103-/-ACTUALITES DU Lundi 13 Avril 2015
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Lundi 13 Avril 2015
Lundi 13 Avril 2015
الإثنين 13 أفريل 2015 م
الإثنين 23 جمادى الآخرة 1436 ه
L’ANCIEN PREMIER MINISTRE FRANÇAIS, JEAN-PIERRE RAFFARIN, EST À ALGER L’ancien Premier ministre français, président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des Forces armées du Sénat français, Jean-Pierre Raffarin, est l’hôte de l’Algérie. Une visite qui revêt, en fait, plusieurs sens mais qui soulèveSuite... |
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Brèves
Le CNES menace de paralyser les universités
Les enseignants en grève à partir de demain
le 13.04.15 | 10h00
Le syndicat tiendra une réunion de son conseil national, samedi prochain, pour adopter ou rejeter la possibilité d’une grève illimitée.
Le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) a décidé d’observer une grève de trois jours à partir de demain pour des revendications socioprofessionnelles. Le syndicat tiendra une réunion de son conseil national, samedi prochain, pour adopter ou rejeter la possibilité d’une grève illimitée.
C’est lors de la dernière réunion du conseil national consacrée à l’examen de nombre de questions liées aux conditions de travail au sein de l’université que la décision relative à la grève a été prise. Pourtant, le CNES avait pris part aux pourparlers, qui ont duré plus de six mois, avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique concernant la révision du statut particulier.
Le syndicat dénonce la «légèreté» avec laquelle le dossier a été suivi. «La copie de la tutelle a été en deçà des attentes des enseignants du supérieur», soutient M. Rahmani, président du CNES. Selon le représentant de ce syndicat, la mouture du projet d’amendement du statut n’a aucun lien avec ce qui a été négocié. Une grande déception pour cette formation syndicale qui déplore la situation socioprofessionnelle dans laquelle se trouvent les enseignants du supérieur.
«Le CNES rejette formellement le projet de décret exécutif modifiant et complétant celui portant statut particulier de l’enseignant-chercheur, qui implique un recul par rapport au texte initial», affirme M. Rahmani, qui révèle la manœuvre du ministère qui a préféré négocier avec les représentants de l’UGTA sans associer les autres représentants d’enseignants.
Outre la révision du statut «pour permettre une progression décente dans la carrière», le CNES réclame la révision du régime indemnitaire. «La dernière augmentation de salaire date de 2008. Près de 25 000 enseignants ont été recrutés après cette date et n’ont ainsi jamais connu d’augmentation», souligne
M. Rahmani. Les préoccupations du CNES sont liées à la dégradation du pouvoir d’achat des enseignants. «Avec des salaires obsolètes et en l’absence d’une solution concrète au problème de logement, le professeur d’université n’est pas à l’abri de conditions précaires qui doivent interpeller les pouvoirs publics», estime M. Rahmani.
Le syndicat se dit mobilisé et prêt à aller jusqu’au bout de ses revendications. La grève des enseignants intervient dans un contexte marqué par le mécontentement généralisé des étudiants, conséquence de l’application du LMD. Plusieurs instituts ont connu des perturbations, et la fin de l’année risque donc d’être tumultueuse.
Fatima Arab
Le marché de la devise sous pression : Faux euros et blanchiment
le 13.04.15 | 10h00
Plusieurs descentes de police ont été effectuées à Hussein Dey au square Port-Saïd dans le cadre d’une enquête sur un réseau de trafiquants de faux euros. Jusque-là, les policiers auraient récupéré 30 000 euros en faux billets. L’affaire a provoqué la panique chez les revendeurs informels de la devise…
Les éléments de la Sûreté nationale sont sur le qui-vive à Alger. Plusieurs descentes ont été effectuées dans les marchés informels de la devise. Les raisons n’ont aucun lien avec l’activité, jusque-là tolérée par les autorités. Les policiers ont ouvert une enquête sur le trafic de monnaie, après la découverte de liasses d’euros en faux billets, apprend-on de sources bien informées.
Les marchés informels de la devise à Alger sont depuis quelques jours sous la loupe des services de police. Plusieurs descentes ont été effectuées dernièrement à Hussein Dey et hier au square Port-Saïd dans le cadre d’une enquête sur un réseau de trafiquants de monnaie, qui a réussi à introduire de nombreuses fausses coupures d’euros. Nos sources précisent qu’à ce jour, la somme récupérée aurait atteint les 30 000 euros en petites coupures, notamment à Hussein Dey et au square Port-Saïd, les plus importantes places de la devise. L’opération a créé une véritable panique chez les revendeurs.
Confrontés aux plus folles rumeurs sur l’interdiction de cette activité illégale mais tolérée, de nombreux «cambistes» auraient préféré se mettre en mode veille en attendant de voir plus clair. Nos sources affirment que les investigations de la sûreté de la wilaya d’Alger n’ont toujours pas abouti, elles ne savent pas comment ces billets ont alimenté ces marchés parallèles, qui, depuis toujours, ont été à l’abri des trafiquants.
«Jusqu’à présent, les policiers ont pu récupérer une importante quantité de faux billets.
Cependant, leur origine, les circonstances de leur introduction dans le marché informel et l’identité des trafiquants ne sont toujours pas élucidées jusqu’à présent. A ce stade de l’enquête, rien n’est encore établi. Il se pourrait qu’il y ait d’autres billets encore en circulation et qui n’ont pas été récupérés, comme il se peut qu’il ne s’agisse uniquement que de la somme saisie.
Tout comme il est très tôt pour savoir si cette fausse monnaie a été importée ou fabriquée localement. L’enquête a démarré, il y a quelques jours seulement. Elle a déjà porté ses fruits. Il faut du temps pour avoir tous les résultats. D’importants moyens humains et matériels sont déployés dans le cadre de cette enquête, suivie non seulement par le premier responsable de la Sûreté nationale, mais aussi par les plus hautes autorités du pays.»
Salima Tlemçani
blanchiment d’argent et financement du terrorisme
L’Algérie classée pays à risque
le 13.04.15 | 10h00
Considérée comme un pays à risque en raison des dysfonctionnements contenus dans ses lois relatives au blanchiment d’argent et à la lutte contre le terrorisme, l’Algérie est toujours sur la liste grise du GAFI.
Les défaillances relevées par cette organisation persistent en raison de l’absence d’un plan d’action que l’Algérie peine à promulguer.
L’Algérie est toujours portée sur la liste grise du Groupe d’action financière internationale (GAFI), aux côtés du Myanmar et de l’Equateur.
La nouvelle loi contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme qu’elle a présentée, fin mars dernier, lors de la réunion du GAFI, ne lui a pas permis un meilleur classement en raison de la «persistance des défaillances» déjà mentionnées lors de la réunion plénière, en octobre 2014.
En effet, dans son communiqué du 27 mars dernier, le GAFI a pris acte des «mesures d’amélioration» du dispositif légal de lutte contre le blanchiment d’argent et la lutte antiterroriste, qu’il dit «accueillir favorablement», mais précise que «des défaillances persistent» et, de ce fait, «encourage l’Algérie à remédier à ses défaillances persistantes et à poursuivre le processus de mise en œuvre de son plan d’action».
En attendant, le GAFI a appelé les Etats membres «à étudier les risques» émanant de l’Algérie, de l’Equateur et du Myanmar, toujours portés sur liste grise, et à appliquer les contre-mesures contre l’Iran et la Corée du Nord, deux pays qui sont, quant à eux, sur liste noire.
Dans ce cadre, l’Algérie restera, pour la finance mondiale, un pays à risque dont la législation n’est pas étanche en matière de blanchiment.
En fait, il ne suffit pas de promulguer un texte de loi contre le blanchiment d’argent et la lutte contre le terrorisme ou, en plus de la loi, un plan d’action clairement défini qui mette en application toutes les dispositions et mécanismes prévus par celle-ci.
Or, à ce jour, ce plan d’action peine à sortir des bureaux du groupe d’experts (finance-justice) chargé d’élaborer le décret d’application de la loi, promulguée au forceps en février dernier après un débat houleux à l’Assemblée nationale. «Il y a eu des réunions entre les représentants du ministère de la Justice et leurs collègues des Finances, mais rien avec une mouture. Encore une fois, le texte d’application risque de prendre du temps. Ce qui se traduira encore une fois par une longue attente durant laquelle le nom de l’Algérie figurera toujours sur la liste grise du GAFI. En clair, l’Algérie restera un pays à risque pour la finance internationale», explique une source proche du ministère des Finances, qui exprime ses «regrets» quant à une situation qu’il juge «malheureuse».
Salima Tlemçani
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Abdelaziz Rahabi . ancien ministre : «L’histoire retiendra que la corruption et l’impunité ont marqué la présidence de Bouteflika»
le 13.04.15 | 10h00
Ancien ministre de la Culture et de la Communication et porte-parole du gouvernement (1998-1999), ancien diplomate, Abdelaziz Rahabi nous livre dans cet entretien son constat implacable des 16 années de règne de Bouteflika.
Une année après la réélection de A. Bouteflika pour un 4e mandat, quel est l’état de l’économie nationale selon vous ? Certains estiment que son règne à «immunisé» le pays, alors que d’autres parlent d’immobilisme et de paralysie totale...
Il est illusoire d’envisager un quelconque développement économique sans un triptyque incontournable : démocratie, Etat de droit et justice sociale. Le mode de gouvernance de Bouteflika ne pouvait pas garantir un décollage économique, à l’image de celui de la Malaisie de
Mahathir Mohamad, du Brésil post-dictature militaire, ou de l’Espagne post-franquiste. Il est plutôt dans les modèles de gouvernement arabes qui ont dirigé leurs pays dans les conditions que tout le monde connaît.
Il faut reconnaître toutefois que nous n’avons pas de culture économique historique, car nous sommes passés d’une société rurale à une économie socialiste planifiée et centralisée, pour aboutir à une économie de bazar fortement dépendante de l’extérieur. En fait, l’économie est souvent conçue chez nous comme un outil de régulation des approvisionnements de la population, sans autre objectif que de garantir la paix sociale et par conséquence d’assurer la longévité du pouvoir politique en exercice. Cela ne changera qu’avec l’instauration d’un système démocratique et l’avènement de nouvelles élites économiques.
Les multiples procès - Sonatrach, autoroute Est-ouest, Khalifa - sont-ils programmés pour faire le procès du règne Bouteflika, ou bien pour clore définitivement ces affaires qui ternissent sa présidence ?
Il y a une surprenante simultanéité de tous ces procès auxquels est venu se greffer le projet de révision de la constitution, alors que certains dossiers sont en instruction depuis plus dix ans, et celui de la Constitution en gestation depuis 2011. Cette démarche participe, à mon sens, d’une opération de marketing politique destinée à occuper les Algériens et à gagner du temps. Elle renseigne également sur la volonté du gouvernement de classer ces dossiers de corruption en les vidant de leur caractère éminemment politique, car il s’agit avant tout de décisions d’autorités publiques et de commandes publiques.
La corruption dans les marchés publics n’est possible que parce que les conditions de transparence ne sont pas réunies et l’impunité garantie pour les corrompus.
C’est pourquoi, pour la première fois dans l’histoire de l’Algérie indépendante, la corruption a atteint des niveaux de responsabilité politique de rang gouvernemental, qui plus est dans des secteurs stratégiques et sensibles.
Ces scandales ont fini par altérer la confiance du citoyen en son gouvernement, donnent une image d’un pays corrompu et ne favorisent pas l’investissement, donc le développement. Bouteflika a beau commander ces procès à la fin de son règne, l’histoire retiendra que la corruption et l’impunité ont marqué sa présidence. Il les a même élevés au rang d’outils de pouvoir.
Enième stratégie industrielle, assises sur le commerce extérieur, nouvelle loi de finances complémentaire... le gouvernement est-il sur la bonne voie pour faire face à la baisse des ressources (chute des cours du pétrole) ? Si c’est non, que préconisez-vous pour y remédier ?
ll faut avant tout se délier de l’illusion d’une rente perpétuelle qui garantirait la pérennité du modèle économique actuel, car dans l’hypothèse où le prix du pétrole se maintient à ce niveau, nous serons amenés à puiser tous les ans 20 à 30 milliards de dollars dans le Fonds de régulation des recettes (FRR).
Alors nous n’avons plus d’autre choix si nous voulons éviter le FMI que de rationaliser nos choix budgétaires, de ne plus subventionner de la même manière le riche et le pauvre, de réformer le système bancaire, de lutter sérieusement contre la corruption, et de contrôler sérieusement l’usage qui est fait de la richesse publique. Notre économie étant insuffisamment protégée, il est urgent d’envisager une baisse ciblée des importations par le jeu des contingentements, de la TVA ou d’autres mesures de protection auxquelles tous les pays, y compris les plus avancés, ont recours dans des situations de crise.
Il s’agit aussi de revoir notre modèle de consommation énergétique et agir sur les prix des produits énergétiques qui sont subventionnés à concurrence de plus 500% et qui ont encouragé le gaspillage et transformé notre pays en importateur de ces mêmes produits pour près de 6 milliards de dollars l’année dernière.
Enfin, il faudrait appliquer les principes d’austérité et d’efficacité dans l’usage des ressources publiques, notamment dans les budgets de fonctionnement de l’Etat. Le train de vie de l’Etat, de ses démembrements et des représentants est au-dessus des moyens du pays.
Mahmoud Mamart
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Constantine capitale de la culture arabe 2015 : Carte blanche et… points noirs
le 12.04.15 | 10h00
Un événement majeur que d’aucuns espèrent servir de catalyseur à une ville au passé glorieux, mais qui a longtemps péché par une léthargie renversante. Pour être fidèle au rendez-vous, Constantine s’est préparée dans la douleur, dans la confusion et au rythme d’accusations et de contre-accusations.
Constantine pré-événement culturel aura été, en définitive, un concentré de critiques acerbes, de violentes diatribes et de dévastateurs «tirs amis». Les projets en ont pâti et rares sont ceux qui seront réceptionnés. En chef de file de cet embrouillamini ambiant, le wali, Hocine
Ouadah, après avoir marmonné et rouspété, a fini par exploser en désignant à la vindicte populaire les élus et le mouvement associatif. «Ce n’est pas moi, c’est l’autre !», est un leitmotiv qui a beaucoup rythmé les préparatifs de cet événement culturel.
Au bout du compte, les différents acteurs et intervenants, qui devaient œuvrer au service unique de cette ville bimillénaire n’ont pu parvenir à aucun dénominateur commun ou «smig» consensuel. La pièce a été de mauvaise facture où chaque acteur se moquait royalement de travailler dans la collégalité. Résultat : des accusations tous azimuts, des projets qui piétinent et, pendant ce temps, les citoyens détournent la tête et regardent ailleurs.
L’histoire retiendra néanmoins une chose, à savoir que Hocine Ouadah aura été l’argentier en chef de la manifestation, le seul à avoir décidé du sort de la super cagnotte de 60 milliards de dinars. Il avait reçu carte blanche pour tout orchestrer. En cas de succès, il en tirera forcément les dividendes, mais en cas d’échec, il en subira les conséquences.
L’effet boomerang
Pour les plus optimistes, ceux qui préfèrent voir la bouteille à moitié pleine qu’à moitié vide, ils éprouveront de la peine à trouver des choses positives à mettre dans leur escarcelle. Une pâle et budgétivore copie du Zénith, deux antres de la culture péniblement refaits, un théâtre réaménagé et d’innombrables taches noires. Alors ministre de la Culture, Khalida Toumi avait exigé, fin 2013, que 50% au moins des projets soient réceptionnés avant l’ouverture de la manifestation, le reste devait être finalisé au fur et à mesure au cours de l’année 2015. Avec moins d’une dizaine de projets réceptionnés avant le jour J, nous sommes aujourd’hui bien loin des 75 projets annoncés au départ ! Cela dit, l’événement aura lieu avec ce qui a été achevé à la hâte, dans la précipitation avec toutes les inévitables malfaçons.
Une réalité qui ne peut en aucun cas servir la gestion du wali, d’autant que ce dernier a cultivé la suspicion autour de lui, en jetant notamment l’anathème sur les autres, ne trouvant aucune âme «positive» dans tout Constantine. Irrité, épuisé, Ouadah semble en vouloir à tout le monde et récolte l’effet boomerang de sa gestion en solo.
Les autres ne sont pas non plus exempts de reproches. Ils lui renvoient la balle en faisant le mort et en tirant sur lui à tire-larigot à la moindre occasion. Les différentes parties impliquées offrent ainsi une bien triste image de ce qui devait être une chance unique pour l’antique Cirta de se remettre au niveau des grandes villes arabes, voire méditerranéennes.
Même le commissariat en charge des festivités culturelles nous a «gratifiés», en février dernier, d’un grand déballage médiatique, lequel, sous d’autres cieux, aurait certainement conduit le parquet à ouvrir une information judiciaire. Constantine capitale de la culture arabe 2015, c’est du grand art et de l’animation à vous laisser pantois. Mais en dépit de tout, la fête aura lieu, et ce, durant toute une année. Bonne fête culturelle !
Lydia Rahmani
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