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Réalisation des programmes AADL : L’Etat a-t-il menti ?
le 30.03.15 | 10h00
Un groupe de souscripteurs du programme de logement AADL 2001-2001 devrait se rassembler ce matin devant la direction de l’Agence à Saïd Hamdine (Alger).Les protestataires exigeront la fixation d’une échéance pour le paiement de la deuxième tranche du montant du logement (5%). «Nous allons exiger qu’on nous fixe un échéancier de paiement de la deuxième tranche. Nous avons trop attendu lorsque l’on sait que le premier virement a été fait le 5 mai 2013, soit il y a près de deux ans», précise un des organisateurs de ce énième rassemblement des souscripteurs de l’ancien programme appelé AADL 1.
Le directeur général de l’AADL, Lyes Benidir, a déclaré, en début d’année, que jusqu’à fin 2014 plusieurs projets de réalisation de 106 373 logements de type location-vente, destinés aux souscripteurs du programme 2001-2002 ont été lancés. Selon lui, l’opération de distribution sera lancée à partir du deuxième semestre de 2015 et s’achèvera à la fin 2016.Les dernières déclarations du ministre de l’Habitat, Abdelmadjid Tebboune, n’ont pas rassuré les postulants à cet ancien programme qui sont au nombre de 104 000, dont 78 000 dans la seule wilaya d’Alger. Selon le ministre, l’envoi des convocations se fera en fonction de la livraison des logements. «M. Tebboune a expliqué que ce n’est qu’une fois que le chantier aura atteint un taux d’avancement de 70% que les postulants seront convoqués pour payer la deuxième tranche. Mais il s’avère que les chantiers lancés traînent toujours.Le plus avancé, au pôle urbain de Ouled Fayet, est à seulement 25% de taux de réalisation. Le ministre a parlé d’en finir avec la crise du logement en 2018. Comment compte-t-il s’y prendre ? Lorsque l’on voit le rythme des travaux, on ne peut qu’être sceptique», estime un souscripteur à l’ancien programme, faisant remarquer que la date de juin avancée pour l’envoi des ordres de virement est «irréalisable», si l’on s’en tient aux déclarations du ministre.Le désarroi des postulants du programme AADL 1 est grand : certains demandeurs n’ont pas reçu leur convocation pour le paiement alors que d’autres attendent désespérément les résultats d’un recours. «Mon dossier a été rejeté, vu le montant de mon salaire inférieur à la somme exigée de 24 000 DA. Ma situation a changé et j’ai déposé un recours avec le nouveau salaire», relève un demandeur de ce programme qui attend depuis 6 mois l’«arbitrage» sur le recours envoyé via EMS Birtouta.Les membres du collectif des anciens souscripteurs, qui glanent leurs informations, souvent infondées, sur les réseaux sociaux ou même dans la presse, s’indignent de l’absence de transparence dans la gestion de leurs dossiers. «Le directeur de l’AADL, M. Benidir, ne reçoit jamais les représentants des souscripteurs. Le dialogue a été interrompu. La communication sur les programmes, leur avancement et les délais des chantiers ainsi que l’emplacement des sites est absente», signale un des représentants des souscripteurs.Paroles, paroles !Le désarroi quant au «sérieux» du programme AADL n’affecte pas seulement les anciens demandeurs du programme 2001-2002. Quelque 400 000 souscripteurs ont reçu leur ordre de virement, sur un total de 700 000 inscrits.Aucune date n’est fixée pour le payement de la deuxième tranche. L’AADL, qui a vu son organigramme révisé ces dernières semaines, fait face à plusieurs problèmes persistants et ne pourrait pas en toute logique répondre à la forte demande : absence de foncier et manque d’entreprises de réalisation nationales compétentes, lourdeurs bureaucratiques, organisation interne lourde, etc.Outre les logements restants de son programme de 230 000 unités, l’AADL prévoit le lancement de 400 000 logements dans le cadre du programme quinquennal 2015-2019. Son plan de charge passe à 630 000 logements avec une moyenne de 105 000 unités à lancer annuellement durant le quinquennat 2015-2019, selon des chiffres du ministère de l’Habitat.Jusqu’a fin décembre 2014, sur les 230 000 logements prévus par le programme lancé en 2013, l’AADL n’a pu entamer la réalisation que de 96 000 seulement, dont 76 000 en 2013 et 20 000 en 2014, soit seulement 41% du programme. Pour réaliser ces objectifs, note-t-on, cet organisme déléguera les Offices de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de certaines wilayas pour prendre en charge ces projets de logements du programme location-vente.Les soucis de l’Agence pour répondre à la forte demande des souscripteurs contredisent les assurances de sa tutelle et de son directeur, en poste depuis plus de 2 ans et dont des rumeurs persistantes annonçaient le limogeage et le remplacement par un ancien directeur général de l’OPGI de Tiaret. «A partir du moment où un souscripteur a été déclaré éligible à l’octroi d’un logement, le délai d’attente sera d’environ 24 à 34 mois pour prendre possession de ses clés», a annoncé la main sur le cœur M. Benidir.Alors que le ministre parlait du lancement du programme AADL 3, avant de se rétracter, ni la partie restante du premier programme de 2001-2002 ni le deuxième lancé en 2013 ne devraient être pris en charge dans l’immédiat ou même dans les mois à venir. A Alger, plusieurs sites accueillent le programme de location-vente : Ouled Fayet, avec ses quatre pôles, Aïn El Malha (Aïn Naâdja), Sidi Abdallah, etc.Sur place, les travaux de réalisation sont presque à l’arrêt. Les milliers de souscripteurs risquent d’attendre plusieurs années encore pour avoir leurs clefs. Le gouvernement, qui a rassuré les Algériens sur le maintien des programmes de logement (déclaration de M. Tebboune en fin d’année dernière), n’a pas adopté le langage de la vérité. Le ministre de l’Habitat continue de «réconforter» les milliers de souscripteurs alors que la situation de son secteur est catastrophique : des programmes sont lancés sans être concrétisés, l’argent des Algériens est collecté mais sans but apparent, etc.Créée en 1991, l’AADL, établissement sorti de force de sa vocation d’origine en 2001, est soumise à une forte pression : le changement de l’organigramme ne devrait pas lui permettre de relever les grands défis qui l’attendent. Le mécontentement des souscripteurs ira crescendo dans les prochains mois ou même semaines.Contacté par El Watan, Lyes Benidir n’a pas souhaité répondre, se contentant de nous renvoyer à la direction de communication du ministère de l’Habitat. Cette dernière est aux abonnés absents.
La gestion AADL, l’autre scandale
Les résidants des sites AADL souffrent de la mauvaise gestion. Alors que des charges sont payées rubis sur l’ongle, les colocataires désabusés font face à plusieurs problèmes : dégradation du bâti et des parties communes, insalubrité, pannes récurrentes des ascenseurs, absence de concierges, manque d’espaces de loisirs ou même d’équipements de proximité, etc.La filiale Gest-Immo est mise en cause dans des affaires et pointée du doigt par le premier responsable du secteur, M. Tebboune.Du nouveau se profilerait à l’horizon. Une direction adjointe chargée de la gestion immobilière est créée à la faveur du nouvel organigramme annoncé par le ministère de l’Habitat. Cette direction doit contrôler l’activité de l’organisme de gestion du parc immobilier par l’élaboration et la mise en œuvre des règles d’entretien et de maintenance de ce parc, permettant de résoudre les problèmes de sécurité, d’hygiène et des ascenseurs que connaissent actuellement les cités AADL, annonce-t-on.Cela n’est guère suffisant : au manque d’organisation des colocataires, s’ajoute l’absence d’un bon organisme gestionnaire. L’AADL peut-elle construire, gérer, arbitrer ? Le doute est permis.
Nadir Iddir
L'Algérie va réviser son budget face à la baisse des prix du pétrole, selon Sellal
le 30.03.15 | 13h41
L'Algérie va réviser son budget pour l'année en cours afin de limiter l'impact de la baisse des prix du pétrole qui lui rapporte plus de 95% de ses recettes, a annoncé lundi son Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
La Loi de finances complémentaire "comprendra des décisions et des mesures visant à assurer une meilleure maîtrise du commerce extérieur à travers la lutte contre la corruption et la fraude dans le financement des importations et à mettre fin à l'anarchie qui caractérise cette activité", a expliqué M. Sellal lors d'une conférence à Alger. En outre, elle "va permettre aux autorités publiques de mieux maîtriser les importations", a ajouté M. Sellal. La loi de finances 2015, promulgué fin décembre, prévoit des recettes budgétaires de 46,846 milliards d'euros et des dépenses publiques de 88,581 milliards, soit un déficit budgétaire de 41,733 milliards d'euros) équivalent à 22,1% du produit intérieur brut (PIB). Pour faire tourner son économie fortement dépendante des hydrocarbures, le pays prévoit aussi des importations pour un montant de 65 milliards de dollars qui vont pousser le gouvernement à puiser dans les réserves de change en raison de la baisse des prix du pétrole. La facture des importations a plus que triplé en 10 ans.L'Algérie achète à l'étranger principalement des biens d'équipements, des produits alimentaires et des médicaments. La Chine, avec 7,44 milliards de dollars, a conservé en 2014 la première place de fournisseur de l'Algérie, devant la France (5,89 mds), suivie de l'Espagne (4,60 mds), de l'Italie (4,54 mds) et de l'Allemagne (3,44 mds).
APS
Tunis a vibré aux cris des dizaines de milliers de manifestants : Grande démonstration populaire contre le terrorisme
le 30.03.15 | 10h00
Jamais les Tunisiens n’ont été aussi nombreux à investir la rue. Des dizaines de milliers de citoyens ont répondu à l’appel de la grande manifestation contre le terrorisme.
Un heureux hasard a fait que cette démonstration populaire coïncide avec la réussite spectaculaire, la veille, d’une opération des forces de l’ordre et de l’armée tunisienne contre les terroristes de la brigade Okba Ibn Nafaâ, embusqués dans un maquis du mont Chaâmbi. Leur chef, l’Algérien Lokman Abou Sakhr et 8 de ses disciples ont été tués dans une embuscade à Gafsa.Il s’agit du plus grand succès sur le terrain contre le terrorisme depuis l’avènement de ce fléau en Tunisie en mai 2011 à Rouhia.Du boulevard 20 Mars à la place Bab Saâdoun et à celle du Bardo, la ville était hier en fête. Des dizaines de milliers de Tunisiens, les femmes en tête, ont participé à la marche pour exprimer leur opposition au terrorisme.La scène rappelle plutôt une kermesse. Des familles entière sont venues pour déclarer leur amour à la Tunisie de la tolérance et contre la haine véhiculée par les terroristes. «Je suis venue avec mes filles et mes petits-enfants pour défendre notre droit à la vie, que les terroristes essaient de nous confisquer», dit Aïcha, la soixantaine passée, les cheveux biens soignés. «Je suis contre le terrorisme», crie le petit Fayçal, âgé d’à peine huit ans et drapé du drapeau tunisien.Comme Aïcha, il y avait des centaines de familles qui ont envahi la place du Bardo. La quasi-totalité de la classe politique était également présente, à part le Front populaire de Hamma Hammami qui conteste la présence des islamistes d’Ennahdha dans une manifestation contre le terrorisme. «C’est Ennahdha qui a encouragé le développement du fléau terroriste pendant la gouvernance de la troïka», explique le député Mongi Rahoui pour justifier leur boycottage d’une telle manifestation. «Nous ne pouvons manifester aux côtés de personnes sur lesquelles pèsent des doutes de compromission avec le terrorisme», ajoute-t-il.Front uni
Crash A320 :«Ouvre cette foutue porte !»
le 30.03.15 | 10h00
Ouvre cette foutue porte» a supplié le commandant de l’Airbus A320 de Germanwings à son copilote, enfermé dans le cockpit de l’appareil qu’il précipitait sur les Alpes alors que les passagers hurlaient une poignée de minutes avant la catastrophe. Ces éléments, issus de la boîte noire qui enregistrait les sons à l’intérieur du cockpit, ont été dévoilés par Bild am Sonntag, l’édition dominicale du quotidien allemand à gros tirages Bild. Dans la nuit de mercredi à jeudi, le New York Times avait le premier évoqué ces enregistrements, affirmant que le pilote était sorti du cockpit et n’avait pu y revenir.Le procureur de Marseille avait ensuite confirmé que ces enregistrements montraient que le copilote, Andreas Lubitz, avait verrouillé la porte du cockpit après la sortie momentanée du commandant de bord, puis déclenché la descente de l’avion.Andreas Lubitz semblait souffrir de problèmes psychiatriques et s’inquiétait des conséquences de ses problèmes de santé pour sa carrière, selon des révélations de plusieurs médias. Les enquêteurs privilégient la piste d’un acte volontaire du copilote qui n’aurait pas dû voler le jour du drame en raison d’un arrêt maladie.Bild détaille pour la première fois dimanche les échanges entre Lubitz et le commandant de l’appareil. Selon le journal, les 20 premières minutes du vol sont l’occasion d’échanges banals et techniques entre le pilote, Patrick S., et Andreas Lubitz. Le commandant explique notamment à ce dernier qu’il n’a pas eu le temps d’aller aux toilettes au départ, à Barcelone. A 10h27, le pilote demande à Lubitz de préparer l’atterrissage à Düsseldorf (ouest de l’Allemagne).Ce dernier prononce quelques mots : «J’espère», «On verra». Le commandant sort ensuite pour aller aux toilettes. Peu après, l’appareil amorce la descente vers le massif montagneux. Quelques minutes plus tard, on entend un «claquement fort», comme si quelqu’un essayait de rentrer dans le cockpit, rapporte Bild. Puis, la voix du pilote : «Pour l’amour de Dieu, ouvre la porte !» En arrière-fond, les passagers commencent à crier.Le pilote essaie ensuite d’attaquer la porte à la hache. Puis, il crie : «Ouvre cette foutue porte !» Vers 10h40, l’Airbus touche une montagne alors qu’on entend les cris des passagers. Ce sont les derniers bruits sur l’enregistrement, relate Bild. L’appareil percute de plein fouet un versant à 700 km/h et est instantanément pulvérisé avec ses 150 occupants.
Sommet de Charm el Cheikh de la Ligue Arabe
Accord de «principe» sur la création d’une force militaire conjointe
le 30.03.15 | 10h00
Les chefs d’Etat de la Ligue arabe ont annoncé, hier à Charm El Cheikh, en Egypte, l’«accord de principe» de créer une force militaire conjointe pour combattre les «groupes terroristes», rapporte l’AFP. Pour ce faire, ils se sont donné quatre mois pour s’accorder sur ses modalités et sa composition.
Une commission de hauts responsables de chaque Etat membre, sous la supervision de leurs chefs d’état-major, aura un mois pour présenter des recommandations sur la composition de la force, ses objectifs, ses modalités de mise en œuvre et son budget. Puis ces recommandations devront être entérinées dans les mois à venir par les ministres de la Défense, selon la résolution adoptée à Charm El Cheikh. Cependant, il n’est pas précisé si cette force, une fois constituée, interviendra au Yémen. «Ce qui est important aujourd’hui, c’est qu’une décision majeure a été prise, au regard de tous les troubles dont souffre le monde arabe, des défis sans précédent posés par des groupes terroristes», a indiqué le secrétaire général de la Ligue, Nabil Al Arabi.Sachant qu’une coalition de 9 pays arabes, dirigée par l’Arabie Saoudite, bombarde, au Yémen, les positions de la milice des Houthis qui occupent une grande partie du pays. Pour l’organisation panarabe, la constitution d’une force conjointe est un «besoin pressant» pour faire face à l’EI en Irak et en Syrie et la progression de ce groupe en Libye et dans le Sinaï égyptien. Mais il a fallu la montée en puissance des Houthis et la crainte de voir l’Iran étendre son influence dans la région pour que les dirigeants arabes lancent l’idée de créer une force conjointe.Réserves et dissensionsUne telle initiative laisse néanmoins planer des réserves et dissensions. D’autant que chaque pays concerné doit prendre en considération ses intérêts. Samedi dernier, le ministre des Affaires étrangères irakien, Ibrahim Al Jaafari, a indiqué que son pays «avait des réserves concernant la formation de cette force, car il n’y a pas eu d’études préliminaires».La priorité de l’Egypte est de combattre les djihadistes, notamment au Sinaï. Quant à Riyad, vouloir contrecarrer l’influence de l’Iran dans la région constitue sa préoccupation prioritaire. En plus, les rapports entre les six monarchies du Golfe sont marqués par une méfiance réciproque. Regroupés au sein du Conseil de coopération du Golfe (CCG), ces pays — l’Arabie Saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis, le Koweït, Oman et le Qatar — voient leurs divergences sur différentes questions régionales irréconciliables.Le 5 mars 2014, trois pays membres du CCG, l’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis et Bahreïn, ont décidé de rappeler leurs ambassadeurs respectifs à Qatar. Dans un communiqué rendu public le même jour, les trois pays indiquaient avoir «fourni de grands efforts pour négocier avec le Qatar à tous les niveaux et pour arriver à une politique commune» et «garantir les principes de non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats membres» du CCG.Ils ont demandé aussi à leur voisin «de ne soutenir aucun mouvement dont le but est de menacer la sécurité et la stabilité des Etats membres».En fait, les trois pays reprochent à leur voisin qatari de soutenir la confrérie des Frères musulmans considérée comme un danger pour leur sécurité. Riyad et Abu Dhabi ont approuvé le coup d’Etat de l’armée égyptienne du 3 juillet 2013, qui a provoqué la chute du président islamiste Mohamed Morsi. Contrairement au Qatar qui l’a condamné. Deux membres du CCG n’ont pas signé le communiqué.Il s’agit du Koweït, qui a tenté des médiations entre Riyad et Doha, mais ne souhaite pas aller plus loin et Oman, qui se méfie des ambitions hégémoniques de Riyad dans la région. Lors du sommet du CCG en décembre, Mascate a refusé de soutenir le projet d’union des pays arabes du Golfe initié par Riyad pour se protéger d’éventuelles révoltes.Outre la méfiance des ambitions hégémoniques du royaume wahhabite dans la région, Oman critique sa dimension ethnique et confessionnelle. Il s’agit d’une coalition arabe sunnite dirigée contre l’Iran perse et chiite. Pour Mascate, intégrer ce projet signifie soutenir Riyad contre Téhéran et remettre ainsi en cause sa politique de bon voisinage et d’échanges de part et d’autre du détroit d’Ormuz. Se ranger aux côtés de Riyad serait en outre cautionner la fracture confessionnelle entre sunnites et chiites qu’entretient l’hostilité de l’Arabie Saoudite à l’égard de l’Iran, avec les conséquences que vivent l’Irak, la Syrie, le Liban et le Yémen.Les propos du ministre omanais des Affaires étrangères, Youssef Ben Alaoui, le 7 décembre 2013, lors du Forum sur la sécurité régionale à Bahreïn, contre le projet saoudien d’union des pays arabes du Golfe, ont conduit à son gel. «Nous sommes contre l’union des pays du CCG», avait-il déclaré à cette occasion.
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