105-/-ACTUALITES DU Mercredi 15 Avril 2015
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Mercredi 15 Avril 2015
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الأربعاء 15 أفريل 2015 م
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La menace terroriste persiste Des pistolets mitrailleurs, des kalachnikovs, des lance-roquettes, des roquettes, des grenades et des mines antigroupe ainsi que des quantités... |
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Plus de 268 000 compétences se sont installées à l'étranger
La fuite des cerveaux algériens est désormais quantifiée. Le pays a connu une véritable saignée, notamment depuis le...
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La fuite des cerveaux algériens quantifiée
Plus de 268 000 compétences se sont installées à l’étranger
le 15.04.15 | 10h00
La fuite des cerveaux algériens est désormais quantifiée. Le pays a connu une véritable saignée, notamment depuis le début des années 1990. Rien qu’en Europe, l’Algérie compte le plus grand «bataillon» de migrants qualifiés, dont l’effectif dans les pays de l’OCDE est de 267 799 personnes, soit 26% des Algériens installés dans cette région du monde.
C’est ce que relève une étude sur «La fuite des cerveaux et le développement dans l’espace de l’UMA : le cas Algérie», réalisée par le Cread. Présenté hier à Alger, ce rapport élaboré par une équipe de chercheurs conduite par le sociologue Mohamed Saïb Musette, renseigne sur l’ampleur du phénomène de la migration qui touche, particulièrement, l’élite.
Selon cette étude, sur les 267 799 Algériens de niveau supérieur en Europe, il y a 1,2% qui sont titulaires d’un PHD (plus haut niveau d’études). «On constate aussi qu’il y a 24,8% de femmes et 27% d’hommes qui ont un niveau d’études supérieur. Ces proportions sont quasi équitables. La répartition des émigrés qualifiés, d’origine algérienne, par âge, nous montre la prédominance de la classe active (35-54 ans) chez les deux sexes, quoique chez les femmes, la classe des 25-34 ans est presque aussi importante que celle qui la suit», lit-on dans ce rapport.
La France : destination préférée des algériens
Selon ce rapport, les «têtes pleines» algériennes préfèrent la France. Ce pays a accueilli 75% des migrants qualifiés d’Algériens, contre 11% pour le Canada et 4% pour la Grande-Bretagne. «Cependant, l’Espagne et l’Italie, qui sont les destinations favorites après la France et le Canada pour les Algériens en général, n’attirent pas pour autant les personnes qualifiées», soulignent les chercheurs de Cread. Ces derniers, afin de comprendre la dimension réelle de la fuite des cerveaux, ont élargi leur étude même aux Algériens nés et vivant à l’étranger.
Dans ce sens, la proportion d’Algériens ne jouissant que de la nationalité algérienne est de 24%. Par contre, «75% des immigrés algériens qualifiés possèdent la nationalité du pays d’accueil, dont 48% d’entre eux l’avaient déjà à la naissance. La nationalité acquise à la naissance correspond à la situation des migrants nés ‘étrangers’ en Algérie», indique le document.
En France, ajoute encore l’étude, il y a un volume important d’Algériens qualifiés, avec un effectif de 139 000 sur un effectif d’émigrés qualifiés (bac+2 ans) de l’ordre de 454 000 environ, soit 31% de la totalité, nettement supérieur à la moyenne observée dans les pays de l’OCDE. Sur cette base, les chercheurs du Cread ont fait trois lectures.
La première, la plus rigoureuse, est celle qui considère la fuite de cerveaux à partir du niveau de la licence, d’ingéniorat et d’un diplôme de médecine. «Sur cette base, ils ne sont que 52 800 diplômés, avec 33% de médecins, 27% des ingénieurs et 33% ayant au moins une licence.» Une autre acception, légère peut-être, faite en intégrant aussi les niveaux bac+2, ce qui donne un taux de 68% qui détient un diplôme supérieur à un bac+2 années d’études universitaires.
10 318 médecins algériens en France
L’autre chiffre qui donne encore le tournis est celui de médecins algériens ou d’origine algérienne qui activent en France. Se référant aux statistiques publiées par l’Ordre des médecins (France) en 2014, le rapport relève l’existence de 54 168 médecins, nés hors de France, soit 26% du potentiel. Parmi eux, il y a 40% de Maghrébins inscrits à l’Ordre, dont plus de la moitié sont originaires d’Algérie. «Le nombre de médecins algériens est estimé à 10 318, dont 92% sont des salariés.
L’élément le plus important revient au lieu de formation : 27% des médecins algériens ont été formés en Algérie», expliquent les auteurs de ce document. Sur les 10 318 médecins activant en France, 2858 ont fait leur formation en Algérie. Que fait cette catégorie d’émigrés, une fois installée à l’étranger ? L’étude démontre qu’ils s’intègrent facilement dans le monde du travail dans le pays d’accueil.
En effet, plus de la moitié des immigrés algériens qualifiés ont un contrat de travail à durée indéterminée, 11% exercent des professions libérales et 9,2% seulement sont au chômage. «Selon la catégorie socioprofessionnelle, on constate que 34% d’Algériens installés en France sont des cadres ou exercent des professions intellectuelles, contre 14% qui sont des employés», précise-t-on.
Le niveau des rémunérations des compétences originaires d’Algérie, lit-on dans le rapport, varie entre moins de 500 euros à 8000 euros et plus. «Le regroupement des niveaux, en trois classes plus ou moins homogènes, donne 35% des personnes qui perçoivent moins de 1500 euros, 25% entre 1500 et 2500 euros et puis 37% plus de 2500 euros. La rémunération comprend, certes, une catégorie de personnes sous-payées, mais elle dépend aussi du volume horaire de travail, donc de la nature du contrat de travail des migrants», ajoutent les auteurs de cette enquête.
Les diplômés des universités réussissent
L’étude met l’accent sur les profils des personnes qui s’installent en France. Il ressort qu’il n’y a aucune différence entre les femmes et les hommes. Les cerveaux algériens qui quittent le pays pour la France ont également des caractéristiques bien définies : ils sont jeunes et en pleine maturité (classe d’âge 25-45 ans) et ils sont diplômés des universités (3e cycle au minimum). «Ces émigrés sont pour la plupart en activité. Ils connaissent certes le chômage, mais nettement moins que ceux qui n’ont pas de formation universitaire.
Ils occupent pour la plupart des postes d’emploi dans des professions libérales et intellectuelles», observe l’enquête en question. Tout en analysant les causes qui sont à l’origine de cette fuite des cerveaux qui ne s’arrête toujours pas, le rapport relève également la faible intensité des retours des compétences. Et par conséquent, l’Algérie ne pourra pas profiter de leur savoir-faire. «Même s’il y a retour, un nouveau départ n’est pas exclu.
Le retour ‘virtuel’ des compétences est une piste à explorer. Les changements observés récemment dans le profil des migrants algériens, pour la plupart des personnes de niveau universitaire, méritent une observation constante quant au renforcement des liens avec le pays d’origine. L’analyse des causes et des attentes des migrants scientifiques nous a permis de situer les efforts à engager une stratégie devant permettre leurs contributions au développement économique et social du pays», recommande le rapport.
De nombreux étudiants algériens à l’étranger ne reviennent pas Au pays
Le nombre d’étudiants algériens dans les universités des pays de l’OCDE était de 27000 en 2011, soit 23% de l’ensemble des étudiants maghrébins. Ce chiffre s’établit à 23 298 personnes en 2014, selon les données de l’Unesco.
Selon la même source, 88% des étudiants algériens ont choisi la France. «Ce volume ne représente qu’une très faible proportion (à peine 2%) par rapport à l’effectif des étudiants inscrits dans les établissements de formation supérieure en Algérie. Et tous les étudiants algériens ne sont pas nécessairement boursiers de l’Etat.
Cette revue, pour intéressante qu’elle soit, mérite d’être complétée par des études sur le parcours des étudiants algériens à l’étranger, notamment le retour des étudiants boursiers, en particulier en formation doctorale, et leur intégration dans le marché du travail aussi bien à l’étranger qu’au niveau national», explique un rapport du Cread sur la fuite des cerveaux, présenté hier à Alger.
Selon une étude sur «Les étudiants maghrébins en France» (Abdelkader Latreche, 2004), citée dans ce rapport, 27% des étudiants algériens en France n’envisagent pas le retour au pays, la plupart en formation doctorale, dont 46% pensent partir vers d’autres horizons. M. M.
Sahara occidental: Plus de 40 blessés dans une manifestation pacifique à Al Ayoun occupée
le 15.04.15 | 14h10
Plus de 40 personnes ont été blessées mardi suite à une intervention violente des forces d'occupation marocaines contre des manifestants sahraouis dans la ville occupée d'El Ayoun, a indiqué mercredi l'Agence de presse sahraouie (SPS).
"Les manifestants appelaient pacifiquement au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à la nécessité d'une protection onusienne de la population sahraouie dans les territoires occupés du Sahara occidental", précise la même source.
"Les forces marocaines ont mené une violente attaque contre les manifestants à travers les jets des pierres sur les maisons des citoyens sahraouis et la répression pour disperser les manifestants, en particulier dans les quartiers de Hay Matalla et Daddach", indique SPS.
Cette manifestation a coïncidé avec la visite d'une délégation du Haut Commissariat des Nations Unies pour les droits de l'homme.
APS
La menace terroriste persiste
le 15.04.15 | 10h00
Des pistolets mitrailleurs, des kalachnikovs, des lance-roquettes, des roquettes, des grenades et des mines antigroupe ainsi que des quantités d’explosifs ont été interceptés par les éléments de l’ANP, à Djanet, dans une région située à près de 10 km du territoire nigérien. Bien dissimulé, l’armement devait être transporté à bord de véhicules tout-terrain vers une destination inconnue.
C’est un véritable arsenal de guerre que les unités de l’ANP ont récupéré, hier dans la matinée, à Djanet, dans la région de Tiririne, à 10 km du territoire nigérien. Le communiqué, diffusé hier par le ministère de la Défense nationale, fait état de 6 pistolets mitrailleurs de type kalachnikov, 3 fusils mitrailleurs de type FMPK, 2 lance-roquettes de types RPG-7 et SPG-9, 2 mortiers de calibre 60 mm, 6 mitrailleurs de calibres 14,5 mm et 12,7 mm, 2 mines antigroupe et 60 grenades offensives et défensives.
Les militaires ont également saisi 225 kg de produits explosifs, 45 roquettes de différents calibres et 1761 munitions. Selon des sources sécuritaires, «un détachement du secteur opérationnel d’In Guezzam, dépendant de la 6e Région militaire, a été à l’origine de cette opération. Tôt dans la matinée, les éléments de ce détachement étaient en patrouille dans le cadre de la sécurisation des frontières avec le Niger.
Ils ont repéré un groupe d’individus armés non loin de Tiririne, qui a ouvert le feu sur eux dès qu’ils se sont approchés. Les échanges de tirs n’ont pas duré puisque les assaillants, à bord de véhicules tout-terrain, ont usé de leurs armes dans leur fuite vers le Niger. Sur les lieux, les militaires ont découvert l’arsenal de guerre bien dissimulé».
Selon nos informations, l’armement est flambant neuf. «Il a été acquis probablement en Libye pour être revendu à un groupe, mais sa destination finale n’est pas encore connue. La transaction devait se faire à Tiririne, avant que l’unité de l’ANP n’intervienne. Comme c’est une quantité importante, il leur fallait du temps pour la décharger et ensuite la recharger. Raison pour laquelle ils auraient débarqué la cargaison et l’ont dissimulée en attendant que les acquéreurs arrivent. Une fois réunis, ils ont été pris de court par la patrouille de reconnaissance de l’ANP. Ils ont tout abandonné après un accrochage avec celle-ci. La cargaison pourrait être destinée aux maquis algériens comme aux groupes armés du nord du Mali.»
En tout état de cause, cette saisie est la plus importante opération de récupération d’armes que l’armée ait effectuée depuis celle qui a ciblé, en 2006, un convoi de transport d’armement à In Salah, en provenance du nord du Mali. Dans son communiqué, le ministère de la Défense précise que grâce à «la vigilance des éléments de l’ANP veillant à défendre l’intégrité du territoire national et à déjouer toute tentative visant à porter atteinte à la stabilité et la sécurité de l’Algérie, et ce, en dépit de tous les sacrifices pour faire face à ces menaces et défis, à l’instar de la sécurisation des frontières, la lutte antiterroriste, la lutte contre la contrebande et le crime organisé».
Salima Tlemçani
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Réchauffement climatique
Le gouvernement néerlandais devant les juges
le 15.04.15 | 10h00
Près de 900 citoyens néerlandais ont entamé, hier, une action en justice contre leur gouvernement pour l’obliger à réduire ses émissions de gaz à effet de serre dans l’espoir de contrer le réchauffement climatique. «Nous voulons que le gouvernement néerlandais réduise les émissions de gaz à effet de serre à un niveau 40% inférieur à celui de 1990 d’ici à 2020», a expliqué à l’AFP Marjan Minnesma, la directrice de l’ONG coordonnant les plaignants.
Plus de 200 d’entre eux – des enseignants, des entrepreneurs, des artistes, des musiciens – étaient présents hier à La Haye pour le début du procès. Selon l’ONG Urgenda, c’est la première fois qu’une organisation et des citoyens essaient de faire en sorte que leur Etat soit tenu pour responsable de son inaction face au réchauffement climatique. Les plaignants ont demandé aux juges de «qualifier un réchauffement climatique de plus de 2°C de violation des droits de l’homme». Un jugement est attendu pour le 24 juin.
La communauté internationale s’est fixée pour objectif de limiter à 2°C la hausse des températures mondiales par rapport à l’ère préindustrielle.
Quelle marge de manœuvre ?
le 15.04.15 | 10h00
L’Accord d’association avec l’Union européenne n’a pas produit tous ses effets au bénéfice de l’économie algérienne.» L’aveu, qui n’est pas à proprement parler une surprise pour qui suit l’application des clauses de cet accord sur le terrain, est du ministre des Affaires étrangères,Ramtane Lamamra, qui s’exprimait lundi à Barcelone devant les journalistes en marge de la conférence ministérielle informelle sur la Politique européenne de voisinage (PEV).
Avec cet accord mis en œuvre en 2005, l’Algérie n’a, en vérité, jamais trouvé ses marques. Chemin faisant, on prenait de plus en plus conscience que l’économie algérienne n’était pas encore prête pour sauter ce pas qualitatif qui devait lui permettre de s’intégrer dans l’économie européenne.
De l’avis de nombreux analystes, pour le pouvoir algérien, l’accord qui intervenait dans une conjoncture interne particulière ne valait que par les dividendes politiques qu’il offrait aux dirigeants algériens en mal de légitimité et de soutiens extérieurs.
D’ailleurs, on se rendit compte très tôt, dès les premières années de la mise en œuvre de l’accord, que son contenu était irréaliste et irréalisable et mènerait l’économie algérienne droit dans le mur.
Dans deux ans, c’est-à-dire demain, l’Algérie, qui a obtenu à la suite d’âpres négociations un sursis jusqu’en 2017 pour la création de la zone de libre-échange algéro-européenne, sera-t-elle cette fois-ci mieux outillée pour faire face à ses obligations contractuelles avec l’UE ? Peu sûr.
Au fil des années, cet accord présente tous les signes d’un mariage forcé. Côté algérien, il y a comme une pudeur, voire un embarras à communiquer sur ce dossier. Quelles sont, concrètement, les réserves formulées par l’Algérie ? Et que compte-t-on faire pour redresser la situation dans ce partenariat censé être gagnant-gagnant dont ni l’économie ni le consommateur algériens ne tirent profit ? On n’en sait pas grand-chose, en dehors des petites phrases et des déclarations politiques lâchées presque en s’excusant par nos responsables.
Peut-on faire grief aux Européens d’avoir négocié à leur avantage cet accord ? S’il y a des comptes à exiger pour ce rendez-vous raté avec la prospérité partagée qui est le leitmotiv de l’Accord d’association et dont on n’entrevoit pas encore le moindre signe positif dans la vie de nos entreprises, c’est à nos responsables qu’il faudra les demander. Il y a comme une gêne, voire une crainte à reconnaître, comme le soutiennent de nombreux experts, que le contenu de l’accord a été à l’origine mal négocié.
Ce faux départ aurait pu, de l’avis des mêmes experts, sinon être rattrapé, du moins limiter ses effets pervers sur l’économie nationale, si on avait su utiliser à notre profit tous les mécanismes de régulation qu’offre l’Accord d’association pour protéger notre économie, tels les mesures anti-dumping, les droits de douane compensatoires, les mesures de sauvegarde pour réduire les importations en cas de menace sur une branche de production…
Par ailleurs, les réformes économiques nécessaires à la mise à niveau de nos entreprises et de notre agriculture pour les rendre compétitives en vue de pénétrer les marchés européens n’ont pas été au rendez-vous pour accompagner l’accord.
C’est dire que, quelque part, l’échec était programmé. Pour l’Algérie, la marge de manœuvre apparaît aujourd’hui bien étroite pour remettre le train sur les rails.
Omar Berbiche
Changements dans le secteur de l’habitat
L’AADL et l’ENPI étêtées
le 15.04.15 | 10h00
Jeu de chaises musicales dans le secteur de l’habitat. En quelques jours, deux responsables, et non des moindres, ont quitté leur poste. Il s’agit de Lyes Benidir, directeur général de l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL) et de Amar Guellati, président-directeur général de l’Entreprise nationale de promotion immobilière (ENPI), en charge du dossier LPP.
Le très médiatique «Monsieur AADL», que la rumeur dit «limogé» depuis près d’un mois, affirme qu’il s’en va de son propre chef. Sa démission aurait ainsi été déposée il y a quelques semaines, pour être récemment acceptée par le ministre. Pour ce qui est de l’ENPI, M. Guellati aurait fait valoir son droit au départ à la retraite, affirme-t-on au ministère de tutelle.
La présidence de l’entreprise a été confiée à Mohamed Belhadi, qui quitte ainsi son poste à la tête de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de Tipasa. M. Benidir a quant à lui été remplacé à la tête de l’AADL par Tarek Belarbi, cadre au sein du ministère. Ces départs ont-ils un lien avec les nombreux couacs, approximations et autres retards enregistrés dans la prise en charge et la réalisation de ces différents projets hautement médiatisés ? Non, assure-t-on au ministère.
Il n’en demeure pas moins qu’en dépit des promesses et des gages de bonne volonté répétés à l’envi, les programmes AADL et LPP accumulent retards et ratages, tandis que le ministre et ses cadres se contredisent publiquement. En ce qui concerne les programmes location-vente AADL, après une opération de souscription et de convocation de masse, l’on semble faire marche arrière. Les taux d’avancement des projets, qui devaient voir, à terme, des centaines de milliers de logements attribués, varient entre 5 et 35% seulement.
Les autorités concernées ne semblent même pas pouvoir maîtriser les délais et les unités livrées, puisque l’on annonce, au cours du premier semestre 2016, une première remise des clés de 2000 à 7000 logements. Même son de cloche pour le LPP, dont on ne précise pas le taux d’avancement, mais dont les retards dans la livraison semblent inévitables au vu des atermoiements quant au début de l’opération de préaffectation et de paiement de la deuxième tranche.
Ghania Lassal
Nouveau drame en Italie : près de 400 migrants portés disparus au l...
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