L’autoroute de tous les mauvais records La plus chère, la plus corrompue, la plus mauvaise, la plus inachevée et la plus dangereuse
Le procès de l’affaire, dite de l’autoroute Est-Ouest, s’ouvre ce mercredi, après de longues années de tergiversations judiciaires : ceux qui pensent que le droit prévaudra en auront pour leurs frais. Procès biaisé car Suite...
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Actualités : Benghebrit mise sur des séances de rattrapage L’examen du baccalauréat aura lieu à la date prévue
La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a fait savoir hier, que l’épreuve du baccalauréat aura lieu à temps. Pour compenser les cours non dispensés pendant la grève, des séances de rattrapage seront organisées suivant les besoins et capacités de chaque établissement.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) Invitée de la rédaction de la radio Chaîne III, la ministre de l’Education nationale s’est voulue rassurante quant aux conditions de préparation des examens du baccalauréat pour l’année scolaire 2014-2015. Nouria Benghebrit a d’abord tenu à écarter tout éventuel report de la date de cette épreuve. Pour compenser les cours non dispensés pendant la période de grève qu’a connue le secteur, des séances de rattrapage seront organisées. La ministre laisse, néanmoins, libre initiative aux établissements du secondaire d’organiser des séances suivant leurs besoins et capacités. Toujours dans le même chapitre, Nouria Benghebrit a exclu tout recours à la limitation des cours pour le passage de l’examen. Mieux encore, elle préconise de «rompre avec cette habitude et cet état d’esprit». Elle explique d’ailleurs que «l'acte pédagogique d'évaluer se fait par rapport à ce qui a été réalisé et non pas sur la base d'un programme». En clair, «l’évaluation sera faite sur la base de ce qui a été réellement fait».
L’autre bataille de Benghebrit Après avoir réussi à mettre fin au mouvement de protestation qui paralysait le secteur, puis mettre en place une stratégie pour rattraper les cours perdus et organiser ainsi l’épreuve du baccalauréat à temps, Nouria Benghebrit ouvre un autre front. Celui de la réforme de l’école algérienne, dont d’ailleurs les lignes modernistes et futuristes commencent à se dessiner. La ministre veut ainsi innover et son action se fera pour un premier temps à travers la professionnalisation de toutes les catégories des corps d’enseignants. Ce qu’elle a d’ailleurs jugé «impératif», toujours sur les ondes de la radio Chaîne III. L’approche et le contenu pédagogiques ne sont pas aussi du goût de la ministre. C’est pourquoi elle a insisté sur «la nécessité de procéder à la réécriture des cours dispensés par l’école algérienne». Il faut dire que c’est l’aspect qui pénalise le plus la qualité de l’enseignement algérien, très peu d’ailleurs, reconnu dans le monde. C’est donc le chantier le plus sérieux et le plus important qui sera ouvert dans le secteur de l’éducation depuis l’indépendance du pays, et la ministre a décidément du pain sur la planche. C’est dans le sens où beaucoup d’ennemis de l’évolution et du progrès font déjà obstacle à cette initiative. La preuve est que le volet pédagogique n’a, à aucun moment, figuré dans les revendications des enseignants. Certains se sont même prononcés contre toute réforme pédagogique. Enfin, il est à signaler que Nouria Benghebrit a recadré ceux qui ont fait polémique de la distribution de CD comportant le programme scolaire, affirmant qu’une telle initiative était supplémentaire et non pas visant à remplacer les enseignants. «L’idée était d’innover», conclut-elle. M. M.
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Corruptions : L’autoroute de tous les mauvais records La plus chère, la plus corrompue, la plus mauvaise, la plus inachevée et la plus dangereuse
Le procès de l’affaire, dite de l’autoroute Est-Ouest, s’ouvre ce mercredi, après de longues années de tergiversations judiciaires : ceux qui pensent que le droit prévaudra en auront pour leurs frais. Procès biaisé car enquête et instructions judiciaires incomplètes et limitées. Même si la présomption d’innocence est de mise pour les accusés, la meilleure preuve de l’étendue de la corruption dans cette affaire est flagrante : projet le plus cher et même trop cher, chantier le plus inachevé, infrastructure la plus dangereuse (une «automout», «mout» pour «mort»), marché public le plus opaque, réalisation la plus mauvaise, etc. Et la moisson des tristes records n’est malheureusement pas terminée. Cette autoroute est un énorme abcès pour le pouvoir, abcès dont il ne peut pas se débarrasser et qui l’embarrasse au plus haut point, car même au-delà du procès qui se terminera bien un jour ou l’autre, la trace physique de ce «chantier» du siècle n’est pas prête à disparaître et pour longtemps encore.
Un procès mercredi qui risque d’être... reporté ! Selon l’agence gouvernementale Algérie Presse Service (APS), le procès de 23 personnes impliquées dans l’affaire de l’autoroute Est-Ouest, dont la plupart sont des cadres du ministère des Travaux publics, débutera, selon le rôle complémentaire de la deuxième session criminelle 2014 du tribunal d’Alger, ce mercredi. Parmi les accusés figurent également des entreprises étrangères (chinoise, suisse, japonaise, portugaise et canadienne) poursuivies pour «association de malfaiteurs», «abus d’influence», «corruption» et «blanchiment d’argent», ajoute la même source. Les autres mis en cause sont accusés d’«association de malfaiteurs», «abus de pouvoir», «corruption» et «dilapidation de deniers publics», précise la même source. Toujours selon la version de l’APS, l’affaire a éclaté à la suite d’une plainte déposée par le ministère des Travaux publics contre l’ex-directeur des nouveaux projets à l’Agence nationale des autoroutes (ANA), après la découverte de pots-de-vin versés par des compagnies étrangères à certains responsables du ministère en vue d’obtenir ce marché, selon une source judiciaire sûre. Plusieurs dépassements et infractions ont été enregistrés dans le projet de l’autoroute Est-Ouest d’un coût de 6 milliards de dollars, attribué en 2006 au groupe chinois Citic-CRCC, a ajouté la même source. Le projet s’étend sur 1700 km avec un coût de 8 millions d’euros par kilomètre. Ce sont des chiffres que donne l’APS. Beaucoup d’autres personnes algériennes et étrangères – probablement les plus impliquées dans les délits autour de cette affaire — n’ont pas été inquiétées par la justice et coulent des jours tranquilles en Algérie et sous d’autres cieux. C’est la constante des procès pour grande corruption : ne seront présents à la barre que des lampistes, des boucs-émissaires et des sans-grades. Parallèlement au procès, une autre affaire dans l’affaire illustre au-delà de la corruption qui a prévalu — la très mauvaise gestion et l’incompétence des «pilotes» de ce projet : c’est le contentieux qui n’en finit pas entre le gouvernement algérien et l’entreprise japonaise Cojaal chargée du tronçon Est.
Résiliation du contrat avec Cojaal Le ministre des Travaux publics a indiqué, jeudi 19 mars à Alger, que le processus de résiliation du contrat avec le consortium japonais Cojaal était à sa phase finale après l’expiration du délai accordé à la partie japonaise pour envisager sa reconduction aux fins du parachèvement des travaux du tunnel de Djebel el-Ouahch (Constantine) qui fait partie de l’autoroute Est-Ouest. Il a précisé, lors d’une séance consacrée aux questions orales à l’Assemblée populaire nationale (APN), que le ministère allait soumettre le dossier au gouvernement dans les plus brefs délais pour trancher définitivement la question, soutenant que «les concessions doivent émaner des deux parties et pas d’une seule». Concernant la rocade dont la réalisation avait débuté en juillet 2014 pour désengorger la région, le ministre a précisé que son tracé avait été porté à 13 km (contre 6 km auparavant), ajoutant que ce projet achevé à 40% sera livré en juin 2015. Le processus de résiliation du contrat entre Cojaal et l’Agence nationale des autoroutes (ANA) avait été entamé en juin 2014 à la suite d’une mise en demeure adressée par l’ANA au consortium japonais, le sommant de poursuivre sous huitaine les travaux du marché d’application N°3. La mise en demeure intervenait à la suite du retard accusé dans la réalisation du tronçon de l’autoroute Est-Ouest d’une longueur de 399 km, reliant trois wilayas de l’Est du pays (Constantine, Annaba et El-Tarf). Décidément, cette autoroute de tous les dangers va longtemps faire parler d’elle, et toujours en mal…
Un éléphant blanc budgétivore Selon Wikipédia, à l’origine, l’expression «éléphant blanc» vient des pays de tradition hindouiste ou bouddhiste. La veille de la naissance de Bouddha, sa mère aurait rêvé d’un éléphant blanc. À partir de cette légende il s’est développé une sacralisation des éléphants blancs. Il n’était notamment pas permis de les faire travailler. Les éléphants blancs sont devenus des offrandes prestigieuses que les princes de l’Inde se faisaient entre eux. Pour certains de ces princes, moins nantis que les autres, le cadeau n’était pas sans poser de problèmes. Entre l’obligation de bien traiter l’animal et l’interdiction de le faire travailler, la possession d’un éléphant blanc pouvait devenir dispendieuse. L’expression s’emploie dans un sens large. Elle concerne des réalisations de nature pratique mais inefficace économiquement, ou bien des réalisations plus fantaisistes, voire irrationnelles. Dans les deux cas, l’éléphant blanc représente un coût de réalisation mais aussi un coût d’exploitation ou d’entretien.
Plus possible de se débarrasser de la réalisation Il convient cependant de noter que l'expression, de connotation péjorative, peut être utilisée pour désigner des travaux qui n'aboutissent jamais et qui sont des échecs techniques ou économiques. L'éléphant blanc se distingue par divers traits : l'inutilité pratique de la réalisation est évidente dès le début. La connaissance de cette inutilité étant difficilement démontrable, toute liste «officielle» de projets de type éléphant blanc reste discutable ; l'entretien est une charge financière évidente et cette évidence la rend désagréable (ce n'est donc pas «l'entretien d'une danseuse» qui procure du plaisir à celui qui dépense) ; il n'est plus possible de se débarrasser de la réalisation, pour des motifs de fierté ou de prestige (les chantiers brutalement interrompus lorsque leur coût dérive ou que leur utilité disparaît n'entrent donc pas dans cette catégorie). Pour parodier un proverbe africain, trop de viande… d’éléphant pourrait gâter la sauce. Ainsi va l’autoroute Est-Ouest : un éléphant blanc en Algérie… D. H.
«Une autoroute algérienne, ça peut rapporter gros» C’est le titre d’un article publié dans l’ouvrage Chine-Algérie : Une relation singulière en Afrique(*), et dont l’auteur, Dzifa Kpetigo, est économiste attaché à la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BECEAO), et doctorant à l’EHESS (Ecole des hautes études en sciences sociales en France). En choisissant ce titre, il ne croyait pas si bien dire. Dans cette note, il a tenté d’évaluer l’intervention chinoise en s’interrogeant sur l’importance de la corruption, des retards de livraison, de l’emploi local et des transferts technologiques. Il rappelle qu’au départ les autorités algériennes ont segmenté le tronçon algérien en trois blocs distincts (Est, Ouest et Centre) non seulement en raison de la grande taille de celui-ci, mais aussi pour diversifier les intervenants et ainsi réduire les risques liés au non-respect des engagements qui pouvait compromettre l’ensemble du projet. Les appels d’offres lancés en juillet 2005 ont été remportés en avril 2006 par deux consortiums d’entreprises. L’un japonais, Cojaal, a été chargé du lot Est (399 km de Bordj-Bou-Arréridj à la frontière tunisienne). L’autre chinois, CITIC-CRCC, a été chargé des lots Centre (169 km de Bordj-Bou-Arréridj à Chlef) et Ouest (359 km de Chlef à la frontière marocaine). Les travaux (927 km) doivent permettre de relier Tlemcen à El-Taref sur une distance de 1216 km avec la desserte des principaux pôles en touchant 24 wilayas. Les contrats étaient assortis d’engagements au terme desquels les adjudicataires devaient construire, sur fonds propres, un institut spécialisé dans les grands travaux publics et un centre de contrôle de la qualité des infrastructures routières afin de favoriser les transferts de technologies et d’assurer la pérennité de l’ouvrage sans avoir à recourir ultérieurement à l’expertise extérieure. Que sont devenus ces 2 projets, l’institut et le centre de contrôle ?
(*) Par Thierry Pairault et Fatiha Talahite, Riveneuve Éditions (France), 2014
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Sports : HANDBALL / Coupe d’Algérie seniors et jeunes Catégorie messieurs (1/32es de finale) 6 nationaux restent sur le quai
Comme attendu, Dame Coupe a été sévère envers les sociétaires de la division Nationale Une messieurs, lors de son passage du vendredi dernier pour le compte des 1/32es de finale de cette épreuve populaire. A la lecture des résultats enregistrés, six Nationaux sont restés sur le quai. Alors que certains d’entre eux ont été éliminés par d’autres pensionnaires de ce même palier, d’autres ont été balayés par de petits poucets. Donc, Alger-Centre et Barika ont été renvoyés refaire leurs classes, respectivement par le RC Arbaâ, cher à Hamouda et les Auressiens par les Algérois d’El Madania. Pour les autres confrontations, il y en a qui se sont bien illustrées en s’imposant aisément. Ainsi, les ensembles de Rouiba et d’El Harrouch ont pris le meilleur respectivement sur Souk Ahras et Touggourt. De leur côté, les deux ensembles d’Arzew ont vaincu et donné de la joie à la population locale.
Catégorie dames (1/8es de finale) : les Tizi Ouziennes s’illustrent Comme cette journée était tronquée par le report de deux rencontres, elles concernaient le GS Pétroliers et le HBC El Biar qui participent actuellement à la Coupe arabe abritée par la ville d’Agadir. Pendant ce temps-là, quatre affiches étaient au programme. Aussi, la surprise de ce tour est venue de la salle de Bordj Bou-Arréridj. Là, les Tizi Ouziennes de Mouloud Mameri, loin d’être impressionnées par les «élitistes» de l’OJS Constantine ont arraché leur billet avec brio. Dans la même salle, les autres Constantinoises du FSC ont raflé aux dames de l’ES Arzew la qualif». Mais les autres représentantes de cette cité de l’Ouest ont été plus efficaces devant les Universitaires d’Alger qu’elles ont battues avec difficulté. Enfin, les banlieusardes d’Alger, en l’occurrence les filles de Badjarah se sont déchaînées contre les filles d’El Amria. H. C.
Résultats techniques
- Catégorie messieurs
- HC Souk Ahras- ES Arzew 24 - 34
- RC Arbaâ- CRBEE Alger-Centre 28 - 25
- AB Barika – IRB Madania (Alger ) 25 - 27
- WAB Ouargla – HC Béjaïa (forfait du HC Béjaïa)
- R El Harrouch – USM Touggourt 37 - 23
- WR Oued Smar – JS Arzew 28 - 31
- USB Tissemsilt-JS Kabylie 29 - 30
- IC Ouargla – WCB Oued Sly 31 - 25
- MAJD Blida- O M’sila 29 - 32
- CR El Harrouch - NADIT Alger 23 - 20
- H Souk Ahras- WO Rouiba 19 - 33
- NRB Djemila- NRB Touggourt 25 – 24
- Catégorie dames
- RIJA Alger – HBCF Arzew 23 - 27
- CHB Badjarah- NRB El Amria 41 - 28
- OJS Constantine- CS Mouloud Mameri 23 - 25
- FS Constantine - ES Arzew 32 - 38
- ASFAK Constantine- HBC Gdiyel (forfait de Gdiyel)
- Matches reportés : HBC El Biar – HHB Saïda / GS Pétroliers – ESFOR Touggourt (participation du HBCEB et GSP au Championnat arabe à Agadir).
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Sports : 23e journée du championnat national de Ligue 1 Mobilis Le MO Béjaïa seul aux commandes
Le MO Béjaïa s'est emparé seul de la première place du championnat de Ligue 1 Mobilis de football malgré le nul concédé face au CR Belouizdad (2-2), profitant du faux-pas de l'ES Sétif, battue par le MC Alger(1-0) dans un match émaillé d'incidents qui ont poussé l'arbitre à arrêter la partie pendant 11 minutes, lors de la 23e journée disputée vendredi et samedi. Le MOB a donc raté une occasion en or de prendre trois points d'avance sur l'ESS après avoir été tenu en échec à domicile par le CRB. Les hommes de Amrani pensaient avoir fait le plus difficile en menant au score (2-0) grâce à Rahal (2 s.p) et Zerdab (40), mais c'était sans compter sur l'abnégation des Belouizdadis, lesquels ont réussi à revenir dans la partie sur des buts de Khalili (43) et Derrag (77). Avec ce nul, le MOB compte un seul point d'avance sur son dauphin l'ESS revenue bredouille de son déplacement à Alger face au MCA dans le choc de cette journée. Un but inscrit par le remplaçant Aouedj à l'entame de la seconde période, a permis aux Mouloudéens d'engranger trois précieux points dans l'optique du maintien. Les Vert et Rouge remontent à la 13e place en compagnie du MC El Eulma, désormais relégable après sa défaite sur sa pelouse face au MC Oran sur un but de Berradja. En revanche, c'est la cinquième défaite de la saison pour les champions d'Afrique sétifiens. Le derby de la capitale entre le NA Hussein-Dey qui lutte pour sa survie et l'USM Alger, toujours en course pour le titre, n'a pas connu de vainqueur. Un score vierge qui n'arrange aucune des deux équipes dans leurs objectifs diamétralement opposés. Les Usmistes conservent malgré tout leur troisième place mais en compagnie du MC Oran, le grand bénéficiaire de la journée grâce à sa victoire en déplacement contre le MCEE. L'ASM Oran qui restait sur l’élimination amère en quarts de finale de la Coupe d'Algérie est tombée à domicile face à la JS Kabylie (2-3) dans un match riche en rebondissements. Menés (2-0), les Asémistes ont égalisé grâce à un doublé de Bentiba à l'entame de seconde période. Nullement affectés par cette égalisation, les Canaris ont remporté sur le fil une précieuse victoire et se donnent ainsi de l'air. Dans le bas du tableau, l'USM Bel Abbès, vainqueur du CS Constantine (2-0) et le MC Alger face à l'ES Sétif (1-0) ont réalisé de bonnes opérations mais restent toujours dans la zone rouge, tout comme l'ASO Chlef qui est scotchée à la dernière place en dépit de son succès contre l'USMH (2-0).
- Résultats
- ASO Chlef - USM El Harrach 2 - 1
- USM Bel Abbès - CS Constantine 2 - 0
- MC El Eulma - MC Oran 0 - 1
- NA Hussein Dey - USM Alger 0 - 0
- MO Béjaïa - CR Bélouizdad 2 - 2
- JS Saoura - RC Arbaâ 2 - 1
- MC Alger - ES Sétif 1 - 0
- ASM Oran - JS Kabylie 2 - 3
Classement |
Pts |
J |
1. MO Béjaïa |
39 |
23 |
2. ES Sétif |
38 |
23 |
3. USM Alger |
35 |
23 |
- . MC Oran |
35 |
23 |
5. ASM Oran |
33 |
23 |
- . CR Belouizdad |
33 |
23 |
7. JS Kabylie |
32 |
23 |
- . USM El Harrach |
32 |
23 |
- . RC Arbaâ |
32 |
23 |
10. CS Constantine |
30 |
23 |
- . JS Saoura |
30 |
23 |
12. USM Bel Abbès |
28 |
23 |
13. MC El-Eulma |
27 |
23 |
- . MC Alger |
27 |
23 |
15. NA Hussein-Dey |
26 |
23 |
16. ASO Chlef |
26 |
23 |
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Culture : Le coup de bill’art du Soir C’était le temps des fleurs
Par Kader Bakou C’était les joyeux lurons du campus. Ils étaient tout le temps en train d’écouter de la musique, de chanter et de danser. Ils faisaient même de l’air guitar sans savoir que c’était de l’air guitar. Leur guitariste préféré était Jimi Hendrix, mais ils aimaient le rock, en général. Ils faisaient aussi du beat box avant le beat box et sans savoir que c’était du beat box. Ils étaient tout aussi sérieux dans leurs «folies» que dans leurs études. Un jour, ils ont mis I Put the spell on you de Creedence Clearwater Revival et se sont mis à chanter et «jouer» de la guitare, de la basse, de la batterie et des autres instruments utilisés dans ce morceau par le groupe américain. Un étudiant d’une chambre voisine est venu demander au «guitariste» de lui expliquer un exercice de maths. Notre «guitariste » l’a aidé à résoudre l’exercice, tout en continuant à «jouer» de la guitare (il faut le faire !). Ce groupe d’étudiants algériens aimait aussi la chanson française. Le soir, après les cours, ils mettaient souvent Mañana, c’est carnaval, Moi, je veux chanter ou So Far away from Courbevoie de Gilbert Bécaud et se mettaient à chanter à tue-tête, à rire et à plaisanter. Chaque soir, au final de leur «concert», ils reprenaient le refrain de la chanson de Georges Moustaki : «Nous avons toute la vie pour nous amuser, Nous avons toute la mort pour nous reposer.» Cette jolie bande de joyeux fêtards qui se couchait à l'aurore et se levait très tard, ne pensant qu'à aimer ou à jouer de la guitare, c’était dans l’Algérie du début des années 1980. Ils ne faisaient rien de plus que fêter chaque instant, saluer la pleine lune, célébrer le printemps. Ils n’avaient dans la vie que cette philosophie. On dirait que Moustaki parlait de ces jeunes étudiants algériens en nous conseillant : «S'ils passent parmi vous, regardez-les bien vivre et comme eux soyez fous, et comme eux soyez ivres, car leur seule folie c'est vouloir être libre.» Aujourd’hui, ils ont vieilli et sont partis vivre très loin à l’étranger. Mais, ils sont restés ce qu’ils étaient dans le temps, des viveurs d'utopies (gauchistes), aux étranges façons, des amants, des poètes, des faiseurs de chansons. K. B. bakoukader@yahoo.fr
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La seconde vie de Max la Menace ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Devinette. Quelle est la grève qui gêne le moins, n’inquiète franchement pas le régime ? La grève des…
… médecins, bien sûr !
Je n’en reviens pas ! Non seulement, ce n’est pas lui qui lit en direct-live ses discours, mais «paraîtrait-il» que ce n’est même plus lui qui les rédige ! Le choc ! Surtout pour celui qui, d’habitude, nous lit les discours de Abdekka. T’imagines la scène. Lui, au pupitre, dominant la salle, le ton fort, la voix assurée et parlant à la première personne : «J’ai décidé de tout fermer. L’oxygène. Le soleil. La pleine lune. Tout cela sera désormais sévèrement réglementé, surveillé et ceux qui oseraient se servir en douce de ces richesses hors hydrocarbures réglementées seront férocement châtiés. Pour le bien et la cohésion de la Nation, bien sûr.» Déjà, avant, dans la salle, les gens, polis de nature, tout en retenue, applaudissaient gentiment tout en souriant sous cape, sachant que le bonhomme qui s’adressait à eux à la première personne du singulier ou à la première du pluriel n’était pas la bonne, la vraie mais juste un porte-voix. Et là ? Le sourire narquois va redoubler de narquoiserie dans les travées s’il se confirme que ce n’est même pas le Raïs qui a rédigé la bafouille. Abyssal ! Mise en abîme. 3e dimension du discours. 4e palier de la procuration de parole. Qui rédige quoi ? Qui s’adresse à qui sous la plume de qui, de quoi ? Comme si nous n’avions pas assez de problèmes comme ça, il nous faut à présent jouer à découvrir l’écrivain mystère ! Qui rédige vraiment ces textes ? Mais, à bien réfléchir, peut-être serait-il plus facile de poser la question autrement : qui n’a pas pu écrire le dernier discours de Abdekka ? Doucement ! Doucement camarades ! Je vous vois tous bondir sur la même personne, Saâdani. C’est vrai que c’est plutôt tentant d’écarter d’emblée la «piste Amar», de ne pas imaginer un instant qu’il puisse endosser la paternité de ce discours. Pourtant, relisez bien le texte. Mal écrit. Tout dans la démesure criarde, à l’image de ses costumes glacés et à rayures. Violent. Affreusement soudard et un brin, un «gros brin» décousu. Réfléchissez bien avant de biffer le nom de Saâdani de la liste des écrivains. Moi, la possibilité que le musicien de chambre soit l’auteur du dernier discours présidentiel me semble la plus plausible. Elle correspond parfaitement au moment, à l’instant Algérie que nous vivons. Celui des Max la Menace. Celui de la ch’kara. Celui de l’impunité. Celui du trousseau de clés ostensiblement attaché à la ceinture et cliquetant vulgairement au son d’une marche martiale. Celui des bouges malfamés. Celui des bars parisiens et des escortes russes ou plus généralement caucasiennes et slaves. Le moment Algérie souillée et prise en otage. Ce moment inouï qui voit 40 millions de quidams condamnés à entendre un mec leur lire au nom d’un second mec un discours rédigé par un troisième mec. Un fantôme. Une entité mystique. Une chimère. Un fantasme. Un souvenir mauvais qui n’en finit pas de finir. Tellement, tellement, que pour supporter mes nuits, je n’ai pas trouvé mieux que de fumer du thé, dans l’espoir fou de rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.
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La lourde facture des accidents de la circulation
le 23.03.15 | 10h00
Si les statistiques quantifient les accidents de la circulation en nombre...
Si les dégâts humains entre blessés et décès engendrés par les accidents de la circulation sont quantifiés comme le montant les statistiques périodiques des services de sécurité et du ministère des Transports, très peu de données existent sur le coût économique de ces accidents dont le plus dramatique (11 morts et 25 blessés) remonte au 11 mars dernier et qui est survenu au nord d’In Salah (collision entre un bus de voyageurs et un semi-remorque sur la ligne Béjaïa-Tamanrasset).
Mais, il est clair que ces accidents entraînent des pertes économiques considérables pour ceux qui en sont victimes, leur famille, et l’économie nationale dans son ensemble. Et pour cause, en plus des traitements coûteux et des enquêtes, il y a également une perte de productivité et aussi de revenus pour les victimes et leurs familles.
Une situation aggravée par la non-souscription à l’assurance vie en Algérie puisque l’engouement des Algériens pour ce produit d’assurance reste faible. Il y a, en parallèle, les indemnisations supportées par les assureurs.
A combien se chiffrent toutes ces pertes ? Un représentant de la sûreté urbaine relevant de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a avancé, en 2014, un coût allant jusqu’à 100 milliards de dinars annuellement, sans donner de détails.
De son côté, le Centre national de prévention et de sécurité routière (CNPSR) qui dresse annuellement les bilans de ces accidents en analysant les causes n’aborde pas toutefois les conséquences économiques d’un tel phénomène en raison de la difficulté d’amasser les données.
Souvent, ces informations sont noyées parmi tant d’autres. Par exemple, la prise en charge des blessés, notamment ceux nécessitant un long processus de soins (opérations, rééducation, transfert à l’étranger…), les soins ne sont pas évalués, selon un expert contacté à cet effet. «Les blessés des accidents de la route sont intégrés parmi les hospitalisés. Leur prise en charge n’est pas évaluée de manière spécifique», nous dira-t-il.
Ce que nous précisera par ailleurs Lamri Larbi, économiste de la santé. Tout en rappelant que l’accident de la route n’est pas un risque social et n’est pas couvert en tant que tel par la sécurité, il notera que la prise en charge médicale intervient de façon indirecte.
«Les moyens dépassés par l’ampleur des sinistres»
Une question qui commence à être étudiée du côté des économistes de la santé. «Ce n’est que récemment que les économistes algériens de la santé commencent à s’intéresser aux coûts économiques des accidents de la circulation», notera encore M. Lamri, pour qui les moyens financiers mis en place par l’Etat (infrastructures routières, infrastructures hospitalières, appareillages des handicapés…) sont insuffisants. Idem pour les structures hospitalières.
Et pour cause, les moyens existants sont dépassés par l’ampleur des accidents dont le nombre augmente beaucoup plus vite que les moyens de la prise en charge des victimes.
C’est le cas pour les victimes handicapées à vie. Dans ce cas, l’invalidité, les handicaps et les soins sont pris en charge par les caisses de l’assurance sociale pour les assurés sociaux et leurs ayants droit, selon M. Lamri qui ajoutera : «Pour les non assurés sociaux, ces dépenses viennent réduire leurs revenus et pour les ménages économiquement faibles et vulnérables elles affaiblissent leur épargne qui aurait pu servir à améliorer leur niveau de vie.»
Comme conséquences, ces dépenses peuvent même générer un endettement qui peut maintenir ces familles dans la précarité. Pour cela, il n’est pas exclu, selon notre interlocuteur, que certains accidents provoquent l’appauvrissement de nombreux ménages dont le seul revenu peut disparaître lorsque il y a décès du chef de famille salarié ou que son handicap à vie ne lui permettant pas de générer des revenus pour subvenir aux besoins, même élémentaires, de sa famille comme la nourriture, l’habillement ou le logis.
Préjudice économique difficile à quantifier
Au final, combien coûtent réellement ces accidents ? Combien coûte la prise en charge sanitaire des accidentés ? Comment intervient l’assurance sociale ? Combien payent les assureurs ? Quel impact financier sur les familles des victimes ? Autant de questions qui restent sans réponses...
Car ils sont nombreux les acteurs à intervenir dans la prise en charge des accidentés, allant des services de sécurité (pour les enquêtes sur le terrain) au ministère de la Santé (pour les soins), passant par les ministères des Transports, des Finances et enfin celui du Travail et la Sécurité sociale.
Tout le monde s’accorde à dire d’ailleurs qu’un sinistre automobile n’est pas indemnisé à travers la seule assurance auto. Souvent l’Etat intervient pour prendre en charge les sinistrés. Dans de nombreux cas, les victimes font appel à la justice pour arracher leurs indemnisations.
Cela pour dire que toute une chaîne intervient à des degrés différents pour faire face aux drames de la circulation, dont les préjudices économiques sont importants de l’avis des experts, mais difficiles à évaluer faute d’échanges entre ces secteurs.
Et ce, d’autant que très peu d’études ont été menées dans ce cadre. La dernière en date remonte à 1999. Elle avait été conduite dans quatre wilayas sur un échantillon de 500 accidents, puis extrapolée sur le territoire national. Mais en seize ans, beaucoup de choses ont changé.
Le parc automobile s’est considérablement renforcé. Idem pour le réseau routier et pour le nombre d’accidents. Ce dernier a connu une évolution exponentielle. Entre-temps, le nombre de morts sur les routes a fortement augmenté pour atteindre près de 4000 en 2014, pour plus de 24 000 accidents.
Même à l’échelle mondiale, il existe peu d’estimations du coût des accidents de la route, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui précise qu’en 2000, ce coût s’élevait à 518 milliards de dollars environ. L’OMS rappelle par ailleurs que les accidents de la circulation coûteraient aux pays de 1% à 3% de leur Produit national brut.
Dans le cas de l’Algérie, «il n’existe pas d’études exhaustives du coût des accidents de la circulation. Si on situe l’Algérie dans la moyenne de 2% et en fonction de son PIB pour les années 2011, 2012 et 2013, on peut estimer ce coût pour notre pays respectivement de 290, 322 et 331 milliards de DA», précisera M. Lamri qui poursuivra : «Ces montants exorbitants intègrent tous les coûts liés aux indemnisations des dommages corporels des victimes, des pensions d’invalidité, des prises en charge médicales et des journées de travail perdues.
S’ils étaient évités, ces montants pourraient être investis dans des secteurs économiques et culturels pour le développement socio-économique du pays.»
La part de l’assurance auto en évolution continue
La branche automobile se trouve en tête de liste en termes de primes d’assurance et d’indemnisations, selon le dernier bilan du Conseil national des assurances (CNA) pour l’année 2014.
Et ce, malgré la baisse des importations de véhicules en 2014. Ainsi, le chiffre d’affaires de cette branche a augmenté de 3%, totalisant un montant de police d’assurance de 61,4 milliards de DA pour représenter 55,5% de la production des assurances dommages (plus de 110,5 milliards de dinars).
Au premier trimestre 2014, cette a branche avait généré 61,7% des rendements des assurances dommages et avait progressé de 8,2% par rapport au 1er trimestre 2013 avec un chiffre d’affaires de 19,6 milliards de DA. En 2013, la branche auto avait évolué de 16,6% en 2013 par rapport à 2012.
Samira Imadalou
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