108-/-ACTUALITES DU Samedi 18 avril 2015
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Samedi 18 Avril 2015
السبت 28 جمادى الآخرة 1436 ه
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السبت 28 جمادى الآخرة 1436 ه
IMPORTATION DE VÉHICULES Se dirige-t-on vers l’abrogation de l’arrêté ministériel conditionnant le cahier des charges de l’activité des concessionnaires de véhicules et, par conséquent, l’annulation de ce cahier des charges ? Possible, dans la mesure où le texte promulgué mercredi dernier comporte une incohérence liée au Suite... |
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3vril pluvieux, mai venteux, font an fécond et bienfaiteux. |
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Le Conseil de Paris demande la reconnaissance des massacres du 8 Mai 1945 : Le débat s’amorce en France
Le secrétaire d’Etat français aux anciens combattants en Algérie
M’hamed Kaki. Président de l’association Les Oranges : «Nous rejoignons nos parents dans leur combat pour la dignité»
Le projet reporté, selon Saadani : La révision de la Constitution, un leurre…
Lancement officiel de l’événement «Constantine, capitale de la culture arabe 2015» : Dans une euphorie préfabriquée
Polémique à la veille du procès autoroute Est-Ouest : Le bâtonnier refuse la constitution d’un avocat étranger pour Chani
Enseignement supérieur : reprise du dialogue avec les enseignants grévistes
Béjaïa : des lycéens boycottent les compositions
Optique et lunetterie : un Salon pour voir plus clair
Enel :Vers la cession des actifs algériens ?
Coupe de la CAF. : ASO 1 – Club Africain (Tunisie) 1 : Le Club Africain surprend Chlef
Megharia honoré par le Club Africain
JS Kabylie : Karouf remplace Wallemme
25e journée du championnat professionnel de ligue 1: Sétif garde son fauteuil de leader : MOB 0 – USMH 1 : Les Béjaouis piégés
JSS 1 – CSC 1 : Un nul qui n’arrange personne
MCA 3 – CRB 0 : Le Mouloudia corrige le Chabab
L’ONU et le CICR évoquent un besoin urgent de médicaments : Une autre tragédie humanitaire nommée Yémen
Obama recevra les dirigeants des pays du Golfe
Conflit syrien : Al Assad accuse Ankara d’avoir saboté le plan de l’ONU
Niger
Yémen : Le vice-Président appelle les soldats pro-rebelles à rejoindre l’Etat
En bref…
L’orchestre El Gusto au TNA : Splendide !
13e Festival international des langues et des cultures : Les enfants du monde enflamment le Casino de Paris
Festival International du Film Oriental de Genève : Une Ode cinématographique à l’amour et au dialogue des civilisations
DDA Lmulud L’héritage oublié
Fatma-Zohra Zamoum. Réalisatrice : Les films naissent dans le secret et peuvent le rester tant qu’un seul guichet décidera de leur existence
Les bozaristes toujours dans l’impasse
Selon l’Opep : Le pétrole algérien a perdu 1,25 dollar en mars
le 18.04.15 | 10h00
Le baril de pétrole algérien demeure sous pression dans le sillage d’une baisse globale de l’ensemble des barils de référence du panier OPEP. Selon le rapport mensuel de l’Organisation basée à Vienne, le panier Opep a perdu 3% au mois de mars, comparativement à février.
Pour le cas particulier du Sahara Blend, du nom du pétrole algérien, celui-ci était coté au cours mensuel moyen de 56,93 dollars au mois de mars, contre 58,18 dollars en février. Soit une baisse de 1,25 dollar en un mois.
En glissement moyen, la chute est plus nette, vu que la moyenne annuelle est passée de 109,8 dollars en 2014 à 54,32 dollars en 2015, soit un plongeon de plus de 50%. Une baisse des cours que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole explique par l’effet de la maintenance saisonnière des raffineries en Europe sur la demande, ainsi que par la surabondance de l’offre sur le marché.
Notons que malgré cette offre excédentaire, l’offre de pétrole Opep a augmenté de 810 000 barils/jour sur le marché, conséquence d’une augmentation de la production de l’Arabie Saoudite et de l’Irak et d’une reprise partielle de la production libyenne. L’Organisation basée à Vienne précise ainsi qu’elle prévoit une demande plus importante qu’initialement prévue sur le pétrole Opep.
Elle prévoit ainsi que la demande pour son pétrole sera en moyenne de 29,27 millions de barils par jour (bpj) en 2015, soit une progression de 80 000 par rapport à sa prévision précédente. Le fait est, note le rapport du pool pétrolier, que la stratégie consistant à laisser les prix glisser afin d’asphyxier les industries de pétrole de schiste s’est avérée payante et qu’elle commence à porter ses fruits. Le document note dans ce sillage que l’offre non-Opep augmentera de seulement 680 000 barils par jour cette année, contre une prévision initiale de 850 000. Les producteurs de l’Opep comptent donc combler ce différentiel.
Plus globalement, le pool pétrolier a maintenu sa prévision de demande de pétrole en 2015 à 92,5 mbj, soit une hausse de 1,17 mbj par rapport à 2014. Selon l’Opep, l’excès de l’offre sur le marché a bondi à 2,54 millions de barils par jour (mbj) au premier trimestre de 2014, contre un excédent de 1,11 million de barils/ jour en moyenne en 2014.
Roumadi Melissa
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Le Conseil de Paris demande la reconnaissance des massacres du 8 Mai 1945
Le débat s’amorce en France
le 18.04.15 | 10h00
Le débat sur la mémoire et le passé colonial de la France est relancé. A la veille de la célébration du 70e anniversaire des massacres du 8 Mai 1945 à Sétif, Kherrata et Guelma – qui sera marquée, cette année, par la présence, pour la première fois, d’un représentant du gouvernement français – des voix s’élèvent pour demander au président François Hollande de faire un pas supplémentaire pour reconnaître les crimes coloniaux. Cette fois, c’est à Paris que l’appel vient d’être lancé.
En effet, le Conseil de Paris – qui est une assemblée délibérante de la mairie et du département de la capitale française – a adopté, lundi dernier, un vœu demandant que l’Etat reconnaisse les massacres du 8 Mai 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata en Algérie.
Ce vœu, rapporte l’agence AFP, «demande que la ville sollicite le secrétaire d’Etat aux anciens combattants et à la mémoire et le président de la République pour la reconnaissance par l’Etat des massacres du 8 Mai 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata, et l’ouverture de toutes les archives relatives à ces terribles événements».
«Le gouvernement algérien avance le nombre de 45 000 morts et les travaux de la très grande majorité des historiens français attestent d’un bilan de dizaines de milliers de victimes arrêtées, torturées et exécutées sommairement», est-il rapporté dans le vœu en question, relançant également le débat autour du nombre de victimes de ces massacres, commis au moment où l’Occident fêtait la victoire sur le nazisme et la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Dépassionner le débat sur l’histoire
Outre les appels lancés à partir de Paris, en Algérie les voix s’élèvent aussi, à chaque occasion, pour exiger de la France officielle de reconnaître les crimes de la France coloniale.
La visite, demain en Algérie, du secrétaire d’Etat français aux anciens combattants, Jean-Marc Todeschini, qui fera le déplacement à Sétif, reste, selon l’association 8 Mai 1945, «insuffisante». Cette association réclame également la reconnaissance officielle de cette tragédie par le gouvernement Hollande qui a réussi, rappelons-le, à «dépassionner le débat sur l’histoire algéro-française».
Avant la visite du président Hollande à Alger, en décembre 2012, les relations entre les deux pays évoluaient en dent de scie, à cause notamment de la question de la mémoire.
Alors qu’en Algérie, des partis politiques et des associations réclamaient des autorités françaises «la repentance», ces dernières opposaient un refus catégorique.
Le 70e anniversaire des événements tragiques du 8 Mai 1945 sera-t-il le début d’une reconnaissance d’un passé peu glorieux de la France ?
Madjid Makedhi
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Présenté parJulian Bugier
Diffusé le 18/04/2015Durée : 00h35
Ce direct débutera samedi 18 avril 2015 à 13h20
Qui a tué en 1996 les sept moines français enlevés dans leur monastère de Tibhirine en Algérie ? La thèse officielle d'un assassinat collectif revendiqué par le Groupe islamique armé (GIA), très actif au moment des faits, est remise en cause par de nombreux témoignages.
Seules les têtes des trappistes ont été retrouvées un mois après leur enlèvement. Et pour leurs obsèques, du sable avait été mis dans les cercueils afin de simuler la présence des corps... Pourquoi ? Qui avait intérêt à dissimuler la vérité ?
Décapités il y a dix-neuf ans... Pourquoi ?
Dix-neuf ans après les faits, le juge antiterroriste Marc Trévidic s'est déplacé en Algérie pour pratiquer des autopsies et réaliser des expertises scientifiques. L'enquête est relancée et les témoignages recueillis sur place remettent en cause la version officielle de ce crime.
Le magazine 13h15 le samedi a de son côté enquêté et interrogé des hommes de l'ombre, espions et responsables de services secrets. La parole a également été donnée à ceux qui ont connu ces moines, décapités il y a dix-neuf ans, et qui se battent depuis pour que l'on sache enfin pourquoi.
Un document de Lionel Feuerstein, Matthieu Rénier et Anthony Santoro.
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Lancement officiel de l’événement «Constantine, capitale de la culture arabe 2015»
Dans une euphorie préfabriquée
le 18.04.15 | 10h00
Le Premier ministre,Abdelmalek Sellal, – accompagné de 15 ministres dont ceux des Affaires étrangères, de l’Eduction nationale, du président du Conseil constitutionnel, du président de l’APN, du président du CNES ainsi que de plusieurs ambassadeurs dont ceux de La France et du Japon – a présidé la cérémonie d’ouverture de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe 2015».
Ponctuée des inaugurations officielles des maisons de la culture Al Khalifa et Malek Haddad ou encore du salon d’honneur de l’aéroport Mohamed Boudiaf, la visite a été sans relief. Le Premier ministre n’est pas venu pour faire des déclarations, d’autres membres du gouvernement s’en chargent pour tenir un discours rodé.
Tous les sujets qui fâchent sont balayés pour laisser s’exprimer une euphorie quant à la réussite de l’événement et ses retombées culturelles, économiques et diplomatiques. Aucune communication autour des chantiers à la traîne ou des rallonges budgétaires allouées à l’ensemble des projets inaugurés le jour même. Les questions gênantes pour les membres du gouvernement sont tôt évacuées pour céder la place à un satisfecit autoproclamé. «Ne nous embarrassons pas de détails», a déclaré Nadia Labidi.
La première responsable du secteur de la Culture minimise la polémique enflant autour de la statue dédiée à Abdehamid Ben Badis. «Il faut soutenir les jeunes artistes», a-t-elle lancé pour toute réponse.
La salle de spectacles Zénith baptisée Ahmed Bey
C’est seulement vers 22h30 que le Premier ministre, au nom du président de la République, a donné le coup d’envoi de la manifestation à partir de la salle de spectacle Zénith, baptisée Ahmed Bey, du nom du dernier bey de Constantine. Dans son discours, lu par le conseiller Mohamed Benamer Zerhouni, le président Abdelaziz Bouteflika a exhorté la nation arabe à faire bloc contre la violence destructrice par le biais de la créativité et la pensée éclairée : «La culture est le socle de la nation et le ciment qui consolide son unité.
Il convient ainsi de la renforcer, de l’approfondir et de la promouvoir afin de pouvoir sauvegarder notre sécurité culturelle en ces temps de mondialisation galopante, mais aussi de renforcer l’immunité des plus jeunes pour mieux les prémunir de l’extrémisme religieux et du fanatisme sectaire dont ils peuvent être les proies faciles (...) tout en s’éloignant des facteurs de division et de fitna.» Et de lancer un appel aux hommes de culture et penseurs pour donner le meilleur d’eux mêmes «aux fins de pouvoir diffuser la culture de la modération et de la tolérance et d’en faire, pour nous tous, un rempart infranchissable contre les tenants de l’ignorance et de l’obscurantisme».
Dans son message, le Président n’a pas omis d’évoquer les conjonctures économique et politique mondiales. Il s’est dit convaincu de la réussite de la nation arabe dans ce monde mondialisé par le truchement d’une économie forte et un système éducatif efficient. Le clou de cette cérémonie d’ouverture, qui s’est déroulée en présence du directeur général de l’Alecso, Abdallah Hamed Muhareb, et du secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil El Arabi, était certainement la présentation d’une fresque historique : l’Epopée de Constantine.
Naïma Djekhar
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Béjaïa : des lycéens boycottent les compositions
le 18.04.15 | 10h00
L es élèves de certains lycées de Béjaïa refusent de passer leurs compositions du deuxième trimestre programmées quelques jours après leur retour des vacances.
Au lycée Les Oliviers, la résistance vient des élèves de 1re et 2e AS qui ne trouvent pas approprié de subir ces contrôles trimestriels après la longue grève des enseignants ; ils refusent également qu’on empiète sur le temps réduit du troisième trimestre. Les lycéens veulent être notés sur la base des évaluations, devoirs ou exposés, une formule appliquée l’année dernière et qui semble les arranger.
L’Association des parents d’élèves (APE) s’inquiète de la situation et vient de rendre public un communiqué appelant «tous les parents d’élèves à agir vite pour obliger leurs enfants à rejoindre leur établissement et éviter ainsi que les événements ne prennent une tournure fâcheuse pour leur scolarité».
Par effet de contagion, le même problème s’est posé dans d’autres établissements de la ville, notamment au lycée El Houria, et ailleurs dans la wilaya. Le mouvement de protestation a failli verser dans l’anarchie puisque des lycéens se sont même attaqués, à coups de pierre, à des collèges, dont le CEM base 7 de Sidi Ahmed. L’administration peine à faire appliquer la note de Mme Benghebrit pour l’évaluation des élèves sur la base des compositions sur table et du contrôle continu.
Ce qui permettra l’établissement de bulletins, indispensables aux élèves.
Direction, APE et enseignants du lycée Les Oliviers se sont réunis et ont convenu de l’organisation de compositions «allégées», c’est-à-dire d’une heure au lieu des deux réglementaires, et d’une évaluation continue. Les élèves de 1re et 2e AS ont été réunis et sensibilisés sur la nécessité de passer les épreuves prévues.
Mais «la situation reste imprévisible», a confié à El Watan Mme Touati, présidente de l’APE de ce lycée ; selon elle, le problème ne se pose pas avec les élèves de terminale. «Les parents ne doivent pas laisser leurs enfants livrés à eux-mêmes», ajoute-t-elle. Dans son communiqué, l’APE «rassure l’ensemble des élèves de ces deux niveaux que tous les moyens sont mis à leur disposition par l’administration pour un bon déroulement des examens».
Kamel Medjdoub
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le 18.04.15 | 10h00
Décidément, le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, annonce et déclare ce qu’il veut, au moment qu’il veut et se contredit autant de fois qu’il parle. Mais dans ce qu’il a dit dans la dernière interview qu’il a accordée à TSA ce week-end, à propos de la révision de la Constitution, il y a quand même une part de vérité.
L’on savait que le projet, dans le contexte où il a été lancé il y a quatre ans, au milieu des révoltes arabes, n’était pas si pressant qu’on voulait le montrer à l’époque ni n’entrait dans le cadre d’une volonté de réformes politiques qui n’existent pas. Mais la tournure qu’il a prise aujourd’hui le banalise, ridiculise ses promoteurs et prouve encore une fois que c’était juste une diversion pour remplir le vide politique imposé au pays, gagner du temps et éviter les vrais débats sur l’impasse nationale.
Saadani, qui avait annoncé en janvier dernier que la révision de la Constitution serait pour ce mois-ci, affirme qu’elle est reportée à une date ultérieure. Les raisons ? Selon lui, «le président veut une Constitution consensuelle». Amar Saadani avoue, en fin de compte, que certains partis de l’opposition, en refusant de prendre part aux consultations, «privent le président d’un rêve auquel il tient beaucoup : associer la majorité de la classe politique à la rédaction de la nouvelle Constitution».
Et d’ajouter qu’«en dépit de ce refus, le Président insiste sur l’élargissement des discussions». «Peu importe le temps que cela va prendre. Le bus attendra les retardataires», affirme le secrétaire général du FLN, pour qui «le processus ayant trait à la révision constitutionnelle a pris du temps et prendra encore, peut-être, un temps supplémentaire».
Peut-on conclure alors qu’elle n’aura jamais lieu pour la simple raison que la seule partie que l’ancien président de l’APN met en cause dans «cette situation» – «les retardataires» ou «l’opposition qui refuse d’adhérer au dialogue» – semble résolu à maintenir sa position ? Cette opposition qui remet même en cause la légitimité du chef de l’Etat, demandant en revanche la tenue d’une élection présidentielle anticipée, n’étant encline ni à céder ni prête à discuter de la révision de la Constitution, est en passe de réussir une action retentissante en poussant le pouvoir à revoir son agenda politique.
S’il est vrai qu’elle a pu se conglomérer autour d’un minimum, déranger «le régime en place», se mettre d’accord sur une feuille de route, ce dernier a fini par faire le choix de ne pas se presser à mettre en chantier un projet dans un moment de crise qui lui ferait prendre le risque de se tirer une balle dans le pied par une révision accessoire puisque l’essentiel, le véritable enjeu, a été réalisé en décembre 2008 lorsque Bouteflika a supprimé le verrou de la limitation des mandats pour présider à vie aux destinées de l’Algérie.
Reporter donc la révision de la constitution ne le gêne aucunement, au contraire, il s’évite une action qui peut jouer à sa défaveur, qu’il choisisse l’option d’adopter la nouvelle mouture par voie parlementaire ou le chemin le plus hasardeux et dangereux d’un referendum populaire. Bien que Saadani, qui semble le porte-voix du clan présidentiel, ait trouvé l’argument tout fait au report aux calendes grecques du projet de révision constitutionnelle – l’opposition qui entrave le «rêve de Bouteflika» –il ne cache pas toutefois l’inquiétude du pouvoir de voir son entreprise échouer. Ses déclarations à TSA révèlent en effet non seulement l’étendue du malaise perceptible au somment de l’Etat, mais surtout l’incurie ambiante et les contradictions qui paralysent ses institutions.
Par ailleurs, comment expliquer qu’une opposition «divisée, peu représentative et dirigée par des personnalités qui veulent se placer pour les prochaines présidentielles, soit capable et à même de faire échouer le projet du Président» ? Saadani, qui n’en est pas à sa première étourderie, laisse aussi voir, à l’occasion de cette dernière sortie, l’ampleur, l’état de déliquescence et l’idée que l’on se fait à ce niveau de responsabilité du fonctionnement des institutions de l’Etat à travers cette phrase qui donne tout son sens à l’impasse politique actuelle : «Ce que je peux confirmer, c’est que la copie transmise aux institutions de l’Etat n’est pas celle qui sera soumise au Parlement ou au référendum.»
Said Rabia
Coupe de la CAF.
le 18.04.15 | 10h00
L’ASO Chlef a été contraint, hier, au stade Boumezrag, par le Club Africain (Tunisie), à partager les points (1-1) du match aller, des 8es de finale de la Coupe de la CAF.
La première mi-temps de cette rencontre, à laquelle a assisté l’adjoint entraîneur national, Nabil Neghiz, venu superviser Naamani (ASO) et Belkaraoui (Club Africain), était équilibrée. Les deux équipes ont fait preuve d’un peu trop de prudence ; les occasions de scorer étaient rares. Les attaquants du club algérien ont tenté quelques incursions, comme ces deux coups francs de Tedjar (22’ et 40’), mais sans grand danger. Les deux équipes ont rejoint les vestiaires sur ce score de zéro partout.
En seconde période, la physionomie de la rencontre n’a pas changé. Même s’il y a eu un peu plus d’occasions, le match était toujours concentré au milieu du terrain. Mais à la 64’, les Tunisiens ont surpris les Chélifiens en inscrivant un but. Profitant d’une passe de Douadi, Khalifa a mis le ballon dans les filets du gardien Salhi.
Les joueurs du club de Chlef ont tenté de réagir. Multipliant les tentatives, l’ASO, qui a dominé le dernier quart d’heure de la rencontre, a réussi à égaliser cinq minutes avant la fin du temps réglementaire (85’), par l’intermédiaire de Koako, de la tête, bien servi par Boussaid. Le match s’est terminé sur ce score d’égalité d’un but partout. Le retour, prévu dans quinze jours, s’annonce difficile pour les Chélifiens.
Arbitres : Bienvenu Sinko, Kouene, Ielako (Côte d’Ivoire)
Buts : Koako 85’ (ASO) - Khalifa 64’ (Club Africain)
Averts : Boussaid, Badarou, Naamani (ASO) - Belaid, Ben Mustapha (Club Africain)
ASO : Salhi, Badarou, Semahi (Naït Yahia 73’), Boulahya, Koako, Deham (Messaoud 61’), Lakhdari, Meliani, Boussaid, Tedjar, Naamani
Entr.: Benchouia
Club Africain : Ben Mustapha, Douadi, Aguerbi, Haddadi, Belkaraoui, Nater, Belaid (Ghandri 69’), Hedhli (Touka 90’+3), Salifu, Tifa Billel, Khalia
Entr.: Sanchez Daniel
Ahmed Yechkour
L’ONU et le CICR évoquent un besoin urgent de médicaments
Une autre tragédie humanitaire nommée Yémen
le 18.04.15 | 10h00
L a situation va en s’aggravant au Yémen. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a déploré hier le manque cruel de médicaments, aliments et carburant dans ce pays ravagé depuis des semaines par la guerre civile.
Le Yémen est déchiré par des affrontements entre Houthis et partisans du président Abd Rabbo Mansour Hadi, qui a trouvé refuge en Arabie Saoudite. Une coalition arabe menée par l’Arabie Saoudite a lancé, le 26 mars dernier, sans obtenir d’accord de l’ONU, des frappes aériennes pour contrer l’offensive de la milice houthie, dite également Ansarullah.
Pour répondre aux besoins vitaux et de protection de plus de 7,5 millions de personnes touchées par l’intensification du conflit, l’ONU et ses partenaires humanitaires au Yémen ont demandé, hier, une contribution urgente de 273,7 millions de dollars (253 millions d’euros). Le responsable du CICR sur place, Cédric Schweizer, a expliqué qu’un des principaux problèmes est le manque de carburant, de médicaments pour les malades chroniques et de vivres. «Il n’y a plus d’importations au Yémen. Nous parlons de nourriture, de carburants et de médicaments», a-t-il dit lors d’une téléconférence à Genève.
«Nous avons besoin en urgence de trouver une voie pour faire entrer de la nourriture au Yémen», faute de quoi la situation deviendra «très problématique dans les semaines à venir», a-t-il ajouté.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué hier à Genève que le bilan des violences depuis le 19 mars au Yémen s’élève à 767 morts et 2906 blessés. Mais le bilan réel est plus élevé, car de nombreux corps ne sont pas envoyés dans les centres médicaux. Selon le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, en plus des combattants, au moins 405 civils ont perdu la vie entre le 26 mars et le 15 avril, parmi lesquels 86 enfants et 26 femmes, a indiqué une porte-parole, Ravina Shamdasani.
Entre 120 000 et 150 000 personnes ont été déplacées à l’intérieur du Yémen par les violences en cours, alors qu’il y avait déjà plus de 300 000 déplacés internes avant la crise actuelle, a par ailleurs affirmé un porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), Adrian Edwards.
L’Iran appelle à un dialogue immédiat
Face à la gravité de la situation, l’Iran a appelé au «dialogue immédiat» entre les belligérants au Yémen, lors d’une conversation téléphonique entre le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, et le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a rapporté hier l’agence de presse Irna. Téhéran a proposé particulièrement un plan visant à pacifier le Yémen, qui prévoit un cessez-le-feu suivi de négociations entre toutes les parties, facilité par des médiateurs extérieurs.
A New York, M. Ban a plaidé aussi, jeudi, pour un cessez-le-feu immédiat. Deux jours auparavant, le Conseil de sécurité des Nations unies avait adopté une résolution qui somme les Houthis de se retirer des zones qu’ils contrôlent et qui leur impose des sanctions, dont un embargo sur les armes.
Mercredi, le ministre iranien avait également affirmé que l’Iran était prêt à user de son influence afin d’obtenir un cessez-le-feu au Yémen et empêcher «Al Qaîda de profiter de cette situation épouvantable pour progresser». «M. Zarif a fait référence aux plan iranien en quatre points pour mettre fin à la crise au Yémen soulignant l’importance d’un dialogue immédiat entre les Yéménites et dit que l’Iran était prêt à aider à résoudre cette crise», a indiqué l’agence Irna.
Lors de l’entretien téléphonique entre le chef de la diplomatie iranienne et le SG de l’ONU, «Ban Ki-moon a reconnu les efforts de la République islamique pour résoudre de manière pacifique la crise au Yémen et mis l’accent sur la fourniture immédiate de médicaments et de nourriture à ceux affectés» par le conflit, a ajouté Irna. La question est de savoir maintenant si l’Arabie Saoudite et ses alliés veulent aussi d’un règlement pacifique du conflit. Il faut croire que non.
Aniss Z.
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Le célèbre "Je suis ton père" de Dark Vador prononcé en 20 langues différentes
"Non, je suis ton père." Cette célèbre réplique de Dark Vador, lancée à Luke Skywalker dans L'Empire contre-attaque (désolé pour le spoil, mais là, il y a prescription) a
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