En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des services et offres adaptés à vos centres d'intéréts.
Corruption, détournement de biens publics, abus de confiance et association de malfaiteurs. Soixante-quinze accusés appartenant au système Khalifa seront à nouveau jugés par le tribunal criminel de Blida à partir de mercredi, car la défense et le ministère public se sont pourvus en cassation. El Watan Week-end vous récapitule ce qu’il faut savoir de l’affaire.
Le secteur de la communication en Algérie va connaître une nouvelle phase de structuration, à travers la promulgation de la loi sur l’audiovisuel, dont l’examen et l’adoption sont prévus durant l’actuelle session parlementaire....
L’avocat de la cause algérienne s’est éteint hier à l’âge de 90 ans. Jusqu’à la dernière minute d’une vie riche, Amar Bentoumi n’a pas cessé de réagir à toute atteinte de la mémoire collective, au combat du peuple algérien, et à son histoire. Amar Bentoumi, enfant du peuple, un kabyle de Constantine, a trouvé à Alger dans les années trente, accueil et soutien pour suivre ses études et s’engager tôt sans dans le combat politique au sein du PPA-Mtld, avant d’en être le défenseur dans les tribunaux coloniaux. ...
La création d’emplois et la promotion de l’investissement privé dans les wilayas du Sud sont toujours au centre de l’actualité socioéconomique nationale. ...
Par Karima MokraniEn réponse aux plaintes citoyennes et aux questions des parlementaires concernant les mesures liées aux concours et aux examens de recrutement aux différents ...
Pour faire face à la facture d’importation de médicaments et d’équipements médicaux, de plus en plus salée, l’exécutif a adopté une série de mesures ces dernières années....
De notre corresponadnt à Constantine Nasser hannachi Le projet d’étude de l’aménagement Urbain d’El Menia est confié au Groupe canadien EXP. Lemay, qui a décroché le marché ...
Par Amar Rafa La secrétaire générale du parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a accusé des partis et personnalités politiques de vouloir instrumentaliser la question du chômage ...
L’organisation et le fonctionnement des commerces en Algérie ont toujours été au centre des critiques en raison notamment, du non respect des horaires de travail. Pendant les jours fériés et les fêtes annuelles, les consommateurs se retrouvent livrés à eux même et obligés de se débrouiller pour acquérir le pain, le sachet de lait ou les besoins les plus urgents comme les médicaments. ...
Par Ghada HamroucheAprès avoir déclaré à Rabat l’urgence de trouver une solution à la question sahraouie, l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU au Sahara ...
Les oppositions de propriétaires terriens constituent «un obstacle qui hypothèque la réalisation de nombreux projets de développement» dans plusieurs communes de la wilaya de Boumerdès, a indiqué le wali, Kamel Abbes....
La voix tonitruante s’est éteinte après avoir tonné dans les tribunaux coloniaux
Maître Amar Bentoumi, le défenseur des causes justes
Photo : S. Zoheir
Par Abdelkrim Ghezali
L’avocat de la cause algérienne s’est éteint hier à l’âge de 90 ans. Jusqu’à la dernière minute d’une vie riche, Amar Bentoumi n’a pas cessé de réagir à toute atteinte de la mémoire collective, au combat du peuple algérien, et à son histoire. Amar Bentoumi, enfant du peuple, un kabyle de Constantine, a trouvé à Alger dans les années trente, accueil et soutien pour suivre ses études et s’engager tôt sans dans le combat politique au sein du PPA-Mtld, avant d’en être le défenseur dans les tribunaux coloniaux. Dès les années quarante, le jeune militant et avocat s’est illustré à travers sa parfaite maîtrise des lois françaises pour en exploiter les failles et les contradictions pour les retourner contre les accusateurs des militants nationalistes. Si les procès colonialistes étaient une parodie de justice, Amar Bentoumi transformait à chaque occasion, la salle d’audience en une tribune pour faire entendre la voix des opprimés, des colonisés, des oubliés de l’histoire. Sa voix tonitruante a longtemps tonné dans les tribunaux coloniaux mais aussi dans des conférences internationales sur le droit des peuples, les droits humains et les injustices des systèmes coloniaux.
++
APN Des ministres passent à l’oral
L’Assemblée populaire nationale a consacré, jeudi, une séance plénière aux questions orales des députés aux membres du gouvernement. Environnement, emploi, formation professionnelle et communication, les élus nationaux tentent de faire réagir l’exécutif sur des sujets précis, qui concernent généralement ...Suite
L’Assemblée populaire nationale a consacré, jeudi, une séance plénière aux questions orales des députés aux membres du gouvernement. Environnement, emploi, formation professionnelle et communication, les élus nationaux tentent de faire réagir l’exécutif sur des sujets précis, qui concernent généralement les circonscriptions où ils ont été élus. Pour les ministres, les séances de questions orales sont toujours l’occasion de mettre en avant leurs réalisations, en s’appuyant souvent sur des données invérifiables. Jeudi, Amara Benyounès nous a appris qu’il est en phase de réussir à nettoyer le pays tandis que Mohamed Saïd promet que l’Etat se prépare à mieux communiquer. T. H.
AMARA BENYOUNÈS : «5 000 décharges anarchiques» éradiquées en 6 mois» Au lendemain de sa nomination à la tête du département de l’environnement, Amara Benyounès s’était engagé à «nettoyer l’Algérie». Ce ministre semble bien parti pour remporter ce challenge. Jeudi, en réponse à des questions orales de députés, Amara Benyounès a annoncé avoir éradiqué «5 000 décharges anarchiques » et collecté «4 millions de tonnes de déchets» en moins de 6 mois. Selon lui, certaines décharges ont même été réhabilitées en centres d’enfouissement technique ou en décharges contrôlées. Le programme national développé par son département prévoit l’élaboration de 1 223 plans d’orientation de communaux de gestion des déchets ménagers. Sur un autre sujet, Amara Benyounès a reconnu que la réalisation des villes nouvelles de Boughezoul et de Bouinan accusait un «retard important».
MOHAMED SAÏD : «Une feuille de route pour la communication institutionnelle» Les défaillances des pouvoirs publics en matière de communication font encore réagir. Jeudi, le ministre de la Communication a une nouvelle fois été interpellé à ce sujet. Mohamed Saïd a annoncé l’organisation d’un séminaire au début du mois de juin afin de tracer «une feuille de route pour pallier le déficit accusé en matière de communication institutionnelle ». Citant le cas de la prise d’otages de Tiguentourine, le ministre a mis en avant «la nature de l'attaque terroriste perpétrée dans un lieu et contexte ouvert à toutes les éventualités nous ont imposé, dès les premières heures, la prudence dans la diffusion des informations dans le but de préserver la vie des otages». Mais depuis, une série «de mesures relatives notamment à l'organisation de la communication institutionnelle» ont été prises par les pouvoirs publics. Répondant à une autre question sur la nécessité de créer des postes de correspondants de l’ENTV à l’étranger, Mohamed Saïd a révélé que des mesures sont actuellement en cours d’étude. «Ce vide sera comblé d’ici la fin de l’année», a-til dit en précisant que l’ouverture de ces postes passe par la modification des statuts de la télévision. Le ministre de la Communication a également fait état de l’élaboration d’un programme d’ouverture de 14 bureaux d’Algérie Presse Service à l’étranger.
TAYEB LOUH : «Avantages fiscaux pour l’emploi dans le Sud» Le ministère du Travail, de l’Emploi de la Sécurité sociale étudie de nouvelles formules pour encourager la création d’emplois dans le sud du pays. «Une réflexion est en cours actuellement pour l'institution de nouveaux avantages fiscaux et para-fiscaux pour encourager les entrepreneurs à investir dans les grands projets de développement qui accusent un retard de réalisation dans les wilayas du Sud», a expliqué à la presse Tayeb Louh en sortant de l’hémicycle. Selon lui, ces mesures font suite à des «préoccupations » exprimées par les walis de cette région. Face aux députés, le ministre du Travail avait par ailleurs indiqué que 86% des emplois de la Fonction publique durant l’année 2012 étaient des postes permanents. L’effectif de fonctionnaires au terme de l’année 2012 s’élevait à 1 913 254 travailleurs. Mais pour Tayeb Louh, la lutte contre le chômage «ne doit pas reposer sur la Fonction publique mais sur l'économie qui encourage l'investissement créateur de richesses et, partant, d'emplois».
MOHAMED MEBARKI : «De nouvelles spécialités dans la formation agricole» Les filières agricole et agro-alimentaire sont actuellement concernées par 52 programmes de formations. Le ministre de la Formation professionnelle a indiqué, jeudi, qu’il existait une nomenclature spécifique aux métiers de ces deux secteurs d’activité. Il citera à titre d’exemple les formations dans le «jardinage, l'apiculture et l'élevage de chevaux» qui ont été créées pour répondre aux besoins exprimés dans certaines régions. «Le nombre des spécialités liées aux secteurs de l'agriculture et de l'agroalimentaire a été revu à la hausse dans les programmes de formation, passant de 19 spécialités en 2007 à 52 en 2013», a indiqué Mohamed Mebarki en réponse à un député de la wilaya de M’sila. Dans cette wilaya, le ministre a expliqué qu’un des 7 nouveaux instituts en cours de réalisation sera destiné aux spécialités agricoles. APS et T. H.
Le groupe pharmaceutique public Saidal se dotera de trois nouvelles unités de production de médicaments génériques. Les contrats de réalisation ont été signés ce jeudi à Alger, en présence du ministre de la Santé et de celui de l’Industrie, de la Petite et Moyenne entreprise et de la Promotion de l’investissement. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Saidal investit 100 millions d’euros pour la réalisation de trois nouvelles usines de médicaments génériques de toutes les classes thérapeutiques, soit plus de 30 millions d’euros pour chacune. Implantées à Cherchell (Tipasa), à Constantine et à El- Harrach à Alger, les trois unités seront respectivement réalisées par les entreprises italienne Bonatti, espagnole EMTE et algérienne SOFTAL. Leur mise en œuvre est prévue pour 2014 et 2015. Selon le président-directeur général de Saidal, Derkaoui Boumediène, ces nouvelles unités permettront d’«augmenter la capacité de production de médicaments du groupe Saidal de 75% et aussi de créer de l’emploi dans ces régions». Rappelant les contrats signés par Saidal en 2012 avec les laboratoires danois Novo Nordisk pour la production d'insuline à l'usine de Constantine et la société émiratie, pour la production d'anticancéreux à Sidi Abdallah, il annonce que son groupe prévoit prochainement, le lancement d’appels d’offres pour la réalisation d’une 4e usine du médicament générique à Annaba, d’un centre de recherche et développement et d’un laboratoire bioéquivalence. De son côté, le ministre de la Santé, Abdelaziz Ziari, a assuré que la signature de ces trois contrats est synonyme des efforts consentis par l’Etat pour la promotion de l’industrie pharmaceutique en Algérie. Il estime que cette démarche vise également à renforcer la production nationale en matière de médicaments et permettra ainsi d’atteindre les 70% dans les prochaines années. Pour sa part, le ministre de l’Industrie, Cherif Rahmani, qualifie ces contrats de «grand détour» pour la réforme de l’industrie nationale. «Ce partenariat permettra d’élever la production nationale en matière de médicaments génériques et réduire ainsi la dépendance de l’Algérie, de l’importation de ces produits», dit-il. R. N.
Quel bonheur ! Depuis une semaine, plus d’école, plus de devoirs et plus de leçons à potasser. Les chérubins ont jeté cartables et tabliers pour se ruer vers les grands espaces respirer un bol d’air et s’éclater. Parcs et jardins publics sont envahis. Papas et mamans ont du mal à contenir ces énergies débordantes. Les gamins, déchaînés, sautent, courent, crient ne prêtant aucune attention aux recommandations des parents. Assise sur un banc, à l’ombre d’un arbre du Jardin d’essais, une maman surveille son enfant. - Attention Wassim, ne grimpe pas à l’arbre, tu risques de tomber, et surtout ne cours pas trop vite, tu vas glisser. Wassim, plongé dans son bonheur, ne l’entend pas. Il explore, furète, hume. Il aperçoit un chat caché dans les buissons, il approche à petits pas pour caresser l’animal. Farouche, le félin s’enfuit. Wassim le suit. Il découvre un endroit féerique, juste à quelques mètres de sa maman. Un arbre immense, aux branches gigantesques d’où tombent des lianes. Wassim est subjugué, les scènes du film de Tarzan défilent dans sa tête. Ça y est, il a trouvé son coin rêvé. Il s’y installe, évalue le végétal et surtout la distance qui le sépare des lianes. «Trop hautes pour moi, je n’y arriverai jamais.» Il se contentera du calme et de la beauté de l’endroit. Il décide alors de se construire un tipi. Il ramasse quelques branchages et entame son œuvre. Sa maman, en pleine palabre avec une autre locataire des lieux, a baissé la garde. «Oh ! mon Dieu, je ne vois plus mon petit.» Elle se lève affolée, crie à tue-tête son nom, court dans tous les sens, attire la foule, qui, inquiète, essaye de rassurer la maman. Les langues se délient «avec ce qui se passe ces derniers temps, il faut être vigilant.» «On n’a pas idée de laisser son fils seul dans cette immense forêt.» La maman, répète : «Non ce n’est pas possible, pas ça. Non, il ne doit pas être loin.» Wassim est réveillé de son joli rêve, il entend la voix de sa maman qui est juste près de lui. Il sort de sa cachette ; elle sursaute en le voyant. Elle le prend brusquement par le bras et le secoue - «Tu m’as donnée la trouille de ma vie. Qu’est-ce qui t’a pris de te cacher là ? - Mais maman je ne suis plus un bébé, j’ai 10 ans, et puis j’étais juste à quelques mètres de toi. - Eh bien, puisque c’est ainsi, on rentre à la maison.» Wassim n’en croit pas ses oreilles. - Maman, ne me dis pas que tu pensais qu’on m’avait volé. Avec tous ces agents de sécurité qui rôdent…
Par Maâmar Farah L'Algérie produit 1,2 million d'hectolitres de bière par an. C'est énorme par rapport au nombre de bars encore en activité. Cela veut dire que la majorité des buveurs nationaux sont des hypocrites. Là où vous vous arrêtez, sur une route nationale ou un chemin communal, cannettes et bouteilles vides en abondance témoignent de leur passage. Mais les autorités aussi sont hypocrites : en fermant les bars, elles encouragent le commerce informel et sont directement responsables des centaines d'accidents entre les villes- Kaboul et les rares endroits où la bière nationale n'est pas prohibée comme Alger, Annaba, Béjaïa et Oran. Quand je vois l'alcool couler à flots sur les tables officielles de certains hôtels cinq étoiles d'Alger, je me pose la question de savoir pourquoi les policiers et les gendarmes de mon douar s'acharnent sur le pauvre Fouies qui, contrairement à Chakib Khelil, propose sur le marché un produit authentiquement algérien et à un prix concurrentiel ! maamarfarah20@yahoo.fr
«Ton tonton Lekhmissi est responsable de la dégradation de l'environnement : en 10 années, il a jeté 30 000 cannettes dans la nature ! Sans compter les 600 bouteilles de jus consommées par Sihem Lavabo qui lui tient compagnie, depuis peu, dans la petite Maruti que j'ai achetée en vendant mes bijoux.» (Tata Aldjia)
Encore un match important pour l'Entente de Sétif, qui retrouvera, dans le cadre des quarts de finale de la coupe d’Algérie, le CR Belcourt, une ancienne connaissance. Rappelons-le, le 1er mai de l’année dernière, les «Noir et blanc» affrontèrent en finale de la coupe ces mêmes Belouizdadis au stade du 5-Juillet et l’emportèrent sur le score de 2 à 1 au terme d'un match haut en couleur et indécis jusqu'à ses dernières minutes. Rebelote, mais en quarts de finale et sur la pelouse du stade du 8- Mai-1945 cette fois-ci, un terrain qui a souvent porté chance aux gars de Aïn Fouara, vainqueurs de la dernière édition, l’ESS accueille aujourd’hui le Chabab de Belcourt. Un match qui fait partie d'un autre objectif de la saison que l'équipe sétifienne est déterminée à atteindre, la coupe. Aussi, ces derniers visent-ils un second succès d’affilée dans cette compétition mais à une condition, celle de passer le bien difficile obstacle du CRB. Force est de reconnaître que l’opposition entre les deux équipes s’annonce intéressante, voire passionnante. Et c'est justement ceci qui confère à un match de coupe le côté imprévisible et qui, par ricochet, crée souvent des surprises. L'ESS aura à éviter les désagréments que pourrait lui causer un ensemble belcourtois très revanchard et dont il ne lui reste que la coupe d’Algérie pour prétendre sauver sa saison. Pour y arriver, les Ententistes auront à se montrer beaucoup plus rigoureux que lors des derniers matchs et en s'abstenant surtout de connaître des moments de fléchissement au cours du match ou de distraction encourageant ainsi l'adversaire à en profiter pleinement. Certes, les deux protagonistes auront les mêmes arguments à faire valoir, d’un côté comme de l’autre, cependant l’engagement, la motivation et la rage de vaincre prévaudront sur le terrain. Ce qui fait dire à Hubert Vélud, l’entraîneur des Noir et Blanc : «Nous aborderons la partie avec l’esprit de battant, de gagnant mais surtout avec lucidité et réalisme pour ne pas tomber dans les travers d’excès de confiance, ce qui serait dommageable pour mon équipe.» Les Sétifiens, qui rêvent de décrocher un second doublé, comme l’année dernière, profiteront de l’avantage du terrain pour tenter de mettre la pression sur leurs adversaires tôt afin de les surprendre. En effet, de retour à Sétif après sa virée en terre burkinabé, le staff technique sétifien s’est attelé à préparer sereinement et sérieusement cet important rendez- vous de ce soir. Mettant l’accent sur l’aspect mental pour gagner en confiance, l’entraîneur de l’ESS n’en a pas moins insisté lors des séances d’entraînement sur les tactiques de base pour que le message, quant au mode opératoire, soit bien compris par tout le groupe. Il ne s’agit pas, dit-il, «de foncer tête baissée au risque de se faire cueillir à froid par l’adversaire, mais plutôt de rester concentrés et solidaires pour éviter le délitement du groupe». Equilibre entre les compartiments et cohésion entre les joueurs, telles étaient les consignes du coach ententiste. Pour mettre en pratique ces choix, l’entraîneur puisera toujours dans un vivier plein de joueurs talentueux. Entre les «vieux briscards» fort utiles pour garantir l’équilibre du groupe et les jeunes qui montrent leur bout du nez, Hubert Vélud pourra toujours aligner les éléments les plus en forme. Ainsi, dans les bois on retrouvera Khedairia, qui aura l’occasion de disputer son premier match de coupe d’Algérie. En défense, Benabderahmane partira avec les faveurs de son coach pour épauler Belkaid dans l’axe central. L’arrière-garde ententiste comptera aussi sur les latéraux Ziti (droite) et Benchadi (gauche). Ce dernier remplacera Lagraâ, toujours indisponible suite à une méchante blessure contractée en championnat face au MCO. «Vigilance et relance correcte» a insisté Vélud auprès de ses défenseurs. Consigne d’autant plus importante que la défense est censée coopérer pour une saine progression de la balle, avec l’entrejeu de l’équipe où l’expérience jouera son rôle. avec Delhoum, Karaoui et Nadji pour servir Gourmi et Madouni(chargés de l’animation offensive. Quant à Aoudia, placé aux avant-postes, il devra se montrer lucide et efficace pour transformer les essais en buts. Ainsi alignée, la formation sétifienne aura comme obligation de ne pas décevoir devant son public qui sera, sans aucun doute, en grand nombre pour la circonstance. A l’évidence, l’ESS aura à faire à un adversaire qui, outre le fait qu’il vise la septième coupe de son histoire, n’entend pas se laisser manœuvrer aisément. Autant dire que les protégés de Vélud doivent sortir le grand jeu pour venir éventuellement à bout du CRB. Si tout pronostic pour ce match demeure hasardeux, gageons au moins que le spectacle soit garanti. Imed Sellami
Cette 29e édition des championnats d’Afrique des clubs vainqueurs de coupe prévue du 17 au 28 avril dans la ville tunisienne de Hammamet est entrée dans sa phase précompétitive, avec l’officialisation du programme de compétition. Après avoir effectué le tirage au sort de ces joutes, le 15 ce de mois à l’hôtel «Le Sultan» de Hammamet en présence de MM. Omboumahou Charles, Meskouri Rachid respectivement Secrétaire général et membre de la commission des compétitions de la Confédération Africaine de Handball (CAHB), le Comité d’organisation tunisien a établi le calendier de compétition. L’hébergement est prévu à Hammamet. Les athlètes seront à l’hôtel «Samira» alors que les officiels résideront à l’hôtel «Sultan». Ainsi, le premier tour aura lieu du jeudi 18 au lundi 22 avril prochain. Les rencontres seront jouées à Hammamet, Nabeul et Tazaka. La compétition se déroulera en un championnat en aller simple à l’issue de laquelle, la qualification s’effectuera selon les critères suivants : chez les messieurs, les deux premières équipes de chaque poule et les deux meilleures troisièmes disputeront ce tour principal. Les deux meilleures troisièmes seront déterminées en tenant uniquement compte de leurs résultats avec les équipes classées premières et deuxièmes de leurs poules respectives. Ensuite, le classement sera établi par addition des points obtenus uniquement entre les équipes classées premières et deuxièmes de leur poule. Pour ce qui est des dames, seules les 4 premières équipes de chaque groupe seront qualifiées. Après s’être reposées le 23 , les formations qualifiées se lanceront dans la dernière ligne droite, lors des quarts de finale programmés le mercredi 24 du mois prochain. Le lendemain, ce sera les demi-finales alors que les deux finales sont prévues pour le samedi 27 à Hammamet. O. K.
Par Kader Bakou Une «elyasoura» (sœur chrétienne), responsable de l’école La Salésienne au chemin de Notre-Dame d’Afrique, à Alger, remarque une écolière algérienne près de l’école, elle va vers elle et lui demande ce qu’elle fait, à cette heure-ci, seule dans la rue. La fille lui répond qu’elle attend l’ouverture des portes de l’école. La sœur lui fait remarquer qu’il reste encore une vingtaine de minutes avant le début des cours. Elle lui ordonne de retourner à la maison (elle sait qu’elle habite tous près dans ce même quartier) et de ne revenir que cinq minutes avant l’heure d’ouverture des portes de la cour de l’école, accompagnée de ses parents. La sœur va ainsi expliquer aux parents de la fillette qu’il n’est pas prudent de laisser leur enfant seule dans la rue. Les salésiens français se sont installés en Algérie en 1891. Ils y ont maintenu leurs œuvres et certaines de leurs activités jusqu’au début des années 1970. L’école La Salésienne de Notre-Dame d’Afrique avait, après 1962, continué à accueillir des enfants algériens. A la fin des cours, les enfants (algériens) sortaient en ordre, encadrés par deux sœurs. Ils traversaient ainsi la cour de l’école puis les escaliers qui menaient vers la route bitumée. Arrivés au portail de l’école, ils s’arrêtaient de nouveau. Une sœur traverse la route jusqu’au trottoir en face. Quand elle voit qu’il n’y a plus de véhicules qui passent, elle fait signe à l’autre sœur qu’elle peut laisser les enfants sortir dans la rue et rentrer à la maison. L’école est aujourd’hui «nationalisée». Les enfants viennent quand ils veulent et à n’importe quelle heure, sans que leurs parents ou les responsables de l’école s’en inquiètent (comme partout ailleurs, jusqu’aux récentes affaires d’assassinats d’enfants). A la fin des cours, les enfants sont livrés à eux-mêmes dès la sortie de la classe et traversent la cour, les escaliers et la route sans la moindre surveillance. K. B. bakoukader@yahoo.fr
Chakib Khelil a pris l'avion juste à temps. C'est beau les…
… avions qui partent à l'heure !
Tout de même ! Vous pensez connaître les gens, et puis là, grosse déception. Vous vous rendez compte de votre erreur, vous comprenez enfin que ces mêmes gens ont caché leur jeu et surtout leur véritable nature des années durant. Prenez Ahmed Benbitour ! Moi, j'ai toujours vu en l'ancien chef du gouvernement un gars bien, mesuré, respectueux des autres, pondéré et tolérant. Là, depuis quelques heures, je tombe de haut ! Tata Louisa, subitement tout à coup a livré en conférence de presse la véritable identité de cet être dangereux qui habite le corps en apparence inoffensif de Benbitour. Vous et moi voyions jusque-là en lui un personnage débonnaire, souriant et bourré de connaissances, notamment économiques, qu'il partageait avec un maximum de personnes, notamment à travers des contributions dans la presse. Eh ben non ! Tata nous apprend qu'en fait Ahmed Benbitour est l'un des plus dangereux et malfaisants activistes que l'Algérie ait connus depuis le séjour des Black-Panthères ici, dans les années 60/70. Ainsi, je découvre stupéfait que l'homme engoncé tout le temps dans des costumes à la coupe sobre passe son temps à verser de l'huile chaude sur les barricades du Sud pour en augmenter l'ébullition. J'apprends aussi qu'il s'est fait une spécialité de distribuer toutes les nuits, en douce, des bouteilles d'essence et des chiffons secs aux jeunes, leur refilant dans la foulée, en sus, le manuel du «Parfait Mutin». Je découvre estomaqué que ce Ahmed-là n'a rien à voir avec l'autre Ahmed qui disserte doctement sur «L'avenir des échanges économiques en Algérie à la lumière de la crise macro-structurelle qui secoue la planète». Brillant analyste le jour, Benbitour se transformerait selon la Tata en agitateur forcené la nuit. Il disposerait des numéros de téléphone et des coordonnées Skype de tous les leaders du mouvement du Sud. La cheftaine du Parti des travailleurs est catégorique : sans un signal de Ahmed, aucune barricade ne peut être érigée à Ghardaïa, pas une pancarte ne peut être brandie et tout le monde est consigné chez lui. Mais dès que Ahmed donne le signal, c'est le grand bazar ! C'est la furie ! C'est l'insurrection ! Les tapis volent ! Les gens montent d'ailleurs à l'assaut des escadrons de la police anti-émeutes en scandant son nom, «Benbitour ! Benbitour ! Benbitour !». D'autres, encore plus exaltés que les premiers, se sont fait tatouer le portrait de «Benbi» sur l'épaule ou carrément sur le torse, voire juste un peu au-dessus du nombril, pour les plus fanatisés. Je me demande d'ailleurs comment, sachant tout cela, la perspicace Tata n'a pas exigé des forces de l'ordre de déshabiller tous les jeunes arrêtés lors des manifs du Sud pour vérifier s'ils sont porteurs des fameux tatouages. Ça ferait vite avancer l'enquête. Plus vite que celle de Sonatrach. Et ainsi, la Tata, décidément très mandatée en ce moment, pourrait passer au dossier suivant. Au contrat d'après. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.