**** LE PRINTEMPS EST LA****
Mardi 1er Avril 2014
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DÉPÊCHES
L'info en continu
L'opposition s'organise
Nouvelle appellation et élargissement des contacts avec les acteurs politiques.
Des enquêtes sans lendemain
Une nouvelle bavure policière, une nouvelle enquête. Comme à chaque violence de fonctionnaires de la police, la Direction...
Seulement 50,70 % de participation
Le Conseil constitutionnel a rendu public, hier dans un communiqué, les résultats définitifs de l’élection...
1400 points de vente anarchiques réinstallés
Les étals informels de vente de différents articles sont de retour dans la moitié des points éradiqués par les forces...
Actualité
La répression policière choque les Algériens
La vidéo choc qui continue à faire le buzz sur les réseaux sociaux et met clairement et crûment à nu la sauvagerie avec...
Des enquêtes sans lendemain
Une nouvelle bavure policière, une nouvelle enquête. Comme à chaque violence de fonctionnaires de la police, la Direction...
Deux citoyens toujours en détention
Arrêtés et présentés devant le juge d’instruction, deux jeunes (un Algérien et un Tunisien) risquent la prison.
Polémique sur les donneurs d'ordre
Des manifestants munis de banderoles ne pouvaient pas constituer un danger pour des escadrons de forces antiémeute bien équipés pour...
Sports
Velud restera-t-il à l'USMA ?
Malgré les excellents résultats, réalisés depuis son intronisation à la tête de l’équipe...
ZDF remporte un procès
Les Algériens pourront-ils voir la Coupe du monde sans acheter un décodeur spécifique ? Apparemment, c’est le cas.
JS Saoura : Rien ne va plus chez les Sudistes
La direction du club sudiste est la cible, depuis quelques jours, de vives critiques.
Economie
Condor détient 10% du marché
Le marché des smartphones et tablettes qui marque déjà, par rapport à d’autres équipements électroniques,...
Silence sur la date de dédouanement des produits algériens
Le porte-parole du ministère tunisien du Commerce, Mohamed Ali Ferchichi, a déclaré hier à El Watan que «la partie...
Un taux de 2% enregistré en mars
Le rythme d’inflation annuel a poursuivi sa tendance baissière en mars s’établissant à 2% contre 8,1% en mars 2013,...
International
Le gouvernement libyen toujours sans chef
Le Congrès national général libyen (CGN) a reporté hier la réunion prévue pour élire un nouveau chef de...
La réconciliation inter-palestinienne sur les rails ?
La division politique est l’un des plus grands défis auxquels font face les Palestiniens.
Culture
Parution : Bou Saâda en quelques traits...
Magnifiée dans ses sublimes toiles par Etienne Dinet, séduite par le sociologue Necib Youssef et par le fin observateur Mostefa Lacheraf,...
Patrimoine : Projet de reconstruction du navire de Raïs Hamidou
Le navire historique Chebek Boubrek, commandé par le grand chef de la marine algérienne à l'époque ottomane, Raïs...
Après les brutalités de Tizi Ouzou
La répression policière choque les Algériens
le 23.04.14 | 10h00
La vidéo choc qui continue à faire le buzz sur les réseaux sociaux et met clairement et crûment à nu la sauvagerie avec laquelle la police a réprimé des manifestants lors de la marche avortée du 20 avril, à Tizi Ouzou, s’est révélée fort embarrassante pour le régime.
Ces images, filmées par un anonyme, ont eu l’effet d’une bombe et, pour tout dire, elles tombaient mal (pour Boutef IV) quand on sait que les faits se sont produits deux jours à peine après la réélection du président sortant pour un quatrième mandat.
Ces images se posent comme une pièce à conviction des plus accablantes qui ne laisse point de doute quant au caractère profondément répressif du «système». Au-delà de la «bavure» policière, elles témoignent d’une violence plus ancienne et plus profonde.
Une violence d’Etat. Elles disent le caractère coercitif et résolument fermé du «récit dominant». On n’est pas obligé d’être spécialiste en sémiologie de l’image pour y voir un abus de pouvoir et, surtout, un abus «du» pouvoir dans le monopole de la violence légitime (Weber). Un pouvoir qui bascule, sans scrupules et sans ménagement, dans la violence illégitime.
Un air de Ramallah
Depuis l’assassinat de Abane, la violence politique, on le sait, est dans l’ADN du régime. De moyen d’accession au pouvoir, elle est érigée depuis belle lurette en mode de gouvernance. Dont acte ! Par ailleurs, cette vidéo trahit le caractère pas très «républicain» d’une institution censée agir sous le magistère de la loi au lieu de servir une caste. Une nouvelle fois, les troupes du général Hamel se seront distinguées par une propension à abuser de la matraque et à «casser de l’Algérien» dès qu’il nourrit la moindre velléité de battre le pavé et d’agir en citoyen à part entière. Au final, ces images sont révélatrices de l’ampleur de la cassure, pas seulement entre les services de sécurité et la population, mais, surtout, entre le pouvoir et le peuple. Une cassure que résume cet officier de police qui nous confia un jour, dans un commissariat : «J’ai le sentiment de porter l’uniforme de la police coloniale.»
D’aucuns, en voyant ces «flics», en uniforme ou en civil, s’acharner sur un jeune homme qui ne remue plus, lui assénant des coups de pied au train et le traînant comme du gibier, ont pensé au comportement de la police israélienne face aux manifestants palestiniens, et il est difficile de leur donner tort.Cette bastonnade hystérique, administrée avec une haine démesurée à ce corps qui ne répond plus disent, en sous-texte, l’entêtement du pouvoir à vouloir dresser à tout prix la population à l’obéissance civile après lui avoir coupé tout canal d’expression pacifique et après avoir confisqué tous les espaces publics.Bien sûr, le patron de la police, le général Hamel, s’est empressé de diligenter une enquête pour faire la lumière sur ces dépassements.
La Tunisie prête à appliquer les termes du libre-échange avec l’Algérie
Silence sur la date de dédouanement des produits algériens
le 23.04.14 | 10h00
Le porte-parole du ministère tunisien du Commerce, Mohamed Ali Ferchichi, a déclaré hier à El Watan que «la partie tunisienne veillera à lever incessamment les entraves à l’application de l’accord de libre-échange entre les deux pays».
Tunis
De notre correspondant
«Les requêtes de la partie algérienne sont parvenues à Mme la ministre du Commerce, Nejla Moalla Harrouche, qui a donné des instructions afin de lever toutes les obstructions à l’application tacite des termes de l’accord applicable à partir du 1er mars 2014 entre la Tunisie et l’Algérie», a précisé M. Ferchichi. A la question concernant la date de dédouanement des produits algériens bloqués à la frontière tunisienne, notamment les jus de fruits, l’officiel tunisien est resté dans le vague en se limitant à des «promesses». Le ministère tunisien du Commerce a promis un communiqué sur la question dans un avenir proche.
Il est à rappeler que la 19e session de la Grande commission mixte algéro-tunisienne, réunie en février dernier, a décidé d’activer l’accord commercial préférentiel entre les deux pays, avec application à partir du 1er mars. Or, la partie tunisienne veut continuer à appliquer une taxe de 25% sur les produits algériens entrant en Tunisie, ce que refusent les exportateurs algériens.
Mécontentement algérien
Pour Ali Hamani, le président de l’Association des producteurs algériens de boissons (APAB), «l’accord de libre-change offre une opportunité à plusieurs produits algériens, notamment les boissons, surtout qu’il y a derrière l’accès au marché libyen, consommateur lui aussi. Mais, la taxe appliquée par la partie tunisienne rend cet accord dénué de tout sens». «Il n’est pas normal que les Tunisiens continuent à appliquer une taxe de 25% sur les produits algériens entrant en Tunisie. Nous avons régulièrement demandé à notre administration d’expliciter la situation avec les officiels tunisiens», a également souligné le président de l’Association des exportateurs algériens (AEA), Ali Bey Naceri, qui a appelé à l’application du «principe de réciprocité» et à «l’instauration d’une mesure similaire vis-à-vis des produits tunisiens».
L'infinie tristesse des surlendemains
le 23.04.14 | 10h00
En ces jours d'après-plébiscite, le plus triste est ce fin mot de l'histoire, celle de délinquants recrutés par le directeur de campagne de Bouteflika à Tizi Ouzou qui n'ont pas été payés et ont profité de la marche pour casser et se venger. Entraînant une riposte extrêmement brutale de la police, au point où la DGSN a ouvert une enquête. Le régime, source de stabilité, est donc à l'origine et à la conclusion de ces tristes événements, par les délinquants qu'il paye pour assurer la sécurité de ses ministres détestés, puis par la sauvage répression qui s'abat sur des civils noyautés par les mêmes délinquants.
Non, peut-être que le plus triste est cette version de l'histoire qui commence à être relayée par les télévisions et les journaux privés financés par l'Etat, expliquant après avoir tenté de nier que ces images viennent d'Algérie ou qu'elles viennent de 2001 (comme si c'était moins grave), que les policiers qui ont participé à ces exactions sont des individus qui ont revêtu des uniformes de police. C'est là où il devient très triste de réaliser qu'en Algérie, on peut acheter des uniformes de la police, des matraques, des casques et des bottes qui font mal dans la supérette du coin. Non, en fait, le plus triste est ce triste Ould Ali El Hadi, directeur de campagne de Bouteflika, mais dont la fonction officielle est directeur de la culture de Tizi Ouzou, ce qui renseigne tristement sur l'état de la culture.
En réalité, non plus, le plus triste est d'assister à la vie trépidante du chef de l'Etat, venu sur sa chaise, votant assis pour repartir se coucher. Et si la véritable tristesse était cette tristesse collective qui n'en finit pas et n'est même pas récupérable ? Car si les mères et les épouses n'avaient pas décidé par lassitude d'arrêter de pleurer, l'Algérie serait l'un des pays les mieux arrosés de la planète. On aurait même pu y faire pousser des pâtes et de la joie.
الأربعاء 23 أفريل 2014 م
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+الأربعاء 22 جمادى الآخرة 1435 ه --
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L’APRÈS-ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE Les arbitrages qui attendent Bouteflika
L’après-17 avril sera certainement fait de la remontée en surface des conflits organiques qui ont marqué, tout au long de l’année 2013, le FLN et le RND. Les inimitiés, tues l’intervalle d’une élection présidentielle, pourraient également marquer la relation DRS-ANP. Abdelaziz Bouteflika, reconduit ...Suite
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Actualités : L’APRÈS-ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE Les arbitrages qui attendent Bouteflika
L’après-17 avril sera certainement fait de la remontée en surface des conflits organiques qui ont marqué, tout au long de l’année 2013, le FLN et le RND. Les inimitiés, tues l’intervalle d’une élection présidentielle, pourraient également marquer la relation DRS-ANP. Abdelaziz Bouteflika, reconduit dans sa fonction de chef de l’Etat, sera forcément astreint à des arbitrages. Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - L’approche de l’élection présidentielle avait sonné une sorte d’armistice sur l’ensemble des fronts qu’animaient, outre les encartés du FLN et RND, les militaires que les sorties tonitruantes d’un Amar Saâdani départageaient en soutiens et opposants au 4e mandat de Bouteflika. La reconduction de Bouteflika étant chose faite, d’aucuns s’attendent à voir se réanimer tous ces fronts. A commencer par les conflits organiques qui minent les deux partis pivots de la coalition gouvernementale, lesquels ne tarderaient pas à ressurgir de nouveau. Déjà, l’on sent d’ailleurs, les redresseurs du FLN reprendre du poil de la bête et se préparer à un nouvel assaut contre le secrétaire général qu’ils n’ont pas perdu de vue mais à qui était laissée l’opportunité d’apporter sa contribution à la réélection de Bouteflika. Les redresseurs du FLN, contrairement à l’avant-présidentielle, devront désormais faire avec une donne inattendue : la remise sur orbite politique d’Abdelaziz Belkhadem, rappelé à la fonction officielle en qualité de ministre d’Etat, conseiller personnel du Président. Abderrahmane Belayat et compagnie auraient déjà compris que la bataille de redressement du FLN est plus compliquée qu’ils se l’étaient imaginée, avec le retour aux affaires d’un Belkhadem contre qui ils avaient longuement et ardemment ferraillé. En travaillant à déloger Amar Saâdani, ils prennent le risque de faire de la place pour Belkhadem qui, non seulement n’a jamais digéré son éviction mais aussi et surtout se sent fort de la confiance de Bouteflika pour vouloir récupérer son fauteuil. Et c’est à Bouteflika qu’il reviendra forcément d’arbitrer entre ces ambitions qui font florès au sein du FLN. Bouteflika aura certainement du mal à trancher, tant est que les rivaux qui se disputent le FLN ont tous contribué à sa campagne électorale. Si les partisans de Belayat, moins présents dans la campagne électorale, ne doivent pas trop espérer quelques verdicts favorables, les Saâdani et Belkhadem si, étant donné qu’eux ont été logés à meilleure enseigne par le clan présidentiel qui les a associés à l’animation de la campagne électorale. La situation diffère un peu s’agissant du RND, puisque le conflit organique met aux prises non point trois entités mais deux courants : les partisans d’Ouyahia et les adeptes de Bensalah. Ces derniers avaient d’ailleurs un peu trop vite célébré l’enterrement politique de l’ancien secrétaire général du parti, qu’ils voyaient parti pour une longue traversée du désert. Au final, point de tout cela : Ouyahia en est revenu dans des fonctions importantes mais surtout qui supposent aval et confiance du Président. Le repêchage d’Ouyahia pourrait donner des idées à ses partisans au sein du RND qui voudraient bien renverser les équilibres au sein du parti. Mais, comme pour le FLN, l’aboutissement de leurs éventuelles actions dépendra de l’appréciation qui en sera faite par Bouteflika. Un autre arbitrage pour un Président dont les manœuvres auront démultiplié les situations de conflits. D’entre elles, et de loin la plus importante, celle qui a induit la dichotomie entre le DRS et l’état-major de l’ANP. Là, l’arbitrage sera des plus délicats, tant est que les restructurations opérées par Bouteflika au sein du DRS ont été ressenties comme des entailles douloureuses au sein des services de renseignement. Des restructurations qui ont provoqué une situation d’équilibre instable auquel Bouteflika est appelé à remédier. Comment et au profit de qui ? Là est la grande question. Des conflits que Bouteflika devra régler, d’une manière ou d’une autre, auront une directe relation avec ses projets immédiats, en premier chef la révision de la Constitution et l’institution du poste de vice-président. L’idée, faut-il le dire, suscite déjà des convoitises. S. A. I.
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Actualités : LE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ALERTE SUR SA RECRUDESCENCE La harga reprendra-t-elle de plus belle ?
La relative trêve sur le front de la harga est en passe d’être rompue. De l’aveu même du ministère de l’Intérieur, le risque de recrudescence des tentatives d’émigration clandestine est grand. Le journal El Mundo évoque une correspondance émanant du département de l’intérieur mettant en garde les gardes-côtes espagnols et italiens. Nawal Imès - Alger (Le Soir) - C’est le journal espagnol, El Mundo, reprenant une information donnée par le site officiel des Forces et corps de sécurité espagnols, Infopolicia, qui a révélé l’existence d’une correspondance émanant du ministère de l’Intérieur algérien. Le site parle d’une mise en garde adressée à la Direction des opérations des Forces armées espagnoles et relative à l’arrivée supposée de «vagues d’immigrés clandestins dans des embarcations». Ladite correspondance a mis en alerte les gardes-côtes espagnols. Et pour cause, il est de tradition qu’après une relative accalmie imposée aux candidats à l’émigration clandestine pour cause de mauvaises conditions climatiques, les côtes européennes connaissent un afflux important de harraga. Les gardes-côtes algériens connaissent bien cette réalité et se préparent chaque année en multipliant les patrouilles et en imposant une surveillance encore plus accrue au niveau des points de départ des candidats à l’émigration aussi bien à l’est qu’à l’ouest du pays. Pour les seuls premiers mois de l’année en cours, les autorités espagnoles ont expulsé pas moins de 180 harraga algériens dont 21 mineurs et 16 femmes âgées de 20 à 45 ans. C’est dire qu’en dépit des conditions climatiques qui caractérisent le premier trimestre, les candidats à l’émigration clandestine ne renoncent pas. Au péril de leur vie, ils n’hésitent pas à s’aventurer en mer sur des embarcations de fortune dans l’espoir de rejoindre les côtes espagnoles ou italiennes. Beaucoup périssent en mer. Combien sont-ils ? Pas de statistiques officielles mais le drame que vivent des milliers de familles est lui bien réel. Des mères et des pères pleurent leurs enfants sans pouvoir faire le deuil de leur progéniture. Elles sont tout aussi nombreuses les familles sans nouvelles de leurs enfants retenus dans des centres de détention en attendant une éventuelle expulsion. En mettant en garde les autorités espagnoles sur la recrudescence du phénomène, le ministère de l’Intérieur a-t-il également pris le soin d’en faire autant avec les différentes institutions algériennes ? Existe-t-il une stratégie pour guérir le mal à la source ? Visiblement non. Toutes les politiques en direction des jeunes s’apparentent à du bricolage et s’avèrent incapables de redonner espoir à une jeunesse qui ne rêve plus que d’ailleurs. La politique visant à faire de tous les jeunes Algériens des promoteurs ou des chefs d’entreprise via les dispositifs de la microentreprise a montré ses limites. Face à la bureaucratie, aux réticences des banques et à la difficulté d’obtenir des marchés, les jeunes promis à un avenir radieux déchantent rapidement et se retrouvent endettés sans pouvoir rembourser les crédits contractés. Les discours, les promesses faites aux jeunes ne font qu’accentuer leurs désillusions. La pénalisation de la harga depuis l’amendement du code pénal n’aura finalement pas dissuadé les candidats à l’émigration clandestine. Les gouvernements qui se succèdent se contentent de faire le décompte macabre de ceux qui sont morts en mer… N. I.
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Actualités : AU LENDEMAIN DE L’ENQUÊTE DE LA DGSN Cinq policiers sanctionnés pour dépassements
Les premières décisions de l’enquête diligentée par la DGSN, suite à la diffusion sur le réseau social Facebook d’images montrant des policiers en train de passer à tabac des manifestants, dans la soirée du 20 avril dernier à Tizi-Ouzou, viennent de tomber. De sources policières, nous apprenons que des sanctions ont été prises à l’encontre de cinq fonctionnaires de police auxquels il est reproché de contrevenir aux usages conventionnels dans le traitement des manifestants interpellés. La décision de suspension, prise lundi dernier et qui concernait dans un premier temps deux officiers de police sera étendue, par la suite, dans la journée d’hier, mardi, à trois autres fonctionnaires. Des mesures administratives conservatoires (suspension), ont été prises à l’encontre de ces fonctionnaires, en attendant qu’il soit définitivement statué sur leur cas. Il faut préciser que la vidéo, qui a obligé le patron de la police nationale à sortir de sa réserve en ordonnant, de suite, une enquête, continue de susciter la réprobation de la majorité des citoyens qui condamnent le comportement de ces policiers contrevenant à l’éthique professionnelle et aux usages en vigueur. L’opinion locale ne comprend toujours pas les motivations qui sont derrière le recours à l’empêchement puis à la régression de la traditionnelle marche du 20 Avril. «Si on avait laissé la marche aller à son terme, on ne serait pas arrivé à de telles situations», confient beaucoup de citoyens. S. A. M.
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Sports : FOOTBALL À J-8 DE LA FINALE DE LA COUPE D'ALGÉRIE SENIORS MESSIEURS Bouali-Aït Djoudi, la bataille des coaches
À J-8 de la finale tant attendue entre deux clubs amis et rivaux en même temps, en l’occurrence MC Alger-JS Kabylie, les préparatifs vont bon train dans les deux camps. Les joueurs, staffs technique et dirigeant sont excités à l'idée de disputer cette finale inédite. Une semaine avant la grande affiche, Le Soir d’Algérie propose à ses joueurs un premier duel : Bouali-Aït Djoudi, entraîneurs des deux formations, donnent le coup d’envoi en échangeant les «premiers coups» sans, pour autant livrer leur «stratégie de guerre», jeudi prochain sur la pelouse du stade Mustapha-Tchaker de Blida.
FOUAD BOUALI (ENTRAÎNEUR DU MC ALGER) : «La concentration nous fait défaut»
Le premier responsable à la barre technique du MCA affirme que son groupe a déjà l’esprit foncièrement concentré sur cette finale. «La préparation est, certes, entamée mais sans pour autant chambouler notre programme de travail habituel. Nous sommes partis nous ressourcer à Tlemcen. Le but était de travailler loin de la pression», dira le coach mouloudéen avant d’enchaîner : «Nous avons axé notre travail sur l’aspect psychologique où nous avons constaté des carences dans la concentration au sein de notre groupe. Notre équipe n’avait pas la constance voulue dans son rythme. Avec mon staff , j’ai tenu à sensibiliser nos joueurs sur l’importance de cet événement pour le club et pour nos supporters», a expliqué M. Bouali. Le technicien tlemcénien fera, par ailleurs, savoir qu’une mise au vert est prévue, juste après le match du championnat face au CABBA, match durant lequel il espère éviter les blessures. «J’espère qu’il n’y aura pas de blessure dans le groupe. Nous allons essayer de bien gérer cette période pour aborder la finale en possession de tous nos moyens. Les joueurs sont animés d’une farouche détermination pour offrir la coupe aux supporters», a-t-il souhaité.
AZZEDINE AÏT DJOUDI (ENTRAÎNEUR DE LA JS KABYLIE) : «Gare à l’excès de confiance»
Chez les Jaune et Vert, le technicien kabyle a affirmé que son équipe se porte bien. «La pause observée par le championnat a été une aubaine pour nous afin de corriger certaines lacunes. Nous avons saisi cette occasion pour disputer deux matches amicaux durant lesquels j’ai relevé beaucoup de satisfactions, tant sur les volets physique que technique. Je pense que la JSK est prête à aborder la finale », assure-t-il. Toutefois, le coach des Canaris ne cesse d’avertir ses éléments contre tout excès de confiance face à cette équipe du MCA qu’ils avaient étrillée, en championnat, à Tizi-Ouzou (3-0). «C’est vrai que nous avons gagné contre le Mouloudia en championnat par un score large, mais dans une finale de coupe, tout change surtout que le Mouloudia d’Alger, malheureux finaliste l’an dernier, est une équipe habituée à parvenir à un tour si avancé de l’épreuve. Donc, pour moi, la finale n’est pas gagnée d’avance», conclut-il. A. Andaloussi
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Sports : LIGUE DES CHAMPIONS D’EUROPE (DEMI-FINALE, ALLER) : CE SOIR (19H45) À SANTIAGO-BERNABEU, REAL MADRID-BAYERN MUNICH Deux ogres pour dompter le mauvais sort
Le Bayern Munich, tenant de la Ligue des champions, se déplace en épouvantail ce soir à Madrid (19h45) pour sa demi-finale aller face au Real, neuf fois vainqueur de la C1 et dont l'attaquant Cristiano Ronaldo est le bourreau des clubs allemands cette saison. Le Bayern, cauchemar du Real Philipp Lahm, capitaine du Bayern, a parfaitement résumé les choses : «Cette affiche de demi-finale aurait aussi été digne de la finale». De fait, le Real et le Bayern cumulent à eux deux 14 C1 et leur affrontement laissera quoi qu'il arrive de côté un géant européen. Le stade Santiago-Bernabeu redoute que ce soit à nouveau la «Maison blanche», comme cela s'est produit à quatre reprises sur cinq confrontations Real-Bayern en demi-finale (1976, 1987, 2001, 2012). «A Madrid, on a le surnom de bête noire. Il faut être capable de le prouver une fois de plus», a souligné Karl-Heinz Rummenigge, le patron du club munichois. A l'heure où le Real est encore à la lutte pour le titre en Liga, le Bayern a, pour sa part, les mains libres : sacré champion fin mars et qualifié pour la finale de la Coupe d'Allemagne, il ambitionne de devenir le premier club à conserver son titre en C1 depuis la création de la Ligue des champions moderne en 1993. Pour éliminer Karim Benzema et ses partenaires, l'équipe de Franck Ribéry doit faire aussi bien qu'en 2011- 2012, quand elle avait sorti le Real aux tirs au but (2-1, 1-2). Héros ce soir-là, le gardien Manuel Neuer est a priori remis d'une blessure à un mollet et devrait regoûter au Bernabeu. Ronaldo, croqueur d'Allemands et de records Motif d'espoir pour le Real, le retour de blessure de Cristiano Ronaldo se profile pour ce choc. Le Portugais, absent trois semaines, s'est entraîné normalement lundi et mardi et l'entraîneur Carlo Ancelotti s'est dit «confiant» sur sa participation. De quoi effrayer le Bayern : Ronaldo est le fossoyeur des clubs allemands cette saison en C1, avec quatre buts en deux matches contre Schalke 04 en huitième de finale (6-1, 3-1) et un but en quart aller contre Dortmund (3-0). S'il joue ce soir, il aura une motivation supplémentaire avec la possibilité d'améliorer le record du nombre de buts inscrits dans une seule édition de la C1, qu'il co-détient actuellement avec 14 buts, comme Lionel Messi et José Altafini «Mazzola». Et il devrait être épaulé en attaque par Benzema et Bale, lequel semble remis d'une grippe, pour tenter de qualifier enfin le Real pour la finale après trois échecs consécutifs en demies. Guardiola et Ancelotti bêtes noires Pep Guardiola n'a jamais perdu au stade Bernabeu (5 victoires, 2 nuls) et son nom donne encore des sueurs froides au Real. Mais sous la houlette du Catalan, deux fois vainqueur de la C1 avec le Barça (2009, 2011), le Bayern a montré des faiblesses après sa conquête du titre national : il reste sur une défaite et deux victoires sans grand brio. Philipp Lahm est toutefois convaincu que «l'équipe va montrer ce soir qu'elle répond toujours présent pour les matches importants» car «au top niveau, la passion et le cœur font la différence ». L'expérience aussi, et cela, Carlo Ancelotti n'en manque pas : le technicien merengue, lui aussi double vainqueur de la C1 comme entraîneur de l'AC Milan (2003, 2007), est invaincu contre le Bayern Munich. Et il a fait franchir un cap au Real en le menant au sacre en Coupe du Roi face au Barça (2-1). «Ce seront des matches compliqués pour nous mais ce sera difficile aussi pour le Bayern Munich. Je ne crois pas que ce soit facile de jouer contre le Real Madrid», a prévenu l'Italien.
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Non ! Cet épisode ne sera jamais un détail de l’Histoire ! |
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Par Hakim Laâlam Email : hlaalam@gmail.com |
A partir de Tizi-Ouzou, en pleine campagne électorale, le candidat Boutef’ a promis, par la voix de ses procurés, que s’il est réélu, la Kabylie bénéficiera d’un traitement particulier.
Il a tenu parole !
Quand je visionne des vidéos montrant l’armée israélienne frapper et torturer des manifestants palestiniens, je pleure tout mon saoul d’impuissance. Quand je vois des vidéos de policiers algériens s’acharnant sur des manifestants algériens à Tizi-Ouzou, je vomis. Je vomis tellement que je n’ai même plus la force de verser une seule larme. Là, avec ce qui s’est passé le 20 avril, nous sommes au-delà de tout. Et je me fous, oui, je me fous de savoir que Monsieur Hamel ait demandé une enquête sur cette atrocité commise par des éléments du corps qu’il dirige. Oui, Monsieur Hamel, j’aurais pu écrire de manière plus policée «je me fiche !» ou encore «peu m’importe» ou encore «au diable cette commission d’enquête». Non ! J’écris noir sur blanc «je me fous» ! Parce qu’il n’y a plus de bienséance, de retenue et de polissage des mots lorsqu’un policier algérien donne des coups de pied, de grands coups de rangers dans le corps inerte d’un manifestant algérien allongé sur le sol, évanoui, blessé, peut-être à l’article de la mort. Sur cette frontière-là franchie, excusez mon incivilité monsieur Hamel, mais je pète les derniers câbles qui me restaient encore en fonction dans ma caboche en ébullition. Rien ! Rien ne peut excuser ce qui s’est passé et ce qui a été filmé à Tizi. Parce que ce crime-là, voyezvous, est la matrice qui alimente, soit la sédition, soit les mêmes maquis qui ont mis sur le carreau 11 soldats de l’ANP. Et puis zut ! Voilà que je me remets à tenter de vous expliquer les tenants et aboutissants de cette «affaire», les conséquences sur le court et le long terme. Mais non ! Il faut que je m’y refuse de toutes mes forces d’humain. A ce niveau-là de barbarie institutionnelle, on ne doit plus rien expliquer. Petite anecdote. Un capitaine de ferry sud-coréen vient d’être qualifié par la présidente de son pays, de criminel, d’assassin parce qu’il avait fui le bateau dont il avait le commandement et laissé dedans des centaines d’enfants couler et mourir d’une mort atroce. Que dire alors de policiers qui s’acharnent sur un corps d’ado allongé sur le bitume, le rouent de coups, avant de le traîner comme on traînerait la carcasse d’une bête sacrifiée pour l’amener à l’équarrissage ? Non ! Monsieur Hamel ! Personne n’a le droit de venir ainsi m’écœurer de ma patrie, de ma nationalité et du legs patriotique de mes parents. Personne n’a le droit de me pousser à vomir ma race ! En deux occasions – mon Dieu le vilain terme que voilà – à Ghardaïa et à Tizi-Ouzou, en l’espace de quelques semaines à peine, des Algériens ont tapé et humilié d’autres Algériens. Vous comprendrez dès lors que de ma bouche ne peuvent sortir que des expressions triviales : oui, je me fous de cette commission d’enquête. Le bruit du ranger sur les côtes de ce manifestant couvrira encore et toujours les conclusions de votre commission. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue. H. L.
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Zapping Algérie 360 - Mardi 22 Avril 2014
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