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RECHERCHÉ PAR LA FRANCE, L’ITALIE ET L’ALGÉRIE Farid Bedjaoui réfugié au Liban ?
Mais où est donc passé Farid Bedjaoui ? La lancinante question à laquelle il tarde, entre autres, aux parquets d’Alger, de Milan et de Paris de trouver réponse, revient au-devant de la scène avec une information faisant état de la localisation quelque part au Liban du golden boy algéro-franco-canadienSuite...
Mais où est donc passé Farid Bedjaoui ? La lancinante question à laquelle il tarde, entre autres, aux parquets d’Alger, de Milan et de Paris de trouver réponse, revient au-devant de la scène avec une information faisant état de la localisation quelque part au Liban du golden boy algéro-franco-canadien. Le Liban, une piste déjà explorée il y a près d’une année par le juge italien du parquet de Milan, Fabio Di Pasquale, qui y a fait escale, malgré de fortes résistances sur place. Une mission qui n’a pas été de tout repos pour l’homme de loi italien et qui s’explique par la qualité des appuis, pour ne pas dire carrément de la protection à toute épreuve, dont jouit Farid Bedjaoui là-bas. Il faut savoir, en effet, que le jeune homme d’affaires d’origine algérienne est l’époux de la fille Delloul, du nom du puissant ancien ministre de la Défense libanais, celui-là même qui a fini sa carrière en qualité d’ambassadeur de son pays aux Emirats arabes unis, un pays que Farid Bedjaoui ne connaît que trop bien. Et puis, il se trouve que l’un des fils Delloul, Ziad en l’occurrence, est l’associé de Farid Bedjaoui dans Rayan Asset Management FZ LLC, une société de conseil en investissement basée aux Emirats. Des liens qui ont évidemment requis toute l’attention des enquêteurs et des autorités de plus d’un pays depuis que la fiche signalétique de Farid Bedjaoui a été diffusée par Interpol en avril de l’année dernière, enlevant ainsi toute protection présumée dont il pourrait bénéficier parce qu’il se disait, et il se dit encore, qu’il vaudrait mieux que Farid Bedjaoui ne dise pas tout ce qu’il sait. Depuis, plusieurs pistes ont été explorées pour retrouver la trace de celui qui est donné comme étant la courroie principale du système de corruption qui secoue depuis plusieurs années l’Algérie et des pays partenaires de premier plan. Si la dernière hypothèse qui faisait état de la présence de Bedjaoui aux Etats-Unis a longtemps tenu la route, il est désormais presque définitivement établi que sa terre d’asile est le Liban d’où il ne serait pas du tout aisé de le déloger. A. M.
Les marques Nescafé et Nesquik du groupe Nestlé, leader mondial de l’industrie agroalimentaire, seront produites localement et destinées, à terme, à l’exportation. Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) Filiale de la société basée en Suisse, Nestlé Industrie Algérie (NIA) a lancé hier une nouvelle unité de production à Oued Smar (Alger), avec la présence notable du Président du Conseil des Etats de la Confédération Suisse, Claude Hêche, en visite en Algérie, du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelwahab Nouri, et de l’ambassadeur de Suisse en Algérie, Mme Muriel Berset Kohen. D’un volume de production de 10 à 12 000 tonnes par an de produits laitiers (Gloria et Nespray) et de 1500 à 2000 tonnes par an pour les marques Nescafé (3 en 1 Crem) et Nesquik, cette nouvelle unité représente un investissement de l’ordre de 2 millions de francs suisses (plus de 2 millions d’euros). C’est le second investissement que NIA, l’une des trois entités implantées par Nestlé en Algérie et dans laquelle Nestlé SA détient une participation principale, a engagé après le lancement dès janvier 2011 d’une première ligne de conditionnement de lait en poudre (Gloria et Nespray), pour un investissement de plus de 3 millions de francs suisses. Des produits réputés de qualité, innovants et adaptés aux spécificités algériennes qui suscitent «la confiance» d’«un million de consommateurs algériens au quotidien», dira le directeur général de NIA, Denis Bouquay, lors de la cérémonie d’inauguration. L’élargissement de la gamme renforce ainsi le partenariat industriel et économique algéro-suisse, le président de l’instance parlementaire helvétique Claude Hêche saluant l’«alchimie», l’«alliance» entre la firme de Vevey et l’entreprise algérienne et l’implication concrète des entreprises étrangères à «produire» localement. De fait, cette extension conforte la dynamique de relance industrielle, promotion de la production locale et de substitution à l’importation enclenchée en Algérie, estimera-t-on. C’est ce que le directeur général de NIA considérera, en indiquant que les nouveaux produits pourront être exportés «en premier temps sur le marché maghrébin». Le Maghreb, où le marché algérien offre «le plus d’opportunités», observe Denis Bouquay qui indique que la firme helvétique qui y opère depuis plus de quatre ans enregistre un développement continu de ses activités et une bonne croissance. Au-delà de la création d’emplois (plusieurs dizaines de postes d’emplois) et du développement de la formation, la consolidation industrielle impulsée hier devrait permettre à terme à Nestlé Algérie de conforter son positionnement et de pouvoir enregistrer une «croissance positive» en 2015 après deux ans de croissance «flat» (faible, relativement stationnaire). Notons que Nestlé est représentée en Algérie par trois entités, NIA, Nestlé Waters (qui commercialise la marque Vie Pure) et Nestlé Algérie (fabrication de boissons et produits alimentaires), avec un effectif de 400 employés. C. B.
L’obligation de l’utilisation du chèque pour certaines transactions commerciales dont le volume dépasse les 100 millions de centimes devra entrer en vigueur début juillet prochain. L’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) espère que les pouvoirs publics ne reculeront pas, encore une fois, devant cette mesure. Programmé pour 2011, le paiement par chèque pour les transactions commerciales dépassant les 50 millions de centimes n’a pas encore abouti. La mesure décidée par Ouyahia, à l’époque, a été avortée par la colère sociale en raison de son impact sur le prix des produits alimentaires de base. Référée sans être abandonnée, voilà que la mesure refait surface. Ainsi, à partir du premier juillet prochain, le paiement par chèque sera une obligation pour certaines transactions dépassant les 100 millions de centimes. L’UGCAA (Union générale des commerçants et artisans algériens), aile Tahar Boulnouar, dit espérer que le gouvernement aille cette fois-ci jusqu’au bout de sa décision et ne recule pas face aux pressions des barons de l’informel comme ce fut le cas en 2011. «Nous soutenons cette décision car la non-utilisation des chèques profite aux barons de l’informel qui ont déjà tenté d’annuler cette mesure à travers des pressions, notamment avec l’augmentation des prix de l’huile et du sucre qui a engendré la colère des citoyens», a indiqué El Hadj Tahar Boulnouar, porte-parole de L’UGCAA. Selon lui, la circulation de l’argent liquide en dehors du circuit formel est estimée à plus de 40 millions de dollars dont 6 millions en devises. S. A.
A six journées de la fin du Championnat national de Ligue 2 Mobilis, l’USM Blida, grâce à sa victoire à domicile face au WA Tlemcen, consolide sa position de leader et augmente ses chances d’accession. Avec neuf points d’avance sur ses poursuivants immédiats et 11 points sur le 4e du classement, la formation de la ville des Roses a pratiquement composté son billet pour la Ligue 1, à moins d’une surprise de dernière minute. Et pour cause, le coach blidéen Kamel Mouassa, qui n’a pas apprécié le comportement de certains supporters qui l’ont insulté vendredi, menace de rendre le tablier à quelques semaines du sacre final. Par ailleurs, les autres billets pour la Ligue 1 se disputeront entre plusieurs équipes dont le DRB Tadjenanet (2e), le RC Relizane (3e), l’O Médéa (4e), le MC Saida (5e) et CAB Bou-Arréridj (6e). Une poignée de points séparent le 2e du 6e et tout reste possible pour le CA Batna (7e) et l’A Bou Saâda (8e) d’autant plus qu’il reste encore 18 points en jeu. En bas du classement, rien ne va plus pour les Tlemcenéens qui s’enfoncent un peu plus et frappent désormais à la porte de la relégation. En effet, après leur défaite à Blida, les gars du WAT pointent à la 14e place, soit le 3e relégable. Même le retour de l’ancien sélectionneur national, Abderahmane Mehdaoui n’a pas réussi à redresser la barre. Même constat pour l’ESM Koléa, tenue en échec à domicile (1-1) par le MCS l’AB Merouana également accrochée chez elle (0-0) par l’ASK. Ahmed A.
Alors que les observateurs s’attendaient à voir les «petits poucets» toujours en cours au soir de ces confrontations disputées avant-hier. Finalement Dame Coupe s’est pliée à la logique et a choisi des compagnons de route, tous issus des deux premières divisions de la compétition nationale que sont «l’Excellence», la «Nationale Une» messieurs et la division une dames. Pour les rencontres des messieurs comptant pour les 1/16es de finale, signalons que trois pensionnaires de l’élite sont restés sur le quai car battus par des ensembles du même palier. Citons celles abritées par la salle de Barika où trois rencontres devaient se dérouler mais finalement une a été annulée. D’abord, les gars de Mila ont pris facilement le meilleur sur ceux d’El Oued alors que les Skikdis se sont promenés devant les Sudistes de l’IC Ouargla. Quant à la formation d’Aïn Touta, elle a attendu en vain l’arrivée de celle de M’sila qui ont préféré rester chez eux. Pour les autres ténors de l’élite, leur qualification a été obtenue sans trop de fatigue. Ainsi, Bordj-Bou-Arréridj, Saïda, Baraki n’ont pas rencontré de problèmes face, respectivement à Maghnia, Béjaïa et Djemila. Les matches restants ont vu la qualification de Chelghoum Laïd, de Tadjenanet et de Rouiba devant des adversaires qui n’ont pas été très entreprenants pour espérer poursuivre l’aventure avec Dame Coupe. Pendant ce temps-là, des équipes étaient au repos car exempts de ce tour. En dehors du GS Pétroliers qui est le détenteur du trophée, nous retrouvons le HBC El Biar, le MC Oran et la JS Kabylie. Quant à la compétition des dames qui a déjà atteint le stade des quarts de finale, elle s’est caractérisée par le déroulement de deux rencontres sur les quatre de ce tour. Les deux matches ont vu les filles d’Arzew et Akbou se défaire facilement respectivement de l’ASFAK Constantine et de Badjarah. H. C.
Résultats
Catégorie messieurs (1/16es de finale)
CRB Mila - O El Oued 30- 22.
ES Aïn Touta - O M’sila (forfait de l'OM).
JSE Skikda - IC Ouargla 32 - 25.
CR Bordj Bou-Arréridj - O. Maghnia 32 - 19.
ES Arzew - IRB Madania 32 - 25.
MC Saïda - HC Béjaïa 26 - 19.
CRB Baraki - NRB Djemila 25 - 17.
C Chelghoum Laïd - GS Boufarik 26 - 18.
MB Tedjenanet - RC Arbaâ 31 - 26.
WO Rouiba - R El Harrouch 27 - 22.
Catégorie dames (1/4 de finale ) HBCF Arzew - ASFAK Constantine 26 - 22. ES Akbou - CHB Badjarah 23 - 18.
La sélection masculine algérienne U16 de basket-ball a terminé à la première place de son groupe suite à sa victoire 75-68 face au Mali, en match disputé vendredi à Staouéli (Alger) pour le compte de la troisième et dernière journée de la phase des poules du tournoi international de l'Amitié. Le Cinq algérien animera la finale du tournoi dimanche, à partir de 16h, face à la Tunisie (2e) au moment où le Maroc et le Mali s'affronteront le même jour, en match de classement pour la 3e place. La sélection féminine algérienne a été moins chanceuse que son homologue masculine, terminant à la dernière place de son groupe, sans avoir remporté le moindre match. Elle se contentera donc de jouer pour la 3e place, en affrontant le Maroc dimanche matin, au moment où la Tunisie et le Mali se croiseront un peu plus tard dans l'après-midi, en finale du tournoi. Le tournoi international de l'Amitié de basket-ball de la catégorie U16, filles et garçons, se déroule du 25 au 29 mars à la salle omnisports de Staouéli (Alger) avec la participation de l'Algérie, du Mali, du Maroc et de la Tunisie.
Par Kader Bakou L’Allemagne n’est pas un pays démocratique ? La législation en Allemagne stipule que la grève doit rester une exception. La jurisprudence du Tribunal fédéral du travail donne au syndicalisme le monopole de la grève (les grèves sauvages sont donc illicites), mais il en limite l’utilisation. Une grève ne peut porter que sur l’objet habituel de la négociation collective, ce qui fait que la grève politique est interdite. Elle doit, en outre, être proportionnée à l’ampleur de l’enjeu et ne peut être déclenchée tant qu’une convention collective est valide. Quand il faut trouver un nouvel accord à expiration de la convention collective, la grève ne peut intervenir qu’après épuisement de toutes les possibilités de négociation. Les directives établies entre les partenaires sociaux prévoient aussi l'organisation d'un référendum avant l'adoption d'une résolution de grève. Les salariés doivent se prononcer à plus de 75% en faveur de la grève pour qu'elle puisse être lancée. Ainsi, il suffit de 25% de partisans de la reprise pour que la grève devienne illégale. L’installation d'un piquet de grève ne doit en aucun cas empêcher ceux qui le souhaitent de travailler. Enfin, en Allemagne, les fonctionnaires fédéraux sont eux privés du droit de grève en contrepartie de la sécurité de l'emploi. A l’émission TV «Hiwar Essaâ», Mme Nouria Benghebrit, ministre de l’Education, a fait remarquer que les syndicats algériens du secteur de l’éducation avaient pris l’habitude de remettre à la tutelle une série de revendications «à satisfaire sur-le-champ», sans négociations, sinon c’est la grève systématique. Depuis 2003, le cumul des grèves a fait perdre deux années de scolarité aux élèves algériens. Une bonne nouvelle enfin : la ministre de l’Education a déclaré à «Hiwar Essaâ» qu’à partir de la prochaine année scolaire, les livres des matières littéraires seront «algérianisés» (le terme a été utilisé par l’animatrice de l’émission), en consacrant davantage de places aux personnalités algériennes, écrivains, intellectuels, etc. Ces manuels seront en trois langues : arabe, tamazight et français. K. B. bakoukader@yahoo.fr
Ce grand rassemblement de très jeunes virtuoses, individuel ou en groupe, qui s’est tenu à la Maison de la culture de Aïn-Defla, a permis non seulement de faire rencontrer des représentants venus de 10 wilayas sur les 21 inscrites du pays, mais aussi de montrer combien l’Algérie recèle de potentialités dans le domaine du chant et de la musique. Lors de l’ouverture, Mme Sahab Tassadit, responsable du département des œuvres complémentaires de l’école a pris la parole pour rappeler que ce festival qu’elle avait institué se tenait à Boumerdès le 4 juillet de chaque année, jusqu'à la fin des années 1980, pour être stoppé par les évènements de la décennie noire. La représentante de la ministre de l’Education nationale recadre les objectifs inscrits dans le cadre de la promotion et l’épanouissement de l’école algérienne. Elle dira à ce sujet : «Nous assistons a de rapides et profondes mutations tant intérieures qu’extérieures qui nous appellent a nous intégrer dans la révolution de la communication et de l’information.» Et d’ajouter : «Les activités complémentaires de l’école — la musique, le sport comme le dessin — sont indispensables au développement des capacités, des compétences et des capacités de savoir et de savoir-faire des apprenants algériens.» Elle précise aussi que ces objectifs ne peuvent être atteints sans la conjugaison des efforts de tous par la création d’espaces sains qui permettront d’accorder les notes, de clarifier les concepts nécessaires pour tisser les liens entre la connaissance et la dimension de l’existence vers la concrétisation de l’amour du prochain et du pays chez nos enfants. Elle conclut son allocution en réaffirmant : «Ces activités constitueront un pont de communication et de fraternité aux couleurs de l’arc-en-ciel de notes pour un avenir commun à construire ensemble.» Le directeur de l’éducation, qui a procédé à l’ouverture du festival a, quant à lui, promis qu’aucun effort ne sera épargné pour que cette importante manifestation se déroule dans les meilleures conditions possibles. Une visite de sites historiques et touristiques pour les participants est inscrite au programme. S’agissant de la prestation individuelle, avec l’instrument el ûd, le premier prix a été décerné au jeune Boukerra Abderzak de Mostaganem, tandis que le deuxième a échu à Mohamed Zerari de Batna, à la guitare. Pour ce qui est de la prestation collective, le premier prix a été octroyé a un jeune de la ville de Miliana avec le prestigieux instrument el qanoun et un instrument de percussion. La Formation de Chlef, un trio, qui a joué du synthétiseur, du violon et d’un instrument à percussion, le prélude d’un récital de la renommée chanteuse égyptienne Oum Keltoum. Les premiers nommés ont reçu comme récompenses des appareils de téléphonie mobile et des tablettes. Les autres participants on reçu des présents symboliques. Karim O.
Sellal présent à Tunis pour la marche contre le terrorisme. Purée ! Encore la preuve flagrante que dès qu’il s’agit de terrorisme en Tunisie, des…
… Algériens sont directement impliqués.
Quoi ? Tata Louisa veut des élections anticipées ? Une autre personne aurait exprimé ce vœu que j’en aurais conclu à un complot ourdi contre notre beau, notre grand, notre riche, notre uni pays. Mais Tata, pas toi quand même ! Le monsieur est toujours en poste. Rappelle-toi ! Il a été élu pour un 4e mandat. Mais si, tu sais bien ! Ce 4e mandat pour lequel t’as autant sué, autant raclé ta gorge et éraillé ta belle voix grave à nous expliquer avec force moulinets des bras et des yeux que nous n’avions pas d’autres choix que de reconduire le monsieur au poste de commandement. Ah ! Voilà, je vois bien à ton regard que tu te souviens enfin. Tu ne peux donc pas nous demander aujourd’hui de voter de manière anticipée et de ranger le monsieur au placard ! ça mettrait notre si cher pays en danger. Quels dangers ? Et c’est toi ma Tata préférée qui me poses cette question ? Rappelle-toi là encore tous les dangers que tu as agités sous notre nez tremblant de peur : la main de l’étranger. Le printemps arabe frelaté et mixé dans les laboratoires du grand satan américain. Je n’ose croire qu’après avoir si bravement, si vaillamment défendu notre pays, avoir si courageusement fait barrage à toutes les tentatives mesquines et assassines de nous dicter une ligne de conduite, tu te rangeasses aujourd’hui aux côtés des déstabilisateurs. Non ! Je sais que tu ne le penses pas un seul instant. Le monsieur est en cours de mandat. Il doit aller jusqu’au bout. Et tu dois rester à ses côtés comme tu l’as été aussi constamment, aussi férocement, aussi assidument, aussi… aussi, mordant tous ceux qui évoquaient il y a quelques mois à peine, du bout de leurs lèvres, la possibilité d’une procédure d’empêchement, l’activation de l’article 88 et autres gadgets de la large panoplie déstabilisatrice dont dispose la perfide main de l’étranger. Non Tata ! Je ne te laisserai pas t’égarer en route, te renier ainsi. Ton combat a été tellement exaltant de soutien au monsieur qu’il ne mérite pas de finir ainsi, en lacis tortueux, en clapotis ridicules. Boutef’ un jour. Boutef’ toujours ! Hein, ma Tata ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
Quand le souffle d'In Salah enflamme Tunis Il faut être un peu kamikaze ou masochiste pour venir chanter les vertus de l’exploitation du gaz de schiste en plein Forum social mondial...
Manque de moyens humains et matériels La prise en charge dans certaines structures de santé est à la limite de la négligence. Les malades qui se présentent pour...
le procès se tiendra le 4 mai devant le tribunal de Blida
L’accusé Moumène Khalifa prêt au grand déballage
le 29.03.15 | 10h00
Huit ans après le grand déballage de 2007, le tribunal criminel près la cour de Blida s’apprête à être, pour la seconde fois, le théâtre de deux autres procès Khalifa, aux révélations fracassantes. En effet, selon des sources proches du dossier, Abdelmoumen Khalifa compte «lever le voile» sur de nombreuses zones d’ombre qui entourent toujours ce scandale du siècle. «Moumène a été très serein. Il a été très coopératif avec les autorités judiciaires.
Il a fait des révélations importantes, notamment sur la destination d’une partie de l’argent de sa banque, une manne dont auraient profité de nombreux hauts responsables de l’Etat, et qui n’ont pas été inquiétés à ce jour», affirment nos sources. Elles précisent que parmi les révélations, «Moumène s’est beaucoup attardé sur l’énigmatique agence Koléa de Khalifa Bank, impliquant directement l’actuel ministre de l’Intérieur, Tayeb Belaïz. Il aurait même insisté sur cette question, en faisant savoir, aux magistrats qui l’ont entendu après son extradition de la Grande-Bretagne, qu’il en fait une affaire de principe.
Ce qui a suscité la panique chez certains hauts responsables, surtout qu’il s’agit non seulement d’un ministre de souveraineté, mais également d’un homme très proche du Président et de son frère.
La décision de programmer le procès de Moumène reste vraiment énigmatique…». La crainte de voir ces deux procès se transformer en audience «de grands déballages publics» est légitime.
Les Algériens se marient moins et divorcentplus
le 29.03.15 | 10h00
Les Algériens ont de plus en plus de mal à se lancer dans la vie à deux, ils en sortent, par contre, de plus en plus facilement.
La dernière enquête de l’ONS révèle une légère baisse des mariages contractés, avec 386 422 en 2014 contre 387 947 en 2013, alors qu’ils étaient en constante hausse ces dernières années. A l’inverse, le volume des divorces a poursuivi son augmentation, avec 57 461 ruptures de mariage en 2013 contre 54 985 en 2012, alors qu’il n’y en a eu que 39 400 en 2000. Les Algériens se marient moins et divorcent plus, de quoi bouleverser la cohésion sociale, dont la famille est censée être la garante.
L’accès des femmes au marché de l’emploi, qui s’est accéléré ces 20 dernières années y est peut-être pour quelque chose. Puisque par le travail, elles investissent l’espace public et accélèrent les mutations sociales. Mais il y a bien d’autres facteurs. «L’Algérie change, socialement, politiquement, économiquement. L’Algérien ne sait plus où il va, il y a une perte de repères et un recul des valeurs», note Noureddine Hakiki, sociologue, pour qui, tous ces éléments peuvent expliquer la baisse des mariage et la hausse des divorces.
Les mariages ont, pourtant, connu une hausse continuelle ces dernières années, avec un pic de 7% en 2011, probablement lié aux pressions du Printemps arabe qui ont justement poussé le gouvernement à payer onéreusement la paix sociale et donc permis à des milliers de couples de profiter d’une embellie économique pour sortir du célibat.
Le fléchissement du nombre des mariages, noté par l’ONS en 2014, témoignerait-il également d’une baisse de ressources, puisqu’en Algérie, se marier coûte souvent cher ? «Pas forcément», répond encore M. Hakiki. «Avant, les Algériens ne dépensaient pas forcément beaucoup d’argent pour se marier, ni pour se loger. Ils vivaient selon leurs moyens», explique-t-il.
Plus que le mariage, ce sont les chiffres du nombre de divorces qui inquiètent le plus. De 2007 à 2011, le nombre de divorces a connu une hausse de 61%, passant de 34 123 à 55 490. La répudiation vient en première position. 106 614 femmes ont été répudiées en cinq ans.
En moyenne et par an, 5000 femmes ont recours au khol’ (Le droit de la femme de demander le divorce en payant une somme d’argent). Assiste-t-on à une remise en question de l’institution familiale, à une mutation ?
Bouredji Fella
Rapport annuel sur la démographie de l’ONS
La population algérienne dépasse le cap des 39 millions
le 29.03.15 | 10h00
La population algérienne est en hausse. «Elle comptait 39,5 millions d’habitants au 1er janvier 2015», a indiqué, hier, l’Office national des statistiques (ONS) dans son rapport annuel sur la démographie.
L’Office relève une augmentation puisqu’«en 2014, la population algérienne a connu un taux d’accroissement naturel de plus de 2,15% contre 2,07% en 2013, avec plus d’un million de nouvelles naissances vivantes». L’ONS explique que «cet accroissement est imputé essentiellement à une augmentation relativement importante du volume des naissances vivantes qui a dépassé, pour la première fois, le seuil d’un million, avec 1,014 million de naissances en 2014». Quant à la mortalité, elle est également en hausse.
«Le nombre de décès a aussi augmenté à 174 000 en 2014, contre 168 000 en 2013», avance l’ONS. L’Office ajoute qu’«entre 2000 et 2015, la population totale résidente est passée de 30,4 millions à 39,4 millions». Il prévoit un nombre de «la population algérienne à 40,4 millions au 1er janvier 2016».
Dans le détail, «les services de l’état civil ont enregistré, en 2014, une moyenne de plus de 2700 naissances par jour, contre 2600 en 2013». L’ONS présente également une répartition des naissances par sexe. Le rapport de «masculinité est de 104 garçons pour 100 filles». Ainsi, explique l’Office, «pour la structure de la population résidente en Algérie, la répartition par sexe montre que les hommes représentent 50,62% de la population contre 49,38% de femmes». L’organisme indique dans le même sillage que «l’indice de fécondité est revu à la hausse, puisque il passe de 2,93 enfants par femme en 2013, à 3,03 enfants en 2014». En ce qui concerne l’âge moyen à l’accouchement, il est de «31,3 ans en 2014, contre 29,5 ans en 1990». Le taux de mortalité infanto-juvénile a diminué. Cet indice exprime la probabilité pour un nouveau-né de vivre ou non avant d’atteindre l’âge de cinq ans. Il passe de «26,1% en 2013 à 25,6% en 2014 (27,1% pour les garçons et 23,9% pour les filles)».
L’ONS avance que «la population âgée de moins de cinq ans représentait, au 1er juillet 2014, une part de 11,6% (11,4% en 2013) alors que celle âgée de moins de 15 ans était de 28,4% (contre 28,1%)». Néanmoins, dans un tableau présentant la structure détaillée de la population, les moins de 29 ans représentent 55,2% et les 30/49 ans près de 30%.
S’agissant des personnes âgées de 60 ans et plus, le taux a aussi augmenté. Il passe de «8,3% en 2013, à 8,5% en 2014». Cette catégorie compte «3,334 millions de personnes».
Ce chiffre n’est pas à confondre avec le taux des 50/69 ans, qui est de l’ordre 12,5% de la population. L’ONS indique que «le taux brut des décès était de 4,39% en 2013, et 4,44% en 2014», toute en ajoutant que «l’espérance de vie est passée à 77,2 ans en 2014 contre 66,9 ans en 1990, soit un gain de 10 ans et 3 mois». Mais les femmes vivent en moyenne plus longtemps que les hommes, puisque, selon l’ONS, leur espérance de vie est de 77,8 ans, contre 76,6 pour le sexe masculin.
Bsikri Mehdi
Passeport biométrique: les délais de livraison réduits bientôt à une semaine
le 29.03.15 | 12h26
Les délais de livraison du passeport biométrique seront bientôt réduits à une semaine, ou à 10 jours au plus tard, a affirmé dimanche à Alger, le directeur général de la modernisation et des archives au ministère de l'Intérieur et des Collectivité locales, Abderrazak Henni.
M. Henni a expliqué que le retard accusé dans la délivrance du passeport biométrique est dû au "rush" enregistré en novembre et décembre derniers dans les daïras, assurant que cette situation sera bientôt "réglée".
Relevant qu'à ce jour, le passeport est remis dans des délais allant de 15 à 20 jours, M. Henni, qui intervenait sur les ondes de la chaîne 3 de la Radio algérienne, a souligné qu'entre 22.000 et 25.000 passeports biométriques sont confectionnés par jour et que 4.500.000 ont déjà été livrés.
Il a indiqué, en outre, que les passeports seront renouvelables même au delà du 24 novembre 2015, date à laquelle les anciens passeports ne seront plus valables.
Il a, par ailleurs, fait remarquer qu'une nouvelle disposition a été prise en vertu de laquelle, les parents ne seront plus obligés de présenter leurs enfants de moins de 12 ans à la daïra. Une photo classique qui sera scannée suffira pour leur demande de passeport biométrique, a-t-il expliqué.
Interrogé sur les difficultés rencontrées par la communauté algérienne vivant à l'étranger quant à l'établissement du passeport biométrique, M. Henni a affirmé que "les retards enregistrés sont souvent dus à la prise d'empreinte ou de la photo".
Le responsable a annoncé que dans une semaine, un site web sera lancé pour permettre aux citoyens de suivre l'acheminement de leur dossier de passeport biométrique.
Concernant la carte d'identité nationale biométrique, le représentant du ministère de l'Intérieur a indiqué que "tout est fait pour être dans les délais".
Pour le permis de conduire, M. Henni a relevé que "le travail a commencé" mais, que "le premier permis de conduire biométrique ne sera pas délivré avant l'année 2016", ajoutant que le fichier national du permis de conduire "sera finalisé dans un mois" et qu'un fichier national existait déjà pour la carte grise.
El Watan avec APS
Des centaines de Tunisiens étaient dans les rues de Tunis ce dimanche 29 mars pour rendre hommage aux victimes de l'attentat du musée du Bardo et dire non au terrorisme. François Hollande ainsi que d'autres personnalités politiques feront partie du cortège. Le président de la République français "s'entretient actuellement à l'aéroport avec le Premier ministre du gouvernement tunisien. Il va venir au musée du Bardo, où le 18 mars, 22 personnes ont été assassinées par des terroristes, et il y aura une cérémonie commémorative", rapporte Renaud Bernard.D'autres personnalitésUne manifestation contre le terrorisme se déroulera un peu plus tard dans l'après-midi, "il y aura d'autres personnalités françaises, Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale, ou encore Bertrand Delanoë, l'ancien maire de Paris, tous les deux très attachés à la Tunisie parce qu'ils y sont nés", poursuit le journaliste de France 2 en direct de Tunis.666666
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Dimanche 29 Mars 2015
الأحد 29 مارس 2015 م
-- الأحد 08 جمادى الآخرة 1436 ه
Changement d'heure été en France
Dimanche 29
La population algérienne dépasse le cap des 39 millions
RECHERCHÉ PAR LA FRANCE, L’ITALIE ET L’ALGÉRIE Farid Bedjaoui réfugié au Liban ?
Mais où est donc passé Farid Bedjaoui ? La lancinante question à laquelle il tarde, entre autres, aux parquets d’Alger, de Milan et de Paris de trouver réponse, revient au-devant de la scène avec une information faisant état de la localisation quelque part au Liban du golden boy algéro-franco-canadienSuite...
Mais où est donc passé Farid Bedjaoui ? La lancinante question à laquelle il tarde, entre autres, aux parquets d’Alger, de Milan et de Paris de trouver réponse, revient au-devant de la scène avec une information faisant état de la localisation quelque part au Liban du golden boy algéro-franco-canadien. Le Liban, une piste déjà explorée il y a près d’une année par le juge italien du parquet de Milan, Fabio Di Pasquale, qui y a fait escale, malgré de fortes résistances sur place. Une mission qui n’a pas été de tout repos pour l’homme de loi italien et qui s’explique par la qualité des appuis, pour ne pas dire carrément de la protection à toute épreuve, dont jouit Farid Bedjaoui là-bas. Il faut savoir, en effet, que le jeune homme d’affaires d’origine algérienne est l’époux de la fille Delloul, du nom du puissant ancien ministre de la Défense libanais, celui-là même qui a fini sa carrière en qualité d’ambassadeur de son pays aux Emirats arabes unis, un pays que Farid Bedjaoui ne connaît que trop bien. Et puis, il se trouve que l’un des fils Delloul, Ziad en l’occurrence, est l’associé de Farid Bedjaoui dans Rayan Asset Management FZ LLC, une société de conseil en investissement basée aux Emirats. Des liens qui ont évidemment requis toute l’attention des enquêteurs et des autorités de plus d’un pays depuis que la fiche signalétique de Farid Bedjaoui a été diffusée par Interpol en avril de l’année dernière, enlevant ainsi toute protection présumée dont il pourrait bénéficier parce qu’il se disait, et il se dit encore, qu’il vaudrait mieux que Farid Bedjaoui ne dise pas tout ce qu’il sait. Depuis, plusieurs pistes ont été explorées pour retrouver la trace de celui qui est donné comme étant la courroie principale du système de corruption qui secoue depuis plusieurs années l’Algérie et des pays partenaires de premier plan. Si la dernière hypothèse qui faisait état de la présence de Bedjaoui aux Etats-Unis a longtemps tenu la route, il est désormais presque définitivement établi que sa terre d’asile est le Liban d’où il ne serait pas du tout aisé de le déloger. A. M.
Les marques Nescafé et Nesquik du groupe Nestlé, leader mondial de l’industrie agroalimentaire, seront produites localement et destinées, à terme, à l’exportation. Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) Filiale de la société basée en Suisse, Nestlé Industrie Algérie (NIA) a lancé hier une nouvelle unité de production à Oued Smar (Alger), avec la présence notable du Président du Conseil des Etats de la Confédération Suisse, Claude Hêche, en visite en Algérie, du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelwahab Nouri, et de l’ambassadeur de Suisse en Algérie, Mme Muriel Berset Kohen. D’un volume de production de 10 à 12 000 tonnes par an de produits laitiers (Gloria et Nespray) et de 1500 à 2000 tonnes par an pour les marques Nescafé (3 en 1 Crem) et Nesquik, cette nouvelle unité représente un investissement de l’ordre de 2 millions de francs suisses (plus de 2 millions d’euros). C’est le second investissement que NIA, l’une des trois entités implantées par Nestlé en Algérie et dans laquelle Nestlé SA détient une participation principale, a engagé après le lancement dès janvier 2011 d’une première ligne de conditionnement de lait en poudre (Gloria et Nespray), pour un investissement de plus de 3 millions de francs suisses. Des produits réputés de qualité, innovants et adaptés aux spécificités algériennes qui suscitent «la confiance» d’«un million de consommateurs algériens au quotidien», dira le directeur général de NIA, Denis Bouquay, lors de la cérémonie d’inauguration. L’élargissement de la gamme renforce ainsi le partenariat industriel et économique algéro-suisse, le président de l’instance parlementaire helvétique Claude Hêche saluant l’«alchimie», l’«alliance» entre la firme de Vevey et l’entreprise algérienne et l’implication concrète des entreprises étrangères à «produire» localement. De fait, cette extension conforte la dynamique de relance industrielle, promotion de la production locale et de substitution à l’importation enclenchée en Algérie, estimera-t-on. C’est ce que le directeur général de NIA considérera, en indiquant que les nouveaux produits pourront être exportés «en premier temps sur le marché maghrébin». Le Maghreb, où le marché algérien offre «le plus d’opportunités», observe Denis Bouquay qui indique que la firme helvétique qui y opère depuis plus de quatre ans enregistre un développement continu de ses activités et une bonne croissance. Au-delà de la création d’emplois (plusieurs dizaines de postes d’emplois) et du développement de la formation, la consolidation industrielle impulsée hier devrait permettre à terme à Nestlé Algérie de conforter son positionnement et de pouvoir enregistrer une «croissance positive» en 2015 après deux ans de croissance «flat» (faible, relativement stationnaire). Notons que Nestlé est représentée en Algérie par trois entités, NIA, Nestlé Waters (qui commercialise la marque Vie Pure) et Nestlé Algérie (fabrication de boissons et produits alimentaires), avec un effectif de 400 employés. C. B.
L’obligation de l’utilisation du chèque pour certaines transactions commerciales dont le volume dépasse les 100 millions de centimes devra entrer en vigueur début juillet prochain. L’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) espère que les pouvoirs publics ne reculeront pas, encore une fois, devant cette mesure. Programmé pour 2011, le paiement par chèque pour les transactions commerciales dépassant les 50 millions de centimes n’a pas encore abouti. La mesure décidée par Ouyahia, à l’époque, a été avortée par la colère sociale en raison de son impact sur le prix des produits alimentaires de base. Référée sans être abandonnée, voilà que la mesure refait surface. Ainsi, à partir du premier juillet prochain, le paiement par chèque sera une obligation pour certaines transactions dépassant les 100 millions de centimes. L’UGCAA (Union générale des commerçants et artisans algériens), aile Tahar Boulnouar, dit espérer que le gouvernement aille cette fois-ci jusqu’au bout de sa décision et ne recule pas face aux pressions des barons de l’informel comme ce fut le cas en 2011. «Nous soutenons cette décision car la non-utilisation des chèques profite aux barons de l’informel qui ont déjà tenté d’annuler cette mesure à travers des pressions, notamment avec l’augmentation des prix de l’huile et du sucre qui a engendré la colère des citoyens», a indiqué El Hadj Tahar Boulnouar, porte-parole de L’UGCAA. Selon lui, la circulation de l’argent liquide en dehors du circuit formel est estimée à plus de 40 millions de dollars dont 6 millions en devises. S. A.
A six journées de la fin du Championnat national de Ligue 2 Mobilis, l’USM Blida, grâce à sa victoire à domicile face au WA Tlemcen, consolide sa position de leader et augmente ses chances d’accession. Avec neuf points d’avance sur ses poursuivants immédiats et 11 points sur le 4e du classement, la formation de la ville des Roses a pratiquement composté son billet pour la Ligue 1, à moins d’une surprise de dernière minute. Et pour cause, le coach blidéen Kamel Mouassa, qui n’a pas apprécié le comportement de certains supporters qui l’ont insulté vendredi, menace de rendre le tablier à quelques semaines du sacre final. Par ailleurs, les autres billets pour la Ligue 1 se disputeront entre plusieurs équipes dont le DRB Tadjenanet (2e), le RC Relizane (3e), l’O Médéa (4e), le MC Saida (5e) et CAB Bou-Arréridj (6e). Une poignée de points séparent le 2e du 6e et tout reste possible pour le CA Batna (7e) et l’A Bou Saâda (8e) d’autant plus qu’il reste encore 18 points en jeu. En bas du classement, rien ne va plus pour les Tlemcenéens qui s’enfoncent un peu plus et frappent désormais à la porte de la relégation. En effet, après leur défaite à Blida, les gars du WAT pointent à la 14e place, soit le 3e relégable. Même le retour de l’ancien sélectionneur national, Abderahmane Mehdaoui n’a pas réussi à redresser la barre. Même constat pour l’ESM Koléa, tenue en échec à domicile (1-1) par le MCS l’AB Merouana également accrochée chez elle (0-0) par l’ASK. Ahmed A.
Alors que les observateurs s’attendaient à voir les «petits poucets» toujours en cours au soir de ces confrontations disputées avant-hier. Finalement Dame Coupe s’est pliée à la logique et a choisi des compagnons de route, tous issus des deux premières divisions de la compétition nationale que sont «l’Excellence», la «Nationale Une» messieurs et la division une dames. Pour les rencontres des messieurs comptant pour les 1/16es de finale, signalons que trois pensionnaires de l’élite sont restés sur le quai car battus par des ensembles du même palier. Citons celles abritées par la salle de Barika où trois rencontres devaient se dérouler mais finalement une a été annulée. D’abord, les gars de Mila ont pris facilement le meilleur sur ceux d’El Oued alors que les Skikdis se sont promenés devant les Sudistes de l’IC Ouargla. Quant à la formation d’Aïn Touta, elle a attendu en vain l’arrivée de celle de M’sila qui ont préféré rester chez eux. Pour les autres ténors de l’élite, leur qualification a été obtenue sans trop de fatigue. Ainsi, Bordj-Bou-Arréridj, Saïda, Baraki n’ont pas rencontré de problèmes face, respectivement à Maghnia, Béjaïa et Djemila. Les matches restants ont vu la qualification de Chelghoum Laïd, de Tadjenanet et de Rouiba devant des adversaires qui n’ont pas été très entreprenants pour espérer poursuivre l’aventure avec Dame Coupe. Pendant ce temps-là, des équipes étaient au repos car exempts de ce tour. En dehors du GS Pétroliers qui est le détenteur du trophée, nous retrouvons le HBC El Biar, le MC Oran et la JS Kabylie. Quant à la compétition des dames qui a déjà atteint le stade des quarts de finale, elle s’est caractérisée par le déroulement de deux rencontres sur les quatre de ce tour. Les deux matches ont vu les filles d’Arzew et Akbou se défaire facilement respectivement de l’ASFAK Constantine et de Badjarah. H. C.
Résultats
Catégorie messieurs (1/16es de finale)
CRB Mila - O El Oued 30- 22.
ES Aïn Touta - O M’sila (forfait de l'OM).
JSE Skikda - IC Ouargla 32 - 25.
CR Bordj Bou-Arréridj - O. Maghnia 32 - 19.
ES Arzew - IRB Madania 32 - 25.
MC Saïda - HC Béjaïa 26 - 19.
CRB Baraki - NRB Djemila 25 - 17.
C Chelghoum Laïd - GS Boufarik 26 - 18.
MB Tedjenanet - RC Arbaâ 31 - 26.
WO Rouiba - R El Harrouch 27 - 22.
Catégorie dames (1/4 de finale ) HBCF Arzew - ASFAK Constantine 26 - 22. ES Akbou - CHB Badjarah 23 - 18.
La sélection masculine algérienne U16 de basket-ball a terminé à la première place de son groupe suite à sa victoire 75-68 face au Mali, en match disputé vendredi à Staouéli (Alger) pour le compte de la troisième et dernière journée de la phase des poules du tournoi international de l'Amitié. Le Cinq algérien animera la finale du tournoi dimanche, à partir de 16h, face à la Tunisie (2e) au moment où le Maroc et le Mali s'affronteront le même jour, en match de classement pour la 3e place. La sélection féminine algérienne a été moins chanceuse que son homologue masculine, terminant à la dernière place de son groupe, sans avoir remporté le moindre match. Elle se contentera donc de jouer pour la 3e place, en affrontant le Maroc dimanche matin, au moment où la Tunisie et le Mali se croiseront un peu plus tard dans l'après-midi, en finale du tournoi. Le tournoi international de l'Amitié de basket-ball de la catégorie U16, filles et garçons, se déroule du 25 au 29 mars à la salle omnisports de Staouéli (Alger) avec la participation de l'Algérie, du Mali, du Maroc et de la Tunisie.
Par Kader Bakou L’Allemagne n’est pas un pays démocratique ? La législation en Allemagne stipule que la grève doit rester une exception. La jurisprudence du Tribunal fédéral du travail donne au syndicalisme le monopole de la grève (les grèves sauvages sont donc illicites), mais il en limite l’utilisation. Une grève ne peut porter que sur l’objet habituel de la négociation collective, ce qui fait que la grève politique est interdite. Elle doit, en outre, être proportionnée à l’ampleur de l’enjeu et ne peut être déclenchée tant qu’une convention collective est valide. Quand il faut trouver un nouvel accord à expiration de la convention collective, la grève ne peut intervenir qu’après épuisement de toutes les possibilités de négociation. Les directives établies entre les partenaires sociaux prévoient aussi l'organisation d'un référendum avant l'adoption d'une résolution de grève. Les salariés doivent se prononcer à plus de 75% en faveur de la grève pour qu'elle puisse être lancée. Ainsi, il suffit de 25% de partisans de la reprise pour que la grève devienne illégale. L’installation d'un piquet de grève ne doit en aucun cas empêcher ceux qui le souhaitent de travailler. Enfin, en Allemagne, les fonctionnaires fédéraux sont eux privés du droit de grève en contrepartie de la sécurité de l'emploi. A l’émission TV «Hiwar Essaâ», Mme Nouria Benghebrit, ministre de l’Education, a fait remarquer que les syndicats algériens du secteur de l’éducation avaient pris l’habitude de remettre à la tutelle une série de revendications «à satisfaire sur-le-champ», sans négociations, sinon c’est la grève systématique. Depuis 2003, le cumul des grèves a fait perdre deux années de scolarité aux élèves algériens. Une bonne nouvelle enfin : la ministre de l’Education a déclaré à «Hiwar Essaâ» qu’à partir de la prochaine année scolaire, les livres des matières littéraires seront «algérianisés» (le terme a été utilisé par l’animatrice de l’émission), en consacrant davantage de places aux personnalités algériennes, écrivains, intellectuels, etc. Ces manuels seront en trois langues : arabe, tamazight et français. K. B. bakoukader@yahoo.fr
Ce grand rassemblement de très jeunes virtuoses, individuel ou en groupe, qui s’est tenu à la Maison de la culture de Aïn-Defla, a permis non seulement de faire rencontrer des représentants venus de 10 wilayas sur les 21 inscrites du pays, mais aussi de montrer combien l’Algérie recèle de potentialités dans le domaine du chant et de la musique. Lors de l’ouverture, Mme Sahab Tassadit, responsable du département des œuvres complémentaires de l’école a pris la parole pour rappeler que ce festival qu’elle avait institué se tenait à Boumerdès le 4 juillet de chaque année, jusqu'à la fin des années 1980, pour être stoppé par les évènements de la décennie noire. La représentante de la ministre de l’Education nationale recadre les objectifs inscrits dans le cadre de la promotion et l’épanouissement de l’école algérienne. Elle dira à ce sujet : «Nous assistons a de rapides et profondes mutations tant intérieures qu’extérieures qui nous appellent a nous intégrer dans la révolution de la communication et de l’information.» Et d’ajouter : «Les activités complémentaires de l’école — la musique, le sport comme le dessin — sont indispensables au développement des capacités, des compétences et des capacités de savoir et de savoir-faire des apprenants algériens.» Elle précise aussi que ces objectifs ne peuvent être atteints sans la conjugaison des efforts de tous par la création d’espaces sains qui permettront d’accorder les notes, de clarifier les concepts nécessaires pour tisser les liens entre la connaissance et la dimension de l’existence vers la concrétisation de l’amour du prochain et du pays chez nos enfants. Elle conclut son allocution en réaffirmant : «Ces activités constitueront un pont de communication et de fraternité aux couleurs de l’arc-en-ciel de notes pour un avenir commun à construire ensemble.» Le directeur de l’éducation, qui a procédé à l’ouverture du festival a, quant à lui, promis qu’aucun effort ne sera épargné pour que cette importante manifestation se déroule dans les meilleures conditions possibles. Une visite de sites historiques et touristiques pour les participants est inscrite au programme. S’agissant de la prestation individuelle, avec l’instrument el ûd, le premier prix a été décerné au jeune Boukerra Abderzak de Mostaganem, tandis que le deuxième a échu à Mohamed Zerari de Batna, à la guitare. Pour ce qui est de la prestation collective, le premier prix a été octroyé a un jeune de la ville de Miliana avec le prestigieux instrument el qanoun et un instrument de percussion. La Formation de Chlef, un trio, qui a joué du synthétiseur, du violon et d’un instrument à percussion, le prélude d’un récital de la renommée chanteuse égyptienne Oum Keltoum. Les premiers nommés ont reçu comme récompenses des appareils de téléphonie mobile et des tablettes. Les autres participants on reçu des présents symboliques. Karim O.
Sellal présent à Tunis pour la marche contre le terrorisme. Purée ! Encore la preuve flagrante que dès qu’il s’agit de terrorisme en Tunisie, des…
… Algériens sont directement impliqués.
Quoi ? Tata Louisa veut des élections anticipées ? Une autre personne aurait exprimé ce vœu que j’en aurais conclu à un complot ourdi contre notre beau, notre grand, notre riche, notre uni pays. Mais Tata, pas toi quand même ! Le monsieur est toujours en poste. Rappelle-toi ! Il a été élu pour un 4e mandat. Mais si, tu sais bien ! Ce 4e mandat pour lequel t’as autant sué, autant raclé ta gorge et éraillé ta belle voix grave à nous expliquer avec force moulinets des bras et des yeux que nous n’avions pas d’autres choix que de reconduire le monsieur au poste de commandement. Ah ! Voilà, je vois bien à ton regard que tu te souviens enfin. Tu ne peux donc pas nous demander aujourd’hui de voter de manière anticipée et de ranger le monsieur au placard ! ça mettrait notre si cher pays en danger. Quels dangers ? Et c’est toi ma Tata préférée qui me poses cette question ? Rappelle-toi là encore tous les dangers que tu as agités sous notre nez tremblant de peur : la main de l’étranger. Le printemps arabe frelaté et mixé dans les laboratoires du grand satan américain. Je n’ose croire qu’après avoir si bravement, si vaillamment défendu notre pays, avoir si courageusement fait barrage à toutes les tentatives mesquines et assassines de nous dicter une ligne de conduite, tu te rangeasses aujourd’hui aux côtés des déstabilisateurs. Non ! Je sais que tu ne le penses pas un seul instant. Le monsieur est en cours de mandat. Il doit aller jusqu’au bout. Et tu dois rester à ses côtés comme tu l’as été aussi constamment, aussi férocement, aussi assidument, aussi… aussi, mordant tous ceux qui évoquaient il y a quelques mois à peine, du bout de leurs lèvres, la possibilité d’une procédure d’empêchement, l’activation de l’article 88 et autres gadgets de la large panoplie déstabilisatrice dont dispose la perfide main de l’étranger. Non Tata ! Je ne te laisserai pas t’égarer en route, te renier ainsi. Ton combat a été tellement exaltant de soutien au monsieur qu’il ne mérite pas de finir ainsi, en lacis tortueux, en clapotis ridicules. Boutef’ un jour. Boutef’ toujours ! Hein, ma Tata ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
Quand le souffle d'In Salah enflamme Tunis Il faut être un peu kamikaze ou masochiste pour venir chanter les vertus de l’exploitation du gaz de schiste en plein Forum social mondial...
Manque de moyens humains et matériels La prise en charge dans certaines structures de santé est à la limite de la négligence. Les malades qui se présentent pour...
le procès se tiendra le 4 mai devant le tribunal de Blida
L’accusé Moumène Khalifa prêt au grand déballage
le 29.03.15 | 10h00
Huit ans après le grand déballage de 2007, le tribunal criminel près la cour de Blida s’apprête à être, pour la seconde fois, le théâtre de deux autres procès Khalifa, aux révélations fracassantes. En effet, selon des sources proches du dossier, Abdelmoumen Khalifa compte «lever le voile» sur de nombreuses zones d’ombre qui entourent toujours ce scandale du siècle. «Moumène a été très serein. Il a été très coopératif avec les autorités judiciaires.
Il a fait des révélations importantes, notamment sur la destination d’une partie de l’argent de sa banque, une manne dont auraient profité de nombreux hauts responsables de l’Etat, et qui n’ont pas été inquiétés à ce jour», affirment nos sources. Elles précisent que parmi les révélations, «Moumène s’est beaucoup attardé sur l’énigmatique agence Koléa de Khalifa Bank, impliquant directement l’actuel ministre de l’Intérieur, Tayeb Belaïz. Il aurait même insisté sur cette question, en faisant savoir, aux magistrats qui l’ont entendu après son extradition de la Grande-Bretagne, qu’il en fait une affaire de principe.
Ce qui a suscité la panique chez certains hauts responsables, surtout qu’il s’agit non seulement d’un ministre de souveraineté, mais également d’un homme très proche du Président et de son frère.
La décision de programmer le procès de Moumène reste vraiment énigmatique…». La crainte de voir ces deux procès se transformer en audience «de grands déballages publics» est légitime.
Les Algériens se marient moins et divorcentplus
le 29.03.15 | 10h00
Les Algériens ont de plus en plus de mal à se lancer dans la vie à deux, ils en sortent, par contre, de plus en plus facilement.
La dernière enquête de l’ONS révèle une légère baisse des mariages contractés, avec 386 422 en 2014 contre 387 947 en 2013, alors qu’ils étaient en constante hausse ces dernières années. A l’inverse, le volume des divorces a poursuivi son augmentation, avec 57 461 ruptures de mariage en 2013 contre 54 985 en 2012, alors qu’il n’y en a eu que 39 400 en 2000. Les Algériens se marient moins et divorcent plus, de quoi bouleverser la cohésion sociale, dont la famille est censée être la garante.
L’accès des femmes au marché de l’emploi, qui s’est accéléré ces 20 dernières années y est peut-être pour quelque chose. Puisque par le travail, elles investissent l’espace public et accélèrent les mutations sociales. Mais il y a bien d’autres facteurs. «L’Algérie change, socialement, politiquement, économiquement. L’Algérien ne sait plus où il va, il y a une perte de repères et un recul des valeurs», note Noureddine Hakiki, sociologue, pour qui, tous ces éléments peuvent expliquer la baisse des mariage et la hausse des divorces.
Les mariages ont, pourtant, connu une hausse continuelle ces dernières années, avec un pic de 7% en 2011, probablement lié aux pressions du Printemps arabe qui ont justement poussé le gouvernement à payer onéreusement la paix sociale et donc permis à des milliers de couples de profiter d’une embellie économique pour sortir du célibat.
Le fléchissement du nombre des mariages, noté par l’ONS en 2014, témoignerait-il également d’une baisse de ressources, puisqu’en Algérie, se marier coûte souvent cher ? «Pas forcément», répond encore M. Hakiki. «Avant, les Algériens ne dépensaient pas forcément beaucoup d’argent pour se marier, ni pour se loger. Ils vivaient selon leurs moyens», explique-t-il.
Plus que le mariage, ce sont les chiffres du nombre de divorces qui inquiètent le plus. De 2007 à 2011, le nombre de divorces a connu une hausse de 61%, passant de 34 123 à 55 490. La répudiation vient en première position. 106 614 femmes ont été répudiées en cinq ans.
En moyenne et par an, 5000 femmes ont recours au khol’ (Le droit de la femme de demander le divorce en payant une somme d’argent). Assiste-t-on à une remise en question de l’institution familiale, à une mutation ?
Bouredji Fella
Rapport annuel sur la démographie de l’ONS
La population algérienne dépasse le cap des 39 millions
le 29.03.15 | 10h00
La population algérienne est en hausse. «Elle comptait 39,5 millions d’habitants au 1er janvier 2015», a indiqué, hier, l’Office national des statistiques (ONS) dans son rapport annuel sur la démographie.
L’Office relève une augmentation puisqu’«en 2014, la population algérienne a connu un taux d’accroissement naturel de plus de 2,15% contre 2,07% en 2013, avec plus d’un million de nouvelles naissances vivantes». L’ONS explique que «cet accroissement est imputé essentiellement à une augmentation relativement importante du volume des naissances vivantes qui a dépassé, pour la première fois, le seuil d’un million, avec 1,014 million de naissances en 2014». Quant à la mortalité, elle est également en hausse.
«Le nombre de décès a aussi augmenté à 174 000 en 2014, contre 168 000 en 2013», avance l’ONS. L’Office ajoute qu’«entre 2000 et 2015, la population totale résidente est passée de 30,4 millions à 39,4 millions». Il prévoit un nombre de «la population algérienne à 40,4 millions au 1er janvier 2016».
Dans le détail, «les services de l’état civil ont enregistré, en 2014, une moyenne de plus de 2700 naissances par jour, contre 2600 en 2013». L’ONS présente également une répartition des naissances par sexe. Le rapport de «masculinité est de 104 garçons pour 100 filles». Ainsi, explique l’Office, «pour la structure de la population résidente en Algérie, la répartition par sexe montre que les hommes représentent 50,62% de la population contre 49,38% de femmes». L’organisme indique dans le même sillage que «l’indice de fécondité est revu à la hausse, puisque il passe de 2,93 enfants par femme en 2013, à 3,03 enfants en 2014». En ce qui concerne l’âge moyen à l’accouchement, il est de «31,3 ans en 2014, contre 29,5 ans en 1990». Le taux de mortalité infanto-juvénile a diminué. Cet indice exprime la probabilité pour un nouveau-né de vivre ou non avant d’atteindre l’âge de cinq ans. Il passe de «26,1% en 2013 à 25,6% en 2014 (27,1% pour les garçons et 23,9% pour les filles)».
L’ONS avance que «la population âgée de moins de cinq ans représentait, au 1er juillet 2014, une part de 11,6% (11,4% en 2013) alors que celle âgée de moins de 15 ans était de 28,4% (contre 28,1%)». Néanmoins, dans un tableau présentant la structure détaillée de la population, les moins de 29 ans représentent 55,2% et les 30/49 ans près de 30%.
S’agissant des personnes âgées de 60 ans et plus, le taux a aussi augmenté. Il passe de «8,3% en 2013, à 8,5% en 2014». Cette catégorie compte «3,334 millions de personnes».
Ce chiffre n’est pas à confondre avec le taux des 50/69 ans, qui est de l’ordre 12,5% de la population. L’ONS indique que «le taux brut des décès était de 4,39% en 2013, et 4,44% en 2014», toute en ajoutant que «l’espérance de vie est passée à 77,2 ans en 2014 contre 66,9 ans en 1990, soit un gain de 10 ans et 3 mois». Mais les femmes vivent en moyenne plus longtemps que les hommes, puisque, selon l’ONS, leur espérance de vie est de 77,8 ans, contre 76,6 pour le sexe masculin.
Bsikri Mehdi
Passeport biométrique: les délais de livraison réduits bientôt à une semaine
le 29.03.15 | 12h26
Les délais de livraison du passeport biométrique seront bientôt réduits à une semaine, ou à 10 jours au plus tard, a affirmé dimanche à Alger, le directeur général de la modernisation et des archives au ministère de l'Intérieur et des Collectivité locales, Abderrazak Henni.
M. Henni a expliqué que le retard accusé dans la délivrance du passeport biométrique est dû au "rush" enregistré en novembre et décembre derniers dans les daïras, assurant que cette situation sera bientôt "réglée".
Relevant qu'à ce jour, le passeport est remis dans des délais allant de 15 à 20 jours, M. Henni, qui intervenait sur les ondes de la chaîne 3 de la Radio algérienne, a souligné qu'entre 22.000 et 25.000 passeports biométriques sont confectionnés par jour et que 4.500.000 ont déjà été livrés.
Il a indiqué, en outre, que les passeports seront renouvelables même au delà du 24 novembre 2015, date à laquelle les anciens passeports ne seront plus valables.
Il a, par ailleurs, fait remarquer qu'une nouvelle disposition a été prise en vertu de laquelle, les parents ne seront plus obligés de présenter leurs enfants de moins de 12 ans à la daïra. Une photo classique qui sera scannée suffira pour leur demande de passeport biométrique, a-t-il expliqué.
Interrogé sur les difficultés rencontrées par la communauté algérienne vivant à l'étranger quant à l'établissement du passeport biométrique, M. Henni a affirmé que "les retards enregistrés sont souvent dus à la prise d'empreinte ou de la photo".
Le responsable a annoncé que dans une semaine, un site web sera lancé pour permettre aux citoyens de suivre l'acheminement de leur dossier de passeport biométrique.
Concernant la carte d'identité nationale biométrique, le représentant du ministère de l'Intérieur a indiqué que "tout est fait pour être dans les délais".
Pour le permis de conduire, M. Henni a relevé que "le travail a commencé" mais, que "le premier permis de conduire biométrique ne sera pas délivré avant l'année 2016", ajoutant que le fichier national du permis de conduire "sera finalisé dans un mois" et qu'un fichier national existait déjà pour la carte grise.
El Watan avec APS
Des centaines de Tunisiens étaient dans les rues de Tunis ce dimanche 29 mars pour rendre hommage aux victimes de l'attentat du musée du Bardo et dire non au terrorisme. François Hollande ainsi que d'autres personnalités politiques feront partie du cortège. Le président de la République français "s'entretient actuellement à l'aéroport avec le Premier ministre du gouvernement tunisien. Il va venir au musée du Bardo, où le 18 mars, 22 personnes ont été assassinées par des terroristes, et il y aura une cérémonie commémorative", rapporte Renaud Bernard.D'autres personnalitésUne manifestation contre le terrorisme se déroulera un peu plus tard dans l'après-midi, "il y aura d'autres personnalités françaises, Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale, ou encore Bertrand Delanoë, l'ancien maire de Paris, tous les deux très attachés à la Tunisie parce qu'ils y sont nés", poursuit le journaliste de France 2 en direct de Tunis.666666
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Dimanche 29 Mars 2015
الأحد 29 مارس 2015 م
-- الأحد 08 جمادى الآخرة 1436 ه
Changement d'heure été en France
Dimanche 29
La population algérienne dépasse le cap des 39 millions
RECHERCHÉ PAR LA FRANCE, L’ITALIE ET L’ALGÉRIE Farid Bedjaoui réfugié au Liban ?
Mais où est donc passé Farid Bedjaoui ? La lancinante question à laquelle il tarde, entre autres, aux parquets d’Alger, de Milan et de Paris de trouver réponse, revient au-devant de la scène avec une information faisant état de la localisation quelque part au Liban du golden boy algéro-franco-canadienSuite...
Mais où est donc passé Farid Bedjaoui ? La lancinante question à laquelle il tarde, entre autres, aux parquets d’Alger, de Milan et de Paris de trouver réponse, revient au-devant de la scène avec une information faisant état de la localisation quelque part au Liban du golden boy algéro-franco-canadien. Le Liban, une piste déjà explorée il y a près d’une année par le juge italien du parquet de Milan, Fabio Di Pasquale, qui y a fait escale, malgré de fortes résistances sur place. Une mission qui n’a pas été de tout repos pour l’homme de loi italien et qui s’explique par la qualité des appuis, pour ne pas dire carrément de la protection à toute épreuve, dont jouit Farid Bedjaoui là-bas. Il faut savoir, en effet, que le jeune homme d’affaires d’origine algérienne est l’époux de la fille Delloul, du nom du puissant ancien ministre de la Défense libanais, celui-là même qui a fini sa carrière en qualité d’ambassadeur de son pays aux Emirats arabes unis, un pays que Farid Bedjaoui ne connaît que trop bien. Et puis, il se trouve que l’un des fils Delloul, Ziad en l’occurrence, est l’associé de Farid Bedjaoui dans Rayan Asset Management FZ LLC, une société de conseil en investissement basée aux Emirats. Des liens qui ont évidemment requis toute l’attention des enquêteurs et des autorités de plus d’un pays depuis que la fiche signalétique de Farid Bedjaoui a été diffusée par Interpol en avril de l’année dernière, enlevant ainsi toute protection présumée dont il pourrait bénéficier parce qu’il se disait, et il se dit encore, qu’il vaudrait mieux que Farid Bedjaoui ne dise pas tout ce qu’il sait. Depuis, plusieurs pistes ont été explorées pour retrouver la trace de celui qui est donné comme étant la courroie principale du système de corruption qui secoue depuis plusieurs années l’Algérie et des pays partenaires de premier plan. Si la dernière hypothèse qui faisait état de la présence de Bedjaoui aux Etats-Unis a longtemps tenu la route, il est désormais presque définitivement établi que sa terre d’asile est le Liban d’où il ne serait pas du tout aisé de le déloger. A. M.
Les marques Nescafé et Nesquik du groupe Nestlé, leader mondial de l’industrie agroalimentaire, seront produites localement et destinées, à terme, à l’exportation. Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) Filiale de la société basée en Suisse, Nestlé Industrie Algérie (NIA) a lancé hier une nouvelle unité de production à Oued Smar (Alger), avec la présence notable du Président du Conseil des Etats de la Confédération Suisse, Claude Hêche, en visite en Algérie, du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelwahab Nouri, et de l’ambassadeur de Suisse en Algérie, Mme Muriel Berset Kohen. D’un volume de production de 10 à 12 000 tonnes par an de produits laitiers (Gloria et Nespray) et de 1500 à 2000 tonnes par an pour les marques Nescafé (3 en 1 Crem) et Nesquik, cette nouvelle unité représente un investissement de l’ordre de 2 millions de francs suisses (plus de 2 millions d’euros). C’est le second investissement que NIA, l’une des trois entités implantées par Nestlé en Algérie et dans laquelle Nestlé SA détient une participation principale, a engagé après le lancement dès janvier 2011 d’une première ligne de conditionnement de lait en poudre (Gloria et Nespray), pour un investissement de plus de 3 millions de francs suisses. Des produits réputés de qualité, innovants et adaptés aux spécificités algériennes qui suscitent «la confiance» d’«un million de consommateurs algériens au quotidien», dira le directeur général de NIA, Denis Bouquay, lors de la cérémonie d’inauguration. L’élargissement de la gamme renforce ainsi le partenariat industriel et économique algéro-suisse, le président de l’instance parlementaire helvétique Claude Hêche saluant l’«alchimie», l’«alliance» entre la firme de Vevey et l’entreprise algérienne et l’implication concrète des entreprises étrangères à «produire» localement. De fait, cette extension conforte la dynamique de relance industrielle, promotion de la production locale et de substitution à l’importation enclenchée en Algérie, estimera-t-on. C’est ce que le directeur général de NIA considérera, en indiquant que les nouveaux produits pourront être exportés «en premier temps sur le marché maghrébin». Le Maghreb, où le marché algérien offre «le plus d’opportunités», observe Denis Bouquay qui indique que la firme helvétique qui y opère depuis plus de quatre ans enregistre un développement continu de ses activités et une bonne croissance. Au-delà de la création d’emplois (plusieurs dizaines de postes d’emplois) et du développement de la formation, la consolidation industrielle impulsée hier devrait permettre à terme à Nestlé Algérie de conforter son positionnement et de pouvoir enregistrer une «croissance positive» en 2015 après deux ans de croissance «flat» (faible, relativement stationnaire). Notons que Nestlé est représentée en Algérie par trois entités, NIA, Nestlé Waters (qui commercialise la marque Vie Pure) et Nestlé Algérie (fabrication de boissons et produits alimentaires), avec un effectif de 400 employés. C. B.
L’obligation de l’utilisation du chèque pour certaines transactions commerciales dont le volume dépasse les 100 millions de centimes devra entrer en vigueur début juillet prochain. L’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) espère que les pouvoirs publics ne reculeront pas, encore une fois, devant cette mesure. Programmé pour 2011, le paiement par chèque pour les transactions commerciales dépassant les 50 millions de centimes n’a pas encore abouti. La mesure décidée par Ouyahia, à l’époque, a été avortée par la colère sociale en raison de son impact sur le prix des produits alimentaires de base. Référée sans être abandonnée, voilà que la mesure refait surface. Ainsi, à partir du premier juillet prochain, le paiement par chèque sera une obligation pour certaines transactions dépassant les 100 millions de centimes. L’UGCAA (Union générale des commerçants et artisans algériens), aile Tahar Boulnouar, dit espérer que le gouvernement aille cette fois-ci jusqu’au bout de sa décision et ne recule pas face aux pressions des barons de l’informel comme ce fut le cas en 2011. «Nous soutenons cette décision car la non-utilisation des chèques profite aux barons de l’informel qui ont déjà tenté d’annuler cette mesure à travers des pressions, notamment avec l’augmentation des prix de l’huile et du sucre qui a engendré la colère des citoyens», a indiqué El Hadj Tahar Boulnouar, porte-parole de L’UGCAA. Selon lui, la circulation de l’argent liquide en dehors du circuit formel est estimée à plus de 40 millions de dollars dont 6 millions en devises. S. A.
A six journées de la fin du Championnat national de Ligue 2 Mobilis, l’USM Blida, grâce à sa victoire à domicile face au WA Tlemcen, consolide sa position de leader et augmente ses chances d’accession. Avec neuf points d’avance sur ses poursuivants immédiats et 11 points sur le 4e du classement, la formation de la ville des Roses a pratiquement composté son billet pour la Ligue 1, à moins d’une surprise de dernière minute. Et pour cause, le coach blidéen Kamel Mouassa, qui n’a pas apprécié le comportement de certains supporters qui l’ont insulté vendredi, menace de rendre le tablier à quelques semaines du sacre final. Par ailleurs, les autres billets pour la Ligue 1 se disputeront entre plusieurs équipes dont le DRB Tadjenanet (2e), le RC Relizane (3e), l’O Médéa (4e), le MC Saida (5e) et CAB Bou-Arréridj (6e). Une poignée de points séparent le 2e du 6e et tout reste possible pour le CA Batna (7e) et l’A Bou Saâda (8e) d’autant plus qu’il reste encore 18 points en jeu. En bas du classement, rien ne va plus pour les Tlemcenéens qui s’enfoncent un peu plus et frappent désormais à la porte de la relégation. En effet, après leur défaite à Blida, les gars du WAT pointent à la 14e place, soit le 3e relégable. Même le retour de l’ancien sélectionneur national, Abderahmane Mehdaoui n’a pas réussi à redresser la barre. Même constat pour l’ESM Koléa, tenue en échec à domicile (1-1) par le MCS l’AB Merouana également accrochée chez elle (0-0) par l’ASK. Ahmed A.
Alors que les observateurs s’attendaient à voir les «petits poucets» toujours en cours au soir de ces confrontations disputées avant-hier. Finalement Dame Coupe s’est pliée à la logique et a choisi des compagnons de route, tous issus des deux premières divisions de la compétition nationale que sont «l’Excellence», la «Nationale Une» messieurs et la division une dames. Pour les rencontres des messieurs comptant pour les 1/16es de finale, signalons que trois pensionnaires de l’élite sont restés sur le quai car battus par des ensembles du même palier. Citons celles abritées par la salle de Barika où trois rencontres devaient se dérouler mais finalement une a été annulée. D’abord, les gars de Mila ont pris facilement le meilleur sur ceux d’El Oued alors que les Skikdis se sont promenés devant les Sudistes de l’IC Ouargla. Quant à la formation d’Aïn Touta, elle a attendu en vain l’arrivée de celle de M’sila qui ont préféré rester chez eux. Pour les autres ténors de l’élite, leur qualification a été obtenue sans trop de fatigue. Ainsi, Bordj-Bou-Arréridj, Saïda, Baraki n’ont pas rencontré de problèmes face, respectivement à Maghnia, Béjaïa et Djemila. Les matches restants ont vu la qualification de Chelghoum Laïd, de Tadjenanet et de Rouiba devant des adversaires qui n’ont pas été très entreprenants pour espérer poursuivre l’aventure avec Dame Coupe. Pendant ce temps-là, des équipes étaient au repos car exempts de ce tour. En dehors du GS Pétroliers qui est le détenteur du trophée, nous retrouvons le HBC El Biar, le MC Oran et la JS Kabylie. Quant à la compétition des dames qui a déjà atteint le stade des quarts de finale, elle s’est caractérisée par le déroulement de deux rencontres sur les quatre de ce tour. Les deux matches ont vu les filles d’Arzew et Akbou se défaire facilement respectivement de l’ASFAK Constantine et de Badjarah. H. C.
Résultats
Catégorie messieurs (1/16es de finale)
CRB Mila - O El Oued 30- 22.
ES Aïn Touta - O M’sila (forfait de l'OM).
JSE Skikda - IC Ouargla 32 - 25.
CR Bordj Bou-Arréridj - O. Maghnia 32 - 19.
ES Arzew - IRB Madania 32 - 25.
MC Saïda - HC Béjaïa 26 - 19.
CRB Baraki - NRB Djemila 25 - 17.
C Chelghoum Laïd - GS Boufarik 26 - 18.
MB Tedjenanet - RC Arbaâ 31 - 26.
WO Rouiba - R El Harrouch 27 - 22.
Catégorie dames (1/4 de finale ) HBCF Arzew - ASFAK Constantine 26 - 22. ES Akbou - CHB Badjarah 23 - 18.
La sélection masculine algérienne U16 de basket-ball a terminé à la première place de son groupe suite à sa victoire 75-68 face au Mali, en match disputé vendredi à Staouéli (Alger) pour le compte de la troisième et dernière journée de la phase des poules du tournoi international de l'Amitié. Le Cinq algérien animera la finale du tournoi dimanche, à partir de 16h, face à la Tunisie (2e) au moment où le Maroc et le Mali s'affronteront le même jour, en match de classement pour la 3e place. La sélection féminine algérienne a été moins chanceuse que son homologue masculine, terminant à la dernière place de son groupe, sans avoir remporté le moindre match. Elle se contentera donc de jouer pour la 3e place, en affrontant le Maroc dimanche matin, au moment où la Tunisie et le Mali se croiseront un peu plus tard dans l'après-midi, en finale du tournoi. Le tournoi international de l'Amitié de basket-ball de la catégorie U16, filles et garçons, se déroule du 25 au 29 mars à la salle omnisports de Staouéli (Alger) avec la participation de l'Algérie, du Mali, du Maroc et de la Tunisie.
Par Kader Bakou L’Allemagne n’est pas un pays démocratique ? La législation en Allemagne stipule que la grève doit rester une exception. La jurisprudence du Tribunal fédéral du travail donne au syndicalisme le monopole de la grève (les grèves sauvages sont donc illicites), mais il en limite l’utilisation. Une grève ne peut porter que sur l’objet habituel de la négociation collective, ce qui fait que la grève politique est interdite. Elle doit, en outre, être proportionnée à l’ampleur de l’enjeu et ne peut être déclenchée tant qu’une convention collective est valide. Quand il faut trouver un nouvel accord à expiration de la convention collective, la grève ne peut intervenir qu’après épuisement de toutes les possibilités de négociation. Les directives établies entre les partenaires sociaux prévoient aussi l'organisation d'un référendum avant l'adoption d'une résolution de grève. Les salariés doivent se prononcer à plus de 75% en faveur de la grève pour qu'elle puisse être lancée. Ainsi, il suffit de 25% de partisans de la reprise pour que la grève devienne illégale. L’installation d'un piquet de grève ne doit en aucun cas empêcher ceux qui le souhaitent de travailler. Enfin, en Allemagne, les fonctionnaires fédéraux sont eux privés du droit de grève en contrepartie de la sécurité de l'emploi. A l’émission TV «Hiwar Essaâ», Mme Nouria Benghebrit, ministre de l’Education, a fait remarquer que les syndicats algériens du secteur de l’éducation avaient pris l’habitude de remettre à la tutelle une série de revendications «à satisfaire sur-le-champ», sans négociations, sinon c’est la grève systématique. Depuis 2003, le cumul des grèves a fait perdre deux années de scolarité aux élèves algériens. Une bonne nouvelle enfin : la ministre de l’Education a déclaré à «Hiwar Essaâ» qu’à partir de la prochaine année scolaire, les livres des matières littéraires seront «algérianisés» (le terme a été utilisé par l’animatrice de l’émission), en consacrant davantage de places aux personnalités algériennes, écrivains, intellectuels, etc. Ces manuels seront en trois langues : arabe, tamazight et français. K. B. bakoukader@yahoo.fr
Ce grand rassemblement de très jeunes virtuoses, individuel ou en groupe, qui s’est tenu à la Maison de la culture de Aïn-Defla, a permis non seulement de faire rencontrer des représentants venus de 10 wilayas sur les 21 inscrites du pays, mais aussi de montrer combien l’Algérie recèle de potentialités dans le domaine du chant et de la musique. Lors de l’ouverture, Mme Sahab Tassadit, responsable du département des œuvres complémentaires de l’école a pris la parole pour rappeler que ce festival qu’elle avait institué se tenait à Boumerdès le 4 juillet de chaque année, jusqu'à la fin des années 1980, pour être stoppé par les évènements de la décennie noire. La représentante de la ministre de l’Education nationale recadre les objectifs inscrits dans le cadre de la promotion et l’épanouissement de l’école algérienne. Elle dira à ce sujet : «Nous assistons a de rapides et profondes mutations tant intérieures qu’extérieures qui nous appellent a nous intégrer dans la révolution de la communication et de l’information.» Et d’ajouter : «Les activités complémentaires de l’école — la musique, le sport comme le dessin — sont indispensables au développement des capacités, des compétences et des capacités de savoir et de savoir-faire des apprenants algériens.» Elle précise aussi que ces objectifs ne peuvent être atteints sans la conjugaison des efforts de tous par la création d’espaces sains qui permettront d’accorder les notes, de clarifier les concepts nécessaires pour tisser les liens entre la connaissance et la dimension de l’existence vers la concrétisation de l’amour du prochain et du pays chez nos enfants. Elle conclut son allocution en réaffirmant : «Ces activités constitueront un pont de communication et de fraternité aux couleurs de l’arc-en-ciel de notes pour un avenir commun à construire ensemble.» Le directeur de l’éducation, qui a procédé à l’ouverture du festival a, quant à lui, promis qu’aucun effort ne sera épargné pour que cette importante manifestation se déroule dans les meilleures conditions possibles. Une visite de sites historiques et touristiques pour les participants est inscrite au programme. S’agissant de la prestation individuelle, avec l’instrument el ûd, le premier prix a été décerné au jeune Boukerra Abderzak de Mostaganem, tandis que le deuxième a échu à Mohamed Zerari de Batna, à la guitare. Pour ce qui est de la prestation collective, le premier prix a été octroyé a un jeune de la ville de Miliana avec le prestigieux instrument el qanoun et un instrument de percussion. La Formation de Chlef, un trio, qui a joué du synthétiseur, du violon et d’un instrument à percussion, le prélude d’un récital de la renommée chanteuse égyptienne Oum Keltoum. Les premiers nommés ont reçu comme récompenses des appareils de téléphonie mobile et des tablettes. Les autres participants on reçu des présents symboliques. Karim O.
Sellal présent à Tunis pour la marche contre le terrorisme. Purée ! Encore la preuve flagrante que dès qu’il s’agit de terrorisme en Tunisie, des…
… Algériens sont directement impliqués.
Quoi ? Tata Louisa veut des élections anticipées ? Une autre personne aurait exprimé ce vœu que j’en aurais conclu à un complot ourdi contre notre beau, notre grand, notre riche, notre uni pays. Mais Tata, pas toi quand même ! Le monsieur est toujours en poste. Rappelle-toi ! Il a été élu pour un 4e mandat. Mais si, tu sais bien ! Ce 4e mandat pour lequel t’as autant sué, autant raclé ta gorge et éraillé ta belle voix grave à nous expliquer avec force moulinets des bras et des yeux que nous n’avions pas d’autres choix que de reconduire le monsieur au poste de commandement. Ah ! Voilà, je vois bien à ton regard que tu te souviens enfin. Tu ne peux donc pas nous demander aujourd’hui de voter de manière anticipée et de ranger le monsieur au placard ! ça mettrait notre si cher pays en danger. Quels dangers ? Et c’est toi ma Tata préférée qui me poses cette question ? Rappelle-toi là encore tous les dangers que tu as agités sous notre nez tremblant de peur : la main de l’étranger. Le printemps arabe frelaté et mixé dans les laboratoires du grand satan américain. Je n’ose croire qu’après avoir si bravement, si vaillamment défendu notre pays, avoir si courageusement fait barrage à toutes les tentatives mesquines et assassines de nous dicter une ligne de conduite, tu te rangeasses aujourd’hui aux côtés des déstabilisateurs. Non ! Je sais que tu ne le penses pas un seul instant. Le monsieur est en cours de mandat. Il doit aller jusqu’au bout. Et tu dois rester à ses côtés comme tu l’as été aussi constamment, aussi férocement, aussi assidument, aussi… aussi, mordant tous ceux qui évoquaient il y a quelques mois à peine, du bout de leurs lèvres, la possibilité d’une procédure d’empêchement, l’activation de l’article 88 et autres gadgets de la large panoplie déstabilisatrice dont dispose la perfide main de l’étranger. Non Tata ! Je ne te laisserai pas t’égarer en route, te renier ainsi. Ton combat a été tellement exaltant de soutien au monsieur qu’il ne mérite pas de finir ainsi, en lacis tortueux, en clapotis ridicules. Boutef’ un jour. Boutef’ toujours ! Hein, ma Tata ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
Quand le souffle d'In Salah enflamme Tunis Il faut être un peu kamikaze ou masochiste pour venir chanter les vertus de l’exploitation du gaz de schiste en plein Forum social mondial...
Manque de moyens humains et matériels La prise en charge dans certaines structures de santé est à la limite de la négligence. Les malades qui se présentent pour...
le procès se tiendra le 4 mai devant le tribunal de Blida
L’accusé Moumène Khalifa prêt au grand déballage
le 29.03.15 | 10h00
Huit ans après le grand déballage de 2007, le tribunal criminel près la cour de Blida s’apprête à être, pour la seconde fois, le théâtre de deux autres procès Khalifa, aux révélations fracassantes. En effet, selon des sources proches du dossier, Abdelmoumen Khalifa compte «lever le voile» sur de nombreuses zones d’ombre qui entourent toujours ce scandale du siècle. «Moumène a été très serein. Il a été très coopératif avec les autorités judiciaires.
Il a fait des révélations importantes, notamment sur la destination d’une partie de l’argent de sa banque, une manne dont auraient profité de nombreux hauts responsables de l’Etat, et qui n’ont pas été inquiétés à ce jour», affirment nos sources. Elles précisent que parmi les révélations, «Moumène s’est beaucoup attardé sur l’énigmatique agence Koléa de Khalifa Bank, impliquant directement l’actuel ministre de l’Intérieur, Tayeb Belaïz. Il aurait même insisté sur cette question, en faisant savoir, aux magistrats qui l’ont entendu après son extradition de la Grande-Bretagne, qu’il en fait une affaire de principe.
Ce qui a suscité la panique chez certains hauts responsables, surtout qu’il s’agit non seulement d’un ministre de souveraineté, mais également d’un homme très proche du Président et de son frère.
La décision de programmer le procès de Moumène reste vraiment énigmatique…». La crainte de voir ces deux procès se transformer en audience «de grands déballages publics» est légitime.
Les Algériens se marient moins et divorcentplus
le 29.03.15 | 10h00
Les Algériens ont de plus en plus de mal à se lancer dans la vie à deux, ils en sortent, par contre, de plus en plus facilement.
La dernière enquête de l’ONS révèle une légère baisse des mariages contractés, avec 386 422 en 2014 contre 387 947 en 2013, alors qu’ils étaient en constante hausse ces dernières années. A l’inverse, le volume des divorces a poursuivi son augmentation, avec 57 461 ruptures de mariage en 2013 contre 54 985 en 2012, alors qu’il n’y en a eu que 39 400 en 2000. Les Algériens se marient moins et divorcent plus, de quoi bouleverser la cohésion sociale, dont la famille est censée être la garante.
L’accès des femmes au marché de l’emploi, qui s’est accéléré ces 20 dernières années y est peut-être pour quelque chose. Puisque par le travail, elles investissent l’espace public et accélèrent les mutations sociales. Mais il y a bien d’autres facteurs. «L’Algérie change, socialement, politiquement, économiquement. L’Algérien ne sait plus où il va, il y a une perte de repères et un recul des valeurs», note Noureddine Hakiki, sociologue, pour qui, tous ces éléments peuvent expliquer la baisse des mariage et la hausse des divorces.
Les mariages ont, pourtant, connu une hausse continuelle ces dernières années, avec un pic de 7% en 2011, probablement lié aux pressions du Printemps arabe qui ont justement poussé le gouvernement à payer onéreusement la paix sociale et donc permis à des milliers de couples de profiter d’une embellie économique pour sortir du célibat.
Le fléchissement du nombre des mariages, noté par l’ONS en 2014, témoignerait-il également d’une baisse de ressources, puisqu’en Algérie, se marier coûte souvent cher ? «Pas forcément», répond encore M. Hakiki. «Avant, les Algériens ne dépensaient pas forcément beaucoup d’argent pour se marier, ni pour se loger. Ils vivaient selon leurs moyens», explique-t-il.
Plus que le mariage, ce sont les chiffres du nombre de divorces qui inquiètent le plus. De 2007 à 2011, le nombre de divorces a connu une hausse de 61%, passant de 34 123 à 55 490. La répudiation vient en première position. 106 614 femmes ont été répudiées en cinq ans.
En moyenne et par an, 5000 femmes ont recours au khol’ (Le droit de la femme de demander le divorce en payant une somme d’argent). Assiste-t-on à une remise en question de l’institution familiale, à une mutation ?
Bouredji Fella
Rapport annuel sur la démographie de l’ONS
La population algérienne dépasse le cap des 39 millions
le 29.03.15 | 10h00
La population algérienne est en hausse. «Elle comptait 39,5 millions d’habitants au 1er janvier 2015», a indiqué, hier, l’Office national des statistiques (ONS) dans son rapport annuel sur la démographie.
L’Office relève une augmentation puisqu’«en 2014, la population algérienne a connu un taux d’accroissement naturel de plus de 2,15% contre 2,07% en 2013, avec plus d’un million de nouvelles naissances vivantes». L’ONS explique que «cet accroissement est imputé essentiellement à une augmentation relativement importante du volume des naissances vivantes qui a dépassé, pour la première fois, le seuil d’un million, avec 1,014 million de naissances en 2014». Quant à la mortalité, elle est également en hausse.
«Le nombre de décès a aussi augmenté à 174 000 en 2014, contre 168 000 en 2013», avance l’ONS. L’Office ajoute qu’«entre 2000 et 2015, la population totale résidente est passée de 30,4 millions à 39,4 millions». Il prévoit un nombre de «la population algérienne à 40,4 millions au 1er janvier 2016».
Dans le détail, «les services de l’état civil ont enregistré, en 2014, une moyenne de plus de 2700 naissances par jour, contre 2600 en 2013». L’ONS présente également une répartition des naissances par sexe. Le rapport de «masculinité est de 104 garçons pour 100 filles». Ainsi, explique l’Office, «pour la structure de la population résidente en Algérie, la répartition par sexe montre que les hommes représentent 50,62% de la population contre 49,38% de femmes». L’organisme indique dans le même sillage que «l’indice de fécondité est revu à la hausse, puisque il passe de 2,93 enfants par femme en 2013, à 3,03 enfants en 2014». En ce qui concerne l’âge moyen à l’accouchement, il est de «31,3 ans en 2014, contre 29,5 ans en 1990». Le taux de mortalité infanto-juvénile a diminué. Cet indice exprime la probabilité pour un nouveau-né de vivre ou non avant d’atteindre l’âge de cinq ans. Il passe de «26,1% en 2013 à 25,6% en 2014 (27,1% pour les garçons et 23,9% pour les filles)».
L’ONS avance que «la population âgée de moins de cinq ans représentait, au 1er juillet 2014, une part de 11,6% (11,4% en 2013) alors que celle âgée de moins de 15 ans était de 28,4% (contre 28,1%)». Néanmoins, dans un tableau présentant la structure détaillée de la population, les moins de 29 ans représentent 55,2% et les 30/49 ans près de 30%.
S’agissant des personnes âgées de 60 ans et plus, le taux a aussi augmenté. Il passe de «8,3% en 2013, à 8,5% en 2014». Cette catégorie compte «3,334 millions de personnes».
Ce chiffre n’est pas à confondre avec le taux des 50/69 ans, qui est de l’ordre 12,5% de la population. L’ONS indique que «le taux brut des décès était de 4,39% en 2013, et 4,44% en 2014», toute en ajoutant que «l’espérance de vie est passée à 77,2 ans en 2014 contre 66,9 ans en 1990, soit un gain de 10 ans et 3 mois». Mais les femmes vivent en moyenne plus longtemps que les hommes, puisque, selon l’ONS, leur espérance de vie est de 77,8 ans, contre 76,6 pour le sexe masculin.
Bsikri Mehdi
Passeport biométrique: les délais de livraison réduits bientôt à une semaine
le 29.03.15 | 12h26
Les délais de livraison du passeport biométrique seront bientôt réduits à une semaine, ou à 10 jours au plus tard, a affirmé dimanche à Alger, le directeur général de la modernisation et des archives au ministère de l'Intérieur et des Collectivité locales, Abderrazak Henni.
M. Henni a expliqué que le retard accusé dans la délivrance du passeport biométrique est dû au "rush" enregistré en novembre et décembre derniers dans les daïras, assurant que cette situation sera bientôt "réglée".
Relevant qu'à ce jour, le passeport est remis dans des délais allant de 15 à 20 jours, M. Henni, qui intervenait sur les ondes de la chaîne 3 de la Radio algérienne, a souligné qu'entre 22.000 et 25.000 passeports biométriques sont confectionnés par jour et que 4.500.000 ont déjà été livrés.
Il a indiqué, en outre, que les passeports seront renouvelables même au delà du 24 novembre 2015, date à laquelle les anciens passeports ne seront plus valables.
Il a, par ailleurs, fait remarquer qu'une nouvelle disposition a été prise en vertu de laquelle, les parents ne seront plus obligés de présenter leurs enfants de moins de 12 ans à la daïra. Une photo classique qui sera scannée suffira pour leur demande de passeport biométrique, a-t-il expliqué.
Interrogé sur les difficultés rencontrées par la communauté algérienne vivant à l'étranger quant à l'établissement du passeport biométrique, M. Henni a affirmé que "les retards enregistrés sont souvent dus à la prise d'empreinte ou de la photo".
Le responsable a annoncé que dans une semaine, un site web sera lancé pour permettre aux citoyens de suivre l'acheminement de leur dossier de passeport biométrique.
Concernant la carte d'identité nationale biométrique, le représentant du ministère de l'Intérieur a indiqué que "tout est fait pour être dans les délais".
Pour le permis de conduire, M. Henni a relevé que "le travail a commencé" mais, que "le premier permis de conduire biométrique ne sera pas délivré avant l'année 2016", ajoutant que le fichier national du permis de conduire "sera finalisé dans un mois" et qu'un fichier national existait déjà pour la carte grise.
El Watan avec APS
Des centaines de Tunisiens étaient dans les rues de Tunis ce dimanche 29 mars pour rendre hommage aux victimes de l'attentat du musée du Bardo et dire non au terrorisme. François Hollande ainsi que d'autres personnalités politiques feront partie du cortège. Le président de la République français "s'entretient actuellement à l'aéroport avec le Premier ministre du gouvernement tunisien. Il va venir au musée du Bardo, où le 18 mars, 22 personnes ont été assassinées par des terroristes, et il y aura une cérémonie commémorative", rapporte Renaud Bernard.D'autres personnalitésUne manifestation contre le terrorisme se déroulera un peu plus tard dans l'après-midi, "il y aura d'autres personnalités françaises, Claude Bartolone, le président de l'Assemblée nationale, ou encore Bertrand Delanoë, l'ancien maire de Paris, tous les deux très attachés à la Tunisie parce qu'ils y sont nés", poursuit le journaliste de France 2 en direct de Tunis.666666
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