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Actualités : MOBILISÉ AU SERVICE DU PRÉSIDENT-CANDIDAT La campagne parallèle du gouvernement
En quittant le gouvernement pour devenir président de campagne du Président-candidat, Sellal a passé le témoin à ses ministres. Après avoir lui-même sillonné l’Algérie pour faire la promotion du bilan présidentiel, c’est au tour du staff gouvernemental d’occuper le terrain. Les ministres sont sur tous les fronts, menant une campagne parallèle à celle que mène déjà le staff de Bouteflika. Nawal Imès - Alger (Le Soir) Après avoir eu à suppléer un Président absent en période préélectoral, Sellal mène tambour battant la campagne électorale. S’il remplit la mission pour laquelle il a été mandaté, il n’est pas seul sur ce terrain. L’ensemble de l’exécutif est au service du quatrième mandat. Les ministres ne savent plus quel prétexte invoquer pour faire des sorties dans les wilayas. Ils ont dans un élan commun tous ressenti le besoin d’inspecter des chantiers en cours ou d’en lancer. Amara Benyounès et Amar Ghoul , tous deux ministres et chefs de partis politiques, n’ont pas trouvé utile de se défaire de leur casquette de ministre avant de prendre leur bâton de pèlerins et vanter les mérites du bilan présidentiel. Respectivement ministres de l’Industrie et des Transports, les deux hommes font toujours partie du gouvernement et n’éprouvent aucune gêne à vanter les mérites du Président en faisant dans le mélange des genres. Ils mettent en avant leur statut de chefs de partis acquis à Bouteflika et sillonnent l’Algérie et d’autres pays, animant meeting et autres galas. Ont-ils été détachés du gouvernement ? Est-ce compatible avec l’éthique ? Des questions qui ne semblent tarauder ni les intéressés ni les commissions censées veiller à la régularité du processus électoral. Si ces deux ministres tentent de légitimer leur engagement sous couvert d’activité partisane, le reste du staff gouvernemental serait certainement à court d’arguments s’il devait expliquer la débauche d’énergie dont il fait preuve depuis le début de la campagne. Les sorties sur le terrain et les visites d’inspection s’enchaînent à un rythme effréné. Pour la seule journée d’hier, pas moins de six ministres ont investi le terrain, mus par le même et soudain besoin de vérifier l’état d’avancement des chantiers lancés à travers les wilayas. Le ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques était hier à Chlef, celui de la Formation professionnelle à Oran, Benbada était à El Bayad puis à Saïda, Benmeradi à Médéa, le ministre des Travaux publics était à Mostaganem et à Relizane alors que Necib s’est déplacé à M’sila. Chacun y est allé de ses promesses. Le ministre du Commerce a promis la fin du commerce informel en 2015. Celui de la Justice promet quant à lui le retrait de tous les documents administratifs auprès des instances judiciaires à distance avant la fin de l’année en cours. A Alger et en réunissant les responsables de son secteur, le ministre de l’Habitat a fait état d’un bilan des plus reluisants des réalisations en matière de construction de logements. L'année en cours sera celle des 300 000 logements, toutes catégories confondues, assure-t-il avant de promettre une grande opération de relogement à Alger après les élections présidentielles. Une activité effrénée du staff gouvernemental, mobilisé pour les biens d’une campagne électorale qui ne dit pas son nom et qui crée sciemment l’amalgame entre leurs fonctions et leur engagement sans faille en faveur d’un Président-candidat désireux de briguer un quatrième mandat sans pouvoir lui-même mener campagne. N. I.
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Actualités : Sensibilisation sur le don d’organes L’association Biloba investit le terrain
Les membres de l’association «Don d’organes Biloba» ont pour objectif premier la sensibilisation sur la question du don d’organe. Motivés par ce projet, ils multiplient depuis plus de deux années les actions en vue d’informer la population sur cette action particulièrement sensible qui permet de sauver des vies humaines. Le don d’organes, de tissus et de cellules pour la transplantation, et leurs procédures restent encore méconnus par la population condamnant ainsi les malades en attente pour être soignés. Parmi les slogans de l’association, «dites oui au don, dites oui à la vie» et «votre don c’est donner la vie». Ils évoquent ainsi la nécessité de sensibiliser l'opinion publique sur l'importance du don d'organes à travers notamment l'implication du ministère des Affaires religieuses. Ils mettent ainsi en avant le «fait que la réticence des citoyens à faire don de leurs organes s'explique, entre autres, par des considérations religieuses». Parmi les objectifs de l’association, susciter un débat de société sur la problématique du don d’organes, plus spécialement auprès des jeunes et de sensibiliser sur les dangers du trafic d’organes. L’association Biloba réunit des membres de différents horizons et dit souhaiter développer un concept de solidarité sur le don d’organes au sein de la société. «Nous opérons une distinction entre le don qui est un acte de solidarité et la transplantation qui est un acte chirurgical qui consiste à prélever un organe et le greffer. Le don peut être motivé par la culture ou la religion, du fait que la solidarité en Islam est un principe fondateur», expliquent les membres de l’association et à leur tête sa présidente Mme Kraïba Radia. Ils expliqueront aussi qu’au vu du nombre de malades de plus en plus important en Algérie, il est urgent de faire de la sensibilisation sur le don une priorité et lui octroyer les moyens nécessaires pour son développement. Pour sa part, le docteur Chaïmi Hafida explique que la majorité de la population ignore que le don d’organes est autorisé. De cette situation résultent les refus systématiques de l’accord des familles d’autoriser le prélèvement d’organes en cas de mort encéphalique d’un des leurs, explique le médecin. «Nous voulons mettre toutes ces informations à la portée des citoyens, aussi nos journées d’information et les portes ouvertes ne suffisent pas finalement, il faut notamment les moyens des médias lourds pour toucher un maximum de personnes», a déclaré le docteur Chaïmi, notant qu’en Algérie la culture du don n’existe pas. L’association a également créé un site internet qui sera opérationnel dans une quinzaine de jours en vue d’élargir son action. F.-Z. B.
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Actualités : IL S’APPUIE SUR 60 000 CONTRÔLEURS Le plan anti-fraude de Benflis
De nos envoyés spéciaux, Tarek Hafid et Samir Sid Pour faire face à la fraude, la direction de campagne de Ali Benflis a élaboré un système qui permettra d’annoncer les résultats de l’élection présidentielle durant la soirée du 17 avril. Le candidat indépendant a présenté, hier à Tissemsilt, les grandes lignes de ce plan anti-fraude. «Comme en 2004, la fraude est mon principal adversaire», ne cesse de répéter Ali Benflis. Pour l’élection du 17 avril, le candidat a préparé un véritable plan de bataille pour éviter le détournement de ses voix. «Nous avons prévu 60 000 contrôleurs qui seront chargés de superviser l’opération de vote. Ils ont pour instructions de vérifier chaque bulletin de vote, signer les procès-verbaux et en obtenir une copie», a annoncé, hier, Benflis dans un discours prononcé face à une assistance nombreuse réunie à la maison de la culture Mouloud-Kacem-Naït-Belkacem de Tissemsilt. Selon lui, le dispositif qui sera mis en place permettra d’obtenir et d’annoncer «des résultats en temps réel au cours de la soirée du 17 avril». Selon un membre du staff du candidat rencontré en marge de ce meeting, des simulations sont actuellement en cours pour parfaire les mécanismes de ce système. «Les choses se mettent en place rapidement et nous serons totalement prêts dans les prochaines 48h. Nous avons la capacité de collecter les données à travers toutes les communes d’Algérie et de faire remonter les informations vers la direction de campagne en un temps record. Ce plan anti-fraude repose sur la qualité des superviseurs et des contrôleurs et la fiabilité des moyens techniques mis en œuvre», a indiqué notre interlocuteur en qualifiant ce plan «d’imparable». Pour sa part, Benflis estime que la «clé» de cette élection, que certains considèrent «fermée», est dans les mains du peuple algérien. «Nous avons tous la capacité de l’ouvrir», lancera-t-il. Comme lors de ses meetings précédents, Benflis est revenu sur les réformes des mécanismes de contrôle de l’argent public qu’il envisage d’instaurer une fois élu à la Magistrature suprême. Outre le renforcement des prérogatives de la Cour des comptes, il a annoncé la possibilité de «révoquer tout responsable, y compris le président de la République». Le candidat ne manquera pas de dénoncer la marginalisation de la wilaya de Tissemsilt qui jouit, pourtant, de «grandes potentialités». Durant la matinée, Ali Benflis s’est rendu dans la wilaya de Tiaret où il a axé son discours sur l’état de la santé. «Nous devons impérativement renforcer les capacités du secteur de la santé publique. Cependant, il est nécessaire de permettre le développement d’un secteur de santé privé. Les deux secteurs devront être complémentaires», soulignera-t-il lors du meeting tenu à la salle omnisports Belarbi-Abdallah. Il a indiqué que son projet national de renouveau comprend une stratégie de réforme de la santé. Articulé autour de plusieurs axes, notamment la lutte contre la mauvaise gestion des structures de santé publique, la formation et l’amélioration des conditions socioprofessionnelles de l’ensemble des personnels de ce secteur. T. H.
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Sports : Les dates des finales de la coupe révélées MCA-JSK confirmé pour le 1er mai à Blida
La finale de la Coupe d’Algérie seniors garçons se jouera, comme prévu, le jeudi 1er mai au stade Mustapha-Tchaker de Blida. C’est ce qu’a décidé dimanche, lors du BF, la FAF qui précise que le match MCA-JSK débutera à 16h. Toutes les autres finales se joueront au stade communal de Dar El-Beïda.
Programme des finales Vendredi 25 avril 2014 au stade de Dar El-Beïda Finale des U13 garçons (14h) : Finale des U20 filles : AS Sûreté Nationale- AS Intissar Oran (16h) Samedi 26 avril 2014 au stade de Dar El-Beïda : Finale U17 filles : ASE Alger Centre- F Sidi Bel-Abbès (14h) Finale seniors filles : FC Constantine- Affak Relizane (16h) Jeudi 1er mai 2014 au stade Mustapha-Tchaker de Blida Finale seniors garçons : JS Kabylie- MC Alger (16h) Vendredi 2 mai 2014 au stade de Dar El Beïda Finale des U17 garçons : MC Oran- ASO Chlef (14h) Finale des U20 garçons : USM Blida- ASM Oran (16h) Samedi 3 mai 2014 au stade de Dar El-Beïda Finale des U16 garçons : JSM Béjaïa- JS Saoura (14h) Finale des U21 garçons : NA Hussein Dey- MC Oran (16h).
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Sports : La délégation algérienne sera forte de 60 personnes Le séjour à Sorocaba coûtera 500 000 dollars à la FAF
Le séjour des Verts au CT Fazenda Ipe, à Sorocaba, durera une vingtaine de jours minimum. C’est une première certitude. En espérant que les protégés de Vahid Halilhodzic réussissent leur pari de passer au second tour du Mondial brésilien dont la phase finale débutera dans exactement 65 jours et 70 jours avant l’entrée en lice de Feghouli et consorts, à Bello Horizonte, face aux Diables Rouges de Belgique. Mohamed Bouchama- Alger (Le Soir) - Mardi dernier, l’ambassadeur d’Algérie à Brasilia, M. Djamel-Eddine Bennaoum, a effectué une visite-éclair dans la ville de Sorocaba. Invité par le maire de cette localité, le diplomate algérien a préféré discuter d’autres sujets relatifs aux échanges commerciaux avec le Brésil. Peu de choses ont été dites à propos du séjour de la sélection algérienne de football à Sorocaba. M. Bennaoum a, certes, évoqué la méconnaissance des Algériens des vertus de cette ville «car, dit-il, les Algériens sont plus renseignés sur Rio de Janeiro et la samba», mais a préféré effleurer le sujet relatif à la présence de Bougherra et Cie à Sorocaba. Il annoncera qu’un peu plus de 3 000 supporters venus d’Algérie, de France et d’Italie se déplaceront au Brésil pour soutenir l’équipe algérienne. Avec la précision que le plus gros du contingent de fans ne se déplaceront pas à Sorocaba puisque leur destination se résumera à assister aux matches prévus à Bello Horizonte, Porte Alegre et Curitiba. Peut-être que le diplomate algérien a réservé le volet du séjour de l’EN à Sorocaba aux émissaires de la FAF qui étaient attendus ces derniers jours dans cette ville pour préparer la visite du président de la FAF, Mohamed Raouraoua, et probablement du sélectionneur Halilhodzic à Sorocaba. Un déplacement qui permettra aux responsables de la FAF et de l’EN de voir de près le lieu où séjournera la délégation algérienne pendant le Mondial et s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de restauration engagés sur le site. Un centre pour lequel les responsables de l’Atletico Sorocaba fondent de gros espoirs pour renflouer les caisses du club. Relégué en Serie A2, à l’issue de la fin du championnat de Sao Paulo le 23 mars dernier, celui-ci devrait en tirer de gros dividendes. Environ 500 000 dollars à en croire les médias locaux. Selon ces derniers, chacune des 60 personnes que comptera la délégation algérienne coûterait, pour le seul volet hébergement, quelque 350 dollars, environ 784 cruzeiros. Le coût global du séjour des Algériens serait donc de l’ordre de 420 000 dollars (941 300 cruzeiros) pour la seule location des chambres d’hôtel mis à leur disposition. La Fédération algérienne de football a réquisitionné deux hôtels. Le premier, pour les joueurs et les membres du staff, est en cours de restauration alors que le second, ouvert il y a deux ans, accueillera les autres membres de la délégation. D’autres dépenses sont prévues, en l’occurrence l’exploitation des structures du complexe à l’exemple des terrains d’entraînement, les cuisines, les salles à manger, les buanderies, salles de musculation et de réunions et d’autres espaces dépendant de la ferme. Les responsables du club de l’Atletico Sorocaba s’attendent, par conséquent, à une rentrée d’argent estimée à un demi-million de dollars, somme que la FAF puisera exclusivement de la quote-part versée par la Fifa aux fédérations des 32 sélections qualifiées. Cette recette pourrait être revalorisée dans le cas où les Verts passeront au second tour. La sélection de Vahid Halilhodzic dont l’arrivée à Sorocaba est attendue le 7 juin disputera son dernier match du premier tour le 26 juin, à Curitiba, face à la Russie. Si l’EN passe au second tour en tant que leader de sa poule (H), elle devra accueillir, le 1er juillet à partir de 17h locales (21h à Alger) à Salvador, le second qualifié de la poule G formée de l’Allemagne, le Portugal, du Ghana et des USA. Dans le cas où elle se qualifie aux huitièmes de finale en position de dauphine, elle jouera, le 30 juin (17h locales), à Porto Alegre chez le leader du groupe G. C’est dire que, dans ce cas de figure, les Verts devront passer au moins une semaine supplémentaire au CT Fazenda Ipe de Sorocaba. Donc, débourseront au moins le tiers de la somme exigée pendant les trois semaines qu’ils passeront à coup sûr dans cette ville de l’Etat de Sao Paulo. M. B.
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Il faut sauver Amar et Amara ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
Devinette. A quoi reconnaît-on un meeting pro Boutef’ ?
A son annulation !
Il est urgent de les rapatrier ! L’Algérie ne peut pas rester insensible au sort de ces deux concitoyens en danger à l’étranger. Je sais que la priorité de nos affaires étrangères, ce sont nos diplomates enlevés au Mali. Mais est-ce une raison suffisante pour délaisser deux autres Algériens en danger évident hors de leur pays, en terre hostile ? La dernière fois où ils ont été aperçus, ils étaient en France. On a d’abord craint pour leur vie à Marseille. Rien qu’à l’évocation de cette cité, j’ai des frissons et j’entendrais presque le staccato des kalachnikovs que l’on dégaine là-bas aussi vite que l’on descend un pastis en regardant perdre l’OM. Les deux compères ont dû être évacués, sinon, c’était la guerre des gangs revisitée, voire même un remake de la French-Connection avec deux Algériens dans le rôle de victimes. Quelque temps après, les deux miraculés ont été localisés au nord de la France. Dans la ville de Lille. Et là aussi, leur passage a provoqué une émeute. Ils ont dû quitter les lieux, prendre la poudre d’escampette à bord d’une voiture mise à leur disposition in extremis. Et heureusement que l’autoroute du Nord en France est construite aux normes internationales en usage. Imaginez un instant,bark, que Amar Ghoul et Amara Benyounès fuyant à bord d’une guimbarde une foule déchaînée se soient retrouvés bloqués par des nids-de-poule, des portions de route effondrées ou pis, un tunnel en ruine ? Merci qui ? Merci le ministre des Infrastructures en France, oui ! A l’heure où j’écris ces lignes, on est sans nouvelles de nos deux frères livrés à l’inconnu. Depuis Lille et la fuite éperdue, personne ne peut dire avec exactitude où ils se trouvent et s’ils sont hors de danger. Je sais par contre que leur signalement a été donné à toutes les polices françaises et européennes, avec une montée en échelon du plan Vigipirate. N’oublions pas que Lille se trouve à moins de deux heures de la Belgique. Et personne ne peut garantir que Amar et Amara n’aient pas déjà franchi cette frontière. Ce qui en soi n’est pas proprement rassurant pour eux. Car on me dit qu’au plat pays, quantité de gens les attendent déjà de pieds et de mains fermes. Pourquoi autant d’hostilité sur le passage de citoyens algériens circulant en Europe munis de visas en règle ? Qu’est-ce qui justifie cette «débauche fascisante» envers deux touristes innocents ? Je n’en sais rien ! Et je ne veux pas le savoir, ne me fixant qu’une seule priorité pour l’heure, une priorité humanitaire. L’Algérie doit rapatrier Amar et Amara. Une fois ce sauvetage opéré, il sera toujours temps de les faire prendre en charge ici même. Par une cellule de soutien psychologique. En attendant leur retour, je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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