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Actualités : LE MINISTRE DES TRANSPORTS L’A ANNONCÉ HIER Le permis à points, dès cette année
A en croire les déclarations de Boudjemaâ Talai, le projet de loi relatif au permis à points serait en circulation entre les institutions concernées pour sa mise en application les prochains mois. Une mesure qui ne limitera, selon lui, que partiellement les accidents de la route dont le facteur humain est responsable à près de 98%. Naouel Boukir - Alger (Le Soir) - La conception et la production des permis à points ont déjà été confiées, février dernier, à HB Technologies, une entreprise algérienne privée, spécialiste dans la fabrication des cartes intelligentes depuis plus de dix ans. Toutefois, cette commande semble avoir quelques trains d’avance puisque le dossier des permis à points est toujours en passation au niveau législatif. En l’attente de la probation des institutions habilitées pour le permis à points qui s’appliquera probablement «au courant de l’année», le ministre des Transports, Boudjemaâ Talai, dit que d’autres dispositions complémentaires seront «nécessaires». Ces compléments de mesures passent, évidemment, par l’élévation des sanctions pécuniaires et des amendes pour «plus de rigueur dans le respect du code de la route». Le permis à points n’étant pas en mesure, à lui seul, «d’éduquer le conducteur et de limiter des comportements souvent irresponsables». En effet, malgré la chute du nombre des accidents de la route de 15,73%, entre 2015 (35 199) et 2014 (41 771), il n’est pas sans rappeler que près de 97,97% de ceux-ci sont occasionnés par le facteur humain. Seulement 1,08% est dû à l’état des routes et à l’environnement et 0,95% affecté aux véhicules. En marge du lancement de la campagne nationale de sensibilisation contre les accidents de la route, B. Talai, accompagné du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, a fait état d’un bilan de plus de 4 600 décès et 55 000 blessés engendrés par ces derniers. Le plus tragique n’est pas le coût financier de leur prise en charge estimée à 1,5 million de dinars pour la trésorerie publique ; mais que la tranche d’âge 18 ans-25 ans demeure la plus touchée par ce terrorisme routier. Effectivement, chaque année, près de 1 700 citoyens obtiennent leur permis de conduire et ce sont majoritairement des jeunes. C’est justement là que la sensibilisation doit prendre racine ainsi qu’au sein des 6 800 auto-écoles à travers le territoire national. Imposer plus de rigueur dans le respect du code de la route aux conducteurs doit passer par l’exiger aux établissements. Les pratiques de distribution de permis de complaisance ou prépayés sans obligation de succès aux examens de conduite sont devenues une normalité. Tout comme la récupération des permis de conduire saisis pour délit ou infraction. Effectivement, cette rigueur doit être dictée à l’ensemble du système et parties prenantes régissant la circulation routière. N. B.
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Sports : Elu à l’unanimité «meilleur joueur de la Premier League» La folle ascension de Riyad Mahrez
L'ascension fulgurante de l'international algérien, Riyad Mahrez, a été couronnée dimanche du trophée de meilleur joueur de la Premier League anglaise de football, une distinction que personne n'imaginait il y a de cela moins d'une année, lorsque le joueur luttait avec son équipe Leicester City pour le maintien parmi l'élite une saison seulement après leur accession dans la cour des grands. C'est une histoire presque trop belle pour être vraie, estiment les observateurs, celle d'un garçon de 25 ans qui, en une saison, a prouvé qu'il avait l'étoffe des grands. Au point d'être sacré meilleur joueur de l'année en Premier League comme l'ont été avant lui Cristiano Ronaldo (2007/2008), Steven Gerrard (2006) ou encore Eric Cantona (1994). Mahrez est aussi le premier joueur africain à s'offrir ce trophée, réussissant là où plusieurs stars du continent noir avaient échoué, à l'image des Ivoiriens Didier Drogba et Yaya Touré. L'ailier algérien est aussi le deuxième joueur non européen à s'adjuger cette distinction après l'Uruguayen, Luis Suarez (actuellement au FC Barcelone), qui avait remporté le même trophée lors de la saison 2013-2014 sous les couleurs de Liverpool. Quelques heures avant de se rendre à Londres à bord de l'hélicoptère personnel du propriétaire des ''Foxes'', Mahrez a mené son équipe vers un nouveau succès qui le rapproche davantage d'un titre de champion historique. Leicester a étrillé Swansea (4-0), un festival auquel a participé l'Algérien avec un but, le 17e dans son escarcelle cette saison (il compte également 11 offrandes).
Parcours semé d'embûches Le joueur originaire de Sarcelles, en région parisienne, a pourtant connu un parcours semé d'embûches. Quand certains joueurs de sa génération ont eu la chance de côtoyer les plus grands clubs d'Europe dès leur plus jeune âge, le milieu offensif a été contraint de faire ses gammes dans les divisions inférieures en raison d'un physique jugé « trop frêle » malgré une technique hors du commun et un toucher de balle soyeux. Cantonné à la CFA de Quimper en 2009, Mahrez continuera de ronger son frein avant de découvrir le monde des pros en 2011, sous le maillot du Havre. Avec le HAC, les statistiques du joueur ne sont pas encore ébouriffantes (2 buts, 4 passes décisives en L2), mais elles lui permettent de taper dans l'œil des formations anglaises et de poursuivre sa progression à Leicester, alors en seconde division, à l'hiver 2014. Le choix peut étonner au vu de la dureté d'un tel championnat. Et les premières semaines confirment justement cette tendance. Mahrez est abonné au banc, débute très rarement les rencontres des «Foxes» avant, finalement, d'apporter sa contribution au titre de champion remporté par Leicester en fin de saison, ce qui lui vaudra d'être repéré par Vahid Halilhodzic, sélectionneur de l'Algérie (2011-2014), en mars 2014, trois mois avant la Coupe du monde au Brésil et une première sélection face à l'Arménie le 31 mai. «J'ai commencé à regarder 2-3 matchs à cette époque et j'ai vu un joueur très bon techniquement, physiquement, malgré son petit gabarit, expliquait dernièrement l'actuel sélectionneur du Japon à «Metro news». Au moment où j'ai dû faire la liste pour la Coupe du monde, il n'avait jamais été sélectionné. Pendant deux jours, j'ai regardé tous les matchs où il avait été titulaire et j'ai pris la décision de l'emmener au Brésil. J'avais pris contact avec lui, il était vraiment ravi». Et d'ajouter : «Beaucoup de personnes n'étaient pas du tout d'accord avec mon choix, j'ai supporté beaucoup d'insultes et de critiques. C'était une décision courageuse pour l'équipe car il jouait assez peu mais aujourd'hui je me rends compte que j'avais fait un bon choix.»
La tête sur les épaules Et cette ascension de Mahrez, Halilhodzic l'attribue à l'aventure mondialiste du joueur. L'ancien coach du Paris SG (France) considère cette Coupe du monde de 2014 comme le véritable catalyseur de la carrière de son ancien joueur à la patte gauche de velours qu'il a appris à connaître avec plaisir au fur et à mesure de la compétition. «Quand on joue la Coupe du monde, tout le monde parle de toi. Un bon match en Coupe du monde équivaut à 50 bons matchs dans un championnat. Je me souviens qu'il était arrivé au rassemblent dix jours avant tout le monde car le championnat d'Angleterre se terminait plus tôt. J'ai découvert un gars sympathique qui aimait bien déconner, rigoler. A ce moment-là, j'ai beaucoup travaillé individuellement avec lui, c'était un personnage très enthousiaste », raconte «coach Vahid». Et même s'il a réussi à gravir rapidement les échelons, Mahrez ne s'enflamme guère. Il reste humble et reconnaissant. Le joueur de Leicester a aussitôt dédié son prix à son équipe. « Tout le crédit est pour eux ainsi qu'à mon entraîneur et au staff. Sans eux, je ne recevrais pas ce prix et je n'aurais pas marqué. C'est ça l'esprit d'équipe et je veux leur dédier » cette distinction, a déclaré Mahrez après la réception de son trophée.
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Promis, juré, craché sur la tombe de Pinocchio |
Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com
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30 000 cachets d’ecstasy saisis au port d’Oran. Une prise qui va être incinérée ces jours-ci.
Pourvu qu’il y ait du vent ! Pourvu qu’il y ait du vent !
Ah ! Je vous l’avais bien dit que ça sentait déjà la chorba ! Eh bien, le ministre du Commerce vient me conforter, me donner raison en prononçant cette phrase que je considère comme culte, voire cultissime. En visite de travail à Skikda, Bakhti Bélaïb a affirmé : «Il n’y aura pas de pénurie pendant le Ramadhan.» Mumm ! Quand j’entends cette sentence, juste cette sentence, je me sens encore plus fier d’être algérien, d’appartenir à cette nation, de faire partie de cette portion glorieuse du monde. Ici, et en nulle autre partie de la planète Bleue, un responsable peut venir se planter devant la populace, lui affirmer que «le vent ne les touchera pas» dans les jours à venir, s’en aller voir ensuite, comme tout le monde peut le voir, que non seulement «le vent touche», mais pis, il balaie tout sur son passage et… rien ! S’il est encore ministre l’an prochain, il rebelotera itou, pareil ! Les autres pays, et plus largement les autres civilisations, ont bien tenté de nous imiter, de faire pareil. Peine perdue. Aucun d’eux n’a réussi à égaler l’original D.Z. C’est un art que nous seuls possédons vraiment, maîtrisons de bout en bout de la Chaîne. Ainsi, un responsable peut venir jurer que l’été, il n’y aura pas de coupure d’eau, les coupures d’eau vont pourtant nous entailler la vie, et… rien ! Un autre responsable affirmera, lui, que l’été ne connaîtra aucun délestage électrique, les délestages nous feront redécouvrir les vertus de la méditation dans le noir, par 45 degrés à l’ombre, et… rien. Un autre responsable se tapera la poitrine en promettant qu’aucune baisse du débit Internet ne perturbera notre connexion avec le monde des vivants, nous serons pourtant plongés dans l’univers des morts-vivants par intermittence mortifère, et… rien ! Alors oui ! Pour tous ces miracles, il faut remercier, rendre grâce au ministre du Commerce et à tous les autres responsables de ce pays qui font commerce de ce genre de déclarations qui ne mangent pas de pain, ne coûtent rien finalement au contribuable, sauf à se… payer sa tronche. Allez ! Moi aussi je m’y mets. Je promets d’ores et déjà que cet été, il n’y aura pas de délestage de la chronique. Elle sera en flux ininterrompu. Et vous pourrez ainsi sans risque de coupure, sauf le vendredi, fumer du thé en ma compagnie pour rester éveillés à notre cauchemar qui continue. H. L.
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