096-/-actualites du Lundi 04 avril 2016
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الإثنين 04 أفريل 2016 م
الإثنين 26 جمادى الآخرة 1437 ه
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DES JOURNALISTES AMÉRICAINS ET AUSTRALIENS RÉVÈLENT UN IMMENSE SCANDALE INTERNATIONAL DE CORRUPTION C’est une gigantesque affaire de corruption aux ramifications transnationales que sont en train de démêler le FBI, des enquêteurs britanniques et la police fédérale australienne, entre autres. C’est ce qu’ont révélé, il y a deux jours, deux journaux, la version américaine du journal online Huffington Post et le quotidien australien The Age. Les deux Suite... |
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L'info en continu
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Des enseignants se solidarisent avec leurs collègues contractuels à Bouira
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L'expérience professionnelle prise en compte lors du concours de recrutement
Les contractuels poursuivent leur marche entamée depuis une semaine pour une intégration sans condition dans des postes permanents.
Sports
L'énigmatique départ de Gourcuff
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Départ énigmatique... mais programmé
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10e édition du CISA : La presse sportive en débat
Un séminaire des journalistes sportifs africains s’est déroulé ces deux derniers jours, dans un hôtel à Alger, en...
Economie
Les travers de l'assurance automobile
Elle est à l’origine du plus gros du chiffre d’affaires des compagnies d’assurance avec une part de plus de 50% du marché...
«Il est temps de proposer aux clients des produits adaptés aux besoins»
Avant d’aller vers d’autres produits d’assurance, il convient d’abord d’exploiter convenablement la branche automobile.
«Les assurés ne lisent pas les contrats qu'ils signent»
International
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Des enseignants se solidarisent avec leurs collègues contractuels à Bouira
le 04.04.16 | 10h00
Les enseignants du lycée Abderrahmane Mira, du chef-lieu de wilaya de Bouira, ont observé hier un arrêt de cours, en signe de solidarité avec leurs collègues contractuels qui continuent leur périple vers Alger.
L’arrêt de travail a duré presque trois heures, a précisé à El Watan Nabil Hamadouche, professeur de lycée et membre de la section syndicale du Cnapest. Les enseignants ont, par cette action symbolique, exprimé leur solidarité et leur soutien indéfectible à leurs camarades qui ont déjà parcouru plus de 200 km depuis la ville de Béjaïa. Hier, des rencontres entre enseignants ont eu lieu dans plusieurs établissements scolaires de la wilaya. Le recours à des actions de grève n’est pas à écarter, ont précisé des sources, dès lors que le Cnapest a appelé à une assemblée générale extraordinaire pour demain afin de débattre de la situation des enseignants contractuels et surtout envisager des actions de rue et de soutien aux contractuels.
Par ailleurs, des sources ont souligné que le personnel enseignant des établissements Houari Boumediène du centre-ville de Bouira ainsi que de l’établissement du secondaire de la commune de Taghzout comptent organiser, aujourd’hui, un mouvement de protestation en signe de solidarité avec leurs collègues contractuels, qui ne cessent de réclamer sans condition leur intégration dans leurs postes respectifs.
Plusieurs délégations d’enseignants contractuels ont rallié la marche, nous a précisé le député de Béjaïa, Khaled Tazaghart, qui a confirmé l’arrivée d’une forte délégation d’enseignants contractuels depuis la wilaya de Ghardaïa. A. Fedjkhi
Amar Fedjkhi
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Panama Papers : Abdselam Bouchouareb possède une société offshore
le 04.04.16 | 11h07 oh le meskin
Le nom du ministre algérien de l’Industrie et des mines, Abdselam Bouchouareb, figure sur la liste des personnalités possédant des sociétés offshore au Panama, révélée dans le cadre de l’opération « Panama Papers ».
Elwatan.com
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Équipe nationale
L’énigmatique départ de Gourcuff
le 04.04.16 | 10h00
La Fédération algérienne de football (FAF) représentée par son président, Mohamed Raouraoua, et Christian Gourcuff ont résilié le contrat qui
liait les deux parties à l’issue de la réunion qui a regroupé les deux hommes hier à Alger et a été sanctionnée par un bref communiqué qui indique que «la Fédération algérienne de football a résilié à l’amiable le contrat du sélectionneur national, Christian
Gourcuff à sa demande. L’intérim sera assuré par Neghiz Nabil, entraîneur national adjoint».
Ainsi, la page Gourcuff est définitivement tournée. Celui-ci avait exprimé son souhait de quitter ses fonctions au lendemain de la rencontre Ethiopie-Algérie (3-3), disputée mardi dernier à Addis-Abeba. Le désormais ex-coach de l’équipe nationale avait informé les joueurs de sa décision quelques heures avant de rentrer chez lui sans fournir plus de détails sur les raisons de son retrait de la barre technique. Une fois en France (jeudi), il a renouvelé son désir de quitter ses fonctions sans trop s’attarder sur les mobiles de son départ.
Il est revenu à Alger samedi afin de s’entretenir avec le président de la FAF pour le convaincre de le libérer. «L’entrevue a duré quelques minutes et un accord a été rapidement trouvé», indique une source proche de l’équipe nationale sans indiquer les points de l’accord.
Christian Gourcuff a quitté Alger en fin de journée pour rejoindre sa famille en France. A présent, la Fédération doit se mettre en piste pour recruter le futur sélectionneur. Beaucoup de noms ont été cités pour remplacer le technicien breton. Nul doute que les CV se sont empilés sur le bureau du président de la FAF depuis mercredi dernier.
Le recrutement du prochain sélectionneur n’interviendra pas rapidement pour diverses raisons. Le prochain match officiel des Verts aura lieu en juin prochain. D’ici là, le staff en place aura la charge de préparer cette rencontre en toute sérénité dans la mesure où les Verts sont bien placés pour composter leur billet pour la CAN-Gabon 2017.
La Fédération mettra à profit les quelques semaines qui séparent du voyage aux Seychelles pour fixer son choix sur l’homme qui conduira les Verts dans les éliminatoires de la Coupe du monde Russie-2018 dont le tirage au sort du 3e tour est prévu le 24 juin au Caire.
Un membre du Bureau fédéral a laissé entendre que le président de la Fédération, Mohamed Raouraoua, réunira l’ensemble des membres du staff technique à son retour de Rio où il assistera au tirage au sort du tournoi de football, le 14 avril. Les membres du staff seront interrogés sur leurs intentions (rester ou partir) avant d’officialiser la nomination du nouveau sélectionneur et du staff qui l’assistera dans sa mission.
Yazid Ouahib
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Clients lésés, délais trop longs, ambiguïtés contractuelles
Les travers de l’assurance automobile
le 04.04.16 | 10h00
Elle est à l’origine du plus gros du chiffre d’affaires des compagnies d’assurance avec une part de plus de 50% du marché des assurances dommages. Elle est aussi à l’origine de beaucoup de tracasseries.
Des assurés mécontents, des expertises insatisfaisantes, des dossiers en suspens, la branche automobile est à la source de tant d’enjeux qu’un dossier sur 5 en matière d’accident de la circulation corporel et matériel finit sa course au niveau de la justice, selon Nacer Sayes, PDG de la SAA, l’assureur public leader du marché.
La branche auto représente un chiffre d’affaires de plus de 65 milliards de dinars par an et avec une part de 70%, le montant des remboursements de la branche représente l’essentiel des indemnisations des sociétés d’assurance de dommage (graphe 1 en p. II). Mais les entreprises d’assurance estiment qu’il ne faut pas se fier à la croissance du chiffre d’affaires, car en réalité elles perdraient de l’argent. Avec une recrudescence du nombre des accidents de la route et des primes d’assurance dérisoires, selon les compagnies, elles rembourseraient plus qu’elles ne récolteraient de ressources.
«Regardez cette Golf, tout le pare-choc avant est à refaire. On en a pour 500 000 da de travaux de réparation, alors que le contrat d’assurance n’a pas coûté le dixième de ce montant au client», fait remarquer sous couvert de l’anonymat et photos à l’appui le propriétaire d’un bureau d’expertise à Alger, prestataire auprès de plusieurs compagnies d’assurance privées.
«Il faut que les tarifs de la Responsabilité civile (RC) soit revus, ils sont trop bas», estime Hassan Khelifati, vice-président de l’Union algérienne des sociétés d’assurance et de réassurance (UAR) et PDG du groupe Alliance Assurance. «Le SNMG a été multiplié par 3 alors que le tarif est resté figé.»
Ces dernières années, la hausse du chiffre d’affaires du secteur s’est accompagnée d’une augmentation des dossiers de sinistres non réglés à la fin de l’année. Selon les statistiques du Conseil national des assurances (CNA), le stock des sinistres relatifs à la branche automobile était de plus de 30 milliards de dinars à la fin de 2015, soit plus 45% du total de ce qui restait à payer pour l’ensemble des assurances dommages. En l’espace de 7 ans, le montant des indemnisations qui restaient à verser à la fin de chaque année a augmenté de 40% .
Hassan Khelifati affirme ne pas pouvoir quantifier le nombre de dossiers inter-compagnies en suspens, mais assure que les clients, eux, sont systématiquement remboursés et ne dépendent pas de ces retards : «Le problème, c’est que chaque compagnie avait ses propres procédures et sa propre organisation. Parfois, on ne reçoit pas les informations». Le responsable pointe du doigt un manque de communication entre les compagnies d’assurance. Pour régler ce problème, l’UAR a mis en place un calendrier pour liquider l’ensemble des dossiers en suspens et surtout éviter de reconstituer de nouveaux stocks.
«D’ici une année, le problèmes des dossiers inter-compagnies sera réglé», précise-t-il. Les chiffres du CNA font justement état d’un léger mieux en matière de règlement des dossiers. Entre 2014 et 2015, les sinistres qui restaient à payer ont baissé de près de 10%, alors que la cadence de règlement a augmenté de 2%.
Par ailleurs, pour s’assurer que toutes les compagnies respectent bien les délais, un accord d’Indemnisation et règlement des sinistres autos matériels (IRSAM) a été signé et est en cours de validation par le ministère des Finances, nous dit-on. Il doit déterminer officiellement les délais de règlement entre les compagnies qui ne doivent pas dépasser les deux mois.
Pour l’heure, en dépit des annonces faites par les assureurs, le retard dans les remboursements fait partie des principales réclamations exprimées par les assurés auprès de l’Association de protection des consommateurs (APOCE).
Dans certains cas, «les clients n’ont pas été remboursés plus d’un an après leur dépôt de dossier», explique Mustapha Zebdi, président de l’APOCE. Celle-ci reçoit 4 à 5 requêtes par mois d’assurés insatisfaits pour motifs divers : perte de dossier, délai trop long, réestimation des coûts de réparation, etc, mais seulement 6 à 7 dossiers par an sont portés par les plaignants devant la justice, regrette Mustapha Zebdi.
La franchise, une plaie
Pourtant, des assurés mécontents, ce n’est pas ce qui manque. Au Salon de l’automobile, nous en avons rencontré quelques-uns. Assurés chez des entreprises publiques ou privées, leurs doléances sont souvent similaires. «J’ai déclaré un sinistre il y a trois mois et j’attends toujours», affirme le client d’une compagnie privé, représentant d’un assureur étranger.
Un habitant de Constantine, assuré chez un privé algérien, renchérit : «J’ai eu un accident en mai 2015, et j’ai dû attendre février dernier pour récupérer mon chèque. Vous trouvez cela normal ?» Les clients des entreprises publiques ne sont pas plus vernis. L’un d’entre eux explique : «ma Seat que j’ai achetée à plus de 140 millions de centimes à l’époque a été complètement réformée et mon assureur m’a dit qu’on ne pouvait pas me rembourser à plus de 50 000 DA. Je n’ai rien compris.»
Beaucoup se plaignent des délais de remboursement, mais certains se demandent encore comment avec une assurance tous risques un client peut ne toucher aucun sou de son assureur après un sinistre. L’explication se trouve dans la franchise. En fonction du montant de celle-ci, à laquelle le client souscrit lors de la signature de son contrat, de l’ampleur des dégâts lors d’un sinistre et de la vétusté du véhicule, un assuré peut ne rien recevoir, même s’il est assuré tous risques.
Une aberration pour un client qui n’aurait pas bien compris les termes de son contrat, mais c’est possible «quand les chocs sont minimes», nous dit la directrice d’agence d’assurance. La franchise, «c’est ce qui est à la charge du client et qui est retiré du montant du sinistre». Ainsi, si vous souscrivez à une franchise de 2500 DA, cela signifie que pour un sinistre de 10 000 DA, l’assureur verserait un maximum de 7500 DA.
Mais tous les clients n’ont pas le réflexe de demander des explications. «Nos commerciaux expliquent systématiquement le contenu du contrat, mais certains clients cherchent simplement un bout de papier pour pouvoir circuler car l’assurance est obligatoire», nous dit la responsable. Pour Mustapha Zebdi, la responsabilité est partagée : d’un côté, «les assureurs ne cherchent pas à expliquer clairement les clauses des contrats. De l’autre, il y a des clients dont le seul souci est d’avoir un document qui leur évite les problèmes au niveau des barrages routiers. Ils cherchent l’assurance la moins chère.»
Le facteur main-d’œuvre
Beaucoup de clients s’estiment par ailleurs lésés car le montant de leurs indemnisations ne correspond pas à la valeur réelle de ce que coûtera la réparation. «Les assurés automobiles se sentent lésés pour des raisons subjectives (mauvaise interprétation des clauses du contrat), mais aussi pour des raisons objectives», estime Abdelaziz Boudraâ, directeur du cabinet de courtage et de conseil en assurance Best Assurance.
Il cite plusieurs facteurs : «L’évaluation des experts ne couvre pas toujours les frais réels engagés pour la réparation des dommages (main-d’œuvre, pièces de rechange, etc.), le retard considérable dans le règlement des dossiers des sinistres automobiles à cause des lenteurs administratives et aux problèmes de recours entre compagnies pour déterminer les parts de responsabilité, mais en raison aussi des incompréhensions des termes du contrat d’assurance multirisques automobile». Une situation qui trouve son explication dans le calcul du coût de la main-d’œuvre. A Alger, le propriétaire d’un cabinet d’expertise explique que le sujet du coût de la main-d’œuvre est le nœud du problème.
«Il y a un problème d’évaluation de la main-d’œuvre, mais pas au niveau de la pièce qui est remboursée à 100%». Il y a un barème imposé par l’UAR qui est de 250 DA l’heure, or «les concessionnaires ont leur propre barème qui est supérieur à celui de l’UAR ou celui qu’on retrouve dans le privé. ça commence à 800 DA et ça peut aller jusqu’à 2000 da, tout dépend de la marque du véhicule», argumente l’expert. Le décalage peut s’expliquer aussi par toutes «les charges que ces entreprises doivent supporter».
Le tarif de l’UAR est figé depuis quelques années, selon les experts, mais selon Hassan Khelifati, il «a augmenté de 60% depuis 2014» et se situerait actuellement autour de 400 da l’heure. Une décision qui n’est pas encore pratiquée sur le terrain. En outre, précise-t-il, «les concessionnaires appliquent des tarifs hors normes, on ne peut pas les suivre, mais on peut trouver un terrain médian.»
En attendant, c’est donc le client qui supporte la différence. Une façon pour les compagnies de compenser des primes d’assurance qu’elles jugent trop réduites par rapport au coût des réparations. «Il faut que ce soit revu. On ne peut pas continuer comme ça», estime le vice-président de l’UAR qui relie la hausse de ce tarif de la main-d’œuvre à celui des primes d’assurance. «Les deux sont liés. On ne peut pas réviser l’un sans réviser l’autre.» L’UAR est d’ailleurs en train de préparer un dossier autour de ce problème pour le présenter au ministère des Finances.
Pour Abdelaziz Boudraâ, il est temps d’envisager des solutions «simples et pratiques pour réduire les délais de règlement, d’actualiser le prix forfaitaire de la main-d’œuvre largement dépassé et de réfléchir à la possibilité de généraliser la réparation des dommages par les concessionnaires automobiles agréés.» Avec une branche automobile prépondérante mais déficitaire et de sombres perspectives de croissance en raison de la dévaluation du dinar et la stagnation des tarifs, les compagnies d’assurance sont appelées à trouver d’autres relais de croissance. Il y va de leur viabilité économique.
Safia Berkouk
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