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Selon les révélations contenues dans l’enquête d’un confrère
Un nouveau scandale financier à Sonatrach
Par Amar Rafa
Après les affaires Sonatrach I et II, une nouvelle affaire de détournement de GNL algérien, dont se serait rendu coupable l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khellil, vient d’être révélée. L’enquête, que publie notre confrère Algérie-news, a été menée aux Etats-Unis et fait référence à des documents officiels, pour démontrer les perfidies de l’ex-ministre, que l’on accuse d’avoir défendu «les intérêts de ses ‘’amis’’ du gotha mondial de l’énergie et de la finance» à la place de l’Algérie, notamment pour avoir œuvré à supplanter le GNL
algérien sur le marché américain, par celui d’Egypte.
L’enquête fait référence à des documents officiels de l’«Office of Natural Gas Regulatory Activities», qui retracent toutes les livraisons de GNL algérien aux Etats-Unis, depuis 1973 jusqu’au mois de janvier 2013, et où sont clairement notifiées les dates d’arrivées ainsi que les informations sur l’origine des cargaisons. Elle retrace
Après les affaires Sonatrach I et II, une nouvelle affaire de détournement de GNL algérien, dont se serait rendu coupable l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khellil, vient d’être révélée....
C’est un Premier ministre décidé à réaliser un maximum des promesses du candidat Bouteflika qui s’est rendu à Oran jeudi dernier. Accompagné de plusieurs ministres, Abdelmalek Sellal a recadré son discours ainsi que l’action des walis et des cadres au niveau local. Il lancera plusieurs messages politiques, économiques et sociaux. Le message qui tranche avec la méthode de son prédécesseur est celui relatif aux réévaluations des projets en cours de réalisation....
Le temps passe très vite pour les nouveaux responsables du département de l’éducation nationale, engagés depuis quelques mois dans un processus de réforme de la réforme. ...
L’Algérie, en dépit de son potentiel financier, accuse un retard «énorme» dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) et n’exploite pas, ou pas suffisamment, le développement de l’Internet, en particulier. ...
La ville de Ouargla renoue avec les émeutes, quelques jours seulement après un semblant de répit qui n’a duré finalement que le temps de permettre aux jeunes de reprendre leur souffle et mieux s’armer, semble-t-il, face aux forces de l’ordre....
Synthèse de Rami Narimène Les Services de la sûreté de wilaya d’Alger ont démantelé récemment deux bandes spécialisées dans la falsification de timbres fiscaux de 500 ...
De notre correspondant à Annaba Mohamed Rahmani La dernière session de l’APW qui a duré deux jours (mardi et mercredi dernier) a été pour les nouveaux élus ...
La convention de partenariat et de coopération dans le domaine de l’agriculture, du développement rural, signée en décembre 2012 lors de la visite du président français, François Hollande, en Algérie, se concrétise sur le terrain. ...
Abdelmalek Sellal recadre son discours et les cadres locaux
«Rien ne doit entraver la réalisation du programme présidentiel»
Photo : S. Zoheir
De notre envoyé spécial à Oran
Amine Echikr
C’est un Premier ministre décidé à réaliser un maximum des promesses du candidat Bouteflika qui s’est rendu à Oran jeudi dernier. Accompagné de plusieurs ministres, Abdelmalek Sellal a recadré son discours ainsi que l’action des walis et des cadres au niveau local. Il lancera plusieurs messages politiques, économiques et sociaux. Le message qui tranche avec la méthode de son prédécesseur est celui relatif aux réévaluations des projets en cours de réalisation. «Envoyez nous vos réévaluations des projets pour que l’on puisse les introduire dans la loi de finances complémentaire», dira-t-il au directeur de l’enseignement supérieur. La raison de cette «permissivité» réside dans le fait que «rien ne doit entraver la réalisation du programme du Président». Il est clair que le gouvernement que dirige Abdelmalek Sellal est décidé à lancer un maximum de chantiers et dans tous les secteurs. Il affirmera devant la société civile d’Oran que son gouvernement est un «gouvernement de terrain. Un gouvernement qui résout les problèmes des citoyens». Il annoncera, non sans fierté, que «198 000 logements sont prêts à être distribués au niveau national et que 650 mille autres unités sont en cours de réalisation». «Peu de pays au monde peuvent en dire autant», dira-t-il. Il affirmera avoir instruit les walis pour que des décisions de pré-affectation de logement dès que le taux de réalisation de 80% est atteint. Il regrettera, dans la foulée, les émeutes qui se sont produites à Ouargla à la suite de la distribution de 200 logements. «Il ne sert à rien de détruire une daïra par manque de patience et de tolérance», dira-t-il.
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«Nous n’allons tout de même pas faire couler Sonatrach !» Sellal trace ses lignes rouges
«Je connais bien la ville d’Oran. J’y ai exercé comme wali mais aussi comme chef de daïra d’Arzew. Et je vous assure que, parfois, j’avais une peur bleue rien qu’en pensant qu’une mauvaise manipulation de l’ammoniac par exemple dans le complexe pourrait nous valoir un drame.» Sellal s’exprimait ainsi devant les représentants de la société civile au siège de la wilaya. Et la transition est vite faite. «Dans certains secteurs, on ne peut pas ...Suite
D’Oran, où il était en visite officielle jeudi dernier, Abdelmalek Sellal trace quelques lignes rouges. L’Etat a pris des mesures d’urgence pour faire face à la contestation dans les wilayas du Sud, mais il y a des limites : «Nous n’allons tout de même pas faire couler la Sonatrach !» tranchera le Premier ministre.
«Je connais bien la ville d’Oran. J’y ai exercé comme wali mais aussi comme chef de daïra d’Arzew. Et je vous assure que, parfois, j’avais une peur bleue rien qu’en pensant qu’une mauvaise manipulation de l’ammoniac par exemple dans le complexe pourrait nous valoir un drame.» Sellal s’exprimait ainsi devant les représentants de la société civile au siège de la wilaya. Et la transition est vite faite. «Dans certains secteurs, on ne peut pas mettre n’importe qui à n’importe quel poste. Nous sommes tous des Algériens et nous ne pouvons pas faire la discrimination entre tel et untel.» Il s’explique : «S’agissant du problème du chômage, nous avons pris des décisions. Mais la Sonatrach reste une entreprise économique. Il ne faut pas la faire couler.» Sellal faisait allusion à l’instruction qu’il avait adressée aux walis des dix wilayas du Sud et aux entreprises publiques nationales en vue de privilégier les habitants de cette région dans l’accès aux postes d’emploi. «Nos frères de la Sonatrach et du secteur de l’énergie ont fait des efforts dans ce sens. Mais soyons sérieux, l’on ne peut en revanche leur demander de faire couler la Sonatrach. Ça nous est déjà arrivé avec d’autres entreprises publiques par le passé avec les conséquences que l’on sait.» Insistant longuement sur la nécessité impérative de «restaurer la confiance entre nous, Algériens» c'est-à-dire entre l’Etat et le citoyen, le Premier ministre tenait à rappeler que «pour combattre le chômage, nous avons mobilisé au maximum les organismes de l’emploi des jeunes comme l’Ansej et l’Anem. Mais nous faisons face à un énorme obstacle qui s’appelle la bureaucratie. C’est pour cela que nous avons décidé de déclarer la guerre contre ce monstre». Aussi, et comme pour signifier que les mesures spectaculaires d’urgence ne peuvent pas durer éternellement, Sellal suggérera de revenir à une logique de gestion rationnelle de l’économie. «La seule solution pour combattre le chômage, c’est la création de l’entreprise. C’est l’entreprise qui crée la richesse et l’emploi. Il faut réhabiliter l’acte d’investir dans notre pays.» En exemple, le chef de l’exécutif citera la nouvelle aciérie d’Oran réalisée par une entreprise turque. «Les Turques ont réalisé ce complexe stratégique en 19 mois ! Je dis bien en 19 mois seulement. Si c’était nous, nous y aurions mis 19 ans !» ironisera le Premier ministre. «Mais pourquoi les Turques peuvent le faire et pas nous ?» Le successeur d’Ouyahia, dont la visite à El Bahia coïncidait avec de violentes émeutes à Ouargla, n’a pas caché son amertume. «Il y a de la mauvaise foi dans certains soulèvements» Abdelmalek Sellal évoquait l’un de ses sujets favoris, le logement. Certes, il y a quelques retards. Mais il y a en Algérie une nouvelle dynamique. Nous n’avons pas moins de 198 000 logements qui sont achevés et prêts à être distribués au niveau national. Cette semaine aussi, nous avons pris la décision d’augmenter de 50 000 à 150 000 logements annuels ce qui est un effort considérable que peu de pays dans le monde n’ont pu réaliser.» Il prend l’exemple de la ville de Paris «qui, en 5 ans, n’a pu réaliser 5 000 logements». Cela, avant d’enchaîner avec l’actualité brûlante : «A Ouargla, 900 logements allaient être distribués aujourd’hui (jeudi, Ndlr). Mais regardez la mauvaise foi de certains : un groupe de jeunes sort pour brûler et casser. Est-ce cela la solution ? Ce n’est pas comme cela que les problèmes se règlent.» Pour éviter les suspicions courantes en Algérie dès qu’il s’agit d’opération de distribution de logements, Sellal annoncera que le gouvernement a pris la décision que, «désormais, les walis sont instruits pour appliquer la procédure des pré-affectations pour tout logement qui atteint 80% du taux de réalisation. De la sorte, le citoyen pourra savoir où se situe son logement et suivre lui-même les travaux, etc.». Quoi qu’il en soit, la wilaya d’Oran ne risque pas, elle, de connaître pareille situation. Selon le Premier ministre, El Bahia, qui est en passe de devenir la première métropole du pays, devant même la capitale, «n’aura plus de crise de logements à partir du début 2014», en raison de l’ampleur du programme en cours de réalisation. K. A.
Les innovations évoluent à très grande vitesse et le marché des technologies de l’information et de la communication est en permanente effervescence. Il ne s’agit donc pas de franchir obligatoirement des étapes, mais de saisir les opportunités qui se présentent. Et tant qu’à faire, investir dans la 3G, des normes qui sont déjà dépassées, serait une perte de temps et d’argent. Mieux vaut passer directement à la 4G.
Lyas Hallas - Alger (Le Soir) - Jean-Pierre Temime, vice-président de Technology & Innovation à Orange Group, l’avait recommandé jeudi, à la fin de sa conférence donnée à l’hôtel El Aurassi. Intitulée «Economie numérique », la conférence se voulait une revue des avancées technologiques marquant le marché de l’information et de la communication, leur impact sur le monde de l’entreprise et aussi les enjeux qu’elles génèrent. Ainsi, il n’y a qu’une différence de débit entre la 3G et la 4G. «On peut exploiter directement la 4G sans passer par la 3G», a-t-il affirmé. Les opérateurs ayant animé la table ronde organisée après cette conférence ont néanmoins, mis en doute la volonté des pouvoirs publics à lancer ne serait-ce que la 3G dont le ministre en charge des TIC ne cesse de claironner l’imminent lancement. «Le projet de loi devant modifier celle qui régit les télécommunications n’évoque guère le mot Internet. Et, on continue toujours à parler de télégramme, télégraphe, télex… Je suis plutôt sceptique quant à l’existence d’une réelle volonté politique de laisser s’exprimer les créateurs.» a regretté Ahmed Lakhdari, membre du Board AITA et DG de Halkorb, un fournisseur de services Internet. Ailleurs, les politiques utilisent les progrès pour essayer de gagner des voix et il est impensable de pouvoir commercer sans le haut débit. Or, les enjeux ne sont pas les mêmes pour les opérateurs économiques et les politiques algériens. «J’ai pris part à une réunion à l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée à l’examen dudit projet de loi et, je peux certifier qu’il y a une sorte de crispation chez les pouvoirs publics à cause des changements politiques intervenus dans la région et dont Internet avait joué un rôle catalyseur. Une crispation, faut-il le souligner, due beaucoup plus à une méconnaissance du sujet qu’à une menace justifiée.» a asséné Nassim Kerdjoudj, vice-président au FCE et DG de Net-Skills. Au moment où la téléphonie mobile et l’accès à Internet se démocratisent en Afrique et s’imposent comme moteur de croissance (10% de pénétration génèrent une croissance d’un point et demi dans le PIB, selon une étude citée par Jean-Pierre Temime), l’Algérie cumule les retards. Elle ne dispose même pas d’une bande passante ! L. H.
Le ministre de l’Education nationale affirme que la majorité des revendications du secteur soumises à son département a été satisfaite. Celles qui restent sont, selon lui, tributaires d’une «éventuelle» révision du statut particulier.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Le ministre de l’Education nationale, Abdellatif Baba-Ahmed, assure que son département s’attelle à appliquer les dispositifs contenus dans le statut particulier du personnel de l’éducation, signé en mai 2012 et publié en septembre dernier. «Nous sommes en pleine application et nous n’avons pas encore épuisé tout ce que renferme le statut particulier», a-t-il précisé ce jeudi, à Alger. Toutefois, il reconnaît que certaines revendications ne figurent pas dans ce statut particulier. «Les quelques revendications restantes doivent s’inscrire dans le cadre du décret exécutif n° 12-240 portant statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps spécifiques de l’éducation nationale. Elles nécessitent la réouverture du statut particulier», explique-t-il. Il cite ainsi, les proviseurs et censeurs qui estiment que le corps administratif n’a pas été «servi» comme l’ont été les enseignants. «Pour eux, ce décret demeure insuffisant pour répondre à leurs revendications. Pourtant les chefs d’établissement, à titre d’exemple, bénéficient de plusieurs avantages, tel le logement de fonction et ne payent pas les charges y afférentes (électricité, gaz…) ni même les frais de transport», a-t-il souligné. Le ministre appelle les proviseurs et les censeurs, en débrayage depuis le début de la semaine dernière, à s’armer de patience, car «nous ne pouvons rouvrir un statut tous les six mois», dit-il. S’agissant de la prime du Sud, Abdellatif Baba-Ahmed a rappelé les instructions données par le Premier ministre pour la prise en charge des revendications relatives à la prime de zone. «La prime de zone des fonctionnaires des régions du sud du pays, calculée sur le salaire de base des années précédentes, sera désormais calculée sur le salaire de base actuel. Cette décision concerne le personnel de tous les secteurs d’activité», précisera-t-il. Présidant la journée d’étude consacrée à l’évaluation d’étape de l’enseignement obligatoire, le ministre a indiqué que les recommandations des conférences régionales seront remises et débattues par les experts du secteur ainsi que par des acteurs externes tels les sociologues. Il annoncera que des assises seront organisées en juillet prochain, pour aboutir à des propositions. D’ailleurs, poursuit-il, «certaines propositions seront appliquées dès septembre prochain, notamment l’allègement du programme. Quant à la proposition de la révision des manuels scolaires et de leur élaboration, elle sera applicable pour la rentrée scolaire 2014-2015». R. N.
Pour cette première manche, à ce niveau de la compétition, le plus important n’était pas de bien jouer mais de l’emporter pour assurer le ticket pour la grande finale. Les Mouloudéens et leurs hôtes de Sétif le savaient mieux que quiconque. Et les ingrédients ne manquaient pas pour faire de cette affiche, une belle. Le public record qui a garni les travées du stade olympique d’Alger sera immédiatement servi. D’abord, alors que l’arbitre signalait un hors-jeu imaginaire contre Djallit (2’), Nadji donnera des frayeurs à Chaouchi et ses équipiers quand il reprendra d’une tête décroisée le coup de Ferrahi (4’). Ensuite, sur une balle anodine, volée, dévissée de Bouguèche reprise par Metref qu’accompagnera au fond le même Bouguèche. Le temple d’Alger explose. Sur le but, Khedaïria est coupable. Le portier sétifien se révoltera, sur le contre suivant mené par Djallit, en sauvant son équipe d’un second but (9’). Un sauvetage qui donnera des ailes à l’Aigle noir qui parviendra logiquement à rétablir l’équilibre par Nadji, lequel profitera d’une remise de Aoudia qui était en nette position de hors-jeu (15’). Ce même Nadji sera à l’origine du penalty du second but inscrit par Djallit (21’). En vingt minutes, les 60 000 supporters entassés sur les gradins du 5-Juillet ont vibré. Et cette efficacité inouïe des deux attaques n’était que relative par rapport aux occasions créées durant la première demi-heure de folie conclue par une troisième réalisation de toute beauté du Mouloudia signée Besseghir qui reprend un centre parfait de Metref (31’). L’équipe de Velud, privée de son second poumon (Karaoui) et de son ailier volant (Gourmi), laissés à l’hôtel suite à leur mauvaise réaction à l’annonce de la liste appelée à disputer cette demi-finale, a paru subir un naufrage en règle. Malgré une sensible amélioration dans la conservation du ballon de la part de Delhoum et consorts, les Sétifiens auront du mal à approcher l’arrièregarde des locaux. Cette dernière, jouant le marquage de zone à merveille une heure durant, va finir par craquer à la 68’ quand, suite à un coup-franc à gauche des bois de Chaouchi, Djahnit décoche une frappe à ras de terre qui surprendra le portier algérois. Le match est relancé et les Mouloudéens, qui semblaient somnoler, certainement bluffés par leur avance au tableau d’affichage, durent se secouer. Djallit avait le 4e but au bout de la chaussure en voulant reprendre un ballon manqué par Khedaïria face à Bouguèche en position de hors-jeu (71’). Les Ententistes vont même bénéficier d’une balle d’égalisation mal exploitée par Madouni (75’) puis, sur une lourde frappe d’Ogbi déviée par Chaouchi en corner (79’). Le MCA saura maîtriser ses nerfs et ses bois face à un adversaire qui n’a pas démérité. Une qualification historique qu’attendent les Chnaoua depuis 6 ans. Pour accrocher probablement leur septième étoile. M. B.
A la traîne en championnat, le club d’El- Hamri veut poursuivre le rêve en coupe d’Algérie où les Hamraoua ne sont plus qu’à une borne du show final. Une aubaine pour Slimani et ses troupes qui veulent se faire pardonner une saison pleine d’incertitudes. Cet après-midi, face aux stars de l’USM Alger, l’équation est simple : gagner pour assurer une qualification à une septième finale de la coupe. L’équipe, qui a repris des couleurs depuis qu’elle a retrouvé son stade fétiche de Bouakeul, doit se méfier d’une formation algéroise constellée d’étoiles et dont les exploits hors de ses bases ne sont pas négligeables. Pour autant, les «Rouge et Blanc» se souviennent bien que l’adversaire usmiste est prenable. Au match aller de la ligue 1 (12e journée), en novembre dernier, les gars de Soustara ont dû attendre la fin du match pour vaincre Dahmane et sa défense grâce à une réalisation de Deham. A cette période, les Mouloudéens étaient des relégables tout désignés (15e au classement avec 8 points). Aujourd’hui, les choses ont sensiblement évolué (13e avec 26 points, soit 5 de mieux que le premier relégable, l’USMBA). Avec l’arrivée de Slimani, l’équipe s’exprime mieux et ses performances, notamment en coupe d’Algérie, ont fait revenir les fans de l’équipe au stade. Ces derniers croient de plus en plus en leur team, il est vrai, livré à luimême dès lors que la direction actuelle n’arrive plus à subvenir à ses besoins. La quête d’une septième finale seraitelle ce résultat capable de remobiliser les Hamraoua autour de leur club chéri ? Ce soir, au coup de sifflet final de M. Necib, tout Oran veut faire la fête avec son équipe de toujours. Un ensemble qui connaîtra le retour des défenseurs Sebbah Zineabidine et Ouasti Zoubir ainsi que de l’attaquant Bouguera Foued. Ce sera un match spécial pour trois éléments du Mouloudia d’Oran, à savoir Hocine Achiou, Salim Boumechra, Farid Bellabès, Mohamed-Amine Zidane qui avaient enfilé le maillot des Rouge et Noir. Il est à signaler que Slimani a convié 20 joueurs à la mise au vert entamée jeudi dernier, au niveau de l’hôtel El-Mouehidine d’Es- Senia. Bentiba, Bouterbiat, Layati, Ouamane, Megherbi, Feddal et Sandaogo suivront le duel depuis les tribunes du temple Ahmed-Zabana qui fera certainement le plein. M. B.
Par Kader Bakou Le «vieux» fulminait : «Il n’y a rien dans ce pays !» Comme il nous regardait, nous avons jugé utile d’intervenir. «Vous avez raison. La plupart des salles de cinéma ont fermé…» L’homme âgé nous coupa la parole. Sa grossière réaction verbale nous laissa deviner que bien qu’étant le contraire d’un bourgeois, il est de ceux qui «plus ça devient vieux, plus ça devient bête», pour reprendre Jacques Brel. Cet homme n’aime pas le cinéma. Il n’a jamais vu une pièce théâtrale de sa vie ni assisté à un concert de musique. Donc, la fermeture des salles, c’est pas son problème. Alors, il se plaignait de la fermeture des librairies ? Pas du tout, parce qu’il n’a jamais acheté ni lu un livre. Il voulait parler du manque de galeries d’art dans la capitale et les autres villes du pays ? Alors là, mon gars, vous faites complètement fausse route, car chez ces gens-là les arts plastiques sont une véritable «hérésie». Il considère, en outre, que la lecture, la littérature, la poésie, les arts et la culture en général sont des domaines réservés aux gens naïfs qui ne connaissent pars leurs «intérêts». Sa «révolte» est d’ordre matériel ? Pas si sûr, car en 1962, il avait «hérité» d’un grand appartement avec vue sur mer, resté vide après le départ d’un pied-noir. Aujourd’hui, il bénéficié de deux pensions de retraite, l’une française après avoir travaillé quelques années en France et l’autre algérienne. Se plaindre et être de mauvaise humeur tout le temps, outre le fait que c’est à la mode ces derniers temps, est avant tout un état d’esprit. Qu’attendre de bien de gens qui ont passé toute leur vie à répéter autour d’eux que la culture, l’éducation, l’instruction et les diplômes ne servent à rien ? K. B. bakoukader@yahoo.fr
Khelil l’a dit et répété : «J’ai une confiance aveugle en la justice de mon pays !»
Les Etats-Unis ?
A-t-on idée, aussi ! Accrocher une liste d’attribution de logements sur le mur d’une mairie du sud du pays ! M’enfin ! Déjà, au Nord, lorsque cette même affichette où figure la liste des «heureux bénéficiaires de logements» est placardée ça met le feu partout, même s’il pleut, même s’il fait froid. Raison de plus pour éviter de le faire de la même manière dans une zone où, au mois d’avril, le soleil mord plus qu’il ne caresse. D’ailleurs, il faut vite corriger cette manière de procéder que j’assimile personnellement à un comportement pyromane. Au Sud, à Ouargla, Tam ou ailleurs, dans notre vaste, beau et si riche désert, l’affichage des listes de bénéficiaires de logements doit se conformer désormais à un certain nombre de conditions devant permettre d’éviter l’embrasement. D’abord, en finir avec un affichage à l’air libre, à l’extérieur. Comment voulez-vous que le quidam qui a attendu l’affichage toute la journée, même entre midi et 15 heures, lorsque la température flirte sadiquement avec les 40 degrés garde son calme lorsqu’un préposé qui était à l’intérieur de la mairie, au frais, juste en dessous d’un climatiseur carburant à fond en sort rapidement, colle maladroitement la feuille, et regagne son havre de paix en se tâtant fiévreusement pour vérifier que cette incursion de quelques secondes n’a pas occasionné de coup de soleil ? Il ne peut pas rester calme le quidam ! Faut le comprendre ! Il pète un plomb, forcément ! Alors que si l’affichage se fait, par exemple, dans les locaux d’une caserne entièrement climatisée, ou dans la salle de réception d’une prison, à l’ombre, ou encore à l’Institut régional du froid, là, ça sera différent. Les gens seront plus détendus, moins à fleur de peau, plus à même de garder leur sang-froid. Allez ! Je suis sûr que le problème du logement en Algérie, au fond, ce n’est pas une question de parc immobilier, de chantiers de construction qui traînent ou encore de passe-droits. Non ! Le problème du logement chez nous, c’est d’abord et avant tout l’affichage des listes. C’est ça, et rien d’autre qu’il faut revoir. Dites à un gars du Sud qu’il doit encore attendre un année avant de se voir attribuer peut-être une piaule, dites-le lui dehors, à 13 heures 45 minutes, en face de l’APC de Tiguentourine, et il vous tue avec une branche de palmier taillée en pointe. Au même gars, vous viendriez lui annoncer la même chose, mais avec un climatiseur bloquée sur 10 degrés, avec des stalactites qui pendouillent en dessous tellement il produit du froid, et vous verrez le malheureux recalé au logement sourire, s’excuser presque de vous avoir dérangé et vous promettre de refermer la porte en sortant de votre bureau pour éviter les pertes de fraîcheur. Bien sûr, pour ça, pour arriver à ce stade de sérénité, il faut une politique courageuse, volontaire, volontariste et agressive de production en masse de climatiseurs. Hélas, pour l’heure, les principales usines de fabrication de ces engins sont installées au… Nord ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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