090-/-ACTUALITES DU Mardi 31 Mars 2015
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Mardi 31 Mars 2015
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Une LFC-2015 pour des restrictions budgétaires
Le gouvernement dans l’embarras
le 31.03.15 | 10h00
Quelles mesures prendre pour freiner la saignée, le flux massif des capitaux transitant par le canal d’importations de biens et services, bien trop souvent frauduleuses ?
Tout le gotha du secteur économique algérien a été invité hier au Palais des nations, à Alger, afin de réfléchir à la question. Bien pompeux donc le qualificatif de «Conférence nationale sur le commerce extérieur» et dont l’ouverture s’est apparentée à un énième show, une kermesse, où l’on s’évertue à reproduire les discours usuels quant à la nécessité de maîtriser le flux d’importations, d’encourager la production nationale, ou mieux encore les exportations hors hydrocarbures.
Cette annonce phare, censée lever le voile sur la démarche gouvernementale entreprise afin d’éviter au bateau Algérie de chavirer en ces temps de crise pétrolière, pèche pourtant par son opacité. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a annoncé une loi de finances complémentaire.
On ne sait guère si ce texte ira jusqu’à revoir le budget et réviser à la baisse les dépenses initialement allouées à chacun des départements ministériels. Evoquée à plusieurs reprises dans un cadre excluant toute dépense sociale, ou projet d’équipement à caractère prioritaire d’une quelconque mesure d’austérité, l’option d’une réduction des dépenses publiques ne nous éclaire guère sur les arbitrages à entreprendre en ce sens.
Bien au contraire, chacun des membres du gouvernement s’évertue à promettre à chacune de ses sorties que son secteur sera préservé des velléités de diminution des dépenses, protégeant les «acquis», telles des chasses gardées. Une chose semble certaine. Le Premier ministre a déclaré, hier, que la LFC-2015 aura pour principal objectif de prendre «des décisions et des mesures visant à assurer une meilleure maîtrise du commerce extérieur à travers, notamment, la lutte contre la corruption et la fraude dans le financement des importations pour mettre fin à l’anarchie qui caractérise cette activité».
Il s’agira pour lui de créer une caste d’importateurs professionnels classés en fonction des produits importés, des filières et des pays d’origine des marchandises, et ce, dans le cadre de la réintroduction des licences d’importation.
On n’en saura pas plus. Si ce n’est qu’il est clair qu’à ce problème économique, le gouvernement entend donner des réponses administratives. D’ailleurs, cela transparaît dans le discours de M. Sellal, qui n’a pas hésité à interpeller les banques quant à leur «rôle» pour ce qui est de l’encadrement du commerce extérieur. Maintes fois apostrophée, exhortée, la sphère bancaire semble le nouveau bouc émissaire d’une situation économique devenue inextricable.
Il est vrai que depuis quelques mois, la Banque d’Algérie n’a eu de cesse de multiplier les mesures administratives à l’adresse des banques, dans l’objectif de freiner les importations, la dernière en date étant l’incitation du gouverneur de la Banque centrale aux banques de la place de revoir les ratios de financement du commerce extérieur en réorientant le crédit à l’économie vers le marché interne.
Les banques seront aussi grandement sollicitées afin de financer une partie des projets d’équipements publics et les investissements à venir, aussi bien au sein du secteur public que dans le secteur privé. Des mesures, on ne sait pas encore lesquelles, seront d’ailleurs prises afin d’encourager les producteurs locaux et absorber les flux financiers circulant dans le secteur informel.
Un discours qui prend des airs de déjà vu, si ce n’est le fait qu’aujourd’hui on comprend qu’à l’orée de la crise budgétaire à venir qui risque de pomper le peu d’épargne accumulée au sein du Fonds de régulation des recettes, les pouvoirs publics compteront désormais sur l’autre bas de laine qui dormirait derrière les guichets des banques.
Ainsi, et à défaut de substituer quoi que ce soit aux importations, celles-ci continueraient à être alimentées par l’achat de biens d’équipements et services nécessaires à la réalisation de projets publics prioritaires, de gros investissements dans les industries de montage et autres projets de réforme des process de gestion des deniers publics.
Elles seront également alimentées par les achats massifs de produits de base subventionnés et financés sur le budget de l’Etat. Bref, le gouvernement semble aujourd’hui otage de l’inertie, imposée par une forme de pacte social, décrit par le représentant permanent de la Banque mondiale à Alger, comme assis sur un système de transferts sociaux et de subventions corrosif, qui érode la croissance et qui induit des effets pervers sur l’ensemble de la communauté.
Roumadi Melissa
Air Algérie: le SNPNCA gèle la grève et dément avoir réclamé le départ du P-dg de la compagnie
le 31.03.15 | 14h28
Le Syndicat national du personnel navigant commercial (SNPNCA) d'Air Algérie a décidé de geler le mouvement de protestation déclenché lundi, et dément l'"allégation" relative au départ du P-dg de la compagnie.
Le SNPNCA note, dans un communiqué rendu public mardi, avoir "gelé, momentanément, le mouvement de protestation du 30 mars 2015 après avoir reçu des garanties de la part de l'employeur pour voir nos protocoles, conventions, et accords appliqués dans les prochains jours".
Les représentants de ce syndicat expriment, par la même occasion, leur "étonnement" quant aux informations faisant état d'une revendication relative au départ du président-directeur général de la compagnie". Il s'agit d'une "allégation mensongère nullement imputable au SNPNCA", a-t-on précisé.
D'autre part, le Syndicat déplore l'"absence totale de représentants de la tutelle et le fait que le plus gros des dossiers demeure dans les tiroirs sans qu'il n'y ait une avancée depuis 2011".
Un mouvement de protestation du personnel navigant commercial (PNC) d'Air Algérie a causé, lundi, des perturbations du programme des vols de la compagnie avant de prendre fin aux environs de 15h00 dans la même journée, à la suite de discussions entre les représentants du Syndicat et la Direction générale, ayant abouti à la suspension du mouvement de grève.
Air Algérie avait indiqué, dans un communiqué, avoir pris "toutes les mesures nécessaires" pour "faciliter au mieux la prise en charge des passagers et en résorber progressivement le flux".
APS
une journée agitée à l’aéroport d’alger
Les grèves récurrentes qui minent Air Algérie
le 31.03.15 | 10h00
L’aéroport international d’Alger, Houari Boumediène, a été secoué, hier matin, par une grève déclenchée par le personnel navigant commercial (PNC) de la compagnie Air Algérie (stewards et hôtesses). «L’amélioration des conditions de travail, l’officialisation de 284 PNC actuellement en contrat déterminé, l’entrée en vigueur de la convention collective décidée avec la direction générale en 2013 et la création d’une direction propre aux PNC», sont les exigences de ce personnel. Le débrayage a commencé très tôt le matin, avant 5h. Les clients crient au scandale.
La grève a été largement suivie, a-t-on constaté. Une quinzaine de vols internationaux ont été suspendus. Ce n’est qu’à partir de 13h que les enregistrements de bagages ont commencé, vu que le syndicat des PNC, la direction des ressources humaines, ainsi que la direction commerciale sont entrés en discussion.
Vers 14h30, le mouvement de protestation a été interrompu. Un consensus a été trouvé pour accorder «le statut de permanent aux éléments en contrat CDD». Le Syndicat national du personnel navigant commercial algérien (SNPNCA) et la direction générale se rencontreront le 4 avril prochain.Selon le président du SNPNCA, Karim Ourad, «cela fait 5 ans que nous attendons la concrétisation de nos revendications, entre autres l’application de la convention collective».
Il explique que «le personnel navigant travaille dans des conditions pénibles. Il y a une forte pression sur nous». Quant à la grève, M. Ourad précise que «le préavis de huit jours a été envoyé à la direction».
«De même, poursuit-il, «un courrier a été envoyé à la Présidence, au Premier ministère et au ministère des Transports pour les informer des dysfonctionnements.» Néanmoins, à l’aéroport, les clients d’Air Algérie étaient en colère. Une grande foule se trouvait au niveau du hall d’enregistrement. Les passagers se sentaient pris en otages par le personnel navigant et la direction de la compagnie. Des familles entières, dont certaines ont des enfants et des bébés, attendaient leur départ.
La grève, jugée «sauvage et irrespectueuse», est très mal acceptée. «J’attends avec ma femme depuis ce matin. Pourtant, je savais qu’il ne fallait pas réserver chez Air Algérie. Il n’y a pas de sérieux. Et là maintenant, nous sommes bloqués. Nous ne savons pas quand cette grève prendra fin. C’est décidé, la prochaine fois, je m’adresserai à d’autres compagnies pour voyager», affirme un quadragénaire, l’air fatigué, et s’accoudant au chariot de bagages.
Fatigue et colère des passagers
La pression monte. Le personnel travaillant au sol (à ne pas confondre avec le personnel navigant) est fortement sollicité. Les doléances des passagers sont multiples. «Le personnel navigant et la direction d’Air Algérie sont en réunion. Il y aura certainement une solution pour cesser la grève et nous pouvons commencer les enregistrements de bagages.
Vous allez sûrement embarquer», essaye de rassurer un chef d’escale à un groupe de citoyens très en colère, en vain. «Y en a assez, à chaque fois c’est la même chose. Ce sont toujours les clients qui payent les pots cassés de vos problèmes», crie un trentenaire, excité.
Un septuagénaire sort du groupe. «Nous ne comprendrons jamais cette compagnie. Elle donne une mauvaise image au pays», dit-il. Un autre jeune, la quarantaine, remonté lui aussi, interpelle le personnel d’Air Algérie au sol : «Parlez-nous, informez-nous. Que doit-on faire maintenant ?» Ce à quoi on lui répond : «Patientez Monsieur !»
Mais d’autres perdent patience. Au guichet de l’agence Air Algérie de l’aéroport, ils demandent le remboursement de leurs billets, et certains souhaitent le report de leur vol.
Après des heures de tohu-bohu et de pagaille, d’anarchie et de mécontentement, un ordre est donné au personnel au sol de commencer les enregistrements de bagages. Soulagement chez les centaines de passagers, armés de sacs et valises. Les premiers concernés sont les clients du vol Alger-Orly, vol initialement prévu à 9h.
Bsikri Mehdi
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L’entourage scolaire de plus en plus violent : 11 viols sur des écolières en 2015
le 31.03.15 | 10h00
Ce sont 11 élèves mineures qui ont été violées durant le premier trimestre de 2015, indiquent les services de la Gendarmerie nationale. «Ces viols subis par des élèves n’ont pas eu lieu dans des écoles mais dans les alentours des établissements scolaires.
Ces cas, qui ont été enregistrés dans la wilaya d’Alger, ont eu lieu généralement suite à des fugues. Les auteurs de ces crimes ne sont pas du milieu scolaire», précise Djilali Bedan, de l’unité de la protection des mineurs de la Gendarmerie nationale, qui appelle à la mobilisation de toute la société.
Des chiffres qui font froid dans le dos. «Rien que la semaine écoulée, trois élèves ont subi les mêmes supplices dans l’environnement proche des écoles de la seule commune de Draria (hauteurs d’Alger)», précise cet officier qui intervenait hier à l’occasion des Journées de sensibilisation sur la violence en milieu scolaire. Une initiative de la direction de l’éducation d’Alger-Ouest, organisée au lycée Aït Messaoudène de Draria.
Nos enfants subissent la violence. Les textes de loi les protègent «mais les parents doivent cesser d’être des spectateurs et se contenter de dénoncer à voix basse. Il faut s’impliquer dans la gestion de la vie de leurs enfants via les associations des parents d’élèves qui permettent à ces parents de se faire entendre dans un cadre organisé, structuré et efficace», estime Mme Bacha, membre de l’Association nationale des parents d’élèves.
Dans cet établissement, les parents peuvent trouver des coordonnées d’associations d’aide et de soutien en cas de difficulté. Les participants, principalement des parents d’élèves et des enseignants, sont unanimes. L’enfant pourrait être, dans certains cas, auteur de violence. «Il ne faut pas que les parents continuent à se voiler la face. Si leurs enfants présentent des signes de violence, il ne faut pas hésiter à demander de l’aide», clament des enseignants rencontrés sur place.
«Madame, vous portez des chaussures pour hommes !»
Selon les membres de l’Association des parents d’élèves, les enfants subissent les conséquences de la surcharge des classes, du programme et du bourrage pour rattraper les retards. L’introduction des mesures dans le cadre de la réforme de 2001 n’a pas été suivie par l’encadrement adéquat. «Nous avons saisi la ministre de l’Education nationale et avons remis un document de 24 recommandations pour améliorer les conditions de scolarité de nos enfants et atténuer les facteurs de violence. Nos enfants transmettent une violence subie quotidiennement. Ils ne jouent pas, il n’y a pas d’espace pour la pratique d’exercices physiques en groupe dans les écoles, des enseignants peuvent également présenter des carences en matière de formation, ne sachant comment traiter un enfant présentant des signes de comportement violent», explique encore Mme Bacha, qui interpelle les responsables du secteur pour une réelle prise en charge du problème. Une bombe à retardement est dans nos écoles, à en croire les cris d’alarme lancés par les enseignants.
Des cas de violence verbale, coups et blessures sur leurs camarades de classe et menaces sont enregistrés quotidiennement dans les salles de cours. Les «coupables» peuvent être des enfants d’à peine six ans. On ne peut plus dresser de limites aux enfants. Certains, même dans le primaire, n’hésitent plus à passer de la simple remarque du genre : «Madame, vous portez des chaussures pour hommes», à des menaces de mort en cas de mauvaise note obtenue. «C’est ingérable», s’inquiète une enseignante de l’établissement Boudjemaâ Temmim. «Les parents d’élèves se soucient peu de ce genre de dépassements qui aggravent les conséquences de l’impunité.» Une enseignante du primaire, présente à cette journée d’information, déplore que «les parents courent derrière les notes et les moyennes en se souciant peu du rendement pédagogique de leurs enfants et de leur comportement».
Pour ces enseignants, «l’enfant transmet la violence qu’il subit à la maison et la pression autour des notes à ses camarades. Parfois, il nécessite une prise en charge. Les parents ont parfois du mal à accepter certaines réalités», déplore une enseignante de langue arabe.
Fatima Arab
Recrutement de 7000 enseignants : Le concours maintenu
le 31.03.15 | 10h00
L e concours pour le recrutement de nouveaux enseignants sera lancé «dans quelques jours».
«La campagne d’affichage des conditions d’accès, des matières concernées et la publication des encarts publicitaires y afférents sera effectuée dans quelques jours», affirme une source proche du ministère de l’Education nationale, démentant ainsi toute annulation de ce concours.
Le nombre de postes à pourvoir est de 7000, selon les dernières estimations faites par la ministre du secteur concernant les postes vacants dans les trois paliers pour l’année 2015/2016. Le chiffre définitif n’étant pas encore communiqué.
Le secteur de l’éducation nationale a recruté, l’année dernière, près de 150 000 enseignants tous paliers confondus. La majorité de ces postes vacants sont engendrés par les départs à la retraite.
Dans une déclaration récente, la ministre de l’Education nationale a expliqué, dans ce contexte, que «la majorité des départs dans le secteur sont dus à la retraite anticipée et de ce fait 67% du corps enseignant a moins de
45 ans».
Pour réduire le phénomène des départs «surprise», le ministère exige une demande préalable de départ d’une année. Le concours pour le recrutement se déroule durant l’année scolaire, pour permettre aux nouvelles recrues de suivre une formation et un stage avant le début de l’année suivante pour éviter les retards d’installation des enseignants à leur poste en septembre.
Le Syndicat national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique estime que le nombre de postes prévus est «insuffisant» pour combler les besoins et réduire le fléau de la surcharge des classes.
Selon M. Meriane, porte-parole de ce syndicat, le besoin réel en enseignants est de 15 000 pour la prochaine année scolaire.
Fatima Arab
Oman 1 – Algérie 4 : Les Verts se rachètent
le 31.03.15 | 10h00
L’équipe nationale algérienne de football s’est imposée, hier au stade Qatar SC à Doha, face à Oman sur le score de 4 buts à 1. Les Verts se sont rachetés, après leur défaite-surprise face au Qatar (1-0).
Quoique l’adversaire omanais ne soit pas un foudre de guerre, il faut dire que les Algériens se sont montrés plus entreprenants, mais surtout plus disciplinés sur le plan tactique. Le doute qui s’est installé après la défaite face au Qatar s’est quelque peu dissipé. En plus du résultat du match, le coach Gourcuff pourra tirer des satisfactions par rapport à certains joueurs. Outre le fait que Belfodil a ouvert son compteur buts avec les Verts, Chenihi (MC El Eulma), titularisé, s’en est généralement bien sorti.
Pour revenir au match, les Verts ont bien démarré la première mi-temps, se créant, dès les premiers instants, une bonne occasion qui s’est transformée en but.
C’était à la 2’, lorsque Belfodil récupère une balle mal dégagée par la défense adverse et réussit à la mettre au fond des filets du gardien Al Habsi. L’attaquant de Parme inscrit ainsi son premier but en sélection. Par la suite, Feghouli et ses coéquipiers monopolisent le ballon pendant une dizaine de minutes. Ce n’est qu’après le premier quart d’heure que les Omanais commencent à sortir de leur camp. Ibrahim (14’) et Al Maqbali (19’) tentent des actions sans grand danger pour Doukha. Mais au moment où les Verts donnent l’impression de se recroqueviller sur eux-mêmes, Feghouli, suite à une contre-attaque, et sur un centre de Ghoulam, réussit à doubler la marque (24’).
Chenihi a failli tripler le score trois minutes plus tard, mais son ballon s’écrase contre la barre transversale. Belfodil rate aussi son second but lors des ultimes instants de cette première mi-temps. Celle-ci se termine donc sur ce score de 2 buts à 0. De retour des vestiaires, notamment après l’entrée de Slimani, à la 58’, les Verts maîtrisent un peu mieux le milieu de terrain, dominant complètement le jeu. A la demi-heure de jeu, Feghouli (60’) et Belfodil (62’) inscrivent deux autres buts, sur deux centres de Slimani.
Le score est de 4 buts à zéro.
Les Algériens se mettent, par la suite, à mieux gérer la partie. Oman réduit la marque à la 73’ par Al Busaidi, qui profite d’une sortie un peu avancée du gardien Doukha. Slimani manque d’inscrire un cinquième but pour les Verts à la 75’. Finalement, la rencontre se termine sur ce score de 4 buts à 1. Feghouli et ses coéquipiers finissent ce stage qatari sur une bonne note, comparativement à leur premier match, perdu, le 26 mars dernier face au Qatar, sur le score d’un but à zéro. Gourcuff a une idée plus précise sur la forme de son groupe, mais surtout sur les quelques éléments nouveaux qu’il a convoqués.
Stade du Qatar SC (Doha)
Arbitres : Glodovic, Petrovic et Minic (Serbie)
Buts : Belfodil (2’ et 62’), Feghouli (24’ et 60’) Algérie - Al Busaidi (73’) Oman
Avert. : Al Rarsi (Oman)
Algérie : Doukha, Halliche, Mandi, Zeffane, Ghoulem, Bentaleb, Taïder, Feghouli (Ghezzal 84’), Brahimi (Slimani 58’), Chenihi (Mahrez 66’), Belfodil (Belaïli 82’)
Entr. : Gourcuff
Oman : Al Habsi (Al Zaâbi 74’), Al Musalami (Abbas 86’), Ibrahim, Al Farsi, Al Maqbali (Al Busaidi 46’), Saïd, Suhaïl, Mubarak, Al Mukhaïni,
Al Qasmi (Al Saâdi 74’),
Al Ghaïlani (Saleem 46’)
Entr. : Le Guen
Abdelghani Aïchoun
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