement commenté, hier, via un communiqué, le rapport de la mission d'observation de l'Union européenne sur les dernières élections présidentielles du 17 avril 2014. Un rapport, écrit l'ancien chef du gouvernement «accablant et affligeant (et qui) révèle toutes les instrumentalisations-manipulations frauduleuses dont a fait l'objet ce scrutin» de la part du pouvoir, au profit de Abdelaziz Bouteflika, s'entend.
Kamel Amarni - Alger(Le Soir) - Pour Ali Benflis, le concurrent le plus sérieux du candidat «officiel» en avril 2014, le rapport de la mission d'observation de l'Union européenne «vient s'ajouter au constat établi par “The Electoral Integrity Project” et qui a valu à notre pays le classement à la peu honorable 103e place du point de vue de la transparence, de la régularité et de la sincérité des processus électoraux». Les présidentielles d'avril 2014, pour rappel, ont été certainement les plus atypiques du genre. En Algérie et ailleurs. Victime d'un terrible AVC une année auparavant, Abdelaziz Bouteflika n'en avait pas moins maintenu son projet de s'offrir un quatrième mandat en dépit des lourdes séquelles de son accident de santé. Un projet qui donnera lieu à un passage en force qui n'épargnera ni le gouvernement, ni le Conseil constitutionnel, ni même la classe politique comme ce changement imposé à la tête du FLN ou alors le réaménagement opéré au sein même des services de sécurité. Ali Benflis, qui, comme en 2004, aura eu affaire à toute la machine du pouvoir, était bien sûr la principale victime de «l’assaut», version 2014. Lui-même avait d'ailleurs eu à dénoncer la fraude électorale et à en faire un livre blanc, rendu public le 30 septembre 2014. «Le rapport de la mission d'observation de l'Union européenne invitée par le gouvernement algérien lui-même rejoint intégralement le livre blanc dans l'identification de tous les mécanismes mis en place et de tous les instruments auxquels a eu recours le régime politique en place à l'effet de dénaturer et de fausser le dernier scrutin présidentiel», écrira ainsi Benflis dans son communiqué. Et d'expliquer : «Qu'il s'agisse du contexte politique propice à la fraude qui a été créé, des remaniements institutionnels qui ont été opérés pour faciliter cette fraude, de l'instrumentalisation de ces mêmes institutions à l'effet de conduire et de couvrir toutes les opérations frauduleuses, de la mise au pas de l'administration ou de la soumission de tout le contentieux électoral au bon vouloir de l'appareil politico-administratif en place», le rapport de l’Union européenne rejoint les constats du livre blanc. Aussi, notera encore Benflis, outre les carences relevées, «le rapport de la mission de l'UE et le livre blanc se rejoignent, enfin, sur la nécessité de l'instauration d'une autorité indépendante pour les élections, comme voie obligée devant mener au démantèlement du véritable système de fraude électorale qui s'est implanté dans notre système politique et au respect des engagements internationaux et régionaux souscrits par notre pays au titre de la conduite de tous les processus électoraux sous le contrôle d'une institution nationale indépendante, impartiale et transparente». L'ancien chef du gouvernement qui, depuis son retour au-devant de la scène n'a jamais cessé de mener une opposition frontale à Bouteflika, «frappera» encore au sujet d' un point sensible et qu'il ressort à chacune de ses interventions publiques : «la vacance du pouvoir» ! Une vacance, écrira-t-il, que «le régime en place a cru pouvoir impunément reconduire et dont la réalité se révèle jour après jour (...) et qui a parié sur le fait qu'à l'intérieur comme à l'extérieur, les résultats faussés des élections finiront par être acceptés et les conditions de leur obtention oubliées (...) paye aujourd'hui le prix fort de ces faux calculs». Ali Benflis conclura sa sortie en insistant sur «la crise de régime à laquelle le pays est actuellement confronté», ne manquant pas de préconiser une impérative «relégitimation de toutes les institutions». A commencer, bien sûr par la plus importante d'entre elles, l'institution présidentielle dont Ali Benflis ne cesse de dénoncer la vacance. K. A.
Dix-neuf personnes dont 17 touristes polonais, italiens, allemands et espagnols ont été tuées hier dans une attaque commise en début d’après-midi contre le musée du Bardo à Tunis par des hommes armés. Un bilan macabre que le Premier ministre tunisien, Habib Essid, a annoncé lors d’un point de presse, quelques heures après le début de l’attaque qui s’est soldée par le décès de deux victimes tunisiennes, un policier et un civil. Le Premier ministre qui, auparavant, s’était réuni avec les ministres de l'Intérieur et de la Défense, a indiqué que les assaillants, vêtus selon lui d'uniformes militaires, avaient ouvert le feu sur les touristes alors que ces derniers descendaient de leurs bus puis les avaient pourchassés à l'intérieur du musée. Habib Essid n'a pas évoqué de tentative de prise d'otages. Une certaine confusion avait régné sur les lieux dans l'après-midi alors que des informations faisaient état d'une poursuite de l'attaque. Supputée par des médias locaux et même par le Premier ministre français, Manuel Valls, la poursuite d’une prise d’otages n’avait pas été confirmée par le porte-parole du ministère tunisien de l'Intérieur, Mohamed-Ali Aroui. Par ailleurs, le ministre de la Santé Saïd Aïdi a indiqué à la presse que 38 personnes avaient été blessées, notamment des ressortissants de France, d'Afrique du Sud, de Pologne, d'Italie et du Japon. Selon la télévision nationale Wataniya1, deux assaillants ont aussi été tués. La même source a indiqué que l'opération de police était terminée (vers 15h GMT) et que l'évacuation des touristes du musée était finie. En début d’après-midi, au moins deux hommes armés de kalachnikov ont attaqué le musée du Bardo, à Tunis, blessant au moins une touriste, avait annoncé le ministère de l'Intérieur. «Une attaque terroriste (a visé) le musée du Bardo», a affirmé le porte-parole du ministère Mohamed-Ali Aroui sur la radio Mosaïque FM, en évoquant «deux éléments terroristes ou plus, armés de kalachnikov». «Ce qui est sûr, c'est qu'une touriste a été blessée», indiquait ce porte-parole sans écarter un plus grand nombre de blessés. D’importants renforts policiers avaient été déployés autour du musée et du siège du Parlement (Assemblée des représentants du peuple), un bâtiment mitoyen et où les travaux avaient été suspendus après les premiers tirs. Un premier bilan faisait état de huit personnes, dont sept touristes étrangers, tuées lors de cette attaque, la première attaque meurtrière à viser des étrangers depuis la révolution tunisienne. Cette attaque terroriste a en effet touché, relèvera le porte-parole du ministère de l’Intérieur, le pays pionnier du Printemps arabe qui, contrairement aux autres Etats ayant vécu des mouvements de contestation en 2011, a jusqu'ici échappé à une vague de violences ou de répression. Depuis la révolution de janvier 2011, la Tunisie a vu émerger une mouvance djihadiste responsable de la mort de dizaines de policiers et de militaires, selon les autorités. Liée au réseau Al-Qaïda, la phalange Okba Ibn Nafaâ est considérée comme le principal groupe djihadiste de Tunisie, actif dans la région du mont Chaâmbi, à la frontière avec l'Algérie. Entre 2 000 et 3 000 Tunisiens combattraient par ailleurs dans les rangs des djihadistes à l'étranger, en Syrie, en Irak et en Libye. Cinq cents autres djihadistes tunisiens sont pour leur part rentrés au pays, selon la police, et sont considérés comme l'une des plus grandes menaces pour la sécurité de la Tunisie. Des Tunisiens combattant avec le groupe Etat islamique (EI), très actif en Syrie et en Irak, ont par ailleurs menacé leur patrie ces derniers mois. Selon l'EI, un Tunisien a participé à l'assaut contre l'hôtel Corinthia à Tripoli qui a fait 9 morts en janvier, et un autre a mené un attentat-suicide à Benghazi, deuxième ville de Libye. En avril 2002, un attentat-suicide contre une synagogue à Djerba (sud) avait fait 16 morts parmi les étrangers — 14 Allemands et deux Français — ainsi que cinq Tunisiens. En juin, le porte-parole d'Al-Qaïda avait revendiqué l'attentat. Pour autant, la Tunisie «va tout faire pour empêcher de nouvelles attaques après celle qui a fait 19 morts», assurait hier le président tunisien Béji Caïd Essebsi. «Les autorités ont pris toutes les mesures pour que de telles choses n'arrivent plus», avait-il dit après avoir rendu visite aux blessés à l'hôpital Charles Nicolle de Tunis. «J'espère qu'avec les moyens dont nous disposerons, nous deviendrons plus performants (...). Toutes les autorités sont averties et j'espère qu'un tel désastre n'arrivera plus», a déclaré M. Caïd Essebsi après ce «crime horrible». Le chef de l'Etat a souligné que ce défi était le même pour toute la région. Evoquant la descente dans le chaos de la Libye voisine où le groupe Etat islamique est actif, M. Caïd Essebsi a dit : «Nous nous attendions à ce qu'il y ait une action d'un degré élevé», en Tunisie aussi. Enfin, le président tunisien a dit avoir assuré les blessés de «notre soutien, de notre sympathie et nos regrets qu'une telle chose soit arrivée». Une attaque terroriste que notamment l’Algérie, la France, la Ligue des Etats arabes ont condamnée vivement, exprimant leur solidarité avec la Tunisie. C. B./Agences
Par Kader Bakou L’homme d’un certain âge, avec ses cheveux aux quatre vents, a une gueule de métèque, de juif errant et de pâtre grec. Mais il n’a rien à voir avec Georges Moustaki. Personne ne sait d’où il vient et où il va durant ses longues absences. Quand il revient au pays, les rares personnes qui le connaissent vont le voir dans sa caverne, au pied de la montagne. Pour eux, il est devenu presque un oracle de sagesse. Pour l’un d’eux, il rappelle le mystérieux El-Khidre de la sourate «El-Kahf» (La caverne) dans le Coran, l’homme qui avait donné une leçon de sagesse au prophète Moïse. Selon des récits plus ou moins apocryphes, El-Khidre errera sur terre jusqu'à la fin des temps, tout en intervenant sans être connu dans certains événements. L’homme d’un certain âge, aux cheveux aux quatre vents, à la gueule de métèque, de juif errant et de pâtre grec, a un langage bref et tout en codes. Aved lui, inutile de demander des explications si on n’a pas compris le message, car il n’en donne jamais. Ce jour-là, ils l’ont trouvé dans la grotte en train de méditer. Eux aussi ont appris à être brefs. «Que se passe-t-il dans notre monde ?» lui demande un des hommes venus le voir. «Ils ont actionné le phénomène du bouc émissaire et l’effet mouton de Panurge a fait le reste», répond-il. « Que se passe-t-il chez nous ici ?» demande un autre homme. «Avec le 4e M, le pays est entré dans la cinquième dimension. Ceux qui ont reconduit le bouc émissaire ne sont pas sincères», répond «L’Oracle» «Que faire ?» demandent en chœur les cinq hommes. «C’est comme les prises d’otages dans les films de votre civilisation. Ils ont pris en otage quelque chose de très précieux pour vous : le pays. Si pour faire tomber le ravisseur, on tue l’otage, c’est parce qu’au fond, on n’aime pas l’otage. La haine est aveugle et elle est mauvaise conseillère.» «Une solution ?» demandent-ils en chœur encore une fois. «L’histoire jugera les unes et les autres et nul n’échappera au temps…», répond «L’Oracle», avant de disparaître dans un nuage. Les cinq amis attendent son retour dans sa caverne, dans quelques mois ou quelques années. K. B. bakoukader@yahoo.fr
le programme prévoit également un concours de poésie, des expositions, une table ronde avec les deux vedettes de la chanson kabyle, Boudjemaâ Agraw et Karim Abranis, du théâtre avec la troupe Agraw, des conférences sur l’événement d’ Amenzu n’tefsut, «premier jour du printemps kabyle».
La Maison de jeunes d’Assam de Tifra, dans la daïra de Sidi-Aïch, accueille à partir d’aujourd’hui le 4e Festival du printemps d’Amenzu n’tefsut, «Adrys». Initiée annuellement à la même période par l’association culturelle Ithri Ibourayen, cette 4e édition du printemps d’Amenzu n’tefsut qui s’étalera durant trois jours est dédiée à une autre vedette de la chanson kabyle, Boudjemaâ Agraw. Pour la réussite de cet important événement culturel, ses initiateurs ont concocté un programme culturel dense et riche. Outre le traditionnel déjeuner de partage du seksou ouderyis auquel sera convié le public, le programme prévoit également un concours de poésie, des expositions, une table ronde avec les deux vedettes de la chanson kabyle, Boudjemaâ Agraw et Karim Abranis, du théâtre avec la troupe Agraw, des conférences sur l’événement d’ Amenzu n’tefsut, «premier jour du printemps kabyle», que les populations locales accueillent annuellement avec la préparation d’un couscous aux œufs et au thapsia (adrys). Ce rendez-vous culturel sera clôturé avec un grand gala artistique avec la participation de Boudjemaâ Agraw, Karim Abranis et de nombreuses autres vedettes de la chanson kabyle. A. Kersani
Ses médecins français parlent d’un véritable miracle. L’état de santé de Saâdani s’est amélioré de manière fulgurante dès qu’ils lui ont mis une …
…Clédans le creux de la main !
Benbitour l’a redit ces dernières heures : « L’Algérie se dirige tout droit vers le mur. » Avant lui, d’autres voix, nombreuses, de plus en plus nombreuses, ont toutes tenu à avertir de la présence de ce fameux mur dans le radar et à prévenir que notre trajectoire allait nous le faire percuter de plein fouet. Image impressionnante d’un pays, tout entier en mouvement vers un mur ! Je connaissais jusque-là la dérive des continents, j’apprends maintenant qu’un territoire surmonté d’un drapeau peut aussi bouger, glisser subrepticement vers un mur. Ni Benbitour ni tous les alerteurs d’opinion ne nous précisent quand aura lieu la collision. En même temps, ce n’est pas vraiment leur métier, le calcul des trajectoires des pays qui se dirigent droit dans le mur. Ce doit être des fonctions compliquées, des estimations et des combinaisons de probabilité ardues à souhait. Et c’est là que je me maudis d’avoir séché mes cours de maths, quand je traînais encore à l’école. Si j’avais tendu une oreille un peu plus attentive à ce coopérant français qui tentait vainement d’attirer mon regard littéralement scotché sur le jardin Marengo, en contrebas de ma fenêtre, au lycée Okba, peut-être qu’aujourd’hui, j’en saurais un peu plus sur ce satané mur et sur notre rendez-vous avec sa solidité. On ne se refait pas ! Et je suis là, comme vous, à ne pas savoir si je dois sauter sur une autre parcelle de territoire, surplombée d’un autre drapeau dans l’espoir d’échapper à la collision avec le mur. A mon âge, avec mon arthrite, je ne me vois pas vraiment plier les jambes dans une barque humide, se remplissant dangereusement d’eau de mer et de vomi, plusieurs heures de suite, ou pis, aller nourrir des sardines revendues ensuite 700 dinars le kilo dans mon petit village. Non ! Je suis ici. Vous aussi. Et nous sentons tous que l’embarcation Algérie avance, mètre après mètre, parfois plusieurs kilomètres en un seul jour -comme on l’a encore vu avec le « procès » Sonatrach- vers ce foutu mur. Le truc qui me permet de tenir, c’est Hamid. Qui est Hamid ? Un maçon. Un artisan-maçon qui vient de temps à autre réparer des trucs à la maison. Hamid, les murs, il connaît bien. Et selon la théorie de Hamid, l’idéal, ça serait que nous heurtions le mur en son centre. C’est la zone du mur qui résiste le moins à un choc contre un pays qui dérive. Il paraît que nous aurons moins mal si nous tapons au milieu du mur. Va savoir ! Hamid, la plupart des murs qu’il a construits, c’était en France. Et ici, en Algérie, ce sont les Chinois qui construisent tous nos murs. Les Chinois ! Vous vous rendez compte ? Des mecs qui viennent d’une contrée appelée l’Empire du Milieu ! Pour sûr, nous n’avons aucune chance contre leurs murs. Ni au milieu. Ni sur les côtés. C’est foutu ! En attendant la collision fatale, je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
'info en continu
La Tunisie frappée au coeur Le musée national du Bardo, dans la proche banlieue de Tunis, a été, hier en milieu de journée, la cible d’une attaque...
Un cas de malaria enregistré à Blida Un patient souffrant de malaria (paludisme) a été enregistré au niveau du service des maladies infectieuses de Boufarik ...
La Tunisie frappée au coeur Le musée national du Bardo, dans la proche banlieue de Tunis, a été, hier en milieu de journée, la cible d’une attaque...
«Indigne d'un ministre de la République» Chargé violemment par le ministre de l’Industrie et des Mines, le Parti des travailleurs (PT) riposte avec la même violence....
MCA-ESS (J-2) : A l'heure de l'intox... Important, pour ne pas dire capital, pour les deux formations qui se présenteront, samedi au stade Omar Hamadi de Bologhine, avec des objectifs...
Attaque terroriste à Tunis : l'État islamique revendique l'attentat dans un message audio
Le groupe jihadiste a revendiqué ce jeudi l'attentat de Tunis qui a fait 21 morts et a menacé la Tunisie d'autres attaques.
22 morts dans une attaque terroriste au musée national du Bardo
La Tunisie frappée au cœur
le 19.03.15 | 10h00
Le musée national du Bardo, dans la proche banlieue de Tunis, a été, hier en milieu de journée, la cible d’une attaque perpétrée par deux terroristes qui ont assailli les touristes en visite au musée. 22 personnes ont été tuées.
Le chef du gouvernement tunisien, Habib Essid, a annoncé, hier vers 16h, la fin de l’opération terroriste qui a ciblé le musée national du Bardo. Selon M. Essid, deux terroristes en tenue militaire sont entrés au musée, alors qu’un bus transportant une centaine de touristes venait de stationner sur le parking. Les deux individus déguisés se sont approchés du bus et ont ouvert le feu à l’aide de fusils-mitrailleurs, poursuit le chef du gouvernement en relatant la constitution des faits. Les deux assaillants ont continué à tirer sur les touristes qui essayaient de s’enfuir, jusqu’à l’intervention des forces de l’ordre qui les ont abattus.
Les chiffres officiels parlent de 22 morts, pour la plupart des touristes étrangers. Les deux autres victimes sont tunisiennes ; il s’agit d’un policier et d’un civil tandis que les deux assaillants ont été abattus. Le ministre de la Santé, Saïd Aïdi, a fait état par ailleurs de 38 blessés, notamment des ressortissants de France, d’Afrique du Sud, de Pologne, d’Italie et du Japon.
Les touristes présents étaient arrivés le matin même, à bord d’un navire de croisière qui faisait escale à Tunis. Il s’agit du premier attentat terroriste de cette dimension au centre de Tunis et à quelques dizaines de mètres d’un symbole de la souveraineté, l’Assemblée des représentants du peuple, qui partage le même espace que le musée. Les riverains n’en reviennent pas. «Il s’agit d’un véritable carnage.
Ceux qui font cela ne sont pas des musulmans», ne cesse de répéter Ali, jardinier à l’ARP, qui a assisté à la scène. Le quadragénaire était encore sous le choc, lorsqu’il a été interrogé par les médias. «La montée du terrorisme dans le pays durant les trois dernières années n’a pas eu d’impact sur la vie quotidienne des Tunisiens qui continuent à vivre paisiblement. C’est pourquoi il y a un tel choc», explique Meher, un journaliste présent sur place. Les Tunisiens sont sous le choc.
Pour rassurer la population, le président, Béji Caïd Essebsi, a assuré que la Tunisie va tout faire pour empêcher de nouvelles attaques. «Les autorités ont pris toutes les mesures pour que de telles choses n’arrivent plus», a-t-il dit après avoir rendu visite aux blessés à l’hôpital Charles-Nicolle de Tunis. «J’espère qu’avec les moyens dont nous disposerons nous deviendrons plus performants (...).
Toutes les autorités sont averties et j’espère qu’un tel désastre n’arrivera plus», a déclaré le président tunisien après ce «crime horrible». Béji Caïd Essebsi a souligné, en outre, que ce défi était le même pour toute la région. Evoquant le chaos en Libye voisine où le groupe Etat islamique est actif, il a déclaré : «Nous nous attendions à une action d’un degré élevé» en Tunisie aussi.
Important traumatisme
En plus de l’important traumatisme qu’il a causé en sein de la population, l’attentat d’hier risque de porter un nouveau coup au tourisme et donc à l’économie du pays. Une économie qui a déjà bien du mal à reprendre sa vitesse de croisière. Le musée où s’est déroulée la tuerie est l’un des plus touristiques du pays. Il abrite une exceptionnelle collection de mosaïques, dans un bâtiment mitoyen du Parlement. Installé dans un palais du XIXe siècle, il accueille des centaines de milliers de visiteurs chaque année. En 2005, le musée du Bardo avait été visité par 600 000 personnes.
Cette attaque «vise notre économie», a d’ailleurs déclaré Mohsen Marzouk, le conseiller politique du Président, en faisant allusion à l’importance du secteur du tourisme pour la Tunisie. Il faut savoir qu’en Tunisie, le secteur touristique contribue de 7% au PIB et compte près de 400 000 emplois directs et indirects (environ 12% de la population active).
En 2014, les recettes touristiques avaient enregistré une légère croissance, tout en restant loin des niveaux de 2010. C’est-à-dire avant la révolution. L’an dernier, le tourisme a rapporté 1,59 milliard d’euros au pays, soit 6,4% de plus qu’en 2013 mais 14,5% de moins qu’en 2010, selon les statistiques du ministère du Tourisme. Le nombre de touristes a, quant à lui, baissé de 3,2% à 6,07 millions contre 6,27 millions en 2013.
Eu égard donc à l’extrême importance de ce secteur stratégique pour la survie de l’économie tunisienne, l’urgence sera, pour Béji Caïd Essebsi et le gouvernement de Habib Essid, de sauver la nouvelle saison touristique. Mais pour que les touristes continuent à venir, il faudra leur donner la preuve de leur maîtrise de la situation sécuritaire du pays. Consciente de tous ces enjeux depuis déjà de longs mois, la population a juré de ne pas plier face au terrorisme.
Mourad Sellami
Annulation des compositions et grève du Cnapest-e
Le flou total
le 19.03.15 | 10h00
Les élèves sont, à partir d’aujourd’hui, en vacances, mais ils sont des milliers à ne pas avoir passé les compositions du deuxième trimestre, en raison de la grève du Cnapest-e qui dure depuis plus d’un mois.
Les assurances du ministère, avec des mesures de récupération des cours, sont loin de dissiper l’inquiétude des élèves et de leurs parents. Selon le ministère de l’Education nationale, 1422 établissements scolaires sont touchés par ce mouvement de protestation. «Ce nombre concerne aussi bien les établissements où le taux de suivi est important que ceux où l’on peut trouver un seul gréviste», précise-t-on au ministère de l’Education.
Ce département a laissé le soin aux chefs d’établissement scolaire de décider du calendrier des évaluations trimestrielles. «C’est aux directeurs de lycée et autres établissements concernés de décider des mesures à prendre pour organiser les compositions trimestrielles, de leur date et même de leur annulation conformément aux textes en vigueur», précise le département de Nouria Benghebrit.
L’Association nationale des parents d’élèves, qui appelle à la reprise du dialogue et à une solution «définitive» avec le Cnapest-e, estime que l’annulation des compositions pour les élèves du secondaire est «la solution appropriée, dans le respect de la réglementation, puisque cette situation a été prévue par les textes en vigueur», explique son président, Khaled Ahmed.
L’Association préconise aussi de faire appel aux contractuels pour gérer ce retard, «le temps que le Cnapest-e se décide enfin à mettre fin à son débrayage. La ministre doit annoncer des mesures concrètes avant la fin de la première semaine des vacances de printemps pour rassurer les parents d’élèves», affirme M. Khaled. L’option de l’annulation des compositions du deuxième trimestre compromettra l’application de la fiche de synthèse prévue pour l’orientation des bacheliers de 2015.
La fiche de synthèse, qui implique le calcul de toutes les moyennes obtenues lors du cursus secondaire, est ainsi renvoyée aux calendes grecques. Il faut souligner que les mesures prises dans certains établissements concernant le remplacement des enseignants grévistes par leurs collègues pour assurer le déroulement des compostions ont été rejetées en bloc par les élèves, qui ont opté pour le boycott de ces épreuves.
Le chamboulement des évaluations trimestrielles n’inquiète pas seulement les élèves et leurs parents. Des enseignants estiment que «quel que soit le moyen de récupération des cours pour lequel opteront les responsables du secteur, le retard reste énorme et risque, cette année encore, de porter préjudice à la valeur du bac».
Selon le Conseil des lycées d’Algérie (CLA), «seulement 70% du programme ont été réellement effectués, et ce, quelle que soit la manière dont on procédera pour le rattrapage des cours», explique Nadir Achour. Ce syndicat organisera d’ailleurs samedi son conseil national pour dégager des propositions et évaluer l’ampleur du retard.
Fatima Arab
Education: Le ministère se réunit avec le CNAPESTE
le 19.03.15 | 12h26
Le ministère de l'Education examinait jeudi matin avec les représentants du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (CNAPESTE) les moyens de mettre un terme à la grève entamée le 16 février dernier, a appris l'APS auprès des deux parties.
Le ministère de l'Education a convoqué le CNAPESTE "en urgence" pour discuter de la grève, au moment où les membres de son conseil national s'étaient réunis pour "finaliser son ordre du jour", a fait savoir le chargé de la communication du CNAPESTE, Messaoud Boudiba rappelant que d'autant que le conseil avait décidé, lors de sa réunion du 11 mars, de maintenir sa session ouverte.
Le ministère de l'Education nationale avait récemment exprimé sa volonté de maintenir les portes du dialogue et de la concertation ouvertes, réitérant l'urgence de mettre en place la Charte d'éthique et de stabilité dans le secteur de l'Education à laquelle doivent adhérer tous les syndicats afin de créer un consensus "pour l'instauration d'un climat favorable à la réalisation des objectifs pédagogiques".
Le ministère avait souhaité que les enseignants grévistes "reprennent le travail et continuent d'exercer leur noble mission dans l'encadrement et la formation des élèves.
APS
+++++++++++ +
+++++
Jeudi 19 Mars 2015
Jeudi 19 Mars 2015
الخميس 19 مارس 2015 م
Jeudi 19
الخميس 19 مارس 2015 م
+
الخميس 28 جمادى الأولى 1436 ه
/////////////////////
///
Ali Benflis à propos des conclusions de l'UE sur les présidentielles : «Ce rapport rejoint intégralement notre livre blanc sur la fraude»
Ali Benflis a longuement commenté, hier, via un communiqué, le rapport de la mission d'observation de l'Union européenne sur les dernières élections présidentielles du 17 avril 2014. Un rapport, écrit l'ancien chef du gouvernement «accablant et affligeant (et qui) révèle Suite...
La 23e journée de Ligue 2 Mobilis de football, prévue vendredi, s'annonce à l'avantage du RC Relizane (2e) qui en accueillant la lanterne rouge, l'AB Merouana, aura l'occasion de réduire l'écart sur le leader blidéen, surtout que ce dernier sera probablement soumis à rude épreuve par l'USMMH, à Hadjout. Le RCR, qui compte actuellement six points de retard sur l'USMB pourrait, en effet, profiter de l'avantage du terrain et du soutien du public à l'occasion de cette 23e journée pour réduire l'écart qui le sépare actuellement du leader, surtout que ce dernier sera confronté à l'USMMH, une des équipes les plus en forme depuis l'entame de la phase retour. Hadjout, après des débuts difficiles l'ayant relégué dans la zone rouge du classement pendant la phase aller, a réussi de très bons résultats au cours des cinq dernières journées, à domicile comme à l'extérieur, ce qui lui a valu une belle remontée à la 12e place. Sur sa lancée, et profitant de l'avantage du terrain vendredi, l'USMMH pourrait donc poser quelques problèmes au leader blidéen, ce qui devrait faire l'affaire de certains candidats à l'accession, particulièrement le RCR qui actuellement se trouve en pole position dans cette perspective. Les matchs JSM Béjaïa-O Médéa, MC Saïda-US Chaouia, CA Batna-CA Bordj Bou-Arréridj, et AS Khroub-DRB Tadjenanet ne seront pas moins palpitants, car opposant de solides clubs du milieu de tableau, jouant ou bien pour accéder à une place sur le podium, ou alors, pour éviter de sombrer dans la zone rouge. Entre les clubs du bas de tableau, l'enjeu sera tout aussi important, notamment, entre le CRB Aïn Fekroun et l'ESM Koléa qui seront confrontés dans un match à «six points» pour le maintien, tout comme le WA Tlemcen et l'Amel Bou-Saâda, actuels 13e et 14e.
L'ES Sétif et le MO Béjaïa, les co-leaders du championnat de Ligue 1 Mobilis de football joueront gros ce week-end, à l'occasion de la 23e journée, avec un déplacement périlleux pour les Sétifiens à Alger pour croiser le fer avec le MC Alger qui lutte pour sa survie, tandis que les Béjaouis partent a priori favoris contre le CR Belouizdad. Le champion d'Afrique sétifien qui reste sur une victoire écrasante contre l'ASM Oran (5-2) se rendra au stade Omar-Hamadi pour affronter une équipe du MC Alger dos au mur et condamnée à vaincre pour sauver sa peau. La mission des hommes de Kheïreddine Madoui s'annonce ardue mais pas impossible au vu du parcours réalisé jusque-là sur les trois fronts (championnat-coupe et Ligue des champions). Avec la forme affichée par l'ex-mouloudéen Younes auteur d'un coup de chapeau contre l'ASMO et l'opportunisme de son buteur Ziaya, les Sétifiens possèdent de sérieux arguments à faire valoir. Quant au MCA qui reste bloqué à l'avant-dernière place, la victoire est plus qu'impérative pour espérer s'extirper de la zone rouge. Les coéquipiers de Gourmi qui demeurent sur une précieuse victoire contre l'USMBA (1-0) tenteront d'enchaîner une seconde victoire de suite. De son côté, le MO Béjaïa qui joue sur les deux tableaux après sa qualification pour les demi-finales de la Coupe d'Algérie, accueillera le CR Belouizdad avec la ferme intention de retrouver le chemin de la victoire après la défaite essuyée face au CS Constantine (1-0). Intraitables sur leur pelouse, les protégés de Abdelkader Amrani miseront une nouvelle fois sur le duo Hamzaoui-Zerdab pour engranger les trois points de la victoire et espérer un faux-pas des Sétifiens à Alger pour reprendre seuls la tête. Mais les Bélouizdadis qui ont été contraints au match nul par le NAHD lors du derby algérois (0-0), devront se ressaisir pour rester dans le peloton de tête. L'USM Alger (3e) qui reste sur une amère élimination en huitième de finale de la Coupe d'Algérie devra désormais concentrer toute son énergie sur le championnat pour espérer rester dans la course au titre. Les Usmistes qui sont à quatre longueurs du duo de tête effectueront un court déplacement au stade du 20-Août pour affronter le NAHD dans un derby qui promet beaucoup. Les hommes d'Otto Pfister sont dans l'obligation de remporter la victoire pour consolider leur troisième place qui est également ciblée par l'ASM Oran, qui tentera à l'occasion de la réception de la JS Kabylie à huis clos de s'imposer. Le NAHD, premier relégable et éliminé en quart de finale de la Coupe par le RC Arbaâ, se doit de réagir pour ne pas compromettre ses chances de maintien. L'ASO Chlef, lanterne rouge, n'aura pas la partie facile face à l'USM El Harrach. Revigorés par leur qualification en coupe d'Algérie, les coéquipiers de Samir Zaoui devront sortir le grand jeu pour espérer s'imposer. L'USM Bel-Abbès (13e) accueillera pour sa part le CS Constantine avec un seul mot d'ordre : la victoire à tout prix.
Ali Benflis a longuement commenté, hier, via un communiqué, le rapport de la mission d'observation de l'Union européenne sur les dernières élections présidentielles du 17 avril 2014. Un rapport, écrit l'ancien chef du gouvernement «accablant et affligeant (et qui) révèle toutes les instrumentalisations-manipulations frauduleuses dont a fait l'objet ce scrutin» de la part du pouvoir, au profit de Abdelaziz Bouteflika, s'entend.
Kamel Amarni - Alger(Le Soir) - Pour Ali Benflis, le concurrent le plus sérieux du candidat «officiel» en avril 2014, le rapport de la mission d'observation de l'Union européenne «vient s'ajouter au constat établi par “The Electoral Integrity Project” et qui a valu à notre pays le classement à la peu honorable 103e place du point de vue de la transparence, de la régularité et de la sincérité des processus électoraux». Les présidentielles d'avril 2014, pour rappel, ont été certainement les plus atypiques du genre. En Algérie et ailleurs. Victime d'un terrible AVC une année auparavant, Abdelaziz Bouteflika n'en avait pas moins maintenu son projet de s'offrir un quatrième mandat en dépit des lourdes séquelles de son accident de santé. Un projet qui donnera lieu à un passage en force qui n'épargnera ni le gouvernement, ni le Conseil constitutionnel, ni même la classe politique comme ce changement imposé à la tête du FLN ou alors le réaménagement opéré au sein même des services de sécurité. Ali Benflis, qui, comme en 2004, aura eu affaire à toute la machine du pouvoir, était bien sûr la principale victime de «l’assaut», version 2014. Lui-même avait d'ailleurs eu à dénoncer la fraude électorale et à en faire un livre blanc, rendu public le 30 septembre 2014. «Le rapport de la mission d'observation de l'Union européenne invitée par le gouvernement algérien lui-même rejoint intégralement le livre blanc dans l'identification de tous les mécanismes mis en place et de tous les instruments auxquels a eu recours le régime politique en place à l'effet de dénaturer et de fausser le dernier scrutin présidentiel», écrira ainsi Benflis dans son communiqué. Et d'expliquer : «Qu'il s'agisse du contexte politique propice à la fraude qui a été créé, des remaniements institutionnels qui ont été opérés pour faciliter cette fraude, de l'instrumentalisation de ces mêmes institutions à l'effet de conduire et de couvrir toutes les opérations frauduleuses, de la mise au pas de l'administration ou de la soumission de tout le contentieux électoral au bon vouloir de l'appareil politico-administratif en place», le rapport de l’Union européenne rejoint les constats du livre blanc. Aussi, notera encore Benflis, outre les carences relevées, «le rapport de la mission de l'UE et le livre blanc se rejoignent, enfin, sur la nécessité de l'instauration d'une autorité indépendante pour les élections, comme voie obligée devant mener au démantèlement du véritable système de fraude électorale qui s'est implanté dans notre système politique et au respect des engagements internationaux et régionaux souscrits par notre pays au titre de la conduite de tous les processus électoraux sous le contrôle d'une institution nationale indépendante, impartiale et transparente». L'ancien chef du gouvernement qui, depuis son retour au-devant de la scène n'a jamais cessé de mener une opposition frontale à Bouteflika, «frappera» encore au sujet d' un point sensible et qu'il ressort à chacune de ses interventions publiques : «la vacance du pouvoir» ! Une vacance, écrira-t-il, que «le régime en place a cru pouvoir impunément reconduire et dont la réalité se révèle jour après jour (...) et qui a parié sur le fait qu'à l'intérieur comme à l'extérieur, les résultats faussés des élections finiront par être acceptés et les conditions de leur obtention oubliées (...) paye aujourd'hui le prix fort de ces faux calculs». Ali Benflis conclura sa sortie en insistant sur «la crise de régime à laquelle le pays est actuellement confronté», ne manquant pas de préconiser une impérative «relégitimation de toutes les institutions». A commencer, bien sûr par la plus importante d'entre elles, l'institution présidentielle dont Ali Benflis ne cesse de dénoncer la vacance. K. A.
Dix-neuf personnes dont 17 touristes polonais, italiens, allemands et espagnols ont été tuées hier dans une attaque commise en début d’après-midi contre le musée du Bardo à Tunis par des hommes armés. Un bilan macabre que le Premier ministre tunisien, Habib Essid, a annoncé lors d’un point de presse, quelques heures après le début de l’attaque qui s’est soldée par le décès de deux victimes tunisiennes, un policier et un civil. Le Premier ministre qui, auparavant, s’était réuni avec les ministres de l'Intérieur et de la Défense, a indiqué que les assaillants, vêtus selon lui d'uniformes militaires, avaient ouvert le feu sur les touristes alors que ces derniers descendaient de leurs bus puis les avaient pourchassés à l'intérieur du musée. Habib Essid n'a pas évoqué de tentative de prise d'otages. Une certaine confusion avait régné sur les lieux dans l'après-midi alors que des informations faisaient état d'une poursuite de l'attaque. Supputée par des médias locaux et même par le Premier ministre français, Manuel Valls, la poursuite d’une prise d’otages n’avait pas été confirmée par le porte-parole du ministère tunisien de l'Intérieur, Mohamed-Ali Aroui. Par ailleurs, le ministre de la Santé Saïd Aïdi a indiqué à la presse que 38 personnes avaient été blessées, notamment des ressortissants de France, d'Afrique du Sud, de Pologne, d'Italie et du Japon. Selon la télévision nationale Wataniya1, deux assaillants ont aussi été tués. La même source a indiqué que l'opération de police était terminée (vers 15h GMT) et que l'évacuation des touristes du musée était finie. En début d’après-midi, au moins deux hommes armés de kalachnikov ont attaqué le musée du Bardo, à Tunis, blessant au moins une touriste, avait annoncé le ministère de l'Intérieur. «Une attaque terroriste (a visé) le musée du Bardo», a affirmé le porte-parole du ministère Mohamed-Ali Aroui sur la radio Mosaïque FM, en évoquant «deux éléments terroristes ou plus, armés de kalachnikov». «Ce qui est sûr, c'est qu'une touriste a été blessée», indiquait ce porte-parole sans écarter un plus grand nombre de blessés. D’importants renforts policiers avaient été déployés autour du musée et du siège du Parlement (Assemblée des représentants du peuple), un bâtiment mitoyen et où les travaux avaient été suspendus après les premiers tirs. Un premier bilan faisait état de huit personnes, dont sept touristes étrangers, tuées lors de cette attaque, la première attaque meurtrière à viser des étrangers depuis la révolution tunisienne. Cette attaque terroriste a en effet touché, relèvera le porte-parole du ministère de l’Intérieur, le pays pionnier du Printemps arabe qui, contrairement aux autres Etats ayant vécu des mouvements de contestation en 2011, a jusqu'ici échappé à une vague de violences ou de répression. Depuis la révolution de janvier 2011, la Tunisie a vu émerger une mouvance djihadiste responsable de la mort de dizaines de policiers et de militaires, selon les autorités. Liée au réseau Al-Qaïda, la phalange Okba Ibn Nafaâ est considérée comme le principal groupe djihadiste de Tunisie, actif dans la région du mont Chaâmbi, à la frontière avec l'Algérie. Entre 2 000 et 3 000 Tunisiens combattraient par ailleurs dans les rangs des djihadistes à l'étranger, en Syrie, en Irak et en Libye. Cinq cents autres djihadistes tunisiens sont pour leur part rentrés au pays, selon la police, et sont considérés comme l'une des plus grandes menaces pour la sécurité de la Tunisie. Des Tunisiens combattant avec le groupe Etat islamique (EI), très actif en Syrie et en Irak, ont par ailleurs menacé leur patrie ces derniers mois. Selon l'EI, un Tunisien a participé à l'assaut contre l'hôtel Corinthia à Tripoli qui a fait 9 morts en janvier, et un autre a mené un attentat-suicide à Benghazi, deuxième ville de Libye. En avril 2002, un attentat-suicide contre une synagogue à Djerba (sud) avait fait 16 morts parmi les étrangers — 14 Allemands et deux Français — ainsi que cinq Tunisiens. En juin, le porte-parole d'Al-Qaïda avait revendiqué l'attentat. Pour autant, la Tunisie «va tout faire pour empêcher de nouvelles attaques après celle qui a fait 19 morts», assurait hier le président tunisien Béji Caïd Essebsi. «Les autorités ont pris toutes les mesures pour que de telles choses n'arrivent plus», avait-il dit après avoir rendu visite aux blessés à l'hôpital Charles Nicolle de Tunis. «J'espère qu'avec les moyens dont nous disposerons, nous deviendrons plus performants (...). Toutes les autorités sont averties et j'espère qu'un tel désastre n'arrivera plus», a déclaré M. Caïd Essebsi après ce «crime horrible». Le chef de l'Etat a souligné que ce défi était le même pour toute la région. Evoquant la descente dans le chaos de la Libye voisine où le groupe Etat islamique est actif, M. Caïd Essebsi a dit : «Nous nous attendions à ce qu'il y ait une action d'un degré élevé», en Tunisie aussi. Enfin, le président tunisien a dit avoir assuré les blessés de «notre soutien, de notre sympathie et nos regrets qu'une telle chose soit arrivée». Une attaque terroriste que notamment l’Algérie, la France, la Ligue des Etats arabes ont condamnée vivement, exprimant leur solidarité avec la Tunisie. C. B./Agences
Par Kader Bakou L’homme d’un certain âge, avec ses cheveux aux quatre vents, a une gueule de métèque, de juif errant et de pâtre grec. Mais il n’a rien à voir avec Georges Moustaki. Personne ne sait d’où il vient et où il va durant ses longues absences. Quand il revient au pays, les rares personnes qui le connaissent vont le voir dans sa caverne, au pied de la montagne. Pour eux, il est devenu presque un oracle de sagesse. Pour l’un d’eux, il rappelle le mystérieux El-Khidre de la sourate «El-Kahf» (La caverne) dans le Coran, l’homme qui avait donné une leçon de sagesse au prophète Moïse. Selon des récits plus ou moins apocryphes, El-Khidre errera sur terre jusqu'à la fin des temps, tout en intervenant sans être connu dans certains événements. L’homme d’un certain âge, aux cheveux aux quatre vents, à la gueule de métèque, de juif errant et de pâtre grec, a un langage bref et tout en codes. Aved lui, inutile de demander des explications si on n’a pas compris le message, car il n’en donne jamais. Ce jour-là, ils l’ont trouvé dans la grotte en train de méditer. Eux aussi ont appris à être brefs. «Que se passe-t-il dans notre monde ?» lui demande un des hommes venus le voir. «Ils ont actionné le phénomène du bouc émissaire et l’effet mouton de Panurge a fait le reste», répond-il. « Que se passe-t-il chez nous ici ?» demande un autre homme. «Avec le 4e M, le pays est entré dans la cinquième dimension. Ceux qui ont reconduit le bouc émissaire ne sont pas sincères», répond «L’Oracle» «Que faire ?» demandent en chœur les cinq hommes. «C’est comme les prises d’otages dans les films de votre civilisation. Ils ont pris en otage quelque chose de très précieux pour vous : le pays. Si pour faire tomber le ravisseur, on tue l’otage, c’est parce qu’au fond, on n’aime pas l’otage. La haine est aveugle et elle est mauvaise conseillère.» «Une solution ?» demandent-ils en chœur encore une fois. «L’histoire jugera les unes et les autres et nul n’échappera au temps…», répond «L’Oracle», avant de disparaître dans un nuage. Les cinq amis attendent son retour dans sa caverne, dans quelques mois ou quelques années. K. B. bakoukader@yahoo.fr
le programme prévoit également un concours de poésie, des expositions, une table ronde avec les deux vedettes de la chanson kabyle, Boudjemaâ Agraw et Karim Abranis, du théâtre avec la troupe Agraw, des conférences sur l’événement d’ Amenzu n’tefsut, «premier jour du printemps kabyle».
La Maison de jeunes d’Assam de Tifra, dans la daïra de Sidi-Aïch, accueille à partir d’aujourd’hui le 4e Festival du printemps d’Amenzu n’tefsut, «Adrys». Initiée annuellement à la même période par l’association culturelle Ithri Ibourayen, cette 4e édition du printemps d’Amenzu n’tefsut qui s’étalera durant trois jours est dédiée à une autre vedette de la chanson kabyle, Boudjemaâ Agraw. Pour la réussite de cet important événement culturel, ses initiateurs ont concocté un programme culturel dense et riche. Outre le traditionnel déjeuner de partage du seksou ouderyis auquel sera convié le public, le programme prévoit également un concours de poésie, des expositions, une table ronde avec les deux vedettes de la chanson kabyle, Boudjemaâ Agraw et Karim Abranis, du théâtre avec la troupe Agraw, des conférences sur l’événement d’ Amenzu n’tefsut, «premier jour du printemps kabyle», que les populations locales accueillent annuellement avec la préparation d’un couscous aux œufs et au thapsia (adrys). Ce rendez-vous culturel sera clôturé avec un grand gala artistique avec la participation de Boudjemaâ Agraw, Karim Abranis et de nombreuses autres vedettes de la chanson kabyle. A. Kersani
Ses médecins français parlent d’un véritable miracle. L’état de santé de Saâdani s’est amélioré de manière fulgurante dès qu’ils lui ont mis une …
…Clédans le creux de la main !
Benbitour l’a redit ces dernières heures : « L’Algérie se dirige tout droit vers le mur. » Avant lui, d’autres voix, nombreuses, de plus en plus nombreuses, ont toutes tenu à avertir de la présence de ce fameux mur dans le radar et à prévenir que notre trajectoire allait nous le faire percuter de plein fouet. Image impressionnante d’un pays, tout entier en mouvement vers un mur ! Je connaissais jusque-là la dérive des continents, j’apprends maintenant qu’un territoire surmonté d’un drapeau peut aussi bouger, glisser subrepticement vers un mur. Ni Benbitour ni tous les alerteurs d’opinion ne nous précisent quand aura lieu la collision. En même temps, ce n’est pas vraiment leur métier, le calcul des trajectoires des pays qui se dirigent droit dans le mur. Ce doit être des fonctions compliquées, des estimations et des combinaisons de probabilité ardues à souhait. Et c’est là que je me maudis d’avoir séché mes cours de maths, quand je traînais encore à l’école. Si j’avais tendu une oreille un peu plus attentive à ce coopérant français qui tentait vainement d’attirer mon regard littéralement scotché sur le jardin Marengo, en contrebas de ma fenêtre, au lycée Okba, peut-être qu’aujourd’hui, j’en saurais un peu plus sur ce satané mur et sur notre rendez-vous avec sa solidité. On ne se refait pas ! Et je suis là, comme vous, à ne pas savoir si je dois sauter sur une autre parcelle de territoire, surplombée d’un autre drapeau dans l’espoir d’échapper à la collision avec le mur. A mon âge, avec mon arthrite, je ne me vois pas vraiment plier les jambes dans une barque humide, se remplissant dangereusement d’eau de mer et de vomi, plusieurs heures de suite, ou pis, aller nourrir des sardines revendues ensuite 700 dinars le kilo dans mon petit village. Non ! Je suis ici. Vous aussi. Et nous sentons tous que l’embarcation Algérie avance, mètre après mètre, parfois plusieurs kilomètres en un seul jour -comme on l’a encore vu avec le « procès » Sonatrach- vers ce foutu mur. Le truc qui me permet de tenir, c’est Hamid. Qui est Hamid ? Un maçon. Un artisan-maçon qui vient de temps à autre réparer des trucs à la maison. Hamid, les murs, il connaît bien. Et selon la théorie de Hamid, l’idéal, ça serait que nous heurtions le mur en son centre. C’est la zone du mur qui résiste le moins à un choc contre un pays qui dérive. Il paraît que nous aurons moins mal si nous tapons au milieu du mur. Va savoir ! Hamid, la plupart des murs qu’il a construits, c’était en France. Et ici, en Algérie, ce sont les Chinois qui construisent tous nos murs. Les Chinois ! Vous vous rendez compte ? Des mecs qui viennent d’une contrée appelée l’Empire du Milieu ! Pour sûr, nous n’avons aucune chance contre leurs murs. Ni au milieu. Ni sur les côtés. C’est foutu ! En attendant la collision fatale, je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
'info en continu
La Tunisie frappée au coeur Le musée national du Bardo, dans la proche banlieue de Tunis, a été, hier en milieu de journée, la cible d’une attaque...
Un cas de malaria enregistré à Blida Un patient souffrant de malaria (paludisme) a été enregistré au niveau du service des maladies infectieuses de Boufarik ...
La Tunisie frappée au coeur Le musée national du Bardo, dans la proche banlieue de Tunis, a été, hier en milieu de journée, la cible d’une attaque...
«Indigne d'un ministre de la République» Chargé violemment par le ministre de l’Industrie et des Mines, le Parti des travailleurs (PT) riposte avec la même violence....
MCA-ESS (J-2) : A l'heure de l'intox... Important, pour ne pas dire capital, pour les deux formations qui se présenteront, samedi au stade Omar Hamadi de Bologhine, avec des objectifs...
Attaque terroriste à Tunis : l'État islamique revendique l'attentat dans un message audio
Le groupe jihadiste a revendiqué ce jeudi l'attentat de Tunis qui a fait 21 morts et a menacé la Tunisie d'autres attaques.
22 morts dans une attaque terroriste au musée national du Bardo
La Tunisie frappée au cœur
le 19.03.15 | 10h00
Le musée national du Bardo, dans la proche banlieue de Tunis, a été, hier en milieu de journée, la cible d’une attaque perpétrée par deux terroristes qui ont assailli les touristes en visite au musée. 22 personnes ont été tuées.
Le chef du gouvernement tunisien, Habib Essid, a annoncé, hier vers 16h, la fin de l’opération terroriste qui a ciblé le musée national du Bardo. Selon M. Essid, deux terroristes en tenue militaire sont entrés au musée, alors qu’un bus transportant une centaine de touristes venait de stationner sur le parking. Les deux individus déguisés se sont approchés du bus et ont ouvert le feu à l’aide de fusils-mitrailleurs, poursuit le chef du gouvernement en relatant la constitution des faits. Les deux assaillants ont continué à tirer sur les touristes qui essayaient de s’enfuir, jusqu’à l’intervention des forces de l’ordre qui les ont abattus.
Les chiffres officiels parlent de 22 morts, pour la plupart des touristes étrangers. Les deux autres victimes sont tunisiennes ; il s’agit d’un policier et d’un civil tandis que les deux assaillants ont été abattus. Le ministre de la Santé, Saïd Aïdi, a fait état par ailleurs de 38 blessés, notamment des ressortissants de France, d’Afrique du Sud, de Pologne, d’Italie et du Japon.
Les touristes présents étaient arrivés le matin même, à bord d’un navire de croisière qui faisait escale à Tunis. Il s’agit du premier attentat terroriste de cette dimension au centre de Tunis et à quelques dizaines de mètres d’un symbole de la souveraineté, l’Assemblée des représentants du peuple, qui partage le même espace que le musée. Les riverains n’en reviennent pas. «Il s’agit d’un véritable carnage.
Ceux qui font cela ne sont pas des musulmans», ne cesse de répéter Ali, jardinier à l’ARP, qui a assisté à la scène. Le quadragénaire était encore sous le choc, lorsqu’il a été interrogé par les médias. «La montée du terrorisme dans le pays durant les trois dernières années n’a pas eu d’impact sur la vie quotidienne des Tunisiens qui continuent à vivre paisiblement. C’est pourquoi il y a un tel choc», explique Meher, un journaliste présent sur place. Les Tunisiens sont sous le choc.
Pour rassurer la population, le président, Béji Caïd Essebsi, a assuré que la Tunisie va tout faire pour empêcher de nouvelles attaques. «Les autorités ont pris toutes les mesures pour que de telles choses n’arrivent plus», a-t-il dit après avoir rendu visite aux blessés à l’hôpital Charles-Nicolle de Tunis. «J’espère qu’avec les moyens dont nous disposerons nous deviendrons plus performants (...).
Toutes les autorités sont averties et j’espère qu’un tel désastre n’arrivera plus», a déclaré le président tunisien après ce «crime horrible». Béji Caïd Essebsi a souligné, en outre, que ce défi était le même pour toute la région. Evoquant le chaos en Libye voisine où le groupe Etat islamique est actif, il a déclaré : «Nous nous attendions à une action d’un degré élevé» en Tunisie aussi.
Important traumatisme
En plus de l’important traumatisme qu’il a causé en sein de la population, l’attentat d’hier risque de porter un nouveau coup au tourisme et donc à l’économie du pays. Une économie qui a déjà bien du mal à reprendre sa vitesse de croisière. Le musée où s’est déroulée la tuerie est l’un des plus touristiques du pays. Il abrite une exceptionnelle collection de mosaïques, dans un bâtiment mitoyen du Parlement. Installé dans un palais du XIXe siècle, il accueille des centaines de milliers de visiteurs chaque année. En 2005, le musée du Bardo avait été visité par 600 000 personnes.
Cette attaque «vise notre économie», a d’ailleurs déclaré Mohsen Marzouk, le conseiller politique du Président, en faisant allusion à l’importance du secteur du tourisme pour la Tunisie. Il faut savoir qu’en Tunisie, le secteur touristique contribue de 7% au PIB et compte près de 400 000 emplois directs et indirects (environ 12% de la population active).
En 2014, les recettes touristiques avaient enregistré une légère croissance, tout en restant loin des niveaux de 2010. C’est-à-dire avant la révolution. L’an dernier, le tourisme a rapporté 1,59 milliard d’euros au pays, soit 6,4% de plus qu’en 2013 mais 14,5% de moins qu’en 2010, selon les statistiques du ministère du Tourisme. Le nombre de touristes a, quant à lui, baissé de 3,2% à 6,07 millions contre 6,27 millions en 2013.
Eu égard donc à l’extrême importance de ce secteur stratégique pour la survie de l’économie tunisienne, l’urgence sera, pour Béji Caïd Essebsi et le gouvernement de Habib Essid, de sauver la nouvelle saison touristique. Mais pour que les touristes continuent à venir, il faudra leur donner la preuve de leur maîtrise de la situation sécuritaire du pays. Consciente de tous ces enjeux depuis déjà de longs mois, la population a juré de ne pas plier face au terrorisme.
Mourad Sellami
Annulation des compositions et grève du Cnapest-e
Le flou total
le 19.03.15 | 10h00
Les élèves sont, à partir d’aujourd’hui, en vacances, mais ils sont des milliers à ne pas avoir passé les compositions du deuxième trimestre, en raison de la grève du Cnapest-e qui dure depuis plus d’un mois.
Les assurances du ministère, avec des mesures de récupération des cours, sont loin de dissiper l’inquiétude des élèves et de leurs parents. Selon le ministère de l’Education nationale, 1422 établissements scolaires sont touchés par ce mouvement de protestation. «Ce nombre concerne aussi bien les établissements où le taux de suivi est important que ceux où l’on peut trouver un seul gréviste», précise-t-on au ministère de l’Education.
Ce département a laissé le soin aux chefs d’établissement scolaire de décider du calendrier des évaluations trimestrielles. «C’est aux directeurs de lycée et autres établissements concernés de décider des mesures à prendre pour organiser les compositions trimestrielles, de leur date et même de leur annulation conformément aux textes en vigueur», précise le département de Nouria Benghebrit.
L’Association nationale des parents d’élèves, qui appelle à la reprise du dialogue et à une solution «définitive» avec le Cnapest-e, estime que l’annulation des compositions pour les élèves du secondaire est «la solution appropriée, dans le respect de la réglementation, puisque cette situation a été prévue par les textes en vigueur», explique son président, Khaled Ahmed.
L’Association préconise aussi de faire appel aux contractuels pour gérer ce retard, «le temps que le Cnapest-e se décide enfin à mettre fin à son débrayage. La ministre doit annoncer des mesures concrètes avant la fin de la première semaine des vacances de printemps pour rassurer les parents d’élèves», affirme M. Khaled. L’option de l’annulation des compositions du deuxième trimestre compromettra l’application de la fiche de synthèse prévue pour l’orientation des bacheliers de 2015.
La fiche de synthèse, qui implique le calcul de toutes les moyennes obtenues lors du cursus secondaire, est ainsi renvoyée aux calendes grecques. Il faut souligner que les mesures prises dans certains établissements concernant le remplacement des enseignants grévistes par leurs collègues pour assurer le déroulement des compostions ont été rejetées en bloc par les élèves, qui ont opté pour le boycott de ces épreuves.
Le chamboulement des évaluations trimestrielles n’inquiète pas seulement les élèves et leurs parents. Des enseignants estiment que «quel que soit le moyen de récupération des cours pour lequel opteront les responsables du secteur, le retard reste énorme et risque, cette année encore, de porter préjudice à la valeur du bac».
Selon le Conseil des lycées d’Algérie (CLA), «seulement 70% du programme ont été réellement effectués, et ce, quelle que soit la manière dont on procédera pour le rattrapage des cours», explique Nadir Achour. Ce syndicat organisera d’ailleurs samedi son conseil national pour dégager des propositions et évaluer l’ampleur du retard.
Fatima Arab
Education: Le ministère se réunit avec le CNAPESTE
le 19.03.15 | 12h26
Le ministère de l'Education examinait jeudi matin avec les représentants du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (CNAPESTE) les moyens de mettre un terme à la grève entamée le 16 février dernier, a appris l'APS auprès des deux parties.
Le ministère de l'Education a convoqué le CNAPESTE "en urgence" pour discuter de la grève, au moment où les membres de son conseil national s'étaient réunis pour "finaliser son ordre du jour", a fait savoir le chargé de la communication du CNAPESTE, Messaoud Boudiba rappelant que d'autant que le conseil avait décidé, lors de sa réunion du 11 mars, de maintenir sa session ouverte.
Le ministère de l'Education nationale avait récemment exprimé sa volonté de maintenir les portes du dialogue et de la concertation ouvertes, réitérant l'urgence de mettre en place la Charte d'éthique et de stabilité dans le secteur de l'Education à laquelle doivent adhérer tous les syndicats afin de créer un consensus "pour l'instauration d'un climat favorable à la réalisation des objectifs pédagogiques".
Le ministère avait souhaité que les enseignants grévistes "reprennent le travail et continuent d'exercer leur noble mission dans l'encadrement et la formation des élèves.
APS
+++++++++++ +
+++++
Jeudi 19 Mars 2015
Jeudi 19 Mars 2015
الخميس 19 مارس 2015 م
Jeudi 19
الخميس 19 مارس 2015 م
+
الخميس 28 جمادى الأولى 1436 ه
/////////////////////
///
Ali Benflis à propos des conclusions de l'UE sur les présidentielles : «Ce rapport rejoint intégralement notre livre blanc sur la fraude»
Ali Benflis a longuement commenté, hier, via un communiqué, le rapport de la mission d'observation de l'Union européenne sur les dernières élections présidentielles du 17 avril 2014. Un rapport, écrit l'ancien chef du gouvernement «accablant et affligeant (et qui) révèle Suite...
La 23e journée de Ligue 2 Mobilis de football, prévue vendredi, s'annonce à l'avantage du RC Relizane (2e) qui en accueillant la lanterne rouge, l'AB Merouana, aura l'occasion de réduire l'écart sur le leader blidéen, surtout que ce dernier sera probablement soumis à rude épreuve par l'USMMH, à Hadjout. Le RCR, qui compte actuellement six points de retard sur l'USMB pourrait, en effet, profiter de l'avantage du terrain et du soutien du public à l'occasion de cette 23e journée pour réduire l'écart qui le sépare actuellement du leader, surtout que ce dernier sera confronté à l'USMMH, une des équipes les plus en forme depuis l'entame de la phase retour. Hadjout, après des débuts difficiles l'ayant relégué dans la zone rouge du classement pendant la phase aller, a réussi de très bons résultats au cours des cinq dernières journées, à domicile comme à l'extérieur, ce qui lui a valu une belle remontée à la 12e place. Sur sa lancée, et profitant de l'avantage du terrain vendredi, l'USMMH pourrait donc poser quelques problèmes au leader blidéen, ce qui devrait faire l'affaire de certains candidats à l'accession, particulièrement le RCR qui actuellement se trouve en pole position dans cette perspective. Les matchs JSM Béjaïa-O Médéa, MC Saïda-US Chaouia, CA Batna-CA Bordj Bou-Arréridj, et AS Khroub-DRB Tadjenanet ne seront pas moins palpitants, car opposant de solides clubs du milieu de tableau, jouant ou bien pour accéder à une place sur le podium, ou alors, pour éviter de sombrer dans la zone rouge. Entre les clubs du bas de tableau, l'enjeu sera tout aussi important, notamment, entre le CRB Aïn Fekroun et l'ESM Koléa qui seront confrontés dans un match à «six points» pour le maintien, tout comme le WA Tlemcen et l'Amel Bou-Saâda, actuels 13e et 14e.
L'ES Sétif et le MO Béjaïa, les co-leaders du championnat de Ligue 1 Mobilis de football joueront gros ce week-end, à l'occasion de la 23e journée, avec un déplacement périlleux pour les Sétifiens à Alger pour croiser le fer avec le MC Alger qui lutte pour sa survie, tandis que les Béjaouis partent a priori favoris contre le CR Belouizdad. Le champion d'Afrique sétifien qui reste sur une victoire écrasante contre l'ASM Oran (5-2) se rendra au stade Omar-Hamadi pour affronter une équipe du MC Alger dos au mur et condamnée à vaincre pour sauver sa peau. La mission des hommes de Kheïreddine Madoui s'annonce ardue mais pas impossible au vu du parcours réalisé jusque-là sur les trois fronts (championnat-coupe et Ligue des champions). Avec la forme affichée par l'ex-mouloudéen Younes auteur d'un coup de chapeau contre l'ASMO et l'opportunisme de son buteur Ziaya, les Sétifiens possèdent de sérieux arguments à faire valoir. Quant au MCA qui reste bloqué à l'avant-dernière place, la victoire est plus qu'impérative pour espérer s'extirper de la zone rouge. Les coéquipiers de Gourmi qui demeurent sur une précieuse victoire contre l'USMBA (1-0) tenteront d'enchaîner une seconde victoire de suite. De son côté, le MO Béjaïa qui joue sur les deux tableaux après sa qualification pour les demi-finales de la Coupe d'Algérie, accueillera le CR Belouizdad avec la ferme intention de retrouver le chemin de la victoire après la défaite essuyée face au CS Constantine (1-0). Intraitables sur leur pelouse, les protégés de Abdelkader Amrani miseront une nouvelle fois sur le duo Hamzaoui-Zerdab pour engranger les trois points de la victoire et espérer un faux-pas des Sétifiens à Alger pour reprendre seuls la tête. Mais les Bélouizdadis qui ont été contraints au match nul par le NAHD lors du derby algérois (0-0), devront se ressaisir pour rester dans le peloton de tête. L'USM Alger (3e) qui reste sur une amère élimination en huitième de finale de la Coupe d'Algérie devra désormais concentrer toute son énergie sur le championnat pour espérer rester dans la course au titre. Les Usmistes qui sont à quatre longueurs du duo de tête effectueront un court déplacement au stade du 20-Août pour affronter le NAHD dans un derby qui promet beaucoup. Les hommes d'Otto Pfister sont dans l'obligation de remporter la victoire pour consolider leur troisième place qui est également ciblée par l'ASM Oran, qui tentera à l'occasion de la réception de la JS Kabylie à huis clos de s'imposer. Le NAHD, premier relégable et éliminé en quart de finale de la Coupe par le RC Arbaâ, se doit de réagir pour ne pas compromettre ses chances de maintien. L'ASO Chlef, lanterne rouge, n'aura pas la partie facile face à l'USM El Harrach. Revigorés par leur qualification en coupe d'Algérie, les coéquipiers de Samir Zaoui devront sortir le grand jeu pour espérer s'imposer. L'USM Bel-Abbès (13e) accueillera pour sa part le CS Constantine avec un seul mot d'ordre : la victoire à tout prix.
Ali Benflis a longuement commenté, hier, via un communiqué, le rapport de la mission d'observation de l'Union européenne sur les dernières élections présidentielles du 17 avril 2014. Un rapport, écrit l'ancien chef du gouvernement «accablant et affligeant (et qui) révèle toutes les instrumentalisations-manipulations frauduleuses dont a fait l'objet ce scrutin» de la part du pouvoir, au profit de Abdelaziz Bouteflika, s'entend.
Kamel Amarni - Alger(Le Soir) - Pour Ali Benflis, le concurrent le plus sérieux du candidat «officiel» en avril 2014, le rapport de la mission d'observation de l'Union européenne «vient s'ajouter au constat établi par “The Electoral Integrity Project” et qui a valu à notre pays le classement à la peu honorable 103e place du point de vue de la transparence, de la régularité et de la sincérité des processus électoraux». Les présidentielles d'avril 2014, pour rappel, ont été certainement les plus atypiques du genre. En Algérie et ailleurs. Victime d'un terrible AVC une année auparavant, Abdelaziz Bouteflika n'en avait pas moins maintenu son projet de s'offrir un quatrième mandat en dépit des lourdes séquelles de son accident de santé. Un projet qui donnera lieu à un passage en force qui n'épargnera ni le gouvernement, ni le Conseil constitutionnel, ni même la classe politique comme ce changement imposé à la tête du FLN ou alors le réaménagement opéré au sein même des services de sécurité. Ali Benflis, qui, comme en 2004, aura eu affaire à toute la machine du pouvoir, était bien sûr la principale victime de «l’assaut», version 2014. Lui-même avait d'ailleurs eu à dénoncer la fraude électorale et à en faire un livre blanc, rendu public le 30 septembre 2014. «Le rapport de la mission d'observation de l'Union européenne invitée par le gouvernement algérien lui-même rejoint intégralement le livre blanc dans l'identification de tous les mécanismes mis en place et de tous les instruments auxquels a eu recours le régime politique en place à l'effet de dénaturer et de fausser le dernier scrutin présidentiel», écrira ainsi Benflis dans son communiqué. Et d'expliquer : «Qu'il s'agisse du contexte politique propice à la fraude qui a été créé, des remaniements institutionnels qui ont été opérés pour faciliter cette fraude, de l'instrumentalisation de ces mêmes institutions à l'effet de conduire et de couvrir toutes les opérations frauduleuses, de la mise au pas de l'administration ou de la soumission de tout le contentieux électoral au bon vouloir de l'appareil politico-administratif en place», le rapport de l’Union européenne rejoint les constats du livre blanc. Aussi, notera encore Benflis, outre les carences relevées, «le rapport de la mission de l'UE et le livre blanc se rejoignent, enfin, sur la nécessité de l'instauration d'une autorité indépendante pour les élections, comme voie obligée devant mener au démantèlement du véritable système de fraude électorale qui s'est implanté dans notre système politique et au respect des engagements internationaux et régionaux souscrits par notre pays au titre de la conduite de tous les processus électoraux sous le contrôle d'une institution nationale indépendante, impartiale et transparente». L'ancien chef du gouvernement qui, depuis son retour au-devant de la scène n'a jamais cessé de mener une opposition frontale à Bouteflika, «frappera» encore au sujet d' un point sensible et qu'il ressort à chacune de ses interventions publiques : «la vacance du pouvoir» ! Une vacance, écrira-t-il, que «le régime en place a cru pouvoir impunément reconduire et dont la réalité se révèle jour après jour (...) et qui a parié sur le fait qu'à l'intérieur comme à l'extérieur, les résultats faussés des élections finiront par être acceptés et les conditions de leur obtention oubliées (...) paye aujourd'hui le prix fort de ces faux calculs». Ali Benflis conclura sa sortie en insistant sur «la crise de régime à laquelle le pays est actuellement confronté», ne manquant pas de préconiser une impérative «relégitimation de toutes les institutions». A commencer, bien sûr par la plus importante d'entre elles, l'institution présidentielle dont Ali Benflis ne cesse de dénoncer la vacance. K. A.
Dix-neuf personnes dont 17 touristes polonais, italiens, allemands et espagnols ont été tuées hier dans une attaque commise en début d’après-midi contre le musée du Bardo à Tunis par des hommes armés. Un bilan macabre que le Premier ministre tunisien, Habib Essid, a annoncé lors d’un point de presse, quelques heures après le début de l’attaque qui s’est soldée par le décès de deux victimes tunisiennes, un policier et un civil. Le Premier ministre qui, auparavant, s’était réuni avec les ministres de l'Intérieur et de la Défense, a indiqué que les assaillants, vêtus selon lui d'uniformes militaires, avaient ouvert le feu sur les touristes alors que ces derniers descendaient de leurs bus puis les avaient pourchassés à l'intérieur du musée. Habib Essid n'a pas évoqué de tentative de prise d'otages. Une certaine confusion avait régné sur les lieux dans l'après-midi alors que des informations faisaient état d'une poursuite de l'attaque. Supputée par des médias locaux et même par le Premier ministre français, Manuel Valls, la poursuite d’une prise d’otages n’avait pas été confirmée par le porte-parole du ministère tunisien de l'Intérieur, Mohamed-Ali Aroui. Par ailleurs, le ministre de la Santé Saïd Aïdi a indiqué à la presse que 38 personnes avaient été blessées, notamment des ressortissants de France, d'Afrique du Sud, de Pologne, d'Italie et du Japon. Selon la télévision nationale Wataniya1, deux assaillants ont aussi été tués. La même source a indiqué que l'opération de police était terminée (vers 15h GMT) et que l'évacuation des touristes du musée était finie. En début d’après-midi, au moins deux hommes armés de kalachnikov ont attaqué le musée du Bardo, à Tunis, blessant au moins une touriste, avait annoncé le ministère de l'Intérieur. «Une attaque terroriste (a visé) le musée du Bardo», a affirmé le porte-parole du ministère Mohamed-Ali Aroui sur la radio Mosaïque FM, en évoquant «deux éléments terroristes ou plus, armés de kalachnikov». «Ce qui est sûr, c'est qu'une touriste a été blessée», indiquait ce porte-parole sans écarter un plus grand nombre de blessés. D’importants renforts policiers avaient été déployés autour du musée et du siège du Parlement (Assemblée des représentants du peuple), un bâtiment mitoyen et où les travaux avaient été suspendus après les premiers tirs. Un premier bilan faisait état de huit personnes, dont sept touristes étrangers, tuées lors de cette attaque, la première attaque meurtrière à viser des étrangers depuis la révolution tunisienne. Cette attaque terroriste a en effet touché, relèvera le porte-parole du ministère de l’Intérieur, le pays pionnier du Printemps arabe qui, contrairement aux autres Etats ayant vécu des mouvements de contestation en 2011, a jusqu'ici échappé à une vague de violences ou de répression. Depuis la révolution de janvier 2011, la Tunisie a vu émerger une mouvance djihadiste responsable de la mort de dizaines de policiers et de militaires, selon les autorités. Liée au réseau Al-Qaïda, la phalange Okba Ibn Nafaâ est considérée comme le principal groupe djihadiste de Tunisie, actif dans la région du mont Chaâmbi, à la frontière avec l'Algérie. Entre 2 000 et 3 000 Tunisiens combattraient par ailleurs dans les rangs des djihadistes à l'étranger, en Syrie, en Irak et en Libye. Cinq cents autres djihadistes tunisiens sont pour leur part rentrés au pays, selon la police, et sont considérés comme l'une des plus grandes menaces pour la sécurité de la Tunisie. Des Tunisiens combattant avec le groupe Etat islamique (EI), très actif en Syrie et en Irak, ont par ailleurs menacé leur patrie ces derniers mois. Selon l'EI, un Tunisien a participé à l'assaut contre l'hôtel Corinthia à Tripoli qui a fait 9 morts en janvier, et un autre a mené un attentat-suicide à Benghazi, deuxième ville de Libye. En avril 2002, un attentat-suicide contre une synagogue à Djerba (sud) avait fait 16 morts parmi les étrangers — 14 Allemands et deux Français — ainsi que cinq Tunisiens. En juin, le porte-parole d'Al-Qaïda avait revendiqué l'attentat. Pour autant, la Tunisie «va tout faire pour empêcher de nouvelles attaques après celle qui a fait 19 morts», assurait hier le président tunisien Béji Caïd Essebsi. «Les autorités ont pris toutes les mesures pour que de telles choses n'arrivent plus», avait-il dit après avoir rendu visite aux blessés à l'hôpital Charles Nicolle de Tunis. «J'espère qu'avec les moyens dont nous disposerons, nous deviendrons plus performants (...). Toutes les autorités sont averties et j'espère qu'un tel désastre n'arrivera plus», a déclaré M. Caïd Essebsi après ce «crime horrible». Le chef de l'Etat a souligné que ce défi était le même pour toute la région. Evoquant la descente dans le chaos de la Libye voisine où le groupe Etat islamique est actif, M. Caïd Essebsi a dit : «Nous nous attendions à ce qu'il y ait une action d'un degré élevé», en Tunisie aussi. Enfin, le président tunisien a dit avoir assuré les blessés de «notre soutien, de notre sympathie et nos regrets qu'une telle chose soit arrivée». Une attaque terroriste que notamment l’Algérie, la France, la Ligue des Etats arabes ont condamnée vivement, exprimant leur solidarité avec la Tunisie. C. B./Agences
Par Kader Bakou L’homme d’un certain âge, avec ses cheveux aux quatre vents, a une gueule de métèque, de juif errant et de pâtre grec. Mais il n’a rien à voir avec Georges Moustaki. Personne ne sait d’où il vient et où il va durant ses longues absences. Quand il revient au pays, les rares personnes qui le connaissent vont le voir dans sa caverne, au pied de la montagne. Pour eux, il est devenu presque un oracle de sagesse. Pour l’un d’eux, il rappelle le mystérieux El-Khidre de la sourate «El-Kahf» (La caverne) dans le Coran, l’homme qui avait donné une leçon de sagesse au prophète Moïse. Selon des récits plus ou moins apocryphes, El-Khidre errera sur terre jusqu'à la fin des temps, tout en intervenant sans être connu dans certains événements. L’homme d’un certain âge, aux cheveux aux quatre vents, à la gueule de métèque, de juif errant et de pâtre grec, a un langage bref et tout en codes. Aved lui, inutile de demander des explications si on n’a pas compris le message, car il n’en donne jamais. Ce jour-là, ils l’ont trouvé dans la grotte en train de méditer. Eux aussi ont appris à être brefs. «Que se passe-t-il dans notre monde ?» lui demande un des hommes venus le voir. «Ils ont actionné le phénomène du bouc émissaire et l’effet mouton de Panurge a fait le reste», répond-il. « Que se passe-t-il chez nous ici ?» demande un autre homme. «Avec le 4e M, le pays est entré dans la cinquième dimension. Ceux qui ont reconduit le bouc émissaire ne sont pas sincères», répond «L’Oracle» «Que faire ?» demandent en chœur les cinq hommes. «C’est comme les prises d’otages dans les films de votre civilisation. Ils ont pris en otage quelque chose de très précieux pour vous : le pays. Si pour faire tomber le ravisseur, on tue l’otage, c’est parce qu’au fond, on n’aime pas l’otage. La haine est aveugle et elle est mauvaise conseillère.» «Une solution ?» demandent-ils en chœur encore une fois. «L’histoire jugera les unes et les autres et nul n’échappera au temps…», répond «L’Oracle», avant de disparaître dans un nuage. Les cinq amis attendent son retour dans sa caverne, dans quelques mois ou quelques années. K. B. bakoukader@yahoo.fr
le programme prévoit également un concours de poésie, des expositions, une table ronde avec les deux vedettes de la chanson kabyle, Boudjemaâ Agraw et Karim Abranis, du théâtre avec la troupe Agraw, des conférences sur l’événement d’ Amenzu n’tefsut, «premier jour du printemps kabyle».
La Maison de jeunes d’Assam de Tifra, dans la daïra de Sidi-Aïch, accueille à partir d’aujourd’hui le 4e Festival du printemps d’Amenzu n’tefsut, «Adrys». Initiée annuellement à la même période par l’association culturelle Ithri Ibourayen, cette 4e édition du printemps d’Amenzu n’tefsut qui s’étalera durant trois jours est dédiée à une autre vedette de la chanson kabyle, Boudjemaâ Agraw. Pour la réussite de cet important événement culturel, ses initiateurs ont concocté un programme culturel dense et riche. Outre le traditionnel déjeuner de partage du seksou ouderyis auquel sera convié le public, le programme prévoit également un concours de poésie, des expositions, une table ronde avec les deux vedettes de la chanson kabyle, Boudjemaâ Agraw et Karim Abranis, du théâtre avec la troupe Agraw, des conférences sur l’événement d’ Amenzu n’tefsut, «premier jour du printemps kabyle», que les populations locales accueillent annuellement avec la préparation d’un couscous aux œufs et au thapsia (adrys). Ce rendez-vous culturel sera clôturé avec un grand gala artistique avec la participation de Boudjemaâ Agraw, Karim Abranis et de nombreuses autres vedettes de la chanson kabyle. A. Kersani
Ses médecins français parlent d’un véritable miracle. L’état de santé de Saâdani s’est amélioré de manière fulgurante dès qu’ils lui ont mis une …
…Clédans le creux de la main !
Benbitour l’a redit ces dernières heures : « L’Algérie se dirige tout droit vers le mur. » Avant lui, d’autres voix, nombreuses, de plus en plus nombreuses, ont toutes tenu à avertir de la présence de ce fameux mur dans le radar et à prévenir que notre trajectoire allait nous le faire percuter de plein fouet. Image impressionnante d’un pays, tout entier en mouvement vers un mur ! Je connaissais jusque-là la dérive des continents, j’apprends maintenant qu’un territoire surmonté d’un drapeau peut aussi bouger, glisser subrepticement vers un mur. Ni Benbitour ni tous les alerteurs d’opinion ne nous précisent quand aura lieu la collision. En même temps, ce n’est pas vraiment leur métier, le calcul des trajectoires des pays qui se dirigent droit dans le mur. Ce doit être des fonctions compliquées, des estimations et des combinaisons de probabilité ardues à souhait. Et c’est là que je me maudis d’avoir séché mes cours de maths, quand je traînais encore à l’école. Si j’avais tendu une oreille un peu plus attentive à ce coopérant français qui tentait vainement d’attirer mon regard littéralement scotché sur le jardin Marengo, en contrebas de ma fenêtre, au lycée Okba, peut-être qu’aujourd’hui, j’en saurais un peu plus sur ce satané mur et sur notre rendez-vous avec sa solidité. On ne se refait pas ! Et je suis là, comme vous, à ne pas savoir si je dois sauter sur une autre parcelle de territoire, surplombée d’un autre drapeau dans l’espoir d’échapper à la collision avec le mur. A mon âge, avec mon arthrite, je ne me vois pas vraiment plier les jambes dans une barque humide, se remplissant dangereusement d’eau de mer et de vomi, plusieurs heures de suite, ou pis, aller nourrir des sardines revendues ensuite 700 dinars le kilo dans mon petit village. Non ! Je suis ici. Vous aussi. Et nous sentons tous que l’embarcation Algérie avance, mètre après mètre, parfois plusieurs kilomètres en un seul jour -comme on l’a encore vu avec le « procès » Sonatrach- vers ce foutu mur. Le truc qui me permet de tenir, c’est Hamid. Qui est Hamid ? Un maçon. Un artisan-maçon qui vient de temps à autre réparer des trucs à la maison. Hamid, les murs, il connaît bien. Et selon la théorie de Hamid, l’idéal, ça serait que nous heurtions le mur en son centre. C’est la zone du mur qui résiste le moins à un choc contre un pays qui dérive. Il paraît que nous aurons moins mal si nous tapons au milieu du mur. Va savoir ! Hamid, la plupart des murs qu’il a construits, c’était en France. Et ici, en Algérie, ce sont les Chinois qui construisent tous nos murs. Les Chinois ! Vous vous rendez compte ? Des mecs qui viennent d’une contrée appelée l’Empire du Milieu ! Pour sûr, nous n’avons aucune chance contre leurs murs. Ni au milieu. Ni sur les côtés. C’est foutu ! En attendant la collision fatale, je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
'info en continu
La Tunisie frappée au coeur Le musée national du Bardo, dans la proche banlieue de Tunis, a été, hier en milieu de journée, la cible d’une attaque...
Un cas de malaria enregistré à Blida Un patient souffrant de malaria (paludisme) a été enregistré au niveau du service des maladies infectieuses de Boufarik ...
La Tunisie frappée au coeur Le musée national du Bardo, dans la proche banlieue de Tunis, a été, hier en milieu de journée, la cible d’une attaque...
«Indigne d'un ministre de la République» Chargé violemment par le ministre de l’Industrie et des Mines, le Parti des travailleurs (PT) riposte avec la même violence....
MCA-ESS (J-2) : A l'heure de l'intox... Important, pour ne pas dire capital, pour les deux formations qui se présenteront, samedi au stade Omar Hamadi de Bologhine, avec des objectifs...
Attaque terroriste à Tunis : l'État islamique revendique l'attentat dans un message audio
Le groupe jihadiste a revendiqué ce jeudi l'attentat de Tunis qui a fait 21 morts et a menacé la Tunisie d'autres attaques.
22 morts dans une attaque terroriste au musée national du Bardo
La Tunisie frappée au cœur
le 19.03.15 | 10h00
Le musée national du Bardo, dans la proche banlieue de Tunis, a été, hier en milieu de journée, la cible d’une attaque perpétrée par deux terroristes qui ont assailli les touristes en visite au musée. 22 personnes ont été tuées.
Le chef du gouvernement tunisien, Habib Essid, a annoncé, hier vers 16h, la fin de l’opération terroriste qui a ciblé le musée national du Bardo. Selon M. Essid, deux terroristes en tenue militaire sont entrés au musée, alors qu’un bus transportant une centaine de touristes venait de stationner sur le parking. Les deux individus déguisés se sont approchés du bus et ont ouvert le feu à l’aide de fusils-mitrailleurs, poursuit le chef du gouvernement en relatant la constitution des faits. Les deux assaillants ont continué à tirer sur les touristes qui essayaient de s’enfuir, jusqu’à l’intervention des forces de l’ordre qui les ont abattus.
Les chiffres officiels parlent de 22 morts, pour la plupart des touristes étrangers. Les deux autres victimes sont tunisiennes ; il s’agit d’un policier et d’un civil tandis que les deux assaillants ont été abattus. Le ministre de la Santé, Saïd Aïdi, a fait état par ailleurs de 38 blessés, notamment des ressortissants de France, d’Afrique du Sud, de Pologne, d’Italie et du Japon.
Les touristes présents étaient arrivés le matin même, à bord d’un navire de croisière qui faisait escale à Tunis. Il s’agit du premier attentat terroriste de cette dimension au centre de Tunis et à quelques dizaines de mètres d’un symbole de la souveraineté, l’Assemblée des représentants du peuple, qui partage le même espace que le musée. Les riverains n’en reviennent pas. «Il s’agit d’un véritable carnage.
Ceux qui font cela ne sont pas des musulmans», ne cesse de répéter Ali, jardinier à l’ARP, qui a assisté à la scène. Le quadragénaire était encore sous le choc, lorsqu’il a été interrogé par les médias. «La montée du terrorisme dans le pays durant les trois dernières années n’a pas eu d’impact sur la vie quotidienne des Tunisiens qui continuent à vivre paisiblement. C’est pourquoi il y a un tel choc», explique Meher, un journaliste présent sur place. Les Tunisiens sont sous le choc.
Pour rassurer la population, le président, Béji Caïd Essebsi, a assuré que la Tunisie va tout faire pour empêcher de nouvelles attaques. «Les autorités ont pris toutes les mesures pour que de telles choses n’arrivent plus», a-t-il dit après avoir rendu visite aux blessés à l’hôpital Charles-Nicolle de Tunis. «J’espère qu’avec les moyens dont nous disposerons nous deviendrons plus performants (...).
Toutes les autorités sont averties et j’espère qu’un tel désastre n’arrivera plus», a déclaré le président tunisien après ce «crime horrible». Béji Caïd Essebsi a souligné, en outre, que ce défi était le même pour toute la région. Evoquant le chaos en Libye voisine où le groupe Etat islamique est actif, il a déclaré : «Nous nous attendions à une action d’un degré élevé» en Tunisie aussi.
Important traumatisme
En plus de l’important traumatisme qu’il a causé en sein de la population, l’attentat d’hier risque de porter un nouveau coup au tourisme et donc à l’économie du pays. Une économie qui a déjà bien du mal à reprendre sa vitesse de croisière. Le musée où s’est déroulée la tuerie est l’un des plus touristiques du pays. Il abrite une exceptionnelle collection de mosaïques, dans un bâtiment mitoyen du Parlement. Installé dans un palais du XIXe siècle, il accueille des centaines de milliers de visiteurs chaque année. En 2005, le musée du Bardo avait été visité par 600 000 personnes.
Cette attaque «vise notre économie», a d’ailleurs déclaré Mohsen Marzouk, le conseiller politique du Président, en faisant allusion à l’importance du secteur du tourisme pour la Tunisie. Il faut savoir qu’en Tunisie, le secteur touristique contribue de 7% au PIB et compte près de 400 000 emplois directs et indirects (environ 12% de la population active).
En 2014, les recettes touristiques avaient enregistré une légère croissance, tout en restant loin des niveaux de 2010. C’est-à-dire avant la révolution. L’an dernier, le tourisme a rapporté 1,59 milliard d’euros au pays, soit 6,4% de plus qu’en 2013 mais 14,5% de moins qu’en 2010, selon les statistiques du ministère du Tourisme. Le nombre de touristes a, quant à lui, baissé de 3,2% à 6,07 millions contre 6,27 millions en 2013.
Eu égard donc à l’extrême importance de ce secteur stratégique pour la survie de l’économie tunisienne, l’urgence sera, pour Béji Caïd Essebsi et le gouvernement de Habib Essid, de sauver la nouvelle saison touristique. Mais pour que les touristes continuent à venir, il faudra leur donner la preuve de leur maîtrise de la situation sécuritaire du pays. Consciente de tous ces enjeux depuis déjà de longs mois, la population a juré de ne pas plier face au terrorisme.
Mourad Sellami
Annulation des compositions et grève du Cnapest-e
Le flou total
le 19.03.15 | 10h00
Les élèves sont, à partir d’aujourd’hui, en vacances, mais ils sont des milliers à ne pas avoir passé les compositions du deuxième trimestre, en raison de la grève du Cnapest-e qui dure depuis plus d’un mois.
Les assurances du ministère, avec des mesures de récupération des cours, sont loin de dissiper l’inquiétude des élèves et de leurs parents. Selon le ministère de l’Education nationale, 1422 établissements scolaires sont touchés par ce mouvement de protestation. «Ce nombre concerne aussi bien les établissements où le taux de suivi est important que ceux où l’on peut trouver un seul gréviste», précise-t-on au ministère de l’Education.
Ce département a laissé le soin aux chefs d’établissement scolaire de décider du calendrier des évaluations trimestrielles. «C’est aux directeurs de lycée et autres établissements concernés de décider des mesures à prendre pour organiser les compositions trimestrielles, de leur date et même de leur annulation conformément aux textes en vigueur», précise le département de Nouria Benghebrit.
L’Association nationale des parents d’élèves, qui appelle à la reprise du dialogue et à une solution «définitive» avec le Cnapest-e, estime que l’annulation des compositions pour les élèves du secondaire est «la solution appropriée, dans le respect de la réglementation, puisque cette situation a été prévue par les textes en vigueur», explique son président, Khaled Ahmed.
L’Association préconise aussi de faire appel aux contractuels pour gérer ce retard, «le temps que le Cnapest-e se décide enfin à mettre fin à son débrayage. La ministre doit annoncer des mesures concrètes avant la fin de la première semaine des vacances de printemps pour rassurer les parents d’élèves», affirme M. Khaled. L’option de l’annulation des compositions du deuxième trimestre compromettra l’application de la fiche de synthèse prévue pour l’orientation des bacheliers de 2015.
La fiche de synthèse, qui implique le calcul de toutes les moyennes obtenues lors du cursus secondaire, est ainsi renvoyée aux calendes grecques. Il faut souligner que les mesures prises dans certains établissements concernant le remplacement des enseignants grévistes par leurs collègues pour assurer le déroulement des compostions ont été rejetées en bloc par les élèves, qui ont opté pour le boycott de ces épreuves.
Le chamboulement des évaluations trimestrielles n’inquiète pas seulement les élèves et leurs parents. Des enseignants estiment que «quel que soit le moyen de récupération des cours pour lequel opteront les responsables du secteur, le retard reste énorme et risque, cette année encore, de porter préjudice à la valeur du bac».
Selon le Conseil des lycées d’Algérie (CLA), «seulement 70% du programme ont été réellement effectués, et ce, quelle que soit la manière dont on procédera pour le rattrapage des cours», explique Nadir Achour. Ce syndicat organisera d’ailleurs samedi son conseil national pour dégager des propositions et évaluer l’ampleur du retard.
Fatima Arab
Education: Le ministère se réunit avec le CNAPESTE
le 19.03.15 | 12h26
Le ministère de l'Education examinait jeudi matin avec les représentants du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (CNAPESTE) les moyens de mettre un terme à la grève entamée le 16 février dernier, a appris l'APS auprès des deux parties.
Le ministère de l'Education a convoqué le CNAPESTE "en urgence" pour discuter de la grève, au moment où les membres de son conseil national s'étaient réunis pour "finaliser son ordre du jour", a fait savoir le chargé de la communication du CNAPESTE, Messaoud Boudiba rappelant que d'autant que le conseil avait décidé, lors de sa réunion du 11 mars, de maintenir sa session ouverte.
Le ministère de l'Education nationale avait récemment exprimé sa volonté de maintenir les portes du dialogue et de la concertation ouvertes, réitérant l'urgence de mettre en place la Charte d'éthique et de stabilité dans le secteur de l'Education à laquelle doivent adhérer tous les syndicats afin de créer un consensus "pour l'instauration d'un climat favorable à la réalisation des objectifs pédagogiques".
Le ministère avait souhaité que les enseignants grévistes "reprennent le travail et continuent d'exercer leur noble mission dans l'encadrement et la formation des élèves.
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 5 autres membres
Inscription au blog
En vous inscrivant vous pourrez si vous le souhaitez être prévenu par email en cas de nouveauté (article, commentaire, sujet sur le forum) et personnaliser votre profil pour participer au blog.