115-/- Vendredi 25 Avril 2014
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**** LE PRINTEMPS EST LA****
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الجمعة 24 جمادى الآخرة 1435 ه
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DÉPÊCHES
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Opposition : Le retour de bâton Manifestants poussés dans les escaliers, militants incarcérés pendant plusieurs jours, étudiants traînés sur le... |
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Retour à Raffour
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Anser Layachi. Chercheur en politique sociale : Il n'y a plus de pouvoir homogène
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Candidat cherche styliste
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La visite d'Obama à Séoul sous la menace d'un test nucléaire nord-coréen
La Corée du Nord ne gagnera "rien" à proférer des menaces, a déclaré le président américain Barack Obama au premier jour de sa visite à Séoul, évoquant de nouvelles sanctions en cas de quatrième essai nucléaire nord-coréen, en préparation selon Séoul et des experts.
Soulignant que Washington et Séoul sont "sur la même longueur d'ondes" dans leur refus d'une Corée du Nord nucléaire, M. Obama a assuré que même la Chine, seul allié de poids du Nord, avait conscience de "la menace significative" que représente son voisin.
"Les menaces n'apporteront rien à la Corée du Nord", a déclaré M. Obama lors d'une conférence de presse conjointe à Séoul avec la présidente sud-coréenne Park Geun-Hye.
Et "la Chine commence à reconnaître que la Corée du Nord est non seulement une nuisance mais aussi un problème significatif pour sa propre sécurité", a-t-il affirmé.
Séoul et Washington ont à plusieurs reprises demandé à Pékin d'user de son influence pour convaincre Pyongyang d'abandonner son programme nucléaire, en vain jusqu'à présent.
Peu après l'arrivée de M. Obama à Séoul, la Corée du Nord a annoncé qu'elle détenait un citoyen américain, arrêté le 10 avril en raison de "son comportement impétueux lors des formalités d'entrée" dans le pays, selon l'agence de presse officielle KCNA. L'agence a identifié cet Américain comme Matthew Todd Miller, 24 ans.
Le délai de deux semaines entre la date de l'incident et son annonce laisse penser que la coïncidence entre cette annonce et la présence de M. Obama à Séoul a été voulue.
La visite du président américain en Corée du Sud, deuxième étape de sa tournée asiatique, s'effectue sous la menace d'un nouvel essai atomique nord-coréen.
Le gouvernement de Séoul a signalé cette semaine, sur la foi d'informations de son service de renseignement, un regain d'activité sur le site nord-coréen de Punggye-ri, qui suggère des préparatifs pour un quatrième test.
Vendredi, l'Institut américano-coréen, un centre d'études respecté sur la Corée du Nord situé aux Etats-Unis, a lui aussi signalé un surcroît d'activité sur le site, selon l'analyse d'images satellite prises en milieu de semaine.
La Corée du Nord a déjà procédé à trois essais nucléaires, en octobre 2006, mai 2009 et février 2013, des tests interdits par l'ONU et qui ont chaque fois conduit à un alourdissement des sanctions internationales.
Le site de l'institut, 38 North, rappelle qu'en février 2013, le regain d'activité s'était produit deux à trois jours avant la détonation. "On ne sait pas si la Corée du Nord suivra le même calendrier".
- Perturber la visite d'Obama -
Pyongyang a condamné la visite du président américain dans la péninsule, estimant qu'elle n'aurait pour résultat que d'accroître les tensions et d'apporter "les nuages sombres de la course à l'arme nucléaire".
Les Etats-Unis, alliés de Séoul, comptent 28.500 soldats sur le territoire sud-coréen, et les deux Etats conduisent tous les ans des manoeuvres conjointes qui exaspèrent Pyongyang.
Les analystes estiment possible que Pyongyang veuille perturber la visite du président des Etats-Unis en Corée du Sud en procédant à un nouvel essai nucléaire.
Mais d'aut
Ukraine: sept observateurs de l'OSCE retenus par les insurgés à Slaviansk
le 25.04.14 | 17h34
Sept observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont été capturés et sont retenus par les séparatistes à Slaviansk, bastion des insurgés pro-russes dans l'Est de l'Ukraine, a indiqué vendredi le ministère ukrainien de l'Intérieur.
"Des inconnus ont arrêté à 11H40 locales un bus avec 13 passagers dont sept représentants de l'OSCE, cinq militaires ukrainiens et le chauffeur (...) Les personnes capturées se trouvent au siège des services spéciaux locaux", a dit le ministère dans un communiqué.
"Des négociations sont actuellement en cours avec les pro-russes. Ils ont refusé de libérer les otages en disant qu'ils devaient communiquer avec les organes compétents de la Fédération de Russie", poursuit le ministère ukrainien.
Le leader séparatiste de Slaviansk Viatcheslav Ponomarev a de son côté affirmé qu'il y avait dans ce bus "une personne qui travaille pour l'Etat-major ukrainien". "C'est un espion", a-t-il lancé.
Le chef de la diplomatie suédoise Carl Bildt s'est dit "extrêmement inquiet" après "la capture d'observateurs de l'OSCE dont un SuédoiS dans l'Est de l'Ukraine" et réclamé leur "libération immédiate" sur son compte Twitter.
Opposition : Le retour de bâton
le 25.04.14 | 10h00
Manifestants poussés dans les escaliers, militants incarcérés pendant plusieurs jours, étudiants traînés sur le sol et frappés à coup de bottes. Depuis une semaine, les forces de l’ordre ne prennent plus de gants. Leur cible : les contestataires.
La manifestation de Barakat mercredi dernier, la marche pour le 34e anniversaire du Printemps berbère, l’arrestation de deux militants… Depuis une semaine, le pouvoir a durci ses réponses à la contestation. Le politologue Rachid Tlemçani estime : «La gestion violente des événements de Tizi Ouzou, Ghardaïa ainsi que l’arrestation des membres du mouvement Barakat et des autres ONG ont révélé l’étendue de la crise au sein de la classe des oligarques et des intouchables.» Pour Halim Feddal secrétaire général adjoint de l’Association nationale de lutte contre la corruption, «le clan Bouteflika est très fragile et familial, il s’est octroyé tous les pouvoirs. Ce clan hermétique et restreint a réussi à rassembler tout le monde contre lui. Il s’est fait beaucoup d’ennemis à cause de la gestion catastrophique du pays : la mauvaise gouvernance, la corruption généralisée et le climat d’impunité.» Et d’ajouter : «L’élection présidentielle est cruciale : c’est un moyen de confirmer sa pseudo-légitimité vis-à-vis de l’étranger. Il s’est finalement attribué une légitimité par la fraude.» Rachid Tlemçani poursuit : «C’est la première fois qu’une opposition ferme, ouverte et publique s’est constituée contre le clan présidentiel.
Le pouvoir se recroqueville sur lui-même et actionne les vieux réflexes du système autoritaire.» Soufiane Djilali, président du parti Jil Jadid, fait le même constat : «Le pouvoir a été remis en cause. Il perd pied, la fraude a eu raison du soutien populaire.» Kamel Benkoussa, ex-candidat à l’élection présidentielle, estime, quant à lui, que «le régime a peur de se faire dépasser par la propagation des revendications citoyennes sur le territoire national. Nous assistons à la naissance d’un réel éveil citoyen en Algérie. Le régime qui ne comprend pas le peuple algérien, retombe donc facilement dans ses vieux travers en faisant usage de la force».
Réponse politique
C’est aussi l’avis de Moussa Touati, arrivé dernier du scrutin. «Le pouvoir a quelque chose à se reprocher. La fraude est la raison pour laquelle l’Etat veut empêcher toute manifestation avec une telle violence», développe-t-il. Selon Soufiane Djillali, la répression était prévisible : «Face à une opinion publique qui s’éloigne et à une opposition de plus en plus en forte, le pouvoir panique. Après une utilisation abusive des moyens de l’Etat durant la campagne, le peuple n’a plus confiance. On assiste à la mise en place de la phase finale impliquant la force brutale. Quand on a moins de carottes dans le panier, on multiplie les coups de bâton». Halim Feddal rejoint cette analyse : «Un régime sans légitimité populaire n’a que la répression comme moyen de dialogue avec le peuple.»
La jeunesse et internet sont perçus comme une menace pour le pouvoir, selon Kamel Benkoussa : «Le régime a peur de cette société civile ‘‘virtuelle’’, qui est aussi capable de se mobiliser dans la rue. D’ailleurs la vitesse de propagation de la vidéo de Tizi Ouzou sur les réseaux sociaux a provoqué une telle indignation et les autorités ont dû réagir.» La violence à Tizi Ouzou était pour lui un choix calculé du régime. «Le pouvoir a fait le choix, sciemment, de réprimer la manifestation pacifique à Tizi Ouzou. Il ne pouvait pas empêcher avec force les manifestations dans tout le pays vis-à-vis de l’opinion internationale. Il se serait mis à mal avec ces puissances qui ont soutenu cette élection. Ainsi, les événements de Tizi Ouzou apparaissent simplement comme des dépassements locaux», soutient Soufiane Djilali.
Pourtant, «le message est destiné à tous les Algériens», dit-il. Même si l’appareil sécuritaire a atteint ses limites depuis bien longtemps, la répression a été terrible à l’égard de jeunes manifestants pacifiques, regrette Rachid Tlemçani, qui insiste : «La violence n’est pas la solution.» Kamel Benkoussa se montre pessimiste : «Les répressions à venir seront très certainement l’élément déclencheur qui incitera les différentes formations politiques démocratiques à dépasser leur ego et à se fédérer derrière la société civile et devenir, enfin, une réelle force d’opposition.» «La jonction entre le mouvement social d’une part et la récente contestation électorale politicienne d’autre part est en train de façonner une nouvelle dynamique conflictuelle. Il est de l’intérêt du clan dominant de prendre en considération cette nouvelle réalité, prévient aussi Rachid Tlemçani. L’Algérie de Bouteflika 4 est différente des précédentes. Elle est bien décidée à crever l’abcès. Le grand dérapage qui guette le pays deviendrait plus problématique que la crise sécuritaire des années 1990. La nouvelle conflictualité en perspective serait préjudiciable pour tous les Algériens, y compris ceux qui ont expatrié des capitaux à l’étranger au détriment de l’investissement national productif. Veut-on mettre le feu aux poudres ?»
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