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RÉVISION DE LA CONSTITUTION La copie finale chezBouteflika
Le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, a remis, hier mardi, la copie finale de l'avant-projet portant révision de la Constitution à Abdelaziz Bouteflika. C'est ce que nous apprenons de source sûre. «La copie remise par Mourad Medelci contient, bien sûr, toutes les observations d'ordre juridique faites par le Conseil, en vue Suite...
Le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, a remis, hier mardi, la copie finale de l'avant-projet portant révision de la Constitution à Abdelaziz Bouteflika. C'est ce que nous apprenons de source sûre. «La copie remise par Mourad Medelci contient, bien sûr, toutes les observations d'ordre juridique faites par le Conseil, en vue d'harmoniser l'ensemble du texte», explique notre source.
Kamel Amarni - Alger (Le Soir ) A rappeler que Bouteflika avait, précédemment, soumis la copie au Conseil d'Etat et au Conseil constitutionnel et, qu'entre-temps, il avait chargé son directeur de cabinet, Ahmed Ouyahia, de «peaufiner» la mouture initiale avec les «retouches» de dernière minute, qu'il avait introduites. Selon notre source, Bouteflika, qui avait exigé et, bien sûr obtenu la suppression de «la maladie» des cas de force majeure prévus par l'article 88 de la Constitution et qui traite de la très sensible question de «la vacance de pouvoir» s'agissant du poste de président de la République, aura, par contre, sèchement rejeté la proposition relative au poste de vice-président. «Dans l'entourage du Président, nombreux ont plaidé pour l'institution de ce poste. Or, le Président ne veut même pas en entendre parler» nous confie notre source. Quoi qu'il en soit, et à partir d'hier et avec la remise officielle de la copie du Conseil constitutionnel, le compte à rebours a commencé pour le lancement du processus «opérationnel» pour la révision de la Constitution. Un processus qui prévoit deux phases : la convocation du Conseil des ministres qui examinera et approuvera le texte officiellement, puis la convocation, par décret présidentiel, du «congrès des deux Chambres du Parlement», c'est-à-dire pour que l'ensemble des députés et des sénateurs tiennent une séance extraordinaire, ensemble, au Palais des Nations à Club-des-Pins et qui sera consacrée au vote de la nouvelle Constitution. Un vote en bloc, sur l'ensemble du texte, par oui ou par non, et sans débat. Abdelmalek Sellal ouvrira la séance , au nom de Bouteflika. «Nous sommes dans la dernière ligne droite et tout sera ficelé avant la fin du mois». Avec l'adoption de la nouvelle Constitution, dans les tout prochains jours, les choses s'éclairciront davantage sur la scène politique. D’ores et déjà, l'on sait que cette révision sera suivie d'un vaste remaniement ministériel qui était ajourné pour l'après cette échéance justement, ainsi qu'un mouvement dans le corps des walis. D'autres changements de première importance interviendront également à différents échelons de la hiérarchie. De même qu'il est fort probable que Bouteflika décide d’élections législatives anticipées. Au moins pour deux raisons : pour une mise en conformité de l'institution législative avec la loi fondamentale ainsi qu'avec le nouveau découpage administratif à venir. K. A.
La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, en visite de deux jours à Guelma, avait choisi le terrain pour débattre des difficultés rencontrées dans son secteur. Une année scolaire bousculée notamment par les mouvements de grève. La ministre a tenu à visiter des établissements scolaires, et à s'enquérir de l'état d'avancement des projets qui relèvent de son département, à Nechmaya, Aïn Makhlouf, Aïn Regada, Oued Zenati, Bendjerrah, Guelma... Elle a ainsi pu communiquer avec les enseignants, les encadreurs et même les élèves. L’occasion pour les intervenants d’exprimer leurs remarques, leurs satisfactions, leurs interrogations, et les corrections à envisager pour remédier aux dysfonctionnements relevés. Ensuite, une rencontre l'a réunie au lycée Ben-Mahmoud du centre-ville de Guelma, avec les cadres locaux de son secteur, et les partenaires sociaux. La ministre a également pu mesurer, lors d'un point de presse, l’ampleur de la mise en place d'un dispositif nécessaire pour réhabiliter les ex-Instituts de technologie de l'éducation ( ITE ). Un objectif confirmé par Nouria Benghebrit : «Depuis mon arrivée à la tête de ce secteur, j'ai fait de ce dossier mon cheval de bataille.» Et de poursuivre «c'est le meilleur moyen de promouvoir la formation dans le secteur de l'éducation». Concernant l'anarchie qui caractérise les cours de soutien privés, reconnaissant la demande sociale grandissante pour ce créneau, la ministre révèle que «des ajustements sont à l'étude pour améliorer la qualité de l'enseignement, qui reste le meilleur moyen pour diminuer progressivement la pression sur ses cours privés de soutien». Noureddine Guergour
L’Afrique qui a réitéré hier son soutien à Sepp Blatter, candidat à sa propre succession à la présidence de la Fifa, le 29 mai prochain, finira-t-elle par «rendre justice» à l’Algérie en lui confiant, cet après-midi, l’organisation de la 31e phase finale de la CAN «seniors garçons», programmée en 2017 ? Mohamed Bouchama - Alger (Le Soir) Candidate, l’Algérie n’est pas vraiment le favori pour l’obtention des voix favorables à l’organisation sur ses terres du prochain tournoi de la Coupe d’Afrique des nations. Pour plusieurs raisons, le dossier algérien n’a pas les faveurs des membres votants du comité exécutif de la Confédération africaine de football que préside le Camerounais Issa Hayatou depuis le congrès de la CAF, en 1988, à Casablanca. A l’initiative des Algériens et avec leur soutien, faut-il le rappeler. Une «générosité» jamais récompensée puisque, excepté le titre africain acquis par Madjer et les siens à Alger, le football algérien a toujours souffert de l’indifférence des Africains et des dirigeants de la CAF en particulier. En 27 ans de règne, le Camerounais semble avoir pris un malin plaisir d’écarter l’Algérie, ses clubs et ses sélections, de la grande «bouffe». Sans que personne ne puisse expliquer le pourquoi d’un tel oubli pour une nation qui, pourtant, a forcé la main à la Fifa pour que l’Afrique obtienne le droit de participer à une phase finale de coupe du Monde avec cinq représentants. C’est l’Algérie qui a poussé l’instance mondiale à programmer les matchs de la dernière journée du premier tour d’une phase finale le même jour et à la même heure. Et c’est à son initiative que la loi Bahamas a été votée pour que les footballeurs ayant la double nationalité civile aient le droit de choisir une nouvelle nationalité sportive de leur choix. Un amendement qui a profité principalement aux seuls Africains. Depuis hier, aussi, l’actuel président de la CAF et ceux qui vont lui succéder vont profiter d’une nouvelle «offrande» faite par un Algérien, Mohamed Raouraoua en l’occurrence, pour que la limitation d’âge ne soit pas cet obstacle pour leur règne à vie. Un «apport moral» qui ne figure probablement pas dans le dossier fourni par l’Etat algérien aux décideurs de la CAF appelés à se prononcer aujourd’hui sur le pays qui doit accueillir le prochain rendez-vous africain du football. Contrairement au dossier algérien présenté lors du congrès de la CAF tenu en septembre dernier à Addis-Abeba (Ethiopie), et qui n’a pas «convaincu» les votants de la Confédération, l’Algérie semble bénéficier, cette fois, de plus de crédit. Les arguments défendus au Caire par le ministre algérien des Sports, Mohamed Tahmi (absent à Addis-Abeba), devront rallier les voix les plus indécises à la cause du dossier algérien. Les dossiers du Ghana et du Gabon ne doivent pas peser lourds face au «projet» des Algériens. Ce dernier présente de nombreux avantages même s’il faut relever que, sur le plan de l’infrastructure sportive, les stades proposés font l’objet de profonds toilettages pour certains (5-Juillet d’Alger et le 19-Mai-56 d’Annaba) alors que deux nouvelles enceintes (Oran et Baraki) sont en phase de finition. Des sites qui ont été inspectés par les experts de la CAF lors de leur visite en mai dernier quand l’Algérie postulait, sans trop de convictions, à l’organisation des CAN-2019 et 2021. Deux éditions attribuées par les membres du CE de la CAF respectivement au Cameroun et à la Côte d’Ivoire. Pis, les compères de Raouraoua ont décidé d’attribuer la 34e édition à la Guinée, et ce, malgré le fait que l’attribution de la CAN-2023 n’était pas à l’ordre du jour du congrès d’Addis-Abeba et que, par-dessus toute les Guinéens n’étaient pas demandeurs. Ce mercredi 8 avril 2015 sera-t-il un autre jour ? M. B.
La commission des compétitions de la Fédération algérienne de basket-ball vient de fixer les dates des prochaines phases du championnat national de Superdivision A. Ainsi, à l’issue de la phase I du championnat de Superdivision A, les quatre équipes classées de 1er au 4e disputeront le tournoi d’Excellence programmé à Batna les 17 et 18 avril ; un tournoi qualificatif pour le championnat arabe des clubs champions. Ce tournoi d’Excellence se déroulera en un système éliminatoire demi-finales et finale (le 1er du classement contre le 4e et le 2e contre le 3e). Et l’équipe classée première participera au championnat arabe des clubs champions.
Phase II, le play-off et le tournoi des as pour les champions La phase II du championnat de Superdivision A, qui débutera le 1er mai, consiste à disputer le titre du champion d’Algérie. Ce tournoi (play-off) concerne les équipes classées de la 1re à la 8e de la phase I qui disputeront le tournoi en phase groupée en aller simple, soit un total de 7 journées. Deux journées seront disputées chez la 2e du classement de la première phase (USS), deux autres journées chez la 3e équipe du classement (IRBBA) et trois journées chez la première équipe (GSP) avec le choix de l’adversaire pour la première journée. Et à l’issue de ce tournoi play-off, les équipes classées première et deuxième disputeront le tournoi des AS en deux matches aller retour, qui déterminera ainsi le champion d’Algérie et qui représentera l’Algérie au championnat d’Afrique des clubs champions alors que le 2e représentera l’Algérie au championnat de l’Union nord-africaine de basket-ball des clubs champions (UNABB).
Le play-down pour la survie Parallèlement au play-off, les équipes classées de la 9e à la 13e place de la phase I, disputeront le tournoi du maintien play-down en phase groupée de 10 journées en aller-retour, selon le programme établi à savoir deux journées chez la 12e, deux chez la 11e, trois journées chez la 10e et trois chez le 9e de la première phase avec le choix de l’adversaire pour la première journée. A l’issue de ce tournoi, l’équipe classée 13e rétrogradera en Superdivision B. Ahmed Ammour
Cheikh El Hasnaoui, de son vrai Mohamed Khelouat, est né il y a cent cinq ans, le 23 juillet 1910, à Taâzibt, chez les Ihasnaouène, à quelques kilomètres de Tizi Ouzou. Son père, connu sous le nom de Si Amar ou Mouh, un pêcheur des côtes algéroises de trente-cinq ans, venait à peine de se poser dans ce hameau avec son épouse et mère du cheikh, la dénommée Saâdia Lazib bent Ahmed, une fille d'Alger originaire de Biskra. Quatre ans après la naissance d'El Hasnaoui, le père s'engage dans l'armée française et part faire la guerre en Europe. Il ne reverra pas sa femme qui sera emportée par la maladie en 1916 alors qu'il se trouvait encore dans les tranchées du front de l'est de la France. Orphelin à six ans, totalement désemparé, El Hasnaoui embarque pour son premier exil. Il part à Alger chercher du réconfort chez les Qzadri, une autre branche de sa famille. Il erre à La Casbah et vit d'expédients jusqu'au retour de son père, démobilisé, rentré blessé de la grande guerre. Dès lors, il reprend la route du village. Selon la volonté du père, il intègre successivement les zaouias de Bouassem puis celle d'Akal Averkane avant de les quitter six ans plus tard, vers l'âge de douze ans, après avoir expliqué à son maître qu'il avait l'âme d'un troubadour et qu'il avait envie de vivre pleinement sa vie d'artiste. Le voici, encore une fois, à La Casbah. On est au début des années vingt. Le chaâbi, chant populaire algérois naissant, occupe déjà tout l'espace musical dans la vieille cité et El Hasnaoui, qui s'était découvert une vocation pour le chant alors qu'il se trouvait encore à Taâzibt, plonge dedans corps et âme. Dès qu'il quittait les gargotes où il faisait le commis pour survivre, il allait se frotter aux grands maîtres du chaâbi qui écumaient les cafés de la Basse Casbah ou de Bab Jdid. Il consolide son apprentissage de l'art musical et fait montre d'un réel talent. Déterminé à s'accomplir en tant que chanteur et musicien, écœuré, par ailleurs, par la misère qui sévit dans les quartiers musulmans de la grande ville, le cheikh en gestation décide de faire le grand écart. Il traverse la Méditerranée après avoir fait un dernier crochet par son village natal, en 1938. A Paris, les premières années, il se donne à corps perdu au chant et à la création. Après avoir édité quelques vinyls à compte d'auteur, il est remarqué par Mohamed Iguerbouchène et Mohamed El Kamal, alors responsables à Radio Paris. Pendant deux décennies, il s'adonne à son art, il chante dans tout ce que compte Paris comme cafés et cabarets orientaux. Il enregistre quelque soixante-dix titres, déposés à la Sacem. Après un passage par le service du travail obligatoire, sous l'occupation allemande, il reprend son activité d'artiste à la libération avant d'y mettre fin durant la guerre d'Algérie. Pendant toute cette période, il se serait interdit de chanter et aurait vécu semi-reclus dans sa maison d'Antony, dans les Hauts-de-Seine, qu'il venait de construire de ses propres mains. A la fin des années soixante, Cheikh El Hasnaoui met fin à sa carrière. Il déménage à Nice en 1985, avec son épouse Denise Marguerite Denis qu'il a épousée en juillet 1948. Une quinzaine d'années plus tard, ses vieux démons le reprennent, il veut encore partir. Loin cette fois. Il tente la Martinique, en 1985. Peu séduit, il rentre à Nice six mois plus tard avant de se résoudre à transformer l'essai en 1989 en s'exilant définitivement à Saint Pierre de la Réunion, dans l'océan indien. Il y vivra une retraite paisible avant de s'éteindre le 6 juillet 2002 sans jamais avoir revu Taâzibt, son village natal, ni Alger ou Paris, ses villes d'adoption. Seuls trois compatriotes métropolitains ont eu la chance de le rencontrer aux antipodes, quelque temps avant sa mort : deux chanteurs, Abdelli et Beihdja Rahal, et un ethno-musicologue, auteur de sa biographie, Mehenna Mahfoufi. Un square porte son nom à Saint Pierre de la Réunion où il est enterré aux côtés de sa fidèle épouse, Denise qui a fini par le rejoindre. Meziane Ourad
Collision entre deux bus. Bilan très lourd. Deux morts, vingt blessés et une…
… Connexion Wifi brutalement interrompue !
Pourquoi je ne me lève pas pour céder ma place de bus à ce septuagénaire ? Vous ne lisez pas les journaux ? Faut vous informer, les amis ! A Boumerdès, l’armée vient d’abattre un terroriste âgé de… 71 ans ! Oui, m’sieur ! 71 ans bien tassés. Tassés sous terre depuis son inhumation. Il avait pour blaze Abu Djaffar et sévissait dans les maquis depuis l’époque du GIA. Moi, dès que j’ai appris la nouvelle stupéfiante de l’élimination d’un tango de 71 ans, j’ai pris un certain nombre de mesures d’auto-sécurité, de vigilance préventive. Je me méfie de tous les vieux ! Plus de compassion automatique pour les chibani. Ils sont suspects jusqu’à preuve du contraire. Les cheveux gris ne sont plus un signe de sagesse à mes yeux. La vue d’un visage ridé ne me fait plus le même effet qu’avant. «Dorénaprésent», j’essaie de lire entre les rides, armé de toute la méfiance de la terre. Avant, les vieux, je m’adressais à eux avec respect, en leur décernant mécaniquement le label «Yal Hadj». Cette époque est révolue ! Y a plus de Hadj qui tienne. Qui me dit que le rabougri qui me fait face a été vraiment à La Mecque et que le couffin de chanvre tressé qu’il tient au bout de son bras flétri ne cache pas une bombe ? Je n’ai plus aucune garantie ! D’ailleurs, je suggère aux autorités de faire fouiller systématiquement les couffins des vieux qui se promènent aux abords des marchés bondés de monde. Les vieux, c’est la vraie faille dans le dispositif de sécurité. A trop nous focaliser sur les jeunes en forme, bien portants et d’allure gaillarde et sportive, nous laissons passer de vieux filous bourrés de mauvaises intentions et de C4. Et la vigilance ne doit pas seulement se limiter au filtrage des barrages. Non ! Il faut passer des consignes fermes aux pharmacies. Les patrons d’officines doivent systématiquement signaler tous les vieux qui viennent acheter chez eux des analgésiques, des médicaments pour l’arthrose, des crèmes et des pommades pour les articulations douloureuses. C’est bien le diable si dans le tas des suspects ainsi dénoncés on ne tombe pas sur un terroriste de 70 ans et plus, venu calmer son arthrite qui l’empêche de bien caler son doigt tordu sur la gâchette de son arme automatique. Les services de communication de l’ANP ne le disent pas, mais je suis sûr que dans la casemate où se cachait Abu Djaffar, ils ont dû tomber sur tout un stock de minerves, de ceintures lombaires et abdominales, de dentiers et de bridges de rechange ainsi que sur un lot de sachets de soupe aux légumes. Aux vieux légumes ! Je comprends un peu que ce genre d’infos ne fuite pas. Les services de sécurité ne veulent sûrement pas créer une psychose aux vieux. Qu’importe ! Moi, je suis sur mes gardes. Mon beau-père de 80 ans a promis de passer à la maison pour embrasser ses petits-enfants. Je l’attends ! Je l’attends de pied ferme. S’il croit m’attendrir en jouant sur la corde sensible des enfants, il se trompe lourdement, le vieux grigou ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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L'info en continu
La feuille de route de l'opposition Les acteurs de la CLTD se sont concertés, hier à Alger, en vue de préparer un certain nombre d’actions à mener sur le...
Etrange démarche et fausses surprises 15 avril 2011. Alors que les révoltes dans les pays arabes battent leur plein, le président Bouteflika prononce un discours à la...
Un Avion d’Air Algérie interdit de survoler l’Arabie Saoudite
Témoignage accablant du commandant de bord du vol 5600
le 08.04.15 | 10h00
Morad Aomraoui, commandant de bord du vol 5600 d’Air Algérie...
Si c’était à refaire, je le referai sans aucune hésitation…» Cette phrase est du commandant du vol 5600 d’Air Algérie, Morad Aomraoui, qui a mené avec brio l’opération de rapatriement de 160 Maghrébins de l’aéroport de Sanaa, au Yémen, vers l’Algérie. Sans aucune hésitation, il est revenu sur les circonstances de ce voyage, qu’il dit «très particulier».
«Lorsque j’ai été désigné pour ce vol, je n’avais pas senti de danger ou de risque possible. Pour moi, c’était une opération humanitaire qui allait permettre de sauver nos compatriotes», dit-il. «C’était, précise-t-il, le sentiment de tous les membres de l’équipage qui l’accompagnait, sur le A330.» «A mes côtés, il y avait deux autres pilotes, Diafet et Sahri, mais aussi un mécanicien, Faradji, le chef de cabine et Hamida l’hôtesse, qui a fait preuve d’un courage exceptionnel. Avant d’embarquer, nous avions obtenu toutes les autorisations de vol et de survol des pays que nous allions survoler pour atteindre l’aéroport de Sanaa.
A cinq minutes de Djeddah, un appel radio de la tour de contrôle nous interdit de traverser l’espace aérien saoudien. Bien sûr, l’injonction nous étonne. Nous ne sommes pas habitués à ce genre d’interdiction. Nous précisons à nos interlocuteurs que nous avons toutes les autorisations nécessaires, mais ces derniers se montrent intransigeants. Faire demi-tour était pour nous impossible. Nous étions obligés de tourner en rond dans le ciel, en attendant le retour d’écho des responsables de la compagnie que nous avions informés. L’attente a été longue, presqu’une heure, avant que la décision de rejoindre Le Caire soit prise», raconte le commandant de bord.
L’avion atterrit à l’aéroport du Caire. L’équipage est accueilli par les diplomates algériens, qui les informent que l’affaire est entre les mains des plus hautes autorités du pays. «Nous étions confiants. Nous attendions avec impatience la réponse d’Alger. Nous avons passé la nuit à l’hôtel et le lendemain, on nous informa que la mission avait été annulée. La nouvelle nous a déçus. Nous voulions vraiment accomplir cette mission. Mais quelques heures plus tard, nous recevons l’ordre de rejoindre Sanaa. Nous avons passé notre deuxième nuit au Caire. Il n’était pas question d’arriver tard dans la journée à Sanaa.
Nous décollons samedi matin, avec des autorisations de survol de l’espace saoudien, obtenues pour la seconde fois après de longues tractations à un très haut niveau de l’Etat», révèle M. Aomraoui. Il reconnaît que la traversée de l’espace aérien saoudien a suscité la crainte des uns et des autres. «Nous ne savions pas pourquoi les Saoudiens nous avaient sommés de faire demi-tour, mais lorsque nous sommes passés, nous avions très peur. Notre seul contact avec eux s’est limité aux communications avec la tour de contrôle.
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Situation au Yémen : Téhéran sollicite le soutien d’Alger
le 08.04.15 | 10h00
Nous saluons tous les efforts fournis par les pays amis, dont l’Algérie, pour aboutir à un dialogue entre les parties yéménites dans un pays neutre», a déclaré, hier, l’envoyé spécial du président iranien à Alger, Morteza Sarmadi, vice-ministre des Affaires étrangères, lors d’une conférence de presse à l’ambassade d’Iran.
L’émissaire de Hassan Rohani, porteur d’un message au président Abdelaziz Bouteflika, est arrivé à Alger, en provenance de Tunis, lundi soir, et a été reçu par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel. Les «avancées réalisées dans le dossier du nucléaire iranien», suite à l’accord-cadre de Lausanne (Suisse) jeudi dernier, ont été au menu des discussions entre M. Messahel et le Morteza Sarmadi, mais c’est surtout la question yéménite qui a «focalisé les entretiens à Alger entre les deux parties», selon une source iranienne.
Malgré le soutien de Téhéran aux Houthis d’Ançar Allah, M. Sarmadi a insisté, hier, sur le fait que son pays reste convaincu qu’«aucune force ne peut gouverner seule au Yémen, c’est pour cela que nous appelons à un dialogue entre Yéménites, à l’exception bien sûr des groupes extrémistes et terroristes». Un dialogue que Téhéran souhaiterait qu’il ait lieu dans un «pays neutre», comme le sultanat d’Oman et «à condition de cesser les opérations militaires».
L’approche de la République islamique trouve écho dans la position d’Alger, opposée aux interventions militaires et encourageant la solution pacifique et le dialogue interne, comme au Mali et en Libye. «Attaquer le Yémen est une erreur stratégique, a réitéré hier l’envoyé spécial du président iranien. On ne peut avancer ce prétexte de remettre le président yéménite à son poste pour justifier la destruction des infrastructures de ce pays et tuer des innocents.» L’Iran se dit même, selon Morteza Sarmadi, prête à un dialogue avec l’Arabie Saoudite, chef de file de l’attaque contre le Yémen : «Rien ne s’oppose à ce dialogue entre deux pays voisins.»
Concernant le dossier nucléaire et l’aboutissement des négociations à Lausanne, en Suisse, le diplomate iranien a tenu à préciser que son gouvernement est dans une démarche de «gagnant-gagnant» et que l’objectif de garder «le programme nucléaire civil de A à Z» a été atteint. «Nous avons accepté certains détails de l’accord-cadre, concernant par exemple les arrangements d’agenda, par souci de calmer les inquiétudes de la communauté internationale.» L’Algérie, par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, s’était félicitée de «l’heureux aboutissement» de ces négociations.
Sur le discours accusant l’Iran d’œuvrer pour «l’extension de l’influence chiite», le vice-ministre a répondu : «C’est une propagande de l’entité sioniste, et malheureusement, quand des pays de la région échouent dans leurs politiques, ils avancent l’argument de l’iranophobie ou de l’‘expansionnisme chiite’ !» Après le sultanat d’Oman, l’Irak, la Tunisie et l’Algérie, Morteza Sarmadi, vice-ministre des Affaires étrangères iranien, s’envolera pour Beyrouth, au Liban.
Pour une première, ç’en est vraiment une : la commémoration du 70e anniversaire du massacre du 8 Mai 1945 sera exceptionnellement marquée, cette année, par la présence – pas à la même date – d’un haut représentant de l’ancienne puissance coloniale. Jean-Marc Todeschini, secrétaire d’Etat français chargé des Anciens combattants, se rendra en effet à Sétif, a révélé, hier à Paris, son entourage.
«M. Todeschini effectuera un voyage mémoriel du 19 au 21 avril à Sétif (nord-est), puis Mers El Kébir (ouest) et Alger», a indiqué son cabinet à l’AFP. «Le message du gouvernement sera : ‘Aucune mémoire n’est oubliée, on est dans une mémoire apaisée.’», a-t-on ajouté de même source. C’est incontestablement un geste à forte charge symbolique de la part de la France en direction de l’Algérie, même si elle ne souhaite pas se repentir de ses crimes au prétexte que ce mot porte une connotation religieuse. Le président Bouteflika, qui avait fait de la question de la mémoire un sujet de mobilisation en Algérie dès son élection en 1999, n’a eu droit ni à des excuses et encore moins à une repentance.
On se souviendra notamment de son violent discours du 6 mai 2005, marquant le 60e anniversaire, dans lequel il n’avait pas hésité à qualifier les massacres du 8 Mai 1945 de «génocide» et d’«extermination». Ce fut une réponse sèche à l’adoption de la fameuse et fumeuse loi du 23 février 2005 glorifiant la présence positive de la France en Afrique du Nord. «Nous ne pouvons oublier les centaines de massacres commis auparavant et les nombreux fours installés dans notre pays.
Le four le plus célèbre est celui du mont Dahra, œuvre des bourreaux Bugeaud et Pélissier», écrivait Bouteflika. Et de donner la charge contre la France coloniale : «L’occupation a foulé la dignité humaine et commis l’innommable à l’encontre des droits humains fondamentaux (...) et a adopté la voie de l’extermination et du génocide qui s’est inlassablement répétée durant son règne funeste.» La violence du discours du Président avait été vécue comme un grand moment de communion nationale en Algérie face au négationnisme français. A Paris, la salve avait provoqué une onde de choc au sein de l’establishment et des médias.
Un autre petit pas…
Depuis, la guerre des mémoires a repris de plus belle entre Alger et Paris, ponctuée par quelques brouilles diplomatiques. Comme par exemple l’arrestation du diplomate algérien Rachid Hasseni à Marseille au prétexte fallacieux qu’il était mêlé à l’assassinat de l’opposant du FFS, Ali Mecili.
Paris a également souvent ressorti le dossier de l’assassinat des moines pour mettre en difficulté Alger. C’est dire que la France sous Chirac et Sarkozy n’a pas vraiment fait un pas vers la reconnaissance des crimes coloniaux. Pourtant, le 27 février 2005, l’ambassadeur de France en Algérie, Hubert Colin de Verdière, avait étonné tout le monde en reconnaissant la «responsabilité» de la France dans ces massacres et évoquant une «tragédie inexcusable»
Rouiba : Le LHCC expulsé de son siège
le 08.04.15 | 10h00
Ce qui était redouté par les travailleurs de la filiale du Laboratoire de l’habitat et de la construction du Centre (LHCC) de Rouiba a fini par se produire. La décision d’expulsion de cette unité du terrain qu’elle occupait depuis 1999 a été exécutée, hier, par l’huissier de justice sous le regard bienveillant d’un escadron de la Gendarmerie nationale.
Les appels lancés par les 115 employés de ladite filiale à l’endroit du ministère de l’Habitat pour ne pas se retrouver au chômage technique n’ont donc servi à rien. «Maintenant, nous ne savons plus où aller. Nous n’avons plus le droit d’accéder au siège de notre entreprise», dénoncent des travailleurs. Le terrain (6000 m2) abritant les services de LHCC appartient à Infrafer, une entreprise publique spécialisée dans la réalisation des infrastructures ferroviaires.
Il lui a été cédé par l’Etat durant les années 1990, mais à défaut de l’exploiter, elle l’avait sous-loué au LHCC de 1999 à 2001. Le LHCC s’est retrouvé obligé de quitter les lieux hier après un long feuilleton judiciaire. L’opération d’expulsion a failli tourner à l’émeute entre les travailleurs et les gendarmes dépêchés sur les lieux. Ces derniers ont éprouvé d’énormes difficultés pour accéder aux locaux de la filiale. «Pour le moment, on n’a évacué que les véhicules de service et les documents administratifs.
Les machines de forage et autres matériels, acquis récemment grâce aux 1130 milliards de dinars débloqués au profit de notre unité par le gouvernement, sont toujours sur place. Mais l’huissier de justice nous a accordé un délai de huit jours pour les transférer ailleurs», précise un syndicaliste. Ce dernier affirme que ce sont les agents de sécurité d’Infrafer qui veillent désormais sur les lieux. Les employés de LHCC vont probablement continuer leur travail momentanément au niveau de l’unité de Oued Smar, où se trouve également le siège de la direction générale. «L’unité de Oued Smar est très exiguë. Cela nous oblige à trouver un terrain où nous installer dans les plus brefs délais, sinon nous risquons de perdre nos clients.
Notre expulsion de Rouiba nous causera un énorme préjudice financier. Hier, de nombreux opérateurs et représentants d’institutions étatiques n’ont pas pu accéder au siège de notre filiale pour récupérer les résultats des études que nous avions menées à leur profit», regrette un cadre de l’entreprise. La cessation de leurs activités entraînerait, selon lui, des retards à de nombreux projets dont ils ont été chargés de faire les études de sols, comme les 5000 logements AADL prévus à Bouinan, 2100 autres dans la wilaya de Boumerdès, 2900 logements de l’ENPI à Alger, 6 POS dans la wilaya de Tizi Ouzou, 8 logements sociaux à Aïn Defla, etc.
R. Koubabi
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CAN-2017. le verdict attendu aujourd’hui : Quelles chances pour l’Algérie ?
le 08.04.15 | 10h00
C’est aujourd’hui, à 14h (heure algérienne), que sera connu le pays organisateur de la CAN-2017.
Les 13 membres du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) devront choisir, à l’occasion de la 37e assemblée générale de l’instance africaine, qui se tient depuis deux jours au Caire (Egypte), l’un des quatre pays candidats, à savoir l’Algérie, le Ghana, le Gabon et l’Egypte.
L’Algérie, ayant vécu une désillusion avec les CAN-2019 et 2021, pour lesquelles elle a déposé sa candidature et qui ont été attribuées au Ca- meroun et à la Côte d’Ivoire, a tout fait pour arracher l’organisation de la prochaine édition.
Celle-ci, rappelons-le, devait avoir lieu en Libye, avant que Tripoli ne se désiste pour des raisons sécuritaires. Sur les quatre candidats en lice, les responsables de la Fédération égyptienne ont affirmé qu’ils ne voulaient plus l’organiser et qu’ils affichaient désormais leur soutien à l’Algérie. Sur le papier, le dossier algérien paraît, a priori, le plus solide. Mais les responsables algériens, sachant que d’autres paramètres peuvent entrer en considération, préfèrent faire preuve de prudence dans leurs déclarations relatives aux chances de l’Algérie d’obtenir cette édition.
D’ailleurs, certains médias, français notamment, ont évoqué, hier, une probable victoire du Gabon. Mais là encore, il ne pourrait s’agir que d’un lobbying. A cet effet, le ministre des Sports, Mohamed Tahmi, s’est rendu en Egypte pour présenter «les derniers développements», de la candidature algérienne, comme indiqué.
Le «match» est finalement très serré. Il faut noter, par ailleurs, que la CAF va procéder, juste après l’annonce du pays organisateur de la CAN-2017, au tirage au sort pour constituer les 13 groupes de quatre pays qui animeront les éliminatoires au mois de juin prochain. Dans le cas où l’Algérie serait choisie pour l’organisation de cette CAN, l’équipe nationale disputera quand même les éliminatoires. Mais les points récoltés ne seront pas comptabilisés, puisque les rencontres disputées seront considérées comme des rendez-vous amicaux. A rappeler que l’Algérie n’a organisé la CAN qu’une seule fois. C’était en 1990. Une édition remportée suite à la victoire des Fennecs dans une finale disputée face au Nigeria (1-0).
Les quatre stades du dossier algérien
Les autorités algériennes ont jeté leur dévolu sur quatre stades pour accueillir la CAN-2017. Il y a d’abord les deux anciennes infrastructures du 5 Juillet, à Alger, et du 19 Mai à Annaba.
Les deux stades ont déjà accueilli des matchs de la CAN-1990, organisée en Algérie. Ils doivent être entièrement réhabilités. Le stade du 5 Juillet, d’une capacité de 64 000 places, est en travaux depuis 2013. Il a été visité par deux ministres samedi dernier. Selon le premier responsable des Sports, Mohamed Tahmi, il sera prêt pour la finale de la Coupe d’Algérie, prévue le mois prochain.
Les travaux du stade de Annaba (60 000 places) commenceront le mois prochain. Ils devraient durer 12 mois. Les deux autres sites choisis sont les nouveaux stades de Baraki (Alger) et d’Oran.
Ils ont une capacité de 40 000 places chacun. La livraison des deux stades est prévue pour l’année prochaine, selon les autorités.
Pas de CAN 2017 pour l’Algérie. La Confédération africaine de football, à sa tête Issa Hayatou, a jeté son dévolu sur le Gabon pour organiser la 31e Coupe d’Afrique des nations de football. Le verdict est tombé hier à l’issue du vote des membres du bureau exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), réuni au Caire à l’occasion de la 37e assemblée générale ordinaire de l’instance dirigeante du football africain.
L’Algérie dans un groupe facile
Les Verts ont hérité d’un groupe facile en tout cas à leur portée, pour les éliminatoires de la prochaine CAN qui débuteront le mois de juin prochain. Les hommes de Christain Gourcuff auront comme adversaires : l’Ethiopie, les Seychelles et le Lesotho. Le premier et le deuxième du groupe seront qualifiés à la phase finale qui se déroulera finalement au Gabon.
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