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Actualités
	Amar Ghoul annonce la couleur : «La révision de la Constitution en est à son stade final»
	LOUISA HANOUNE PERSISTE ET SIGNE : «Des élections législatives et locales immédiates sont incontournables»
	Plus de 120 milliards de dollars prélevés depuis 2006 Le Fonds de régulation des recettes «allégé» de 30 milliards de dollars en 2014
	IL EST PRÉVU LE 20 AVRIL PROCHAIN Sit-in des patriotes sur l’autoroute
	Education Les corps communs en grève les 27, 28 et 29 avril
	Le DG de l’ETUSA au Forum de DK News : «Le wifi dans les bus, ces jours-ci»
	Un terroriste abattu à Kadiria
	PRISE EN CHARGE DES MALADIES GÉNÉTIQUES Une politique de prévention s’impose
	Rareté de la main-d’œuvre qualifiée dans le BTPH L’UGCAA contre le recours à des professionnels étrangers
	LES PROFESSIONNELS TIRENT LA SONNETTE D’ALARME Médicaments : vers une grave pénurie

Actualités :

Retour à la contestation dans le secteur de l’éducation. Les corps communs décident d’une grève de trois jours à compter du 27 avril prochain. Leur syndicat considère que cette catégorie subit de plein fouet les effets de la crise économique avec une réduction drastique des effectifs. 

Nawal Imés - Alger (Le Soir)
Mécontentement chez les corps communs de l’éducation qui regroupent, entre autres, gardiens, laborantins ou adjoints de l’éducation. Le Syndicat national des corps communs des travailleurs et des professionnels du secteur de l’éducation (SNCCOPEN) réuni hier en session extraordinaire ne cache pas sa colère. 
Le président de son conseil national considère que les corps communs sont les parents pauvres du secteur. Il en veut pour preuve les cartes administratives élaborées par les Directions de l’éducation considérées par M. Bahari comme «un crime dans l’histoire de l’éducation» puisqu’elles obligent les directeurs des établissements scolaires à réduire le nombre des corps communs employés à hauteur de 40, voire 50% des effectifs. 
Conséquence de ces réductions de postes dit-il, les corps communs travaillent plus de 60 heures par semaine au lieu des 40 comme le stipule la loi, sans aucune indemnisation financière. Actuellement, affirme le Syndicat national des corps communs des travailleurs et des professionnels du secteur de l’éducation, près de 50% des postes sont vacants. Une situation qu’il dénonce au moment où affirme le président de son conseil national, les corps communs attendaient la concrétisation des promesses faites par la tutelle depuis août 2014 et qui devaient réhabiliter les laborantins, les techniciens en informatique et les agents de sécurité. Au contraire, estime le syndicat, on assiste à une mise à l’écart des corps communs via des mesures qu’il qualifie de «honteuses». Face à cette situation, le syndicat estime que les voies du dialogue ne sont pas ouvertes et que le seul terrain sur lequel il pourrait rencontrer les responsables du ministère de l’Education, c’est celui de la contestation. Le syndicat appelle ses troupes à se mobiliser. Son Conseil national extraordinaire restera d’ailleurs ouvert.
N. I.

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Actualités :

Les programmes d’importations de certains médicaments ont été libérés en mars dernier au lieu du mois de septembre 2014. Un retard qui n’est pas sans conséquence sur la disponibilité des médicaments. Les professionnels de la santé alertent sur «une énorme pénurie de médicaments». 310 produits sont en rupture de stock depuis le mois de janvier, selon la liste établie par le Snapo (syndicat national algérien des pharmaciens d’officine).
Salima Akkouche - Alger (Le Soir)
Les négociations sur la réduction des prix sur certains médicaments entre les laboratoires pharmaceutiques et le ministère de la Santé ont retardé la signature des programmes d’importations.
Le ministère de tutelle qui, habituellement a donné son aval vers le mois de septembre, au plus tard vers le mois de novembre, a libéré certains programmes d’importation le mois de mars dernier. Plus dramatique, selon l’Unop (union nationale des opérateurs en pharmacie) «Le ministère n’a pas libéré la totalité des programmes d’importation». 
Les laboratoires pharmaceutiques utilisaient leur stock depuis janvier dernier. Des laboratoires fournissaient les produits aux grossistes par quota. Des médicaments anti-cancer (pour lesquels le ministre de la Santé a demandé une réduction des prix de 60%), des hormones de croissances, des anticoagulants, des comprimés pour diabétiques, des médicaments pour l’hypertension et l’hémophilie, ne sont pas disponibles dans les officines. 
Le Snapo (syndicat national algérien des pharmaciens d’officine), a recensé une liste de 310 marques de médicaments soit 76 DCI (domination commune internationale) en rupture depuis le mois de janvier dernier à ce jour.
Selon Salah Eddine Manaâ, vice-président du Snapo, la lenteur dans la signature des programmes d’importations a eu un effet négatif sur la disponibilité des médicaments notamment ceux destinés aux malades chroniques. Il cite à titre d‘exemple l’indisponibilité du produit Sintrom 4mg, destiné pour les malades cardiaques opérés et l’insuline en forme rapide. «Les laboratoires rassurent sur la disponibilité du produit mais sur le terrain il n’existe pas», souligne M. Manaâ. Selon lui, depuis le mois de janvier le marché est géré par les stocks et la vente du médicament se fait par quota.
«Au lieu de négocier les prix en juin ou juillet 2014, le ministère de la Santé a commencé les négociations en décembre dernier et les programmes ont été libérés en mars et d’autres restent encore en attente», a indiqué Nabil Mellah membre de l’Unop. 
La libération des programmes ne signifie pas la disponibilité du produit sur place. M. Mellah explique que le produit, une fois qu’il a eu son autorisation d’importation doit attendre entre 2 à 5 mois pour être réceptionné. «Pour importer le produit, il faut faire un bon de commande et le bon de commande ne peut être fait qu’une fois le produit libéré, ensuite il faut attendre sa fabrication, son expédition, le dédouanement et le contrôle et tout ça prend du temps», a-t-il expliqué. 
«Ils n’apprennent pas de leurs erreurs, on a eu plein de ruptures avant et là, ils refont la même bêtise. La pénurie va s’accentuer puisque certains produits n’ont pas encore leurs programmes», prévoit-il. Selon lui, cet «énorme» retard dans les enregistrements, une mission qui revient initialement à l’agence nationale du médicament, est dû à l’insuffisance de moyens humains et matériels au ministère de la Santé. 
L’agence du médicament a été créée en 2008 et depuis, elle n’existe toujours pas. M. Mellah rappelle que le ministère de la Santé ne peut pas recruter des gens pour cette mission car il attend l’installation de l’agence, «qui ne démarre pas». «Il y a une gestion approximative de la santé des Algériens» estime cet opérateur. 
Mellah n’impute pas, pour autant, cette gestion «catastrophique» au ministère de tutelle mais aux politiques. «Les cadres du ministère de la Santé subissent les retards politiques», selon Nabil Mellah. 
Des professionnels ont déjà tiré la sonnette d’alarme pour dire que ce retard dans l’enregistrement va engendrer une «pénurie à partir de janvier». Selon eux, il n’y a rien d’anormal à ce que le ministère de tutelle demande une baisse des prix, «sachant que les prix pratiqués en Algérie par certains laboratoires sont beaucoup plus élevés que ceux pratiqués en Tunisie ou au Maroc», mais cette procédure n’aurait pas dû se faire en retard. 
La demande de réduction des prix, prévoient certains professionnels, va entraîner une pénurie «importante». Ils expliquent leurs inquiétudes par rapport au fait que des laboratoires vont préférer ne pas importer le produit que de le vendre moins cher. Selon eux «le marché algérien n’est pas aussi important pour les laboratoires que le marché chinois, tunisien ou marocain».
Selon Lotfi Benbahmed, président du conseil de l’ordre des pharmaciens, «il faut aller vers une politique plus moderne pour réguler le marché du médicament. Au lieu de négocier annuellement les programmes il faut aller vers des négociations pluriannuelles qui permettront de responsabiliser réellement les laboratoires sur la disponibilité des médicaments et éviter ainsi les perturbations récurrentes». 
«Le seul objectif du ministère de la Santé, c’est de réduire la facture du médicament, estimée actuellement à 3 milliards de dollars, sans se soucier des conséquences», accusent des professionnels.
S.A.

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Sports
	AG du Comité olympique algérien Dans la sérénité
	Handball Championnat national, division Excellence (2e phase) Coup de tonnerre à Bordj El-Kiffan
	Après sa brillante qualification en LDC L’USMA se tourne vers le championnat
	Annoncé comme partenaire de la JS Kabylie Hyundai surpris
	Tebboune et Tahmi s’engagent à livrer le temple du 5-juillet dans les délais La finale de la Coupe d’Algérie aura lieu le 1er Mai
	Coupe de la Confédération (16es de finale, retour) L’ASO s’offre Horoya Conakry et va à la rencontre du CA de Tunis
	Après la qualification de l’ES Sétif aux 8es de finale de la ligue des champions d’Afrique Retrouver la confiance du public
	L’Entente face au Raja Casablanca en 8es de finale
	Début aujourd’hui des réunions de la CAF au Caire (Egypte) La CAN-2017, le CHAN-2016 et le cas du Maroc au menu

Sports : 

La finale de la Coupe d’Algérie 2015, aura bel et bien lieu au stade du 5-Juillet et à sa date initiale, le 1er Mai prochain.
Cette affirmation émane d’une déclaration conjointe, faite hier, du ministre des Sports, Mohamed Tahmi et celui de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune. Les deux responsables ont fait cette annonce après avoir vérifié de visu l’état d’avancement des travaux et plus particulièrement ceux des gradins et de la pelouse du stade du 5-Juillet (Alger).
«Cette rénovation fait partie d’un projet important, car le complexe olympique est un lieu mythique qui a abrité des manifestations inoubliables. Il est inscrit à jamais dans la mémoire des Algériens tous sports confondus», dira le ministre des Sports. Rappelons que le stade du 5-Juillet a été fermé à titre conservatoire en septembre 2013 suite à la chute mortelle de deux supporteurs après l’effondrement d’une partie du gradin n° 13 à la fin du derby de la capitale MC Alger-USM Alger.
«Je suis très satisfait de l’état d’avancement des travaux. Je tiens à signaler le professionnalisme du ministère de l’Habitat qui, dans un laps de temps très réduit, a réussi une mission assez difficile compte tenu de la vétusté de l’infrastructure», assure le ministre des Sports. 
Très confiant, Tahmi annoncera officiellement l’organisation de la finale de la Coupe d’Algérie au stade de 5-Juillet à sa date initiale. «La finale aura lieu sur la pelouse de temple olympique. On sera au rendez-vous», confiera-t-il.

Tebboune «On a évité un drame national»
De son côté, Abdelmadjid Tebboune a confirmé que cette opération est un succès total. Pour lui, les orientations et autres conseils fournis par le ministère des Sports étaient très utiles et ont fait gagner du temps précieux. «On a eu à faire à une série de défis. Aussi, on a divisé le travail en trois parties. Tout d’abord, il fallait commencer par évacuer tout danger. Ensuite, on a procédé à l’installation des dalles. Celles-ci étaient aux normes de sécurité reconnues. D’ailleurs, on a procédé à des essais sur ces dalles et le rapport présenté par les différents organismes de contrôle, sur la fiabilité de ces dalles a été très positif. Donc, je peux vous garantir une résistance de la structure qui a bénéficié d’une étanchéité moderne pour les 30 années à venir», dira M. 
Tebboune. Ce dernier admettra que le temple olympique d’Alger a failli être le théâtre d’un drame national. «Sincèrement», on a évité un grand drame. Le stade était complètement affecté par les effets des intempéries. Il était complètement menacé par la corrosion. Au début, on pensait que ça allait être juste une opération de rafistolage. Or, il fallait tout refaire», avouera le ministre de l’Habitat, avant d’enchaîner : «A propos de la pelouse, je vous informe que le stade a été doté d’une nouvelle pelouse de qualité mondiale. Avant sa pose, on a refait tout les systèmes de drainage et d’évacuation.» 
A. A.

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Sports 

C’est le fait marquant de cette première journée de la seconde phase comptant pour le championnat national Excellence messieurs qui a eu lieu avant-hier. Beaucoup d’observateurs au fait de l’évolution de cette compétition s’attendaient à vivre une pareille issue dans cette sortie des Pétroliers vu leur pérégrination cahin-caha malgré les victoires arrachées. 
Aussi, tous les présents dans la salle de Bordj El-Kiffan sont unanimes à reconnaître que la victoire des gars de Baraki était logique face à des Pétroliers qui sont passés à côté de leur sujet. Devant une très forte assistance, en majorité composée de fans de Baraki, les débats étaient très intenses et surtout très fair-play. Lors de cette confrontation, les deux coachs n’ont pas effectué beaucoup de changements de joueurs, faisant confiance à une même ossature. Il faut dire que du côté de Baraki, beaucoup de joueurs ont été «récupérés» après des soins intensifs alors que dans le camp adverse, les absences du keeper Slahdji et du joueur Riad Chahbour y ont laissé un grand vide. Les présents ont apprécié aussi l’éclatante prestation de joueurs que beaucoup de spectateurs regrettaient de ne pas les voir disputer le Mondial du Qatar comme Hanitet, Boussaïd, Hedjaïdji et Kerbouche. La formation de Baraki démarre la partie en trombe et asphyxie celle des Pétroliers qui accuse un retard au tableau d’affichage de 10 buts après un quart d’heure de jeu (02-12). Sentant le danger d’une correction pointer à l’horizon, les Pétroliers se lancent dans une course contre la montre avec une très grande dépense d’énergie. Les Pétroliers arrivent à réduire cet immense retard en atteignant la pause-citron avec un handicap de deux longueurs (12-14). A ce moment-là, quelques énergumènes ont pénétré sur le terrain pour protester contre certaines décisions arbitrales mais ont été vite évacués du terrain. Au retour des vestiaires, le jeu reprendra avec la même intensité. Soutenus par son bruyant public, la formation de Baraki ne se laisse pas impressionner par le semblant regain d’activité des Pétroliers bien emmenés par un super Boussaïd. Mais comme une «hirondelle» ne fait pas le printemps, celui-ci ne put à lui seul renverser la vapeur. Ayant réduit l’écart à deux buts après le jet de sept mètres de Berkous, au moment où son coéquipier Boussaïd rate l’immanquable en écrasant sa balle sur la transversale, les Pétroliers vont voir le match leur échapper. Baraki résiste et conserve ses deux longueurs jusqu’au coup de sifflet final. Cette deuxième défaite, après celle subie à Saïda, intrigue les observateurs qui découvrent le nouveau visage du GSP. Un ensemble qui, s’il ne se remet pas en cause, risque de revivre pareils cauchemars lors des prochaines journées. Pendant ce temps-là, deux autres confrontations se déroulaient à l’est du pays. A Aïn Touta, les Auressiens, qui recevaient les Skikdis, s’attendaient à des débats serrés et indécis. Ces deux ensembles qui ont gratifié le public présent d’un fort joli spectacle. Bien que les deux équipes aient critiqué l’arbitrage, la correction a grandement prévalu. Il a fallu un peu plus d’effort de la formation locale pour arracher une victoire étriquée et stimulante pour la suite de la compétition. Quant à la troisième rencontre, elle avait pour cadre la salle OMS du 20-Août-55 de Bordj Bou-Arréridj où les locaux accueillaient les Mouloudéens de Saïda. Les présents ont assisté à une belle affiche et il a fallu attendre les dernières minutes pour voir les Bordjiens s’assurer le gain du match malgré la ténacité des visiteurs. 

Tournoi Play-Down
Des résultats surprenants
L’enjeu de ce tournoi qui s’achèvera par la relégation, en division «Nationale Une», des deux dernières équipes classées a transcendé les formations dans leurs premières sorties. Aussi, certaines issues de matchs ont quelque peu surpris les observateurs au fait du déroulement de la précédente phase. La première rencontre jouée en matinée a vu la formation de Tadjenanet montrer un visage plus rassurant après ses précédentes sorties et l’ensemble d’El-Oued a fait les frais de ce réveil. Juste après, les gars de Chelghoum Laïd ont dû se surpasser pour vaincre d’entreprenants éléments de Maghnia. L’autre équipe qui a surpris les présents est celle de Mila qui a affiché de belles dispositions en prenant le dessus sur celle de Boufarik, toujours fébrile et qui devra se secouer avant que la chute ne soit plus maîtrisée. Enfin, en fin de journée, les Mouloudéens aux résultats en dents de scie, lors de la première phase, ont surpris les El-Biarois qui sont stoppés après leur retour en force. 
H. C.

Résultats

• Tournoi play-off
• GS Pétroliers—CRB Baraki 24-26
• ES Aïn Touta-JSE Skikda 23-22
• CR Bordj Bou-Arréridj-MC Saïda 23-20
•  
• Tournoi play-down (1re journée)
• MB Tadjenanet-O El-Oued 24-19
• C. Chelghoum Laïd-O Maghnia 23-16
• CRB Mila-GS Boufarik 31-22
• MC Oran-HBC El-Biar 29-26

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Actualités : 

«Après tant d'étapes, la révision de la Constitution, qui est une promesse du Président Abdelaziz Bouteflika, en est à son stade final. C'est, désormais, un projet de révision». C'est ce qu'a déclaré le président du parti au gouvernement, TAJ, Amar Ghoul hier samedi à l'occasion d'une réunion du bureau politique à Alger. Confirmant du reste l'imminence de ladite révision.

Kamel Amarni - Alger (Le Soir)
«Au parti Taj, ajoutera Ghoul à l'adresse de ses cadres, nous sommes très optimistes quant au contenu du projet que présentera le président. Ce sera un projet qui renforcera les libertés, qui renforcera les droits de la femme, qui consacrera la séparation des pouvoirs, qui renforcera le rôle du Parlement, (...) Nous avons entièrement confiance en la personne du Président». 
Fidèle à son discours habituel, Ghoul, également ministre des Transports dans le gouvernement Sellal ajoutera, systématiquement : «Je tiens à m'adresser à tous ceux qui ont boycotté les précédentes consultations pour leur dire que, tant que les portes ne sont pas fermées, qu'ils y participent avec des propositions.» 
A l'évidence, l'invitation de Amar Ghoul n'est, en l'espèce, que de pure forme. D'abord parce que le projet est définitivement «ficelé» et n'est plus objet que de quelques «retouches» en haut lieu. Il sera très prochainement présenté devant le Parlement. 
Ensuite, il est difficile d'imaginer que tous ceux qui avaient boycotté les trois précédents rounds de consultations menées successivement par Abdelkader Bensalah en 2011, Abdelmalek Sellal en 2013 et Ahmed Ouyahia en 2014 changent subitement d'avis, à quelques jours seulement du vote prévu au niveau du Parlement. 
Comme tous les partis siégeant au gouvernement, TAJ, à travers son président ne se sert de ce dossier comme de bien d'autres aussi que pour répliquer à l'opposition. Ghoul tenait d'ailleurs à saluer «le message très clair de Son Excellence Monsieur le Président de la République contenu dans sa dernière lettre qui a recadré le débat. Et qui a mis en garde contre toute éventuelle dérive pouvant mettre en péril la stabilité et la sécurité nationale». Ce sujet, «la sécurité et la stabilité nationales», avait comme d'habitude dominé l'allocution de Ghoul. «Ce sont des acquis précieux obtenus au prix d'immenses sacrifices. Il ne s'agit pas d'un succès d'un régime mais de toutes et de tous. Je rends d'ailleurs un vibrant hommage aux éléments de l'Armée nationale populaire qui se sont déployés tout le long de nos frontières pour préserver l'intégrité territoriale de notre pays». 
Pour l'orateur, «cette stabilité relève de la responsabilité de tous, pouvoir et opposition». 
Par ailleurs, Ghoul traitera longuement de l'environnement international et régional immédiat. «Je tiens absolument à le dire et inlassablement : Bouteflika, l'Etat et la diplomatie algérienne ont joué un rôle prépondérant non seulement pour résoudre la crise du Mali, mais aussi de la Tunisie. A travers toutes les aides, humanitaire, politique, économique et sécuritaire de l'Algérie, la Tunisie a pu redresser la barre. Sans tous ces efforts, la Tunisie se serait effondrée. Disons le tout haut. Les dossiers maliens et tunisiens, sont deux grands succès pour l'Algérie. Il ne faut pas que cela passe sous silence. Voyez par exemple certains autres pays : avec si peu d'aides en réalité, ils se présentent, à travers leurs médias, comme étant les véritables artisans de ces succès. Mais chez nous, on a toujours cette fâcheuse tendance à occulter nos réalisations, dans tous les domaines». 
Optimiste, Ghoul prévoit enfin une même issue «heureuse»pour le dialogue inter-libyen amorcé sur initiative de l'Algérie.
K. A.

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Culture
	ACTUCULT
	Le coup de bill’art du Soir «Une heure pour la planète» en Algérie
	L’Empire des hygiénistes, Vivre aux colonies d’Olivier Le Cour Grandmaison Démythifier «l’œuvre» colonisatrice
	9e Festival local du théâtre professionnel de Sidi-Bel -Abbès Dialogues approximatifs avec Artaud
	Thème d'une conférence de Maâmar Farah à Chlef «Apulée et Saint augustin, des berbères illustres au rayonnement universel»

Culture 

Par Kader Bakou
L’événement planétaire «Earth Hour» a été observé, pour la première fois, cette année en Algérie. En effet, l’association Sidra et l'Office Riad El-Feth ont uni leurs efforts pour protéger la planète, notamment en éteignant les lumières du monument des Martyrs, un des symboles d’Alger, pendant 60 minutes. Plus de 150 jeunes Algériens ont participé au compte à rebours de cette heure pour la planète qui a plongé le célèbre monument dans l’obscurité et donné lieu à une action collective «éclairante» de type flashmob et à des activités artistiques au sein de chapiteaux dressés aux pieds du «Maqam Echahid». Plusieurs autres activités et animations autour du thème de la protection de l'environnement découlant du grand projet international «Earth Hour» ont été programmées avec la participation des collectivités locales, du mouvement associatif, des universitaires et des scientifiques : conférences-débats, expositions, ateliers pour les plus jeunes. Une visite au Jardin d'Essai a également été programmée pour les écoliers, en collaboration avec l’APC de Mohamed-Belouizdad. Cette visite s'inscrit dans une démarche éducative, celle de la sensibilisation des écoliers à la protection des espèces animales et de l’environnement en général. Une conférence-débat au niveau du centre culturel Lakhdar-Rebbah de la commune de Mohamed-Belouizdad a abordé la thématique de l’exploitation des énergies renouvelables et avait vu la participation du directeur de la division de «Hydrogène Energies Renouvelables» au niveau du Centre de développement des énergies renouvelables, ainsi que de plusieurs professeurs et représentants de la jeune société civile dans le domaine de la protection de l'environnement. 
L’association Sidra a été le premier ambassadeur algérien officiel d’«Earth Hour». «Earth Hour», ou «Une heure pour la planète», est une manifestation annuelle mondiale organisée, depuis 2007, tous les derniers samedis du mois de mars, à l'initiative du World Wide Fund for Nature (WWF) et du quotidien australien Sydney Morning Herald. Elle consiste à éteindre les lumières et à débrancher les appareils électriques non essentiels pour une durée d'une heure afin d’économiser l’énergie électrique et, par conséquent, lutter contre le réchauffement climatique. 
Un premier pas certainement salutaire pour unifier l’humanité autour de l’urgente, mais pas impossible, mission de protéger la Terre, notre «maison» commune.
K.  B. 
bakoukader@yahoo.fr

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Culture

La 9e édition du Festival local du théâtre professionnel se tient jusqu’au 8 avril au Théâtre régional de Sidi-Bel-Abbès. Sept troupes y sont en lice pour le grand prix qui permettra au lauréat de participer au Festival national qui se déroulera en mai à Alger.
Vendredi, l’association Echourouk venue de Mascara a présenté une adaptation d’un texte du dramaturge irakien Houssem Kandil. Djoraâ (La dose) est signée par Hocine Mokhtar qui en est à sa première mise en scène. 
La pièce s’ouvre sur le bruit d’un électrocardiogramme qui annonce un décès. Quatre comédiens apparaissent ensuite, éclairés par une lumière blafarde, debout derrière une espèce de tableau transparent. 
Une atmosphère oppressante règne sur le début d’une histoire dont les bribes sont distillées peu à peu à travers des dialogues hallucinés : un amoureux flagellant sa dulcinée qui l’avait trompé et dont il s’est vengé en tuant toute sa famille, un interrogatoire dans une cellule lugubre, un médecin qui injecte une substance mystérieuse au meurtrier, un instituteur déséquilibré qui persécute ses élèves, un officier corrompu, un obscur complot politique… Tout de suite, le théâtre de la cruauté d’Antonin Artaud transparaît dans la brutalité de certains tableaux mais son esthétique restera malheureusement hésitante, voire dénaturée…
Volubile, la pièce n’en demeure pas moins opaque sans pour autant piquer la curiosité du spectateur. Plusieurs défaillances émaillent en effet l’écriture de Djoraâ, à commencer par un trop-plein de dialogues qui figent les comédiens et les empêchent d’occuper l’espace scénique ; des dialogues qui, du reste, parviennent très faiblement au public puisque les voix des acteurs ne portent pas assez, d’autant que la bande-son est omniprésente. 
Le texte étant donc assez fourni, la mise en scène se transforme quasiment en mise en place de la dramaturgie avec une gestion maladroite des décors, conçus pour être mobiles mais qui s’avèrent encombrants puisque ce sont les comédiens qui les déplacent sous les yeux du spectateur. 
L’harmonie est ainsi rompue et l’on se détache souvent du récit. Ce dernier est écrit en spirale en ce sens que la narration n’est pas linéaire et se meut dans un espace-temps ambigu, ce qui aurait pu constituer une originalité intéressante si ce n’est la maladresse des comédiens qui semblent porter leurs personnages péniblement. On saluera cependant les quelques tentatives esthétiques du metteur en scène à l’instar d’un éclairage minimaliste accentuant l’angoisse de cette histoire macabre dont la première qualité est son intemporalité, ainsi qu’un décor recherché malgré son manque de flexibilité.
Le festival se poursuit jusqu’au 8 avril avec un focus sur l’implication des handicapés dans le 4e art. D’ailleurs, la soirée d’ouverture a vu la projection d’un documentaire en hommage à Abdelkader Hamidi, un enfant de la lune décédé récemment, qui avait participé à la pièce Chambre d’amis de Sadek Kébir. 
Une table ronde se tiendra autour de ce thème au département des arts dramatiques de l’Université Djilali-Lyabès.
Sarah H.

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Touchez pas à mon immortel !
	Par Hakim Laâlam   Email : hlaalam@gmail.com
Journée internationale de l’autisme. Bizarre tout de même  que chez nous, en Algérie, elle ne soit pas placée sous le  haut patronage du… … Palais ! Je ne suis pas d’accord ! Tellement, que je le réécris : je ne suis pas d’accord ! Comment çà ils veulent à nouveau limiter les mandats présidentiels à deux ? En vertu de quel tour de passe-passe, la nouvelle Constitution devrait-elle revenir sur cet acquis démocratique extraordinaire du mandat à vie ? S’il se confirme cette infamie du retour à la limitation des mandats, je descendrai seul dans la rue, manifester contre, hurler mon courroux face à cette régression sauvage. Des hommes et des femmes, des valeureux se sont battus, se sont sacrifiés pour arracher le droit républicain et constitutionnel du Mehdi, de l’Elu à rester indéfiniment à la tête du pays, et aujourd’hui, sous le prétexte fallacieux d’une réforme, on voudrait revenir sur cette avancée que tout le monde civilisé nous envie ? Qu’est-ce qui a changé entre-temps pour que nous nous fourvoyions ainsi dans la voie vicieuse de l’alternance ? La guerre des clans aurait-elle à ce point dégénéré pour que le clan des deux mandats non renouvelables l’emporte sur celui du mandat éternel ? Si c’est le cas, alors, il faut se rendre à cette terrible évidence : le pays est en danger. Certains, dont je tairais le nom pour le moment, œuvrent sournoisement, en «milieu ricanant fermé» — le plus virulent des milieux — à mettre en péril la stabilité légendaire de notre Nation. J’ai encore en tête les déclarations prémonitoires de patriotes comme l’ancien Président de l’APN, le professeur Ziari, qui nous avertissait contre le mimétisme bête et stérile de l’Occident et de son modèle d’alternance et de limitation des mandats. Comme il avait raison le toubib ! Et comme ses paroles résonnent aujourd’hui en écho effrayant. Vouloir copier coûte que coûte les Constitutions occidentales n’est pas une preuve d’avancée démocratique. C’est au contraire une forme d’aliénation, une sorte de pression faite sur nous pour que nous nous alignions sur ces sociétés-là rétrogrades. Hélas, les appels à la vigilance, les mises en garde de personnes avisées et sages comme Ziari n’auront pas été entendus. La future Constitution et le retour qu’elle pourrait consacrer des mandats non renouvelables sonnent déjà le glas d’une certaine idée de l’Algérie fière et rebelle. Tellement authentique. Tellement unique. Tellement stable. Tellement éternelle. Tellement immortelle. Tellement, tellement que je n’ai trouvé d’autre remède à mon désespoir de la voir ainsi dénaturée que de fumer du thé pour espérer rester éveillé à ce cauchemar qui continue. H. L.