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Syrie: raid contre un village kurde, au moins 16 morts
le 14.04.13 | 13h17 | mis à jour le 14.04.13 | 18h40
L'aviation a mené dimanche un raid sanglant contre un village kurde du...
L'aviation a mené dimanche un raid sanglant contre un village kurde du nord-est de la Syrie tuant au moins 16 personnes tandis qu'à Deraa, berceau de la révolte contre le régime de Bachar al-Assad, régime et rebelles s'accusent d'avoir endommagé une mosquée historique.
L’urgence de rendre plus performants les rendements agricoles est de plus en plus ressentie, particulièrement en ce qui concerne les produits stratégiques, notamment le lait. 27 des 46 milliards de dinars de subventions pour la filière sont destinés à la poudre de lait. Sur les marchés internationaux, entre janvier et mars, le prix de la tonne de poudre de lait a augmenté de 60%, faisant grimper la facture d’importation d’un aliment qui pourrait être produit localement. D’où l’urgence d’une prise en charge effective de la filière.
Le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a appelé hier la France à clarifier sa position à l’égard du conflit au Sahara occidental, qu’il juge «ambiguë», suite au changement positif noté lors du discours prononcé par Hollande lors de sa visite au Maroc. ...
De notre correspondant à Constantine A. Lemili Comme il était prévisible, dès que les postulants au logement social ont connu l’identité des 1 210 bénéficiaires, les lieux ...
Après les syndicats de l’éducation nationale, c’est au tour de ceux de la santé publique d’évoquer le recours à de nouvelles actions protestataires pour la satisfaction de leurs revendications socioprofessionnelles. Le premier à brandir, cette fois-ci, la menace de grève est le Snpsp (Syndicat national des praticiens de la santé publique). ...
Par Badiâa Amarni Il faut se rendre à l’évidence que la beauté de l’Algérie à elle seule n’est pas suffisante pour développer son tourisme, un développement ...
L’Algérie et l’Espagne semblent décidés à renforcer leur coopération économique à travers la conclusion de plusieurs partenariats dans le domaine industriel. Ainsi, en marge du 1er forum d’affaires algéro-espagnol, qui se tiendra aujourd’hui à Alger, plusieurs accords seront concrétisés. ...
Par Reda CadiLa facture des importations algériennes en matériaux de construction qui s’est chiffrée à 449,23 millions de dollars durant les deux premiers mois 2013, ...
Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, M. Tayeb Louh, a révélé hier que le Fonds monétaire international (FMI) prévoyait un recul du taux de chômage en Algérie à 9,3% en 2013. ...
La communauté internationale est proche d’un consensus sur la majorité des articles du projet de convention générale sur le terrorisme, proposé en 2007, et qui devrait compléter le système des Traités sectoriels de lutte antiterroriste, au nombre de 13....
Par Algérie presse serviceSeize années après sa mise en place, la Bourse d’Alger ne compte aujourd’hui que seulement trois titres, un nombre insignifiant, selon des ...
Une journée de protestation précèdera le débrayage mercredi
Les praticiens de la santé publique appellent à une grève de trois jours à partir du 22 avril prochain
14-04-2013
Photo : S. Zoheir
Par Karima Mokrani
Après les syndicats de l’éducation nationale, c’est au tour de ceux de la santé publique d’évoquer le recours à de nouvelles actions protestataires pour la satisfaction de leurs revendications socioprofessionnelles. Le premier à brandir, cette fois-ci, la menace de grève est le Snpsp (Syndicat national des praticiens de la santé publique). Une grève de trois jours à partir du 22 du mois en cours. Elle sera précédée d’une journée de protestation ce mercredi, le 17 avril, accompagnée d’un rassemblement devant le siège du département ministériel, sis à El Madania à Alger.
Lors d’une conférence de presse, tenue hier au siège de l’organisation autonome, son président, Lyes Merabet, a insisté sur la nécessité de procéder à une révision sérieuse de leur statut de façon à garantir une véritable progression de carrière aux praticiens et aussi remédier aux injustices constatées dans celui qui a été adopté officiellement :
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BP ABANDONNE LE CONTRAT LA LIANT AU FRÈRE D’ABOU ZEÏD L’après-Tiguentourine a commencé
La société, qui sous-traitait toute l’activité de transport chez le frère d’Abou Zeïd, enfin compris que les temps ont changé. Hier, British Petroleum lancé des consultations publiques pour la sélection de prestataires de transport et de mise à disposition de matériel roulant. Ces prestations concernent les zones de Hassi Messaoud, Hassi R'mel, Taguentour, Reg, Krechba, El Goléa, In Salah et Tiguentourine, ainsi que les sites de forage qui...Suite
L’attaque terroriste contre les installations gazières de Tiguentourine semble avoir contraint BP à changer son mode de gestion.
La société, qui sous-traitait toute l’activité de transport chez le frère d’Abou Zeïd, enfin compris que les temps ont changé. Hier, British Petroleum lancé des consultations publiques pour la sélection de prestataires de transport et de mise à disposition de matériel roulant. Ces prestations concernent les zones de Hassi Messaoud, Hassi R'mel, Taguentour, Reg, Krechba, El Goléa, In Salah et Tiguentourine, ainsi que les sites de forage qui sont en phase d’exploration. En changeant de transporteurs, BP insisté sur le fait que la procédure de passation de marché soit en conformité avec la réglementation en vigueur. D’ailleurs, BP, qui gère l’association avec Statoil et la Sonatrach, exige des candidats la fourniture de la liste détaillée de toutes les instances judiciaires, passées ou en cours, auxquelles la société a été partie prenante durant les trois dernières années. Autrement dit, le casier judiciaire de l’entreprise candidate à ce contrat. Les mêmes critères sont également retenus pour la pré-qualification des sociétés qui devront fournir à l’association des prestations d’assistance technique et administrative. Pressions de l’armée, absence de la Sonatrach Cette nouvelle attitude est certainement le fruit de la pression exercée par la commission interministérielle qui été installée au lendemain de l’attaque terroriste contre le site de Tiguentourine. Cette commission tente de mettre de l’ordre dans le secteur des hydrocarbures en impliquant directement l’armée dans la protection des sites pétroliers. Hier, BP a su comment contourner les contraintes imposées par la commission interministérielle en éliminant de facto une bonne partie des prestataires algériens. La compagnie britannique a exigé la fourniture de la copie du certificat ISO 9001:2000 de la société, ou, dans le cas où la procédure de certification est en cours, la date estimée d'obtention éventuelle de la certification. Mis à part quelques sociétés qui se comptent sur le bout des doigts, les transporteurs algériens n’ont pas cette culture de la certification ISO. Cette restriction impose implicitement des prestataires étrangers à l’image de la société Cieptal, partenaire du français CIS. Cette société, qui a déferlé sur les contrats de catering, commence également à s’imposer sur le marché du transport. Hier, cette société a réussi à décrocher un important contrat avec l’organisation Ourhoud, grâce justement à ces restrictions imposées par les partenaires étrangers, alors qu’aucun représentant de la Sonatrach ne se soucie de défendre les intérêts des entreprises algériennes. L’organisation Ourhoud, constituée par Sonatrach, Cepsa, Anadarko, Eni, Maersk, ConocoPhillips et Talisman, a attribué hier un contrat à Cieptal pour la location de pickup, contre un montant de 73 millions de dinars. Du coup, tout l’effort consenti par le gouvernement pour résorber le chômage au sud-est, de fait, est remis en cause par la compagnie même qui est censée constituer son principal outil dans la région. Mokhtar Benzaki
La gestion des téléphériques de la capitale sera-telle cédée à un partenaire étranger, plus précisément français ?
Mohamed Kebci - Alger (Le Soir) - Pour les travailleurs de l’entreprise, l’interrogation n’a pas lieu d’être, eux qui, justement, soupçonnent leur direction d’avoir engagé des pourparlers avec un partenaire étranger. Des discussions et des tractations qui seraient tout prêt d’être finalisées et les travailleurs avancent même une date, celle du 1er Mai prochain, pour la cession officielle de la gestion des téléphériques de la capitale à Poma Galsky. Une cession que les 7 sections syndicales de l’entreprise (siège, maintenance, transport universitaire, chauffeurs et receveurs, contrôleurs et logistique) tout récemment mises sur pied, assimilent tout simplement à du «bradage» de ce qu’ils considèrent comme étant «un patrimoine hautement symbolique de l’ex-RSTA». De ce fait, elles soutiennent «rejeter tout projet de cession de cet outil de travail, fierté des Algérois, comme ce fut le cas du tramway», quitte à engager un bras-de-fer avec la direction en menaçant d’observer une grève, tout prochainement. Pour Nazim Aouiche, secrétaire général de la section syndicale de l’unité d’El Harrach (transport universitaire), «il n’est pas question pour les travailleurs de se laisser faire comme ce fut le cas pour le tramway cédé à la STRAM». Notre interlocuteur tiendra, d’ailleurs, à imputer le retard délibérément mis par l’administration de l’entreprise, pour la confection des griffes des diverses sections syndicales, tout récemment créées, sur le compte de «la volonté de la direction, de mener à bon port le projet de cession prévu pour être finalisé le 1er Mai prochain». Du côté de la direction générale de l’ETUSA, c’est motus et bouche cousue. La chargée à la communication au sein de l’établissement s’est, au premier contact, montrée disponible pour parler du sujet avant de se «ressaisir» et a promis d’en discuter dans «quelques minutes». Une seconde conversation qui n’aura, malheureusement pas lieu, notre interlocutrice ayant préféré ne pas répondre à nos incessants rappels. M. K.
Le chômage s’est accentué dans les pays arabes qui ont connu des «révolutions», a indiqué hier le président de l’Organisation arabe du travail (OAT), lors d’un point de presse organisé à la veille de l’ouverture de la 40e conférence de l’Organisation arabe du travail (OAT) qui se tiendra à Alger du 15 au 22 du mois en cours. Selon Fahd Al-Fouhid, dans les pays, concernés, «les investissements ont connu un net recul et le taux de chômage a augmenté d’une manière inquiétante». En effet, selon le président de l’OAT, «dans plusieurs pays arabes qui ont connu des perturbations politiques, «le phénomène du chômage connaît une hausse inquiétante et cette situation est induite par plusieurs facteurs, dont le recul des investissements». Il dira aussi que «l'emploi était crucial pour le développement dans le monde arabe, qui compte à la fin 2012 et début 2013 près de 16 millions de chômeurs, dont 57% de jeunes». L'intervenant a, par ailleurs, relevé la faible participation des femmes à l'activité économique dans le monde arabe (28% seulement), soulignant la nécessaire mise en place de programmes et de législation visant à soutenir l'emploi des femmes dans le monde arabe. L’Algérie, indique-t-on, est le pays arabe ayant enregistré la plus forte baisse du chômage en deux décennies, mais avec une augmentation du phénomène de l’informel. Le ministre du Travail, présent à cette rencontre, a tenu à rappeler que le «taux de chômage qui était de 30% en 1999 est descendu à 11% en 2012 et sera de 10% en 2013». Par ailleurs, selon l’Institut arabe de planification, le taux de chômage des jeunes Arabes devrait augmenter considérablement dans le futur, avoisinant les 19 millions à l’horizon 2020. L’ensemble du monde arabe est concerné, aucun pays n’est à l’abri de ce phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur, ajoute-t-on. L’Organisation arabe pour l’emploi a, quant à elle, révélé que le taux de chômage a déjà augmenté de 16% —soit 17 millions de personnes — par rapport à 2010, dans le monde arabe. Il atteint 8% parmi les jeunes en Afrique du Nord. La Tunisie enregistre le taux le plus élevé du Maghreb avec 17,6%. Quant au Moyen-Orient dans son ensemble, le taux de chômage parmi les jeunes y atteint les 26,5%. Avec ce taux, cette région occupe le premier rang mondial. Notons que les travaux de cette 40e session de l’OAT, qui se tient à Alger durant une semaine, coïncident avec l’ouverture du Salon national de l’emploi. Abder B.
La finale du Championnat national de super-division de basket-ball opposera, finalement, le GS Pétroliers au CSM Constantine au terme des 3e et dernier tournois play-off, qui ont eu lieu conjointement à Staouéli et Birkhadem. Lors de ces deux tournois, la logique a été respectée, même si le CRB Dar Beïda, auteur d’une excellente première étape, a été le grand perdant en s’inclinant devant les deux finalistes, le CSMC, à Oran, et le GSP, jeudi dernier, à Birkhadem. Le double champion d’Algérie a finalement gagné son pari en s’installant à la première place au classement final de la deuxième étape, qui lui a permis de jouer la finale retour et l’éventuelle «belle» à Alger. Les hommes de Faid Bilal ont gagné tous leurs matches, dont celui décisif contre le CRBDB par un écart de 15 points (84-69), le même écart enregistré à la mi-temps (50-35). Le second finaliste, le CSM Constantine, qui a pris la deuxième place avec une seule défaite (contre le GSP à Annaba), a dû attendre le dernier match de la sympathique équipe de l’US Sétif, la grande révélation de la saison, pour assurer sa qualification sur le score de 70-55. Les Sétifiens, classés 4es au classement final, n’ont nullement démérité en ne perdant que face au trio de tête, GSP-CSMCCRBDB. Contre le GSP, ils ont concédé une courte défaite (69-72) après avoir atteint la mi-temps à égalité (34-34). Face aux Constantinois, ils étaient menés par deux petits points (32-34) avant de flancher par la suite. Le WA Boufarik, dont on attendait beaucoup plus, n’a finalement gagné qu’un seul match face à l’IRBB Arréridj (76-55), évitant ainsi la 8e et dernière place, revenue aux Bordjis, qui, eux aussi, ont réalisé un petit exploit aux dépens du NB Staouéli (69-64). Cela ne les empêchera pas de garder leur place en super-division au même titre que les sept autres de la phase play-off auxquels se joindront l’O Batna et le NA Hussein- Dey, les deux premiers de la phase du classement clôturée samedi à Constantine, pour en faire une super-division A à 10 clubs en 2013- 2014. Les autres équipes, l’AB Skikda, l’USM Alger, le COBB Oran et le CSMB Ouargla feront partie du 2e palier à 10 clubs également (super-division B), auxquels se joindront six autres équipes issues du tournoi play-down et des divisions régionales. M. A.
Le Cinq algérien en stage à Versaj (Serbie) La sélection nationale de basket-ball (messieurs) a entamé, hier, un stage de préparation (du 14 au 25 avril) à Versaj, en Serbie, où elle disputera quatre rencontres amicales, en prévision de l'Afro-basket 2013 prévue en Côte d'Ivoire du 20 au 31 août prochain, a annoncé un communiqué de la Fédération algérienne de basket-ball (FABB). «Ce stage nous permettra d'évaluer la progression des joueurs à quelques mois de l'Afro-Basket. Nous disputerons quatre matches amicaux face à des clubs du haut du tableau du championnat de Serbie», a déclaré à l'APS l'entraîneur national Faid Bilel. Concernant l'effectif, Faid a retenu une liste de 12 joueurs, avec le retour en sélection du pivot Mohamed Harrat, sociétaire du club marocain, le Fath union sport de Rabat (FUS). Durant le premier tour de l'Afro-Basket 2013, les Verts évolueront dans le groupe A aux côtés de la Côte d'Ivoire (pays hôte), du Sénégal et de l'Egypte. Liste des joueurs convoqués Touati Seddik, Saidi Nabil, Gaham Hocine, Benzegala Mounir, Hamdini Abdallah, Mostefai Yanis, Touhami Ghazoul, Abdeslam Dekiche (GS Pétroliers), Belkacemi Nadjmedine, Oukid Tarek (CSM Constantine), Mohamed Harrat (FUS de Rabat), Redouane Mimouni (CRB Dar Beida).
Le judoka international algérien Amar Benikhlef a révélé que le 34e championnat d'Afrique seniors (hommes et dames) de judo, prévu du 18 au 21 avril à Maputo (Mozambique), sera la dernière édition continentale à laquelle il prendra part.
«Le championnat d'Afrique 2012 signera ma dernière participation à un rendez-vous continental. J'espère remporter la médaille d'or à Maputo et sortir par la grande porte», a déclaré, à l'APS, le médaillé d'argent des Jeux olympiques 2008 de Pékin. Interrogé sur les prochaines échéances internationales qui attendent l'élite nationale, notamment les Jeux méditerranéens de juin prochain en Turquie, le triple champion d'Afrique (2004, 2008 et 2010) a dit qu'actuellement, il reste concentré sur le rendez-vous de Maputo. «Je suis parmi les éléments les plus expérimentés de cette équipe dont plusieurs athlètes découvrent le haut niveau. J'essayerai de les aider pour atteindre les objectifs assignés. Pour les Jeux méditerranéens qui sont une grande compétition aussi, on en parlera après», a indiqué Benikhlef qui a fêté ses 30 ans le 11 janvier dernier. Répondant à une question relative à ses projets après la fin de sa carrière, le judoka de la catégorie des moins de 90 kg a affirmé qu'il restera dans le monde du judo. «Je resterai dans le domaine du judo pour aider les jeunes judokas algériens à progresser. J'estime que mon capital expérience me permet d'apporter un plus en tant que technicien», a-t-il conclu. La sélection algérienne de judo (hommes et dames) s'est envolée, samedi après-midi, vers Maputo pour prendre part au 34e Championnat d'Afrique dont la compétition débutera le 18 avril prochain. L'Algérie sera représentée dans cette manifestation regroupant l'élite continentale de judo, par 19 athlètes dont 10 dames avec l'ambition de «préserver les acquis» obtenus lors de la précédente édition à Agadir (Maroc), selon le staff technique.
Langues sémitiques et traduction, de Mahomet à Benoît XVI, les Grecs sans Byzance, Judaïsme, transmission du savoir antique au monde arabo-musulman, islamophobie… sont quelques-uns des aspects, parmi tant d’autres, abordés dans cet ouvrage.
Sous la direction de Philippe Büttgen (chargé de recherche au CNRS), Alain de Libera (directeur d’études à l’Ecole pratique des hautes études et professeur à l’université de Genève), Marwan Rashed (professeur à l’école normale supérieure), Irène Rosier-Catach (directrice de recherche au CNRS (Laboratoire d’histoire des théories linguistiques, Paris) et directrice d’études à l’Ecole pratique des hautes études, une pléiade de penseurs, historiens, philosophes, enseignants… se sont exprimés sur la question de la science et de la philosophie dans le monde arabo-musulman. Langues sémitiques et traduction, de Mahomet à Benoît XVI, les Grecs sans Byzance, Judaïsme, transmission du savoir antique au monde arabo-musulman, islamophobie… sont quelques-uns des aspects, parmi tant d’autres, abordés dans cet ouvrage. Avant-goût en préambule : «Les Grecs, les Arabes et nous. Nous ne séparons pas ; nous, historiens et philosophes, prenons tout ensemble. Les textes qui suivent ne comparent rien à personne, ni les Grecs aux Arabes, ni les Arabes aux Latins, ni les «chrétiens» aux «musulmans », ni l’«Orient» à l’«Occident» Délibérément, ils évitent les lieux de mémoire, Bagdad et Cordoue tout autant qu’Athènes, Oxford ou le Mont-Saint- Michel… Ce faisant, ils soutiennent bien une thèse : celle de l’unité du savoir arabo-latin» (pages 16 et 17). Sabrinal Les Grecs, les Arabes et nous, de Büttgen, De Libera, Rashed, Rosier- Catash, Editions Hibr, 2013, 1000 DA.
Par Kader Bakou Du temps où il était directeur du Théâtre national algérien (TNA), Ziani Chérif Ayad ne cessait de répéter que la réhabilitation de cet établissement, donc du théâtre en général, passait par celle du quartier tout entier. Le Théâtre national algérien, l’ancien Opéra d’Alger, est la première institution nationalisée, juste après l’indépendance, en 1962. Ceci a été perçu, à l’époque, comme une volonté de donner la priorité à la culture dans l’Algérie indépendante. Aujourd’hui, le TNA se retrouve dans un quartier «délabré». Le square Port-Saïd, à une cinquantaine de mètres, est devenu un repaire pour les marginaux en tous genres. Les immeubles alentours, datant de la période coloniale, font peine à voir. Ces chefs-d’œuvre en péril ont besoin d’une urgente opération de rénovation. Le TNA, malgré cet «environnement hostile », continue à accueillir de grandes manifestations culturelles, notamment les représentations théâtrales et les concerts de musique classique de l’Orchestre symphonique national et d’orchestres symphoniques et philharmoniques étrangers. Beaucoup d’étrangers (touristes, corps diplomatique...) assistent aux spectacles à l’ex-Opéra d’Alger. Malgré cela, ses environs immédiats sont laissés à l'abandon. Le Sénat, la Chambre haute du Parlement algérien, se trouve à environ 200 m du Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi. Nos augustes sénateurs ont-ils jamais assisté à un spectacle au TNA ? K. B. bakoukader@yahoo.fr
Présidentielles 2014. Pourquoi Abdekka ne se prononce-t-il pas encore sur sa candidature ?
Parce qu’il attend son heure !
Ça fait le buzz sur internet, selon la formule consacrée. Une bagarre à l’Assemblée algérienne qui a vu un député lancer un cendrier à la figure d’un cadre de cette institution. Un cendrier à l’Assemblée nationale, alors que les élus du peuple ont eux-mêmes voté l’interdiction de la cigarette sur les lieux de travail, première grosse infraction. Mais, l’APN est-elle un lieu de travail ? Ça peut faire l’objet d’une commission d’enquête parlementaire. Une fois que l’on a constaté ce phénomène étrange qui voit les cendriers voler dans l’hémicycle sans autre mode de propulsion que le bras long d’un député, on doit pouvoir s’interroger sainement : faut-il débarrasser l’APN de tous les cendriers qui y traînent ou plutôt de tous les députés qui y louvoient ? La deuxième option offre ce gros avantage de ne plus nous obliger à monter une commission d’enquête parlementaire. Eh oui, forcément ! Plus de députés, donc plus de commissions. D’où, logiquement, des économies. Mais peut-on ensuite se contenter d’une APN seulement peuplée de cendriers ? Pourquoi pas ! Un cendrier, qu’il soit FLN, RND, MPA, PT ou autres, c’est sûrement moins d’indemnités à verser. Les besoins d’un cendrier sont moindres par rapport à ceux d’un élu qui, et c’est connu, a besoin d’au moins deux voitures, deux limousines pour se déplacer de l’hémicycle à sa banque située 54 mètres plus loin sur le grand boulevard adjacent afin d’y vérifier que le salaire a bien été viré. Et puis, avec un cendrier, les possibilités d’enfumage sont facilement décelables. Alors qu’avec un député, derrière un nuage, il faut toujours chercher l’écran de fumée qui dissimule le gros cumulonimbus. Autre avantage et pas des moindres de ne garder que des cendriers à l’APN, c’est que le cendrier ne s’offusque jamais de se faire écraser dessus tout et n’importe quoi. Enfin… à la réflexion, mon exemple n’est pas totalement probant. Beaucoup de députés ont aussi cette capacité de s’écraser sans couiner. Oh ! Bien sûr, restera toujours cet autre aspect du problème qui peut en gêner certains. Aux législatives, accepterons-nous sans broncher de voter pour des cendriers ? Je ne sais pas pour vous mais moi, depuis que je suis en âge d’accomplir mon devoir électoral, j’ai voté pour pire qu’un cendrier. Une fois, je me souviens même d’avoir voté pour un député qui s’est révélé être un kleenex en bout de mandat. Alors, à tout prendre, entre un cendrier et un kleenex, je préfère le cendrier. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
P. S. : Pan sur mon bec ! Dans la chronique d’hier, j’ai écrit «une remarque censée du Premier ministre» au lieu de «sensée». Bourricot de chroniqueur qui ne l’a pas écrit une fois, mais deux fois en l’espace d’une phrase et demie. C’est tout simplement insensé de commettre ce genre d’impers… heu… d’impairs. J’étais censé… repasser plus assidûment sur mon texte, je ne l’ai pas fait. C’est tout sauf le comportement de quelqu’un de… sensé ! Le Fumeur de thé
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